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[HAWAII] SLUZY • I love you

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Tu me manques, tellement que je me sens forcée de t'envoyer un texto. Apparemment je te manque aussi et ça fait sourire mon cœur de le lire. La dernière fois qu'on s'est parlé, tu m'as presque donné l'impression que tu t'en foutais, même si au fond je sais que tu es probablement juste trop triste toi aussi pour laisser passer une autre émotion. Je t'attendais à l'aéroport... ou devrais-je plutôt dire que j'attendais l'avion, parce que je ne sais même pas si tu vas venir te joindre à moi pour l'attendre. J'ai un livre dans les mains et j'essaie tant bien que mal de ne pas trop réfléchir à ma vie en ce moment. Puis quelques heures plus tard, notre avion est enfin appelée. Je lève les yeux pour te chercher, sauf que je ne te vois pas. Je me lève, m'approche de la queue et ne t'y vois pas non-plus. Bizarre. Je prends mon téléphone dans ma poche... aucun message. Mh. Je décide donc de t'attendre encore un peu, histoire de voir si je reçois un message ou quoi. Rien. Le dernier appel, je fronce les sourcils et tourne la tête vers l'agente qui me demandait de passer de l'autre côté. Ça ne sera pas trop long... mon petit-ami n'est pas encore là. On attends encore quelques minutes, puis finalement, elle m'annonce que les portes vont se fermer. Je soupire, regarde une dernière fois l'aéroport et tourne le dos. Qu'est-ce que tu me fous là Sloan ?

Je trouve ma place, sur le bord de la fenêtre... T'es pas ici non-plus. Je m'affale et soupire bruyamment. J'suis agacée, inquiète... je sais plus trop en fait. Peut-être que tu ne rentre pas maintenant. Je sors de nouveau mon livre et y plonge le nez, en essayant encore une fois, de ne pas trop réfléchir. Me connaissant, les idées pourraient aller très loin et pas nécessairement dans le positif...

@Sloan Bushnell
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Sloan semblait s'impatienter sur le comptoir d'embarquement. Le gars mettait un temps fou à procéder à l'enregistrement et n'arrêtait pas de répéter vous allez le manquer. Ce à quoi il grogna quelques mots entre ses dents « Alors dépêchez-vous » pas content. Encore un vieux, décidément, il n'était pas aidé. Heureusement pour lui, l'Eliot n'avait pas de bagage, juste un sac à dos qu'il avait prit à la va-vitre et qui avait retenu l'attention de la sécurité un peu plus tôt. Lorsque le vieux eut enfin terminé, il lui rendit son passeport et lui expliqua quelques mesures que Sloan n'écouta pas. Sans chercher à comprendre plus loin, il se précipita et traversa la longue salle d'attente, cherchant son vol des yeux. Il se dirigea vers l'hôtesse de son vol et fit un grand geste pour attirer son attention. « Attendez ! » hurla-t-il en courant deux fois plus vite. Epuisé par son sprint, l'hôtesse le laissa finalement passé et lui demanda de se dépêcher, ce qu'il fit. Une fois à l'intérieur du bolide, Sloan fut dirigé à sa place. Il marcha à grandes enjambées pour venir finalement s'asseoir lourdement à côté de Suzy. Il passa sa main dans ses cheveux avant de déglutir. « J'ai bien cru que j'allais le louper, ils m'ont retenus à la sécurité, j'sais pas ma gueule leur revenait pas. » marmonna-t-il avant de tourner son visage vers la brunette et de croiser son regard. Il soupira une bonne fois avant de poser son dos contre le dossier. Son attention se reporta sur le reste de l'avion en se replaçant dans le contexte de leur dispute. L'Eliot posa maladroitement sa main sur sa cuisse et lui afficha un mince sourire.
