un manque à combler (abslan)

Lun 30 Oct 2017 - 18:42

La panique régnait dans la cervelle de la rousse. Finalement, ce mois d’Octobre avait été catastrophique pour son couple. La tornade Arizona avait déraciné certaines fondations et maintenant, c’était Nate la nouvelle menace. Absolem qui était pourtant franche avait battu tous les records ces derniers jours. Elle avait en effet camouflé à son Mather un élément particulier. Quelque chose qui l’avait faite plus que flipper. Alors pour ne pas affronter les craintes de son petit ami, elle s’était plutôt réfugiée dans l’alcool, entrant dans une compétition peu raisonnable avec son homme. Elle le défiait sérieusement et le provoquait aussi, engloutissant tout ce qui se trouvait sur son passage. Quand il n’y avait plus rien eu sur le comptoir, Absolem avait harcelé le serveur et là, le Mather était intervenu, se mettant en travers de ses désirs « Quooooi mais oh, j’veux encore un autre putain de verre, fais pas ton chiant » s’était-elle plainte avec violence tout en se faisant tirer vers la piste de danse. En grosse girouette, la Dunster s’était faite ensorcelée par la musique qui se jouait et avait offert un numéro assez chaud à son petit ami, se trémoussant contre lui sans honte. Elle était survoltée et l’alcool traçait son petit bonhomme de chemin en elle. Malheureusement, le rythme s’était rapidement calmé au profit d’un slow. Le même type de slow qui les avait réuni au mariage de son cousin. Une fois de plus Absolem avait changé d’humeur, se trouvant tout à coup nostalgique et coupable. Oui, elle se sentait coupable et l’interrogation de son petit ami n’avait rien arrangé. Aussitôt suspectée, la rousse avait baissé la garde « T’as rien fait de mal… C’est de ma faute… Y a un truc qui me perturbe et j’ai peur de te perdre en te le disant » commença-t-elle à déclarer en serrant les dents tout en continuant de se balancer avec Alan « Quand on s’est disputé à cause de tu sais quoi, j’suis allée passer du temps avec un mec que j’ai rencontré au SC et euh… il a bien failli se produire quelque chose, je ne sais pas quoi en penser, j’suis horrible et tu peux me crier dessus à ton tour, partir même et me planter là » s’accusa-t-elle en mordant fortement dans sa lèvre inférieure, s'attendant à une réaction de dégoût du Mather.

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Mar 31 Oct 2017 - 6:26

Un manque à combler

Me perdre ? Mais de quoi elle me parle ! Fronçant les sourcils, je remontais une nouvelle fois le visage de la belle afin de replacer son regard fuyant dans le mien tandis que je m'inquiétais de la suite du récit. Le rythme cardiaque de mon palpitant s'est très vite emballé à l'évocation d'un autre mec puis je l'ai écouté, se sentant coupable d'avoir eu de telles pensées envers ce dernier, se reprochant qu'il ait faillis se passer quelque chose alors que je restais figé sans un mot. Il m'a fallu quelques secondes pour réfléchir calmement à la façon d'aborder cette situation et ce n'est qu'une fois cette réflexion aboutis que je repris la parole: " Eh ! Du calme Abso' ! Je ne vais pas te crier dessus, partir et encore moins te laisser en plan ici. ", lui annonçais-je en plaçant mes mains de part et d'autre de son visage avant de reprendre: " Au moins tu as réussis là où j'ai échoué. Tu as résisté à la tentation et tu n'as rien fait. Tu me jures qu'il ne s'est rien passé ? ". Mais la question qui me taraudait le plus n'était pas celle-ci. Evidemment, savoir qu'elle aurait fauté avec un autre homme me ferait très mal mais une question pouvait être encore plus grave de conséquences selon moi. D'un signe de tête, je fis signe à ma Dunster de me suivre alors que je ne lâchais pas sa main pour ne pas la perdre dans cette foule excitée. Je m’arrêtais dans un coin lounge où trônait plusieurs canapés et tables et m'y installais en demandant à Absolem d'en faire de même. Certes, la question que je m’apprêtais à lui poser pouvait obtenir une réponse qui pourrait littéralement me mettre KO mais je dois savoir ! Je fixais son regard azur, stressé par ce qui allait ou non se passer et me lançais: " Dis moi... Ce n'est qu'une attirance physique ou tu as des sentiments pour ce mec ? Tu es amoureuse de lui ? ". Si la réponse était positive, les conséquences pourraient être bien plus graves, tout comme ma réaction qui grimperait d'un cran à n'en pas douter.

