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if a can dream (ezio)

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IF I CAN DREAM.
— with ezio.

Il était maintenant quatorze-heure et voilà que je venais de terminer de travailler pour subvenir à mes besoins. J’avais choisis un petit restaurant bien caché de toutes les personnes qui pouvaient me voir ou même connaitre Aymalyne, ma sœur jumelle. Hors de question que ma fausse couverture puisse être compromise, surtout quand j’étais venue à Boston il y a quelques mois déjà. C’est quelque chose de très intéressant pour moi et je ne quitterais pas les États-Unis sans avoir ma part de l’héritage ou même en ayant le titre de Strauss. Enlevant mon tablier, mon patron venait à me demander si je pouvais rester pour quelques heures de plus mais après avoir passé une semaine assez haute en couleur, je ne pouvais tout de même pas rester. « Je suis désolée Roméo mais je ne pourrai pas rester ce soir… » Que je dis en enfilant mon manteau. Mon patron savait que je me donnais corps et âme pour satisfaire ses caprices mais ce soir, j’avais vraiment besoin de me reposer et de penser à ce qui allait se passer. Le laissant quitter la pièce après m’avoir souhaité une bonne soirée, je prends mon sac à main contre mon épaule avant de marcher jusqu’à la Dunster House complètement trempée par le mauvais temps qui se passait dehors. Comme le bus était beaucoup trop cher pour mon si maigre budget, j’aimais mieux marcher sans créer d’histoire à ce sujet. Le trajet me semblait durer une éternité jusqu’à ce que j’arrive à la maison et de pousser l’immense porte de la confrérie. Certains me regardaient sans vraiment comprendre pourquoi je me suis décidée de sortir par un temps pareil sauf que bon… Montant les marches pour me rendre jusqu’à ma chambre, j’allais déverrouiller la porte quand je regardais un jeune homme qui semblait légèrement perdu. « Je peux t’aider ? » Sauf qu’en le voyant se retourner, maladroitement je faisais tomber mes clés au sol. « Ezio ? »

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Ezio était tout mal. Autant il avait su gérer la situation à Monaco, autant là, il ne gérait plus rien. Tout lui échappait, Louison s'était barrée sans même prendre le temps de le prévenir ou de lui expliquer quoi que ce soit. C'était incompréhensible. Rien n'avait de sens. Tout son petit monde semblait s'écrouler autour de lui. Depuis leur retour du Rocher, elle s'était montrée absente et particulièrement distante avec lui. Mais là, elle avait carrément prit ses affaires pour disparaître dans la nature. La petite Frenchie ne répondait pas à ses messages et à ses nombreux appels. Elle le plongeait dans un silence radio aussi stressant qu'énervant. Alors ce soir, il ne chercha plus loin que le bout de son nez et décida de partir à sa recherche. Il commença par les soirées de prévues mais n'y trouva rien d'intéressant. Il continua par une fouille à la Mather House, là où il avait le plus de chance de la trouver. Puis, un peu par dépit, il fit les autres confréries dans l'espoir de la croiser dans les couloirs ou quelque chose dans le genre. Après être allé vérifié chez une amie à Louison, il emprunta les escaliers pour quitter la Dunster House mais ce boulet n'arrivait plus à trouver son chemin. Il parcouru un couloir avant d'entendre une voix dans son dos. Sans chercher à comprendre plus loin, il s'arrêta de marcher et se retourna lentement. « Ouais j'cherche une ... » Sa voix se stoppa et son coeur rata un battement. Ezio fronça les sourcils en entendant son prénom. Il n'était pas sur là. C'était il y a tellement longtemps. Il vint déglutir difficilement. « Je ... » Dis quelque chose Ezo, n'importe quoi. « Je ... » Allez, restes pas là les bras ballants. « Adria ? » se contenta-t-il de dire, perdu. C'était pas malin de sa part. Il aurait pu feinter être une autre personne et se barrer pour continuer ses recherches. Tu peux encore partir Ezio, files pendant qu'il en est encore temps. « Qu'est-ce-que tu fais là ? J'veux dire, je ne m'attendais pas à te voir ici ... ça fait bizarre en fait ! » dit-il en reculant d'un pas. L'italien était perturbé par le départ de sa fiancée mais il n'était pas dupe, il savait qu'Adria devait avoir de la rancune contre lui et il ne voulait pas se manger une baffe. Il se tenait prêt à riposter, à une quelconque confrontation.
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— with ezio.

J’essayais tant bien que mal d’attaquer ma sœur jumelle, Aymalyne sauf que pour l’instant j’aimais mieux rester dans mon coin et solitaire afin de bien lui faire mal. J’avais juste l’impression de ne pas tolérer la semaine qui était en train de se passer en ce moment même, surtout que je ne voulais plus trop m’attacher à quelqu’un, surtout pas à Boston quand je savais que j’allais quitter le pays si ma sœur viendrait à me donner mon titre ainsi que l’argent qui me revient. Étant en face de ma porte de chambre, je détourne la tête vers un jeune homme qui semblait chercher quelque chose ou quelqu’un. Lui offrant mon aide, c’est à la vue de son visage, que j’étais pétrifiée sur place. Ezio ? Sérieusement ? Non, je devais sans doute rêver puisque l’homme que j’avais connu par le passé ne se serait jamais déplacé d’Italie pour venir étudier à Harvard. La bouche légèrement entre-ouverte, je ne savais même pas quoi lui dire ni même si j’étais heureuse de le voir. Oui, le passé restait le passé sauf qu’il m’avait vraiment fait du mal étant plus jeune au lycée et j’ai pleuré un long moment son départ. « À ce que je vois, tu te souviens encore de moi c’est un bon début. » Glissais-je sans trop lui faire le moindre sourire. Combien de temps étais-je restée dans le néant, me demandant pourquoi il avait quitté le pays sans même m’écrire la moindre lettre ni rien. Me penchant pour ramasser mes clés lorsque le beau brun me demandait ce que je faisais ici, j’arque un sourcil. « Ça te surprend ? » Je savais qu’il était au courant de ma situation monétaire légèrement pauvre sauf qu’avec le temps j’avais pu me ramasser un maximum d’argent pour vivre aux États-Unis. Nous avions tous les deux grandis et pourtant, je l’avais reconnu du premier coup. Faut croire que les personnes ne changent pas toujours. Une fois mes clés dans mes mains, je me rapproche de lui sans trop m’attendre à une forte réaction de sa part mais bien des questionnements, pourquoi ça avait dût se passer comme ça. « J’crois que tu me dois des explications. » Dis-je en croisant mes bras contre ma poitrine. Oui, je voulais savoir tant de trucs à son propos.

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Ezio s'était trompé de maison, de blonde mais surtout d'époque. Il n'avait pas vu Adria depuis des années et pourtant, il l'avait reconnu comme s'il la voyait toujours. C'était perturbant. Prit aux tripes, il se stoppa net dans sa recherche et essaya de communiquer avec elle. C'était vraiment très étrange de renouer le contact en connaissant leur passé commun. Le jeune homme s'était barré d'Angleterre sans même prendre la peine de s'excuser ou de s'expliquer. Tout son passé remontait à la surface, le rendant encore plus perturbé qu'avant. A cet instant précis, le Quincy regrettait presque ce temps où il n'avait aucune attache, où il pouvait aller et venir entre deux pays sans rendre de compte à personne. Là ce soir, il cherchait sa fiancée partout, sa copine qui avait décidé, depuis plusieurs jours, de le fuir. Sans raison. « Quand même Adria, c'était il y a longtemps mais tu n'as pas vraiment changé. » dit-il d'une façon neutre. Ezio mettait un point d'honneur à ne transmettre aucune émotion, il se voulait stoïque. La blondinette lui demanda s'il était surpris. Une question à laquelle il ne savait pas trop quoi répondre. « Non. Enfin si. J'sais pas, c'est bizarre de voir là c'est tout ... J'suis content pour toi, Harvard a toujours été ton rêve. » lui dit-il avec un mince sourire. Même si à l'époque il s'en foutait complètement, l'italien avait quand même quelques souvenirs qui remontaient à la surface ce soir. Adria fit un pas ou deux dans sa direction, le regardant droit dans les yeux. Ezio vint déglutir silencieusement avant de détourner le regard en entendant sa question. « Ecoute Adria, c'est pas vraiment le moment ... Je cherche quelqu'un c'est important. » râla-t-il. Sa mâchoire se serra lorsqu'il croisa son regard. Il n'était pas sympa avec cette fille, encore une fois. Il lui devait cette discussion et même si ce n'était ni l'endroit, ni le moment de s'excuser, il lui devait la vérité. Ezio soupira puis rangea son portable dans la poche arrière de son jean. « Bon ok ... Je suis sincèrement désolé d'être parti sans rien dire, j'aurais pas dû. C'est bon ? » lança-t-il de son machisme légendaire. Adria n'allait jamais se contenter de si peu, c'était couru d'avance.
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De retrouver Ezio, là, près de ma chambre d’université me donnait vraiment un coup de vieux. Pourquoi devais-je tomber sur un homme qui m’avait complètement brisé le cœur en quittant Londres sans m’avoir donné de nouvelles ? Je crois que le moment allait être aux explications puisque je ne connaissais pas pourquoi il avait agit de la sorte. Lorsqu’il m’affirmait que je n’avais pas du tout changer malgré les années qui nous séparaient, un petit sourire s’affiche sur mes lèvres afin d’approuver d’un hochement de la tête. « J’dois dire que tu n’as pas changé, toujours aussi charmant. » Les compliments venaient sans que je ne puisse y faire quoique ce soit, qu’il puisse être en couple ou célibataire ça ne changeait pas grand-chose puisque pour l’instant, je ne voulais plus pleurer pour un homme c’est pourquoi je refermais ma coquille petit à petit. Harvard avait été l’un de mes rêves de jeunesse, sauf qu’avec le statut monétaire de ma mère et de mon beau-père, jamais je n’aurais pu me permettre de faire le vol entre Londres et Boston sans travailler des semaines de fou. Pourtant, me voilà ici, parmi plusieurs jeunes qui venaient de familles plus fortunées les unes que les autres. « T’as raison, je crois que quand on peut, on y arrive. » Sauf que je voulais ces fameuses explications, pourquoi Ezio avait quitté Londres comme ça, sans m’écrire une lettre ou me faire part de ses inquiétudes. M’approchant de quelques pas, mon regard croisant le sien, je pouvais voir qu’il semblait légèrement confus, comme si quelque chose n’allait pas ce qui fit en sorte que je m’arrête. « Comment se prénomme cette fameuse personne que tu cherches tant ? Peut-être que je la connais. » Comme par le passé, je jouais à la fille naïve, malgré la mauvaise humeur que possédais mon ex. Sauf que ces excuses bidon fit en sorte que je fronce le regard. Il se foutait encore de moi ou quoi ? Ce n’était malheureusement pas ce que je cherchais et je voulais encore plus de détails. « Écoute, ce genre d’excuse ne veux rien dire pour moi Ezio. De toute manière, tu sembles assez pressé de retrouver cette personne donc je vais te laisser tranquille. » Fin de la discussion, j’en avais un peu marre de passer pour la pauvre fille de service. Légèrement déçue par la tournure des choses, je me retourne avant de marcher jusqu’à ma chambre avant de déverrouiller la porte en espérant qu’il change d’avis.