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Le nez dans le roman, je réussis finalement à me concentrer pleinement sur l'histoire. Mais tes fesses qui se laissent tomber sur ton siège, m'a déconcentré. Je lève les yeux, puis les tournent vers toi. T'es essoufflé et je peux comprendre pourquoi... les portes étaient sur le point de fermer et l'avion de décoller. Tu passes ta main dans tes cheveux et je t'admire comme si... comme si ça faisais deux jours que je ne t'avais pas vu, ouais et que tu me manquais. J'ai bien cru que j'allais le louper, ils m'ont retenus à la sécurité, j'sais pas ma gueule leur revenait pas. Naturellement, tu me fais sourire et mes yeux brillent. J'suis contente de te voir et ça me rassure beaucoup que ce ne soit rien que ça. Tu me regardes toi aussi et soudainement, je me sens intimidée. Je replonge dans la situation sur laquelle on s'est laissée et retiens mon souffle. C'est toi ou c'est eux. Comment est-ce que je pourrai ever choisir ? C'est impossible, c'est une torture. Ta main se pose sur ma cuisse et ton sourire me sort de mes pensées. Par automatisme, je souris en retour et pose ma main sur la tienne. Je peux me permettre ça... si ? On a pas rompu, ou pas encore rompu... On s'aime, tu le sais que je t'aime... oui ? Je te regarde, alterne mon regard sur tes deux yeux et retire finalement ma main. C'est compliqué. Je ne veux pas non-plus te faire espérer pour rien... si "rien" a lieu. Je ne veux pas te faire de mal, loin de là. Peut-être bien que je pourrais faire comme Louison m'a dit... peut-être bien que je pourrais rester avec toi et espérer que tu changes d'avis. Peut-être que notre impasse n'a pas lieu d'être, parce que c'est trop tôt pour que toi et moi on en discute... Mais j'ai bientôt 25 ans, t'en a bientôt 27. On a plus l'âge des relations sans avenir, sans but. On a passé l'âge de s'en foutre, passé l'âge pour jouer avec le cœur des autres juste pour le fun. Moi en tout cas, je veux plus avec toi. Je veux pas te voir comme un oiseau passager... Si je me pose avec toi, je me pose avec toi pour la vie ou le plus longtemps possible. Ma main maintenant sur mon ventre, je me mords la lèvre. Si j'reste avec toi, j'le verrai jamais grossir... j'le verrai jamais bouger. Prise par une tristesse immense, je tourne la tête pour regarder dehors. L'avion avance maintenant, on retourne à la maison.
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La main posée sur sa cuisse, Sloan avait besoin de ça, il avait besoin de ce contact pour se rassurer. Plus instable que jamais, il appréhendait ce vol. Ce claustrophobe en puissance redoutait une prise de tête dans l'avion, il craignait de faire une crise de rage devant tout le monde, ça l'effrayait plus que de raison. Alors il essayait de rechercher un peu de douceur là où il pouvait. Une vague de soulagement vint l'envahir lorsqu'elle posa sa main sur la sienne, venant réchauffer son coeur. Mais ce bien être fut de courte durée lorsque Suzy l'enleva pour la poser sur son ventre. Sans un regard de plus, il retira sa main et croisa les bras contre son torse. Voilà, c'était bien ça. L'avion débuta son décollage. Le calme régnait en maître autour d'eux. L'Eliot regardait de l'autre côté avant de fermer les yeux et de laisser sa tête baller en arrière. Il inspira longuement avant de les rouvrir. « Ecoute Suzy, je pense qu... » commença-t-il avant de se stopper en entendant un bébé chialer un peu plus loin. Il fronça les sourcils, il manquait plus que ça. C'est bon, Nicholas allait avoir un gosse, Lily avait des soucis à cause de la grossesse de j'sais pas qui, il n'en pouvait plus d'entendre parler de bébés. Qu'on lui foute la paix merde. « J'pense qu'on peut pas rester comme ça, faut qu'on crève l'abcès une bonne fois pour toute. C'est débile ces histoires d'ultimatum d'ailleurs je ne t'ai jamais imposé de choisir ! » dit-il sans même la regarder. Non, c'était au dessus de ses forces.

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Ça m'avait fait du bien à moi aussi, ce petit contact. Mais le plaisir a aussitôt été remplacé par la tristesse, en repensant à la raison de notre manque de contact ces deux derniers jours.
La main sur le ventre, je regarde dehors. L'avion avançait, tranquillement, puis plus rapidement.