FICHE ET CODES PAR ILMARË

Mer 1 Nov 2017 - 12:13

Absolem se sentait terriblement coupable et quelque part, elle cherchait la punition pour pouvoir retrouver le droit chemin. Après avoir énoncé ce qui la perturbait ces derniers jours à Alan, elle avait cru attendre des heures avant qu'il ne reprenne la parole. Elle s'attendait à tout, sauf à cette réaction contrôlée du Mather. Son visage capturé entre les mains froides de son homme, elle se sentait fondre et disparaître sous la honte. " Je te jure qu'il ne s'est rien passé. Je te jure. " lui avait-elle assuré alors que pour elle, les pensées impures étaient déjà une terrible faute. L'alcool qui avait endormi pratiquement tous ses sens embrouillait à présent les pensées de la rousse. Dans la foule en ébullition, Absolem s'était laissée emporter par Alan, finissant dans un coin beaucoup plus tranquille. La Dunster s'était laissée tomber sur un des canapés, à côté du jeune homme, déboussolée et pas prête à être interrogée de la sorte par Alan. Complètement ahurie, elle s'était tournée légèrement vers lui, la bouche entrouverte, incapable de pouvoir formuler une réponse sans réfléchir en amont. Oui, ce n'était pas spontané et c'était bien le plus effrayant dans l'histoire. Absolem savait que Nate pouvait la séduire sans qu'il ne s'en rende compte. Ils se ressemblaient énormément et cultiver leur relation amicale serait probablement un danger " Non je ne l'aime pas. Il est en train de devenir un bon ami je pense... C'est à peu près tout. " s'était-elle justifiée en baissant son regard azur en direction de ses doigts, complètement paumée et ivre. Puis, elle avait soudainement relevé ses prunelles vers celle d'Alan, s'agenouillant carrément sur le canapé " Des fois j'aimerais que tu me hurles dessus tu sais ! Que tu sois super jaloux et possessif, que tu me tapes des crises, que... que tu ne sois pas aussi pacifique ! " s'était-elle mise à hurler " J'suis en train de péter un câble... " La rouquine s'était ensuite relevée, s'éloignant un peu de sa statue de marbre " Je t'aime aussi comme tu es... je ne sais pas ce que je veux " avait-elle finalement marmonné en passant une de ses mains sur son front. La musique et les lumières commençaient sincèrement à taper sur le système de la demoiselle, elle n'était plus en totale confiance désormais et elle sentait que quelque chose clochait en elle. Cette sensation, elle l'a connaissait par coeur. La crise d'épilepsie n'était pas loin.

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Mer 1 Nov 2017 - 14:07

Un manque à combler

Ses prunelles dans les miennes, elle m'a juré qu'il ne s'est rien passé entre eux et je la crois, je lui fais confiance. Par contre, lorsque je lui ai demandé si elle avait des sentiments pour ce mec, son hésitation avant de répondre et son regard fuyant m'inquiétais déjà beaucoup plus, tout comme son "je pense", j'aurais préféré qu'elle soit sur d'elle... Puis sans vraiment comprendre pourquoi, la belle s'était mis à hausser le ton, hurlant que je ne suis pas assez expressif sous les yeux étonnés des personnes qui nous entouraient. Je le sais très bien que c'est un de mes défauts, Maman me l'a reproché à de nombreuses reprises, j'ai tendance à penser que je me protège en gardant en moi certaines de mes émotions, de mes remarques ou inquiétudes. Je ne sais pas si c'est l'alcool ou tout simplement un trop-plein, mais cette nuit-là, j'ai craqué et ai tout déballé à Absolem suite aux reproches qu'elle m'a fait. Me calant sur son niveau sonore, je me livrais :

