Best thing I never had (Keylander)

La dernière année, la fin d'une époque riche en sensations. Des années pire qu'un tour dans les montagnes russes. Alors tu étais assez soulagée que cela se termine pour te retrouver dans la vie active, en croisant les doigts pour que des opportunités s'offrent vite à toi. Il paraît que une ancienne vie sportive ouvre plus facilement des portes." Et oui. Je ne compte pas rester à l'université jusqu'à mes 30 ans. " Toi qui avait déjà commencé tardivement à cause du tennis. Une décision à l'époque difficile mais que tu ne regrettais pas. Sans Harvard, Xaver, Alex et Rose ne seraient pas entré dans une vie. Une absence que tu ne peux concevoir à l'heure d'aujourd'hui. Sans prétention, Monsieur se prenait pour Yoda, de quoi te faire lever les yeux au ciel. Sa joie de vivre faisait plaisir à voir." Fais pas le malin avec moi ! " Il avait cependant bien de la chance que tu sois en panne de réplique. Sûrement le stress dû au dîner. Mais finalement tu t'en étais bien sorti. A ta proposition, Alex soulevait un point non négligeable." C'est pas faux. Dans ce cas on fait une semaine sur deux. Une fois chez toi, une fois chez moi. " Toujours des solutions aux problèmes." Mais bon je sais que tu dis ça juste parce que t'en as déjà marre d'être mon cobaye. " Petit air de chien battu, uniquement pour le faire culpabiliser.

≈ ≈ ≈
{best thing i ever had}
crédit/ tumblr ✰ w/keylander

Le truc c'est qu'à l'heure actuelle, les études prenaient plus en plus de temps. Preuve étant qu'il fut une époque où les étudiants américains se contentaient des quatre années de base. Maintenant, ils pouvaient doubler leur temps à l'université. Faut croire qu'ils avaient tous les moyens de se payer Harvard. Tant mieux pour eux en tout cas. « Heureusement, sinon je commencerai à douter de tes capacités à pouvoir être une diplômée d'Harvard » Non mais c'était principalement de la taquinerie, elle le savait. D'ailleurs, mon sourire en coin me trahissait, j'en étais certain. Et mon sourire s'agrandissait avec son manque de répartie. Elle savait que j'avais raison, c'est tout. Le reste, je m'en fichais pas mal. Et puis forcément, l'invitation du repas par semaine ne m'étonnait guère, même si ça faisait un rythme assez effréné si on restait sur cette fréquence là. « Je dis surtout ça parce que tu étudies encore je te rappelle et que Harvard c'est pas forcément une partie de plaisir » Je haussais les épaules « Mais va pour ta solution, juste, ne t'attends pas à des miracles concernant ma cuisine » Avec les années, je m'étais amélioré, surtout avec ma petite famille qui n'était plus aujourd'hui, mais ce n'était pas forcément exceptionnel. Qu'importe, de toute façon, la fin de soirée se passait plutôt bien, et même que Robyn s'était endormie au moment de partir, me laissant prendre soin d'elle sur le trajet du retour.