Anoah - After Diner

Parce qu'il fallait que ça se passe comme ça. Et que ça se passait toujours comme ça. Toujours. Ton père fait l'homme dominant et fort et bien sur, il s'occupe de rabaisser toutes les personnes autour de toi. Même toi. Et ça, tu ne supportes pas. Un mot italien, deux puis trois. Et tu avais trop parlé italien pour ne pas t'énerver. Alors tu es dehors, énervé, alors que tu parais si calme. Ta veste est déposée sur les bras de ta belle à tes côtés, où ta main est mise dans son dos, et tu attends que ton chauffeur se positionne devant toi avant de lui ouvrir la porte pour qu'elle rentre,suivis par toi. Tu refermes la porte pour indiquer l'appartement d'Ana, même si tu n'oses pas la regarder. Tu t'es énervé, bon tu as insulté ton père de connard, en italien parfait, et tu es énervé, tu bouilles même de l'intérieur. Tu soupires alors, regardant le paysage. Tu n'aimes pas montrer ce côté impulsif, et colérique même si tu l'es, et faut l'avouer que là, tu as été sacrément fort.. Mais ta main trouve celle de la jeune femme que tu serres lentement et tes yeux se déposent sur le lien que tu viens créer avant de remonter tes yeux vers elle.. Tu déposes ta main dans son coup. Parler ? Non, juste rester comme ça c'est bien aussi ..

À partir du moment où je ne comprenais plus rien, c'est que ça parlait en italien et donc, c'était le signal pour s'éclipser. Délivrance. Nous étions tous tellement indépendant dans ma famille, qu'on se voyait que rarement, alors quand on se voyait, interdiction d'avoir un mot plus haut qu'un autre. Ma famille était bien plus tranquille que celle de Noah et j'en étais bien contente. Quand le jeune eliot s'était levé, je savais que j'allais devoir faire de même et hallelujah, on se retrouvait à l’extérieur à attendre la voiture en un rien de temps. Je supposais que j'avais échoué à ma mission de le garder calme à mes côtés, mais tant pis. Sa veste sur mes épaules, j'attends docilement et je finis par monter dans la voiture quand on me donne le feu vert. Je préférais ne pas parler. Clairement. Je laisse quelques minutes passer, regardant la ville défiler sous mes yeux. C'est seulement quand Noah attrape ma main que je comprends qu'il se détend. Je le regarde alors, lui souriant. Il pouvait souffler maintenant, il n'y a plus que nous. « Journée difficile. Pas vrai ? » que je souffle doucement. Déjà bien avant son père, je l'avais agacé en faisant imploser notre relation et en la faisant évoluer. D'ailleurs, je me demandais toujours ce qu'on était à l'heure actuelle. Est-ce qu'on était ensemble alors ? J'étais sa petite amie ? Parce que je me demandais si on pouvait vraiment être avec quelqu'un sans l'aimer à fond pour autant. J'étais attachée, je développais des sentiments, mais est-ce que j'étais prête pour ça ? Et lui ?

Tête sur son épaule alors qu'elle était plutôt enfouie dans son cou, tu réfléchissais à ce que tu pouvais dire finalement, mais rien de bien énorme. C'est elle qui parla en premier. Tu entends sa question, avant de sourire doucement. Tu redresses légèrement la tête, légère moue sur ton visage. Journée riche en émotions et toi ? dis-tu alors que tu caresses sa main qui est encore prise par la tienne, doucement. Tu continues de la regarder, avant de soupirer doucement. Il fallait aussi que tu t'excuses non ? Avec toutes ses conneries d'italien et de violences verbales, faut dire aussi que tu n'as pas réellement eu le temps de réfléchir à ce nouveau statut en fait et tu n'aimes pas ça. Enfin si, mais tu n'aimes pas ça de ne pas savoir quelle est ta relation avec une personne et tu trouves ça presque insupportable en fait .. Je suis désolé de t'avoir emmener .. Et que tu es du voir tout ça ... dis-tu alors que tu humectes légèrement tes lèvres, ce qui est vrai. Tu avais une famille tellement ... Bizarre. Enfin ton père était toi, mais en plus jeune finalement, sans le côté macho. Tu te connais aussi, si ton frère avait été là, tu l'aurais tué sur place celui là en plus, alors autant dire que tu as été calme ce soir, enfin presque