" Qu'est-ce que tu veux savoir Abso' au juste ?!! Que tous les soirs, je lutte pour m'endormir parce que je ne digère pas ce que je t'ai fait ? Que j'ai du mal à me regarder dans un miroir depuis ma connerie ? Que savoir qu'un autre mec que moi ai réussi à te séduire me rend fou de jalousie ? Que ton hésitation d'il y a quelques minutes m’inquiète ? Qu'en ton absence, je ne vais pas cesser de me dire que peut-être, un jour, tu auras envie de céder à la tentation avec lui ? Laisse-moi t'aider, la réponse à toutes ces questions est " Oui " ! Mais il y a aussi cette autre partie de moi qui a une confiance absolue en toi ! Qui est serein sur le fait que tu ne souhaites pas gâcher ce qu'on a. C'est cette partie que je préfère te montrer plutôt que mes sombres pensées !"

C'est dit... Et c'est finalement peut-être mieux ainsi, toutes les cartes sont désormais sur la table. " Et moi aussi, je t'aime ! ", avais-je continué, toujours sur un ton pas franchement propice à ce genre de déclaration. C'est d'ailleurs la première fois que je lui ai dit ces mots, j'aurais préféré que ce soit dans d'autres circonstances. Je commençais enfin à redescendre en pression lorsque je vis Absolem se passer la main sur le front. L'alcool aurait-il déjà fait son effet ? Je me levais pour la rejoindre et posais une main sur son épaule alors que mon calme était revenu.

" Ça va Abso' ? "

FICHE ET CODES PAR ILMARË

Jeu 2 Nov 2017 - 13:24

La rousse l’avait cherché. Elle voulait le voir hors de lui, elle voulait apercevoir Alan le maléfique. Sa tranquillité apparente la fatiguait, il était peu expressif et ces derniers jours, c’était tout sauf ceci dont elle avait besoin. Lorsqu’elle s’en était prise à lui assez violemment tout en haussant le ton, elle ne s’était surement pas attendue à en recevoir la pareille. Le Mather se livrait, s’énervait et c’était tout ce qu’elle aimait, la franchise et l’impulsivité. Figée devant celui qui avait pour une fois rangé ses couilles, Absolem était restée bouche bée, les bras croisés sur son décolleté plongeant. Son cerveau semblait être sur pause, vide et cotonneux. Ses pensées n’étaient plus vraiment claires et malgré la volonté dont elle disposait pour répliquer, rien n’était sorti. Elle porta par réflexe sa main sur son front, tentant de contrôler ses émotions et son corps, mais il était déjà trop tard. Après avoir senti la main de son homme sur son épaule, les genoux de la rouquine s’étaient rompus et elle s’était laissée aller contre Alan « Je fais une crise, une crise d’épilepsie aide moi s’il te plais, je tiens plus » avait-elle eu le temps de murmurer avant que ses membres inférieurs ne la lâchent complètement. Elle ignorait si sa chute avait été violente, s’il avait pu la récupérer à temps. Dans tous les cas, avant de faire face à ce noir terrifiant, elle savait très bien quel spectacle elle allait offrir à toutes les personnes présentes. Elle allait convulser, peut être même baver et manquer de s’étouffer avec sa propre langue. Néanmoins pour une fois, elle savait qu’elle n’allait pas mourir, Alan était là, Alan étudiait aussi la médecine. Dans tous les cas, elle n’avait plus conscience de rien et ce type d’instant lui paraissait souvent durer une éternité. C'était bien entendu impressionnant quand on en avait jamais vu mais cela rentrait souvent très vite dans l'ordre. En effet, Absolem avait rouvert les yeux assez vite, peut être cinq minutes plus tard... Elle avait rapidement compris qu'elle était allongée sur le sol, le visage de son Mather au dessus d'elle. Son crâne lui faisait un mal de chien et son corps lui paraissait engourdi et sans vigueur. Du peu de force qu'il lui restait, l'israélienne avait porté ses doigts jusqu'au visage de son petit ami, le balayant maladroitement en reprenant doucement ses esprits « J’suis pas morte c'est ça ? Fais chier. »

