Invité
est en ligne
Invité
Vu que tu ne revenais que lors des vacances bien méritées, tu en oubliais que ta mère n’aimait pas tout ce protocole obligatoire afin de s’entretenir avec elle. Du coup, ça te surprenait toujours autant de la voir aussi spontanée et non sur la réserve digne de son rang… C’était une Reine, une véritable aristocrate européenne de l’ancien temps mais elle parvenait quand même à se moderniser, ce qui était tellement admiratif. Pour l’heure, tu ne faisais aucun commentaire puisque tu préférais voir jusqu’où mènerait l’échange entre ta Mère et ta cavalière… La petite sœur de Féline avouait d’un coup que sa grande sœur était sa modèle, ce qui poussait la belle brunette à lui donner un gros bisou sous le regard amusé de la Reine alors que pour ta part, tu avais légèrement dégluti… Néanmoins cela ne semblait guère offenser ta mère, ce qui te soulagea. Par la suite, elles s’étaient réellement mises à discuter. « Je comprends parfaitement les sentiments de votre mère. Moi-même, je n’avais que peu de temps à accorder à mes enfants quand ils étaient jeunes, du coup ils étaient bien souvent avec leurs nourrices mais dès que je le pouvais, je les aimais profondément. Et je faisais aussi en sorte qu’ils soient très soudés. Ce qui est le cas surtout entre mes deux garçons ». Tu dégustais tranquillement ton thé tout en écoutant ta mère s’ouvrir avec joie à une inconnue quand même, malgré le fait qu’elle soit ta meilleure amie et invitée pour cette petite semaine de vacances. Le clin d’œil discret de Féline te fit comprendre qu’elle avait vu ton légèrement rougissement des joues. « En effet, avoir les mêmes études, ça rapproche inévitablement. Et dans quelle confrérie de l’Université d’Harvard êtes-vous ? La même que la tienne, Arthur ? ». Cette fois ta mère s’adressait directement à toi, ce qui voulait dire que tu pourrais intervenir dans la conversation. Du coup tu inspiras légèrement avant de prendre la parole : « Féline fait partie de la sororité des Cabots tandis que pour ma part, je fais partie de l’Eliot House, Maman. ». Ta mère semblait se satisfaire de ta réponse avant de reporter son attention sur ta meilleure amie afin de lui demander : « Est-ce que vous vous sentez bien au sein de votre Sororité ? J’ai ouï dire que c’était parfois assez difficile pour certaines personnes d’intégrer ces confréries américaines. »
(Invité)