Sa main dans la mienne, sa tête sur mon épaule. Noah était câlin et je comprenais que la tension redescendait peu à peu. Je pouvais lui parler alors. Ça allait permettre de casser le silence lourd et pesant qui régnait dans l’habitacle. Le diner était passé, la tempête était passée, il pouvait se détendre maintenant. Il le devait s'il voulait pas que je le laisse sur le pas de la porte. Il redresse doucement sa tête pour me regarder et je lui souris aussitôt. J'étais calme, comme si je n'avais pas vécu ce diner. « Journée riche en émotions et toi ? » - « Pareil » que je lui disais en fronçant le nez. Et le pire dans tout ça ? C'est qu'on devait encore discuter. Il y avait des zones d'ombres à éclaircir et comme nous étions fatigués, je supposais qu'on allait réussir à rester calme et ne pas faire de vagues. « Je suis désolé de t'avoir emmener.. Et que tu es du voir tout ça... » J'haussais les épaules en le regardant. « Je ne suis pas morte, tout va bien. Et puis, on rentre à la maison maintenant et va pouvoir s'allonger et se déteeeeeeeeeeentre » que je disais en m'imaginant déjà dans le lit. Je laissais échapper un soupir en regardant nos mains entrelacées. Qu'est-ce qui était en train de se passer ? « Est-ce que tu te rends compte que si on sort ensemble, il n'y aura que moi et plus aucune autre femme ? » que je lui demande en fronçant doucement les sourcils. Je crois que c'était ce qui me faisait le plus peur dans l'idée du couple. Merci le vécu.

Tapis dans l'ombre, ton visage caché dans son cou alors que tu es bien plus calme que précédemment..  Et puis il fallait aussi que tu apprennes a calmer tes nerfs et que tu apprennes a être plus simplement sage. Tu lui retournes la question, écoutant son pareil alors que ta tête s'enlève de sa cachette pour observer la rouquine a côté de toi. Tu l'observes, tête contre l'appui tête, tu souris. Sa remarque te faire réellement sourire, me me faiblement mqis sourire Je te ramene chez toi ou tu veux dormir dans mon lit. Et oui, tu as bien dis dormir chose exceptionnelle. Bien qu'elle était magnifique dans cette tenue mais tu avais juste envie de dormir en fait... juste envie d'être avec elle aussi.. Tu la regardes alors, tu embrasse lentement sa main qui est lié a la tienne avant de déposer un autre baisé dessus Tu sais que si on sort ensemble, je ne veux que toi dans mon lit et personne d'autre ? Et puis tu es a moi, entièrement a moi, et personne d'autre Okay tu es peut être possessif, mais t'en mieux avec ce qui est a toi. Parce que tu obtiens toujours ce qui est a toi, ca s'est sur et actuellement Ana était a toi..

Je le laissais émerger, le regardant en souriant. La journée semblait avoir été plus difficile pour lui que pour moi. En même temps, ce n'était pas ma famille avec qui on venait de dîner et du coup, j'étais moins touchée par ces histoires que lui. Je gardais sa main dans la mienne et je lui parlais du fait que tout allait bien, que nous allions rentrer et qu'ensuite, on allait pouvoir totalement se détendre. « Je te ramène chez toi ou tu veux dormir dans mon lit. » - « On est déjà sur la route pour chez moi, autant dormir chez moi, non ? » que je lui demandais en fronçant les sourcils. Pas la peine de faire des allers retours inutiles. Je restais quelques instant posée de la sorte, à le regarder avant de finalement lui parler de nous. Qu'est-ce que nous sommes et qu'est-ce que nous nous apprêtons à devenir ? Il fallait qu'il soit sûr de lui, car je serais la seule et unique femme qui aura le droit de fréquenter physiquement parlant. Je ne voulais pas de sale coup dans cette histoire. Il venait alors approcher ma main de ses lèvres pour l'embrasser avant de répondre à son tour : « Tu sais que si on sort ensemble, je ne veux que toi dans mon lit et personne d'autre ? Et puis tu es a moi, entièrement à moi, et personne d'autre » Je souriais en le regardant. « Promets-moi de ne pas me tromper et aussi, promets-moi que tu es certain que c'est ce que tu veux. » Il ne fallait pas qu'il le regrette dans deux jours.

Alors Oui, tu lui proposes ainsi de passer la fin de soirée chez toi, juste parce que tu ne veux pas dormir seul. Mais cela te gêne quand meme parce que vous connaissant c'est une relation différente que vous avez. Tu l'observes, tu souris en coin doucement quand elle te dit que vous êtes deja chez elle. Et sa proposition te tente. Okay, faisons ca dis-tu alors que tu continues de la regard. Bien sur, tu profites de ce moment pour l'observer, la regarder, la scruter et voilà ce qu'elle voulait. Je te le promets Ana.. Et elle sait qu'une promesse est une promesse avec toi. Tu lui souris lentement, embrassant de nouveau sa main mais voilà que la voiture s'arrête, tu ouvres la portière pour venir sortir du véhicule. Tu tends ensuite la main qui était dans la sienne et l'aide a sortir de la voiture. Petite indication a ton chauffeur en meme temps pour qu'il rentre et voilà que tu es seul avec Ana. Enfin.

