Appel Lisbeth -> Alaska

Lisbeth voulait détourner la conversation vers un autre sujet que la relation ambiguë qu’elle entretenait avec Clay. Elle venait tout juste d’avaler le fait qu’elle l’aimait et était encore un peu choquée de cette révélation. Tout naturellement, elle demanda à son amie comment ça se passait côté cœur en espérait qu’elle ne remuait pas le couteau dans la plaie. Mais qui sait, peut-être qu’elle avait quelqu’un en vue ? Après quelques secondes, la réponse lui parvint. Visiblement, Osean lui manquait encore, ce qui était parfaitement normal. « Oui, je comprends. Et puis être célibataire a ses avantages. » Il fallait bien qu’elle guérisse son cœur avant de penser à une nouvelle relation. « Et comment va Lilou ? Désolée si je suis maladroite dans mes questions mais je n’ai pas l’habitude… Enfin, je suis plus directe normalement. » s’excusa-t-elle avec un léger rire.

APPEL LISBETH VERS ALASKA

« Oui, je comprends. Et puis être célibataire a ses avantages. » Je pouffe de rire, mais c'est amère. À choisir, je préférais ma vie d'avant à mon célibat d'aujourd'hui. C'était difficile de regarder ma fille tous les jours sans penser à son père qui était loin d'ici. « Ouais... Je ne sais pas trop. Je me suis tapée plusieurs mecs pour tout te dire et c'est le chaos dans ma tête, alors rien n'est facile » Ou comment dire qu'il n'y a pas d'avantages. « Et comment va Lilou ? Désolée si je suis maladroite dans mes questions mais je n’ai pas l’habitude… Enfin, je suis plus directe normalement. » Je soupire sans le vouloir. Je savais très bien que Lisbeth ne voulait que demander des nouvelles, mais c'est vrai que j'aimais pas tellement parler de moi en temps normal. « Elle va bien.. Elle est grincheuse à cause de ses dents, mais ça va aller » J'avais de la chance car ma fille était un bébé en bonne santé et qu'elle tombait rarement malade. Un rhume ou les dents, mais franchement, je n'avais clairement pas à me plaindre.

Lisbeth se dit que la conversation déviait sur un terrain miné. Elle voulait prendre des nouvelles de son amie, savoir comment elle vivait cette séparation forcée avec Osean. Visiblement, le sujet était douloureux, à la limite tabou. Elle s’en voulait un peu de lui poser toutes ces questions mais maintenant qu’elle avait mis les pieds dans le plat, difficile de faire marche arrière. « Tu m’étonnes… Laisse-toi un peu de temps et prends les choses comme elles viennent. » Conseil de routine et un peu merdique mais que dire pour réconforter son amie ? Lisbeth ne pouvait pas imaginer ce qu’elle traversait, juste constater les dégâts causés. De plus, Alaska savait que Lis serait là quoi qu’il arrive, même si elle était autant fière qu’elle et qu’il lui fallait un sacré moment pour demander quoi que ce soit. « Ah ça ! C’est un peu le problème de tous les parents. » Fit-elle en riant. Combien de fois avait-elle entendu dire que la période des dents pouvait être une des pires ? « Si elle va bien, c’est ce qui compte. Dis-moi, tu serais libre quand ? » Parce qu’une rencontre en face-à-face valait mieux que des coups de fil.

@Alaska Hamilton

APPEL LISBETH VERS ALASKA

« Tu m’étonnes… Laisse-toi un peu de temps et prends les choses comme elles viennent. » - « Ouais, ne t'en fais pas... » C'était ce que j'essayais de faire. Je faisais vraiment de mon mieux pour passer à autre chose rapidement, mais il faudrait être stupide pour penser que tout sera simple et sans conséquence. La conversation dérivée sur Lilou et ce n'était pas plus mal. Ses dents lui dérangeaient et c'était normal, c'était le passage obligatoire. « Ah ça ! C’est un peu le problème de tous les parents. » - « Oui, ça fait partie du lot... » Et comme beaucoup d'autres petits traquas. C'est vrai que j'en parlais peu finalement. Je parlais peu de ma fille, je la présentais peu aussi. C'était mon petit trésor caché. « Si elle va bien, c’est ce qui compte. Dis-moi, tu serais libre quand ? » - « Oui, tu as raison ! Et bien, quand tu veux ma belle, j'ai toujours du temps libre pour toi ! » À elle de me caser dans son planning.

Lisbeth voulait voir son amie, histoire d’être rassurée quant à son état (même s’il était normal qu’elle ait une baisse de moral en ce moment). Tout naturellement, elle lui demanda quand elle aurait un peu de temps libre pour elle. La jeune professeure se remémora rapidement son emploi du temps, se disant qu’elle avait quand même pas mal de boulot. « Ce samedi après-midi, ça t’irait ? Café et promenade. Une journée soft, pour une fois. » Oui, parce que leur dernière soirée avait été plutôt arrosée. C’est alors qu’un « bip bip » retentit à son oreille. Lisbeth écarta son téléphone pour voir de qui était ce double appel. Un petit soupir lui échappa alors qu’elle recollait le téléphone à son oreille. [b]« Il faut que je te laisse, je dois prendre un autre appel. On se voit ce weekend, alors ? » Elles convinrent encore de l’heure et de l’endroit avant que Lisbeth ne prenne son second appel.

APPEL LISBETH VERS ALASKA

J'avais toujours du temps à consacrer à Lisbeth et à n'importe quel ami proche d'ailleurs. J'avais du temps pour eux et ça me faisait souvent du bien de voir du monde. Un bref silence et la jeune femme se remet à parler. « Ce samedi après-midi, ça t’irait ? Café et promenade. Une journée soft, pour une fois. » - « Ça me va ! » Quelque chose de tranquille ne pouvait que me faire du bien de toute façon. Je souriais et voilà qu'un nouveau silence apparaît, suivi d'un soupir. « Il faut que je te laisse, je dois prendre un autre appel. On se voit ce weekend, alors ? » - « Ça marche ! À samedi ma belle » Encore quelques informations pour le week-end prochain et je raccrochais pour laisser Lisbeth vaquer à ses occupations.

FIN DE L'APPEL