Tu retires ta main aussi finalement, la met je ne sais pas où. Mine de rien, ça m'affecte,
parce que j'aurais appréciée que tu la laisses quand même... que tu essaies un peu de me convaincre de rester. De te choisir, finalement. Ecoute Suzy, je pense qu... Shit. Tu me parles. Mon cœur s'emballe d'un coup, je me met à espérer que tu vas dire quelque chose qui va me convaincre de prendre une décision. Je tourne la tête et te regarde, quand un bébé se met à pleurer. Putain... si Dieu existe, il a un sens de l'humour de merde. Je vois directement ta réaction face aux pleurs et aux cris et autant te dire que ça me fait un petit pincement à l'estomac. J'suis pas particulièrement fan des bébés qui pleurent dans les avions non-plus, c'est pas parce que j'aime les enfants que j'aime automatiquement entendre un enfant se plaindre pour probablement rien. Mais... mais on dirait que j'ai du mal à digérer ta réaction quand même, comme si tu devais avoir tord d'être irrité à cause des bruits, alors que j'le suis moi-même. J'pense qu'on peut pas rester comme ça, faut qu'on crève l'abcès une bonne fois pour toute. C'est débile ces histoires d'ultimatum d'ailleurs je ne t'ai jamais imposé de choisir ! Ma gorge se noue, je ne comprends pas trop ce que t'essaie de me dire... Comment ça, tu ne m'as jamais posé d'ultimatum ? Je... je ne comprends pas... ? Est-ce que t'essaie de me dire qu'il faut rompre, Sloan ? Que tu sacrifies notre couple pour un futur bonheur que je n'aurai peut-être jamais de toute façon ? J'suis frustrée. Je m'emballe à rien et je pense que j'ai un problème. Il a rien dit et on dirait que je ne peux juste pas me ranger du même côté que lui dans ma tête... Pourquoi est-ce que j'suis aussi négative ? Tu suggères quoi, alors... ? Bonne idée Suzy. Reste calme, laisse-le parler avant... on verra bien ce qu'il a à t'offrir.
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Sloan brisa le silence de sa voix neutre et hésitante. Il ne savait absolument pas quoi faire ni quoi dire pour rétablir la situation. Prenant en compte les conseils de ses proches, fallait qu'il agisse et vite s'il ne voulait pas la perdre. C'était important. D'ailleurs, pendant ces deux jours, il eut des retours positifs comme négatifs, à lui de faire le tri de tout ça et prendre enfin un parti. C'était compliqué parce qu'il ne voulait pas lui vendre du rêve mais ne voulait pas non plus qu'elle se fasse de fausses joies. Suzy ne semblait pas comprendre où il voulait en venir mais finalement, elle n'était pas la seule, lui non plus ne captait rien à la situation. Elle lui demanda ce qu'il comptait faire d'elle et de leur relation, ou du moins ce qu'il en restait. « Rien Suzy, je ne conseille rien du tout. Tu t'es mise en tête que tu devais choisir entre ton rêve et moi hors ce n'est pas le cas. Regarde quand je t'ai expliqué pour mon avenir à moi, de ce que je comptais faire lorsque j'aurais terminé Harvard. J'veux reprendre l'entreprise de mon beau-père, c'est pas forcément ce qu'il me plait mais c'est ce que je veux faire. En quelque sorte c'est un rêve tu vois, un objectif. T'as voulu me persuader de faire autre chose, de changer mon rêve, tu t'es montrée insistante, parfois juste mais t'as pas lâché le morceaux .. Tu m'as même fait comprendre que tu ne t'arrêteras pas là pour me faire changer d'avis. Et là, moi je ne me suis même pas opposé à ton rêve, je t'ai juste expliqué qu'avec moi il allait être compliqué, je ne t'ai pas harcelé pour que tu changes de rêve. J'le respecte mais j'fais preuve d'honnêteté en te disant que j'en veux pas. C'est peut-être la peur de l'inconnu j'en sais rien. J'ai pas la même notion du mot famille que toi, tu as vécut avec tes grands-parents, alors certes t'as été adoptée mais t'as vécu dans un bon cadre. T'as reçu tout l'amour dont t'avais besoin. Tu vois, c'est pas le même cas pour moi, j'ai perdu mon père très jeune et j'ai toujours vu ma mère galérer et se battre pour ma soeur et moi. J'ai jamais pu m'empêcher de penser que si nous n'avions pas été là, elle aurait été plus heureuse. Donc non j'veux pas d'enfant mais j'sais pas c'est pas définitif, peut-être que quand j'irais mieux ou que j'serais soigné j'en voudrais, j'en sais rien. J'peux pas te répondre là tout de suite ce qu'il en sera dans trois ans. J'veux juste que tu saches dans quoi tu t'embarques ... Rien de plus. »