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Jeu 2 Nov 2017 - 23:35

Un manque à combler

Le temps passe à la même vitesse pour tout le monde, c'est un fait avéré et irréfutable, mais selon a situation, on peut ressentir que le temps s'écoule plus vite ou plus lentement. Ce jour-là, cinq petites minutes se sont transformées en une éternité. Sentant que quelque chose n'allait pas, je m'étais approché et la belle avait chancelé dans mes bras. Une crise d’épilepsie ? Maintenant ? Je la déposais lentement sur le sol alors qu'elle me demandait de l'aider. Quelle question ! Évidemment que je vais t'aider ! Les crises épilepsie ne sont pas le plus compliqué à gérer, mais je ne cacherais pas que voir ma Dunster dans un tel état me fit paniquer. Très vite, elle perdit conscience et se mit à convulser violemment tandis que je me dépêchais à l’empêcher de s'étouffer avec sa langue et la positionnai en PLS tout en essayant de garder mon calme. Véhémentement, je demandais aux personnes alentours qui s'étaient approcher de reculer. Une vision d’horreur tout simplement, elle m'en avait parlé, mais le voir réellement est bien plus terrifiant. La voir convulser de la sorte me fit très peur et on ne sait jamais combien de temps cela durera. Après cinq minutes qui m'en ont paru une vingtaine, elle se calma et rouvrit les yeux sans avoir perdu son sens de l'humour visiblement. " Ne dis pas de bêtises... J'ai eu la frayeur de ma vie ! ", lui dis-je tout en lâchant un soupir de décontraction. J'ai croisé des cas bien plus difficile depuis la rentrée lors de mes travaux d'interne à l'hôpital, mais quand il s'agit de la personne que vous chérissez, c'est une tout autre histoire. Relevant la tête, je vis un attroupement qui s'était formé autour de nous, curieux de ce qui venait de se passer. Reposant mes yeux sur ma dulcinée, je lui fis cette proposition : " Que dirais-tu de continuer cette soirée loin des regards indiscrets ? Je dors chez toi ce soir de toute façon et ce n'est pas négociable ! ". Hors de question de la laisser à la Dunster House ou seul dans son appartement, je passerais mon temps à m’inquiéter d'une nouvelle crise. Je la relevais et m'abaissant un peu, je lui proposais de monter sur mon dos pour lui éviter de marcher sur des jambes encore fébriles. " Allez grimpe donc ! Je te ramène au bercail ma jolie malade ! ".

FICHE ET CODES PAR ILMARË

Dim 5 Nov 2017 - 16:06

La rousse ignorait l’intensité de la crise qu’elle venait de subir. Est-ce qu’Alan avait eu peur ou non ? S’il voulait être médecin, il y avait intérêt que non. Ce n’était pas la première fois qu’elle se réveillait de la sorte, par terre, au milieu de curieux qui la dévisageaient. Comme à son habitude, l’israélienne avait usé de son humour pour dédramatiser la situation, fronçant ses sourcils en regardant toutes les personnes qui les entouraient « Putain mais ils ont pas mieux à foutre que de me regarder galérer » avait-elle râlé avant de valider les propos du Mather « Oui, partons. Tu dors chez moi ? C’est le bordel depuis qu’on s’est disputé tu sais… » avait-elle confié en s’aidant de son petit-ami pour se relever. Le jeune homme lui avait ensuite proposé de sauter sur son dos pour traverser la salle car elle avait encore dû mal à tenir debout. Très friande de ce type de jeu, la rouquine avait pris légèrement de l’élan pour grimper sur la colonne du blondinet « Huuuuu plus vite Tornade Étincelante ! » cria-t-elle en tapant l’intérieur de son pied contre la cuisse de l’étudiant, toute morte de rire « Ouais, t’es mon étalon t’as vu ! Pluuuuus viiiite, direction la Mercedes » Une fois la foule traversée, les deux amoureux étaient enfin sortis de la boite de nuit sains et saufs « Tu veux que je descende ? Je vais te tuer Alan » dit-elle en ne perdant pas son rire nerveux, ses mains plaquées contre le front du blond. Alan était de toute façon bien motivé et il l’emporta ainsi jusqu’à la bagnole garée à quelques mètres « T’auras une carotte à la maison chéri » lui lança-t-elle accompagné d'un clin d'oeil narquois. La demoiselle reposée à terre avait ensuite ouvert la portière, ne souhaitant pas non plus être assistée par son homme indéfiniment. Elle avait aussi sa petit fierté ! « T’en es sûr que tu veux simplement dormir chez moi ? C’est pas une excuse pour faire des bêtises plutôt ? » lui demanda-t-elle une fois l’américain installé derrière le volant. Absolem était une vraie coquine et ce n'était pas son épilepsie qui allait freiner ses pulsions.

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Lun 6 Nov 2017 - 5:34

Un manque à combler

Évidemment, la situation étant quelque peu insolite, Absolem ne pus s’empêcher de faire le pitre. Mais c'est un trait de caractère que j'apprécie chez elle, peu importe le regard des personnes autour de nous ce soir, elle profite du moment présent. Je l'avais fait monter sur mon dos et nous étions sortis du People's Republick sous le regard amusé de certaines personnes. Elle ne se privait pas pour m'affubler d'un nom ridicule ou pour me talonner comme elle le ferait avec un vrai cheval, je fus même surpris de la voir avec autant d'énergie quelques minutes seulement après sa crise. " Il va me falloir un peu plus qu'une carotte hein ! Ton homme vient de se dépenser énormément ! ", répondais-je à son clin d’œil narquois avec un sourire alors que je la déposais devant la Mercedes, espérant tout de même qu'elle ne prendrait pas trop mal ce petit trait d'humour visant son poids. Je sais à quel point les femmes sont susceptible là-dessus, mais que voulez-vous ? C'est elle qui a commencé après tout. Pendant le trajet, elle m'avait demandé si derrière mon idée de dormir dans son appartement à Cambridge, un peu en bordel selon elle, ne se cachaient pas des motivations plus grivoises. Empruntant alors un ton emplis d’innocence, je m'étais justifié: " Comment osez-vous pensez cela Mlle Altman ? Je ne profiterais jamais d'une telle situation voyons ! "

Une fois devant son chez elle, la demoiselle pouvait enfin marcher sans trop de difficultés. Elle ouvrit et nous pénétrions dans ce qui, en effet, pouvait être qualifié d'un petit bordel. Quelques couverts dans l'évier, des affaires disséminés à quelques endroits ainsi que des feuilles de cours étalés sur la table basse. Dans un coin de la pièce, le nouveau petit monstre de l'israélienne dormait paisiblement dans son panier en cette heure tardive. Je m'installais dans le canapé et levais le bras pour le passer autour de la jolie rousse lorsqu'elle vint se blottir à mes côtés. Déposant un doux baiser sur ses lèvres quand elle leva les yeux vers moi, je commencer à imaginer ce à quoi notre relation ressemblerait dans le futur. Juste elle et moi, une vie simple, ce satané Freud viendrait nous réveiller le matin en sautant sur le lit alors qu'armé de bonnes intentions, j'apporterais le petit-déjeuner à mon amoureuse. M'extirpant de mes pensées rêveuses, je ne saurais dire si c'est l'alcool qui parlait à ma place ou la coquinerie d'Abso' qui avait finalement réussis à déteindre sur moi, mais je lui glissais cette proposition à l'oreille : " Dis ? Tu me montres ton esprit Mather dans la chambre ? "