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Ezio était en panique et même s'il ne souhaitait pas le montrer, son regard devait le trahir. Tomber sur Adria était la dernière des choses à laquelle il s'attendait. Il n'avait pas pensé à elle depuis des années. Non, c'est faux. Pour être tout à fait honnête, il avait croisé une fille qui lui ressemblait comme deux gouttes d'eau mais ne l'avait pas confondu avec elle. Cette fois-ci, c'était étrange. Il y avait ce sentiment qui prenait aux tripes lorsqu'elle croisa son regard avec le sien. Cette blonde était belle et bien son ex, il n'y avait aucun doute là-dessus. Aussi, lorsqu'elle lui demanda qui il cherchait, le Quincy hésita quelques secondes à lui dire. « Je ... Je cherche ma copine qui s'est barrée. Quelle ironie du sort hein, c'est bien fait pour moi, tu peux le dire. » dit-il en levant les yeux au ciel. Ezio n'avait que ce qu'il méritait sur ce coup-là. Rapidement, la petite Adria lui demanda des excuses. Il n'était pas doué pour ce genre de chose et puis, son ego de mâle macho supérieur, avait du mal à s'excuser. Il ronchonna presque pour lui sortir quelques phrases bateaux, qui pourraient servir à n'importe quelle situation. Avec un peu de chance, l'anglaise se contentera de ça. Raté. Elle semblait encore plus déçu de lui. Du temps était passé, de l'eau avait coulé sous le pont, il était peut-être temps pour l'italien d'assumer ses erreurs et de faire table rase du passé. Avec elle du moins. Adria se dirigea vers sa chambre, voulant mettre fin à cette rencontre imprévue. « Adria, attend, s'il te plait. » dit-il pour l'interpeller. Lorsqu'il eut toute son attention, il s'approcha d'un pas et mit ses mains dans les poches pour continuer. « Ecoute, j'suis désolé d'être parti sans la moindre explication, c'était lâche de ma part. C'est juste que .. j'étais attaché à toi et ça m'a fait peur. J'ai flippé et j'ai préféré fuir. Je l'ai regretté par la suite et j'me suis quelques fois demandé ce qu'aurait été ma vie si j'étais resté à Londres. J'étais jeune et inconscient ... pardonnes moi. » lui avoua-t-il finalement. En espérant que ces paroles soient suffisantes car elles étaient sincères.
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En fait, j’ignorais ce qu’il faisait à la Dunster House, peut-être qu’il était membre de cette confrérie ou qu’il était totalement dérangé. Avec le temps, j’avais pût essayer de l’oublier sauf que malheureusement pour moi, je ne pouvais pas tenter de faire ce que je voulais il fallait que je tombe sur lui. Alors qu’il m’affirmait chercher sa copine, j’ai comme eue un pincement au cœur. Pourquoi ? Avait-il vraiment changé pour pouvoir s’engager littéralement dans une relation amoureuse avec une autre femme. Une certaine jalousie en moi se faisait presque sentir sauf que je tentais par tous les moyens de garder le tout pour moi. « C’est la toute première fois que j’entends qu’une fille se barre comme ça sans prévenir. Faut croire que t’es toujours un cas désespéré. » Dis-je avec un petit sourire amusé sauf que ces paroles, je les pensais vraiment. Un mauvais garçon restait un mauvais garçon quoiqu’on puisse en dire. Sauf que j’avais besoin de ses excuses, j’avais besoin de savoir ce qu’il pensait vraiment mais ce n’était pas ce dont j’attendais de lui. Poussant un petit soupir, je glisse l’une de mes mains dans mes cheveux avant de me reculer et lui affirmer que j’allais le laisser vaquer à ses occupations. Marchant jusqu’à ma porte, déverrouiller celle-ci sauf que la voix d’Ezio raisonnait dans le long couloir silencieux. Tournant la tête vers lui, j’arquais un sourcil. « Pourquoi je ferais ça. » Dis-je sur le coup, légèrement déçue qu’il n’ait pas eu le cran de me dire ce qui se passait vraiment, de vraies excuses. Croisant mes bras contre ma poitrine, le beau brun décide enfin d’ouvrir sa bouche avant de m’avouer ce que j’attendais depuis bon nombre d’années. Non parce que je n’avais pas non plus envie de rester dans l’inconnu, sans savoir vraiment ce qu’il avait dans la tête à cet instant-là. Poussant un petit soupir, j’hoche la tête. « Je suis tout de même contente que sur ce niveau-là tu ais changé. Écoute, pourquoi on partirait pas sur de bonnes bases toi et moi ? »

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Voilà, Ezio s'était livré, un peu à contre coeur, mais il l'avait fait. Ce n'était pas simple pour ce macho en puissance d'avouer une telle chose mais qu'est ce qu'il risquait à part apaiser un peu sa conscience ? Pas grand chose. Si en plus, à travers ses mots, il pouvait calmer les doutes et la colère d'Adria, c'était tout bénef pour lui. Il lui avait parlé à coeur ouverte, ses excuses étaient sincères. De toute façon, il n'avait rien à perdre à le faire. Et là, contre toute attente, la blondinette ne lui hurla pas dessus, elle ne fit aucune crise et ne poussa aucune gueulante. Étonné, il haussa les épaules, un peu perplexe. Elle lui proposa même de tout rependre à zéro, partir sur de nouvelles bases pour oublier le passé et pourquoi pas s'offrir un futur un peu meilleur. « Heu ... » Ouais, Ezio était vraiment surpris de cette proposition et ne savait pas trop quoi en penser. La rancœur de la blondinette ne semblait pas si encrée que ça. « Ouais, bien sûr, si tu penses que c'est possible, je suis pour. » répondit-il. Cela valait peut-être le coup d'essayer. Après tout, cette fille était vraiment extra, ils méritaient de s'accorder une deuxième chance, pas en amour mais pourquoi pas en amitié cette fois ci. C'était à tenter.
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Ça me faisait étrange d’entendre qu’Ezio était un homme en couple, surtout après ce qu’il m’avait fait endurer par le passé à Londres. Sauf qu’en fait, je lui avais demandé d’oublié le passé dans l’unique but de faire connaissance avec sa douce moitié, tenter de lui faire passer le message comme quoi le beau brun allait prendre la poudre d’escampette si ça allait venir beaucoup trop sérieux. Je ne suis pas une briseuse de méninge sauf que j’avais été une de ces pauvres filles qui s’était fait brisé le cœur par Ezio et je n’ai pas envie que ça puisse recommencer. En fait, cette pointe de jalousie montait de plus en plus sauf que je tentais par tous les moyens de ne pas trop le démontrer. « Puis, j’espère que ta copine n’y verra aucun inconvénient. » Dis-je avec un petit sourire qui se voulait être chaleureux. Mon but n’était pas de lui faire du mal, si je l’avais pu je pense que je l’aurais fait volontiers puisque j’adorais me venger de certaines personnes qui m’avaient fait du mal sauf que je n’ai pas trop envie de m’infliger les mauvaises manières que sa copine pouvait avoir. « Ça te dirait de prendre un café ? » Je l’avais invité sans avoir de mauvaises intentions derrière la tête, il faut dire que pour le moment je n’avais pas trop la tête à me faire des ennemis quoiqu’il puisse arriver. Sans vraiment prendre la peine de déverrouiller la porte que je m’apprêtais à faire, je tourne la tête vers Ezio afin de l’observer et d’attendre patiemment ce qu’il allait me répondre comme question. En fait, ça pouvait nous apprendre à renouer les liens que nous avions perdus tous les deux.

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Ezio plissa les yeux en entendant sa réponse qui sonnait étrangement fausse. J’espère que ta copine n’y verra aucun inconvénient, c'était assez douteux comme phrase. Autant il n'y connaissait pas grand chose aux femmes, autant il savait pertinemment qu'il fallait se méfier d'une femme blessée et humiliée. Le Quincy se doutait bien qu'en partant comme il l'avait fait, il avait dû laisser un certain vide dans sa vie. Peut-être avait-elle pleurée, peut-être pas. De mémoire, Adria était assez fragile avec lui, pas forcément avec le reste du monde mais en sa compagnie, elle s'était autorisée un certain relâchement. Leur histoire aurait pu aller très loin s'il ne s'était pas sauvé comme un voleur. « Hmm. » marmonna-t-il, suspicieux. Rapidement, la belle blonde lui proposa d'aller boire un café. C'était un peu tendancieux quand même. Ezio croisa ses bras contre son torse et prit le temps de réfléchir quelques secondes. « En vrai, là comme ça j'ai envie de te dire non parce que ma copine est du genre jalouse donc si elle me voit avec une fille, peu importe qui c'est hein, elle va péter un câble, j'ai pas envie de ruiner mes chances de la retrouver, pas ce soir. Par contre, j'peux entrer discuter un peu si tu veux, on ira se le boire plus tard ce verre, ça te va ? Je t'en devrais un. » lui proposa-t-elle en espérant qu'elle ne fasse pas trop d'histoire. Ezio imaginait d'ici la tête de Louison si elle le voyait avec une blondinette plutôt pas mal dans son genre. Elle péterait un câble et mettrait direct fin à leur histoire.
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