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Non, je ne comprends pas où tu veux en venir. C'est déjà la panique dans ma tête, mais j'ai quand même réussi à rester calme devant la tempête et te demander ce que tu me suggères. Rapidement, tu m'expliques que tu ne me conseilles rien. J'ai un peu de mal à suivre ton point par rapport à ton propre rêve, celui de reprendre le flambeau de Georges. La différence, c'est que je suis pas nécessairement pour ou contre. Mon avis est tout simplement basé sur le fait que ce n'est pas ce que tu as envies de faire de ta vie. Puis finalement tu reviens au sujet, en disant que tu ne t'y opposes pas, ni rien. Juste que ça risque d'être compliqué. J'arque un sourcil, j'suis pas trop... positive, encore une fois. Puis là, là...... tu me dis que tu ne m'as pas "harcelé" pour que je change de rêve. Je le prends un peu mal. Non en fait, extrêmement mal. C'est beau c'que tu penses de moi, hm. Comme si je t'avais tordue un bras, comme si t'en avais souffert. C'est si mal, de dire que je vois mieux pour toi ? De te faire tellement confiance que je serais prête à investir dans tes vrais rêves ? Bordel. Je m'enfonce dans mon siège là, j'suis mal. J'écoute le reste mais en même temps j'sais pas trop... Avoir des enfants, c'est mon choix. Un choix que j'ai fait y'a tellement longtemps alors que toi tu rêves de reprendre l'empire de Georges juste parce que "t'as pas d'autres choix". Cette comparaison ne me plait pas... elle pique trop.

Et pile au moment où je croyais que ça ne pourrait pas être pire... bah, c'est pire. Tu me parles de famille. La mienne. J'entends les mêmes mots que ceux de Carter. Ceux qui m'ont blessé, ceux qui ont fait en sorte qu'elle et moi on ne s'est plus jamais adressé la parole. "T'as reçu l'amour d'une bonne famille et moi j'ai rien". Non. Putain c'est trop. Là tu me parles de ta situation familiale, pourquoi ça ne te donne pas envie d'en avoir une toi-même... En vrai, tu as les mêmes raisons que moi, les mêmes raisons qui fait en sorte que moi j'ai envie d'avoir une famille. Tu finis par me dire qu'au final... t'as pas de décision prise, que c'est un "on verra". Un "convainc-moi, Suzy", presque. Ok. De toute façon j'ai tellement pompée l'air pendant ton discours que j'ai maintenant juste 28432 choses à te dire. J'espère que t'es prêt Sloan et j'espère, surtout, que t'es pas aussi farouche que cette conne de Carter. J'te soutiens dans tes rêves. Elle est là, la différence, Sloan. Ton rêve c'est pas de reprendre l'empire de Georges, c'est de vivre aisément. Ton rêve c'est d'être heureux peu importe comment, sauf que j'ai peur que tôt ou tard, tu réalises que c'est "pas assez". Je veux pas que tu te réveilles dans 10 ans, à te demander si ça valait vraiment la peine d'étudier pendant 9 ans dans une université exigeante et dans une maison que tu n'aimes pas avec des gens que tu n'aimes même pas. 9 ans de ta vie, Sloan. Penses-y. Alors qu'avoir des enfants, c'est ma propre décision. C'est pas la décision que mes grands-parents ont eu pour moi et que j'ai décidée d'honorer pour le plaisir de quelqu'un d'autre. Vous imaginez un peu le bordel que ça ferait ? Mais si tu veux vraiment prendre le risque, je me jette à l'eau avec toi mon amour. Je ne te jugerai pas. Et je ne te le remettrai pas sur le dos comme tu sembles le faire avec moi, là. Ma gorge se noue un peu, puis je