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BENJONA
► HAPPY BIRTHDAY, BABY
Si t'étais pas né, on se serait jamais rencontré.
Et dans ce cas, ma vie n'aura pas été
aussi parfaite que maintenant.
I Love You ma fouine
Si t'étais pas né, on se serait jamais rencontré.
Et dans ce cas, ma vie n'aura pas été
aussi parfaite que maintenant.
I Love You ma fouine
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Un bip discret et j'ouvre les yeux. Un second et le coin de mes lèvres s'étire paresseusement. D'un mouvement lâche et lent, je tends le bras vers la table de chevet pour éteindre la petite alarme que j'avais mis sur mon téléphone. Minuit. 15 octobre. Doucement, je reviens à ma position initiale, posant mes lèvres dans le cou de celui qui dort encore dans mes bras, le dos contre mon torse. Ma fouine. Mon mari. Mon Jona. Qui atteint son quart de siècle cette année. Je ne sais pas si c'était sa vision de sa vie rendu à cet âge, mais j'espère qu'il en est heureux. Distribuant des baisers sur la peau nue de sa nuque et de son épaule, je le sers dans mes bras, caressant son torse.
- Joyeux anniversaire Baby, murmurais-je contre son oreille, enfouissant mon nez derrière celle-ci, me faisant chatouiller par ses mèches de cheveux.
Le réveiller ainsi à minuit n'est peut-être pas top selon certains, mais je voulais être le premier à le lui souhaiter. Égoïste et stupide? Peut-être. Mais avec baisers et câlins, ça passera bien non? Je m'en montre d'ailleurs peut-être plus câlin que bien souvent, finissant par le faire tourner sur le dos, passant au-dessus de lui pour l'embrasser complètement et caresser ses lèvres que j'aime tant.
- Daddy, je peux mettre des fraises?
- Seulement ton assiette ou la mienne, Puce, indiquais-je. Papa, ne peut pas en manger.
- Mais c'est bon, argumente-elle, croquant d'ailleurs dans une sans se gêner.
Je laisse échapper un léger rire. Elle a sa propre logique et ne comprend pas nécessairement que si Jona ne mange pas plusieurs sorte de fruits, c'est en vérité parce qu'il est allergique.
- C'est pas qu'il ne trouve pas ça bon, lui expliquais-je, mais il sera malade s'il en mange. On va essayer qu'il ne soit pas malade le jour de son anniversaire, n'est-ce pas?
Assise sur le comptoir, elle me fixe avec ses grand yeux bleus avant de faire "oui" lentement de la tête comme soudainement catastrophée par cette nouvelle. Son regard passe des assiettes à mon visage plusieurs fois tandis qu'elle semble évaluer quelque chose.
- Alors, plus de chocolat, finit-elle par décider, reprenant sa distribution de fruits et de fleurs dans les assiettes.
Le sourire aux lèvres, je me concentre à nouveau sur la cuisson des gaufres. La voisine a donné à Eva un bouquet de fleurs de son jardin, hier. Et ce matin, Miss a décidé que ça ferait joli dans les assiettes. Pour le moment, je la laisse faire. Elle y passe pas encore le bouquet. Et c'est mieux ça, plutôt que Brabracio essaie de le bouffer. Étrangement, même si on est deux en cuisine - et qu'Eva échappe toujours un paquet de trucs - il fait encore la grasse matinée avec Jona, ayant pris ma place dans le lit quand je me suis doucement extirpé des couvertures à l'aube, laissant ma fouine se reposer de nos ébats nocturnes. Le déclic de la cafetière se fait entendre, signe que le café a fini de couler dans la carafe et la petite tête blonde, caché sous ma casquette, me regarde à nouveau.
- Je peux le faire?
- Les cafés?
Elle hoche fortement la tête.
- Non, c'est trop chaud, refusais-je.
Des plans pour qu'elle s'ébouillante! Que ce soit en posant ses mains sur le verre de la carafe où en l'échappant parce que c'est trop lourd. Déçue, elle fait la moue, jouant avec le rebord de sa jupe.
- Mais tu peux aller réveiller Papa et lui dire qu'on a préparé le déjeuner, suggérais-je.
- Ouiii!
La rattrapant de justesse alors qu'elle était déjà prête à se laisser glisser en bas du comptoir, je l'ai à peine poser par terre, qu'elle fait le tour du meuble en courant, ses bottes de pluie rouges aux pieds, pour aller vers notre chambre.
- Joyeux anniversaire Baby, murmurais-je contre son oreille, enfouissant mon nez derrière celle-ci, me faisant chatouiller par ses mèches de cheveux.
Le réveiller ainsi à minuit n'est peut-être pas top selon certains, mais je voulais être le premier à le lui souhaiter. Égoïste et stupide? Peut-être. Mais avec baisers et câlins, ça passera bien non? Je m'en montre d'ailleurs peut-être plus câlin que bien souvent, finissant par le faire tourner sur le dos, passant au-dessus de lui pour l'embrasser complètement et caresser ses lèvres que j'aime tant.
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- Daddy, je peux mettre des fraises?
- Seulement ton assiette ou la mienne, Puce, indiquais-je. Papa, ne peut pas en manger.
- Mais c'est bon, argumente-elle, croquant d'ailleurs dans une sans se gêner.
Je laisse échapper un léger rire. Elle a sa propre logique et ne comprend pas nécessairement que si Jona ne mange pas plusieurs sorte de fruits, c'est en vérité parce qu'il est allergique.
- C'est pas qu'il ne trouve pas ça bon, lui expliquais-je, mais il sera malade s'il en mange. On va essayer qu'il ne soit pas malade le jour de son anniversaire, n'est-ce pas?
Assise sur le comptoir, elle me fixe avec ses grand yeux bleus avant de faire "oui" lentement de la tête comme soudainement catastrophée par cette nouvelle. Son regard passe des assiettes à mon visage plusieurs fois tandis qu'elle semble évaluer quelque chose.
- Alors, plus de chocolat, finit-elle par décider, reprenant sa distribution de fruits et de fleurs dans les assiettes.
Le sourire aux lèvres, je me concentre à nouveau sur la cuisson des gaufres. La voisine a donné à Eva un bouquet de fleurs de son jardin, hier. Et ce matin, Miss a décidé que ça ferait joli dans les assiettes. Pour le moment, je la laisse faire. Elle y passe pas encore le bouquet. Et c'est mieux ça, plutôt que Brabracio essaie de le bouffer. Étrangement, même si on est deux en cuisine - et qu'Eva échappe toujours un paquet de trucs - il fait encore la grasse matinée avec Jona, ayant pris ma place dans le lit quand je me suis doucement extirpé des couvertures à l'aube, laissant ma fouine se reposer de nos ébats nocturnes. Le déclic de la cafetière se fait entendre, signe que le café a fini de couler dans la carafe et la petite tête blonde, caché sous ma casquette, me regarde à nouveau.
- Je peux le faire?
- Les cafés?
Elle hoche fortement la tête.
- Non, c'est trop chaud, refusais-je.
Des plans pour qu'elle s'ébouillante! Que ce soit en posant ses mains sur le verre de la carafe où en l'échappant parce que c'est trop lourd. Déçue, elle fait la moue, jouant avec le rebord de sa jupe.
- Mais tu peux aller réveiller Papa et lui dire qu'on a préparé le déjeuner, suggérais-je.
- Ouiii!
La rattrapant de justesse alors qu'elle était déjà prête à se laisser glisser en bas du comptoir, je l'ai à peine poser par terre, qu'elle fait le tour du meuble en courant, ses bottes de pluie rouges aux pieds, pour aller vers notre chambre.
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FICHE BY LAVENDER J. TREVENA
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@Jonathan Skelton-Lynch
(Invité)