Aller chez moi, ça me convenait très bien ainsi. Et puis, pourquoi changer au dernier moment alors que c'était lui qui l'avait décidé ? On était bien en plus, mieux que tout à l'heure durant le repas de "famille". J'avais été là, mais je n'avais servi à rien, juste une plante verte, qui en plus, n'était qu'au goût de Noah. Je restais toujours silencieuse, profitant de quelques baisers de la part du jeune homme avant de lui parler de nous et de ce que nous nous apprêtions à devenir ensemble. Je voulais quelques promesses avant de pouvoir mettre des mots "importants". Je ne voulais pas qu'il me trompe, je préférais limite qu'il me quitte avant de se tourner vers une autre, un minimum de respect et puis, je voulais être certaine que c'était ce qu'il voulait. Pas le peine de se mettre ensemble si c'est pour le regretter dans vingt-quatre heures. Est-ce qu'il avait réellement envie de se mettre en couple ? Je pouvais comprendre qu'il se force puisque moi-même, je ne m'y attendais pas de base. « Je te le promets Ana.. » Un sourire apparaissait sur mes lèvres. Très bien, je le croyais alors. Ma main, cette chanceuse, avait le droit à un nouveau baiser et voilà que la voiture s'arrêtait devant mon immeuble. J'accepte son aide, il renvoie son chauffeur et nous montons jusqu'à mon appartement. Je soufflais un bon coup, contente d'être à la maison et de pouvoir enlever mes chaussures et penser à enfiler un vêtement plus confortable que ma robe de soirée. Mais avant tout ça, je refermais la porte derrière nous et je regardais Noah, nerveusement. « Alors... On est ensemble. Genre, en couple... » que je disais maladroitement pour clore la discussion de la voiture.

Face a toi cette femme qui avait l'air heureuse de tes paroles et cela se voyait sur ce visage gratifiant qu'elle pouvait afficher. Tu passes ta main dans cheveux, tu en profites pour sortir et vous voilà dans l'appartement de la jeune femme. Tu rentres alors qur tu souffles lentement et la porte se referme. Alors voilà où tout a commencé cet apres-midi. Affrontement simple qui avait fini par ce dîner et aussi par cette envie de couple. Tu la regardes alors que tu enlèves ta veste pour déposer sur le canapé et te voilà en chemise devant elle. Faut croire que oui Parce que tu ne diras jamais que tu es en couple. Enfin sauf lors dune dispute ou une merde comme ca. Tu profites d'un instant pour t'apporter d'elle et tu lembrasses comme pour clôturer réellement bien cette conversation. Ta main lentement sur sa hanche, tu la regardes ensuite, tu lui souris en coin Je je vais devoir apprendre à connaître ta famille alors ? petite vanne sur ce dîner pourrie sur ce dîner pourri. Donc autant mettre de l'humour plutôt que d'en être en colère non ? Et puis, tu serais incapable d'être en colère contre elle alors qu'elle avait été parfaite

Nous ne perdons pas de temps à gagner l'appartement. On peut souffler, nous sommes seuls. Noah se met à l'aise rapidement en enlevant sa veste et en la posant sur le canapé. J'aimais l'idée qu'il se sente bien ici. Pour ma part, j'étais encore un peu tendue. Je voulais que l'on pose les mots concrets sur ce que nous étions. Genre, nous étions un couple désormais. « Faut croire que oui » Je pinçais mes lèvres avant de sourire. C'était étrange comme sensation. Je ne pouvais pas lui dire que je l'aimais ou quoi, j'étais simplement attachée et, ça me faisait bizarre de me mettre si vite en couple avec lui. Surtout que ce n'était pas ce que j'avais prévu à la base. Toujours est-il qu'il s'approche et qu'il vient m'embrasser. Mes bras entourent aussitôt ses hanches et je viens me coller contre lui pour lui rendre son baiser. « Je vais devoir apprendre à connaître ta famille alors ? » - « Hum, non... » que je disais en riant. Présenter un homme à mes parents ? Non. Trop weird. « Tu serais jaloux en plus, parce que ma famille est cool, tu vois... » que je disais en riant pour l'embêter. En même temps, je disais vrai.