prends une inspiration. Okay, next. Puis ne me parle pas de famille. Tu ne connais que le tiers de comment je me sens. J'adore mes grands-parents, mais tu sais mieux que n'importe qui c'que ça fait d'être orphelin. J'ai perdu mes parents quand j'avais 3 ans et je m'en rappelle... comme dans un rêve, mais je m'en rappelle. Je me souviens de l'orphelinat, je me souviens de Nora-Blue et de Carter "avant". Mais j'y croyais pas jusqu'à ce que je les revois officiellement ici. J't'explique c'que ça m'fait maintenant, d'savoir que j'suis pas une vraie Underwood ? Ben ça fait mal. Parce que pour moi ça a beau être ma vrai famille, je sais au fond qu'ils ne le sont pas. J'suis même pas Américaine, mais j'suis même pas Russe non-plus. J'sais même pas parler le Russe ! Et ma famille biologique ? Bah tu l'as vu toi-même, Carter me déteste pour aucune raison valable, Nora est partie... Mes parents n'existent plus. J'suis toute seule. Ma voix craque à la fin mais moi, non. J'ai assez pleuré ces derniers jours que je n'ai plus rien qui me reste de toute façon. Sur ma bucketlist c'est écrit que je dois visiter ma ville natale mais juste la pensée d'regarder mon certificat de naissance me fait peur. Je sais même pas comment je m'appelle. Parce que c'n'est pas Suzy Underwood, ça c'est clair. Je ris en repensant à ma peur de me retrouver avec un nom Russe vraiment trop moche. Ne compare jamais ta vie à celle des autres Sloan... parce que tu ne sais pas toujours c'qui se passe derrière les portes fermées. J'dis pas que ma vie est pire que la tienne mais elle n'est pas facile comme toi ou d'autres pourraient penser... D'autres aka Carter, dans ce cas-ci. J'avale ma salive et reprends, cette fois d'une voix plus calme. Je t'aime, j'veux pas me séparer de toi... J'veux que tu sois ma famille et personne d'autre. Et si on a des enfants Sloan, notre situation ne serait pas du tout comme la tienne... Je serai là pour eux, tu seras là aussi. Et je pense que dans la vie, on apprends par nos échecs et si tu considères ta situation familiale un échec... dis-toi une chose : Tu referas pas les mêmes erreurs. On a l'argent, on a l'amour. Il reste juste à savoir si on s'engage à se battre l'un pour l'autre... enfant ou pas. Parce qu'au fond c'est ça qui compte le plus... Des enfants, j'suis pas sur d'en avoir mais toi... toi je veux être sure de t'avoir.
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C'était fait, Sloan ne pouvait plus faire demi-tour. Il avait essayé de lui livrer le fond de sa pensée, de manière peut-être un peu maladroite mais il voulait être le plus sincère possible. Il ne comprenait pas vraiment cette histoire d'ultimatum, jamais il lui avait demandé de faire un tel choix. Cela ne lui ressemblait pas vraiment de forcer les gens à coopérer ou à imposer sa pensée. Il voulait juste la prévenir de ses réelles intentions. L'Eliot n'a jamais été doué pour exprimer ce qu'il ressentait et là clairement, il faisait pire que mieux. Le cadre ne s'y pretait pas du tout mais il ressentait le besoin d'en discuter avec elle, histoire de mettre les choses au clair. Lorsqu'il eut terminé, il la regarda, les yeux vides et craintifs, attendant la sentence qui n'allait pas tarder à tomber. Suzy ouvrit la bouche pour lui répondre et déversa tout son mal-être sur lui. Sloan en prit pour son grade, elle déversa un flot assez impressionnant de paroles sur lui, le blâmant presque de tous les maux, lui expliquant combien son discours lui avait de la peine et combien elle n'était pas si heureuse que ça. Il la fixa sans sourciller, sans bouger d'un seul millimètre. Il accusait, se rendait compte de ses erreurs mais aussi de celles de la jeune fille à ses côtés. Lui qui croyait que le dialogue était de rigueur dans son couple, il s'était fourvoyé. L'Eliot s’humidifia les lèvres en sentant sa gorge se nouer et sa bouche devenir sèche. Il