FICHE ET CODES PAR ILMARË

Mar 7 Nov 2017 - 23:51

Absolem avait eu une soirée mouvementée. Une soirée riche en émotion dont elle se remettait doucement dans l’habitacle de sa Mercedes. Alors… Alan ne lui en voulait pas? Les yeux rivés sur le paysage qui défilait, la rousse décuvait en silence, songeant à son futur. Allait-elle un jour se marier avec Alan ? Allait-elle lui donner des enfants ? Était-il trop tôt pour se projeter autant ? Rien n’était clair ce soir. Tout était encore embrouillé et plus les jours passaient, plus l’étudiante doutait sur absolument tout. Sur elle aussi. Qui était-elle au fond ?

Une fois arrivée devant son appartement, la demoiselle avait laissé pénétré son petit ami dans son capharnaüm, le rejoignant très rapidement sur le canapé après avoir vérifié que les gamelles de Freud soient bien fournies. Un silence pesant régnait dans la pièce, pourtant, Absolem n’était pas mal à l’aise. Avec Alan, elle n’avait pas besoin de combler les vides ou parler, le silence lui suffisait amplement. Évanouie dans les bras du blondinet, l’israélienne gambergeait au ralenti jusqu’à ce qu’Alan refasse surface, l’ôtant de ses idées noires « Mon esprit Mather ? Beurk. Laisse moi te montrer comment une Dunster s’envoie en l’air ouais » lança-t-elle en lui tirant la langue tout se relevant brusquement pour courir jusqu’à sa chambre, tirant son homme avec lui par le bout des doigts « Bienvenue dans ma chambre, là où mon père ne voudrait sûrement pas que tu sois » La jeune femme avait ensuite guidé son homme jusqu’aux pieds de son lit, s’y asseyant pendant qu’il la dominait, entre ses jambes « Tu permets ? » sans attendre de réponse, la rouquine avait retiré la ceinture du Mather, s’attaquant par la suite au bouton de son jean ainsi qu'à sa braguette « C’était bien de cela que tu parlais au moins ? » lui avait-elle demandé en relevant ses prunelles innocentes vers lui. Beaucoup plus à l’aise dans cet acte qu'autrefois, la rouquine avait abaissé violemment le pantalon de son petit ami en se mordillant la lèvre. Son regard lagon n’avait pu s’empêcher d’observer la masculinité du beau Alan encore emprisonnée dans son boxer. Sa main s’était alors échouée sur son paquet, un sourire taquin au bout de ses lèvres. « T’as envie de moi ? » l’interrogea-t-elle en caressant sa bosse, complètement en train de s’exciter. « Attends » Absolem s’était relevée, tournant le dos à son homme. Dans une extrême sensualité, elle avait attrapé sa chevelure pour la ramener devant elle puis, elle avait fait glissé les bretelles de sa robe le long de ses bras pour se retrouver uniquement en petite culotte. La jeune femme avait omis le soutien gorge ce soir, cette robe ne le lui avait de toute façon pas permis d’en porter un « Cette vue te plait ? Et si… et si tu me prenais sous cet angle, là, contre ce mur » proposa-t-elle d’une voix provocante en pointant la cloison au fond de sa chambre « Ouais, j’ai vraiment envie que tu me montres qui est le patron ici, Alan Landrum, je veux pas que tu me fasses l'amour ce soir, je veux que tu sois bestial. »

(Invité)

Jeu 9 Nov 2017 - 10:13

Un manque à combler

FICHE ET CODES PAR ILMARË

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