manquait d'air là, il s'était attendu à tout sauf à ça. Il était passé où le temps où ils riaient à coeur ouvert, où ils pouvaient absolument tout affronter grâce à la complicité qu'ils avaient construits en si peu de temps ? Ce soir, tout ceci semblait s'être arrêté, envolé voire même brisé, pour son plus grand désarroi. Sloan n'osa pas avaler sa salive, il n'osait plus rien faire, il était comme tétanisé sur place, incapable d'avoir la moindre réaction. Ses yeux la regardaient mais il était aux abonnés absents, il n'était plus maître de lui-même, comme exclus de son corps, dans une autre dimension. C'était tout son petit monde qui s'écroulait sous le discours accablant de Suzy. En fait ils ignoraient tellement de choses l'un sur l'autre, cela en était déroutant. Heureusement pur lui, elle parvint à se calmer toute seule et la fin de son long monologue semblait être rassurant jusqu'à ce qu'elle lui demande si cela en valait vraiment la peine, s'ils s'engageaient c'était entièrement, pas à moitié. Le regard vide de sens, Sloan regarda quelqu'un passer dans le couloir juste à côté de lui avant de poser son attention sur le siège de devant. Il était anormalement calme et silencieux. Il était plus perdu que jamais, il ne savait pas trop quoi penser de son monologue dont il n'avait pas tout compris. « Je ... » bredouilla-t-il, le regard fuyant. « Heu ... Je ... » Il haussa les sourcils face à son incapacité à parler. Suzy lui avait embrouillé l'esprit, il n'était plus capable de rien et ne savait absolument pas par quoi commencer. Quel sujet aborder là ? L'argent, les bébés, l'avenir, le passé ? Trop de choses à dire pour si peu de mots. « Je pensais que cette histoire avait été trop loin mais au final nan, ça m'a fait prendre conscience qu'on ne connait pas grand chose l'un de l'autre. Tout c'que je sais sur toi, c'est tout ce que tu m'as permit de savoir. Tout ça j'pouvais pas le deviner. J'ai pas comparé ma vie à la tienne Suzy, va pas imaginer quoi que ce soit, j'ai juste essayé de te faire comprendre pourquoi j'en veux pas. Maintenant c'est clair, c'est trop tôt pour en discuter. C'est beaucoup trop tôt pour tout, on ne se connait même pas vraiment ... C'est ... C'est l'impression que ça me donne. On devrait laisser le temps au temps. J'comprends que ça soit important pour toi mais tout ceci aurait pu se passer autrement ... C'est toute notre relation que tu mets en doute. J'sais pas quoi te dire, j'suis perdu là. » Sloan posa sa main dans son cou et le frotta lentement comme pour détourner l'attention de cette discussion trop brutale pour lui ainsi que des parois de l'avion qui semblaient se rapprocher de lui.
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Je ... Tu ... ? Heu ... Je ... Je t'observe, tu cherches tes mots, ton regard fuit. Je ne sais plus quoi penser et plus j'essaie de chercher, plus j'ai peur. Tu me fais peur. Est-ce que j'suis la seule à avoir aussi peur ou bien... ? Je commence sérieusement à me demander lequel de nous deux a une maladie mentale. Comment ça se fait que tu arrives à garder ton calme alors chez moi c'est la panique ? Merde... je me sens malade. J'ai envie de vomir, l'attente est dégueulasse. Je pensais que cette histoire avait été trop loin mais au final nan, ça m'a fait prendre conscience qu'on ne connait pas grand chose l'un de l'autre. Tout c'que je sais sur toi, c'est tout ce que tu m'as permit de savoir. Tout ça j'pouvais pas le deviner. J'ai pas comparé ma vie à la tienne Suzy, va pas imaginer quoi que ce soit, j'ai juste essayé de te faire comprendre pourquoi j'en veux pas. Maintenant c'est clair, c'est trop tôt pour en discuter. C'est beaucoup trop tôt pour tout, on ne se connait même pas vraiment ... C'est ... C'est l'impression que ça me donne. On devrait laisser le temps au temps. J'comprends que ça soit important pour toi mais tout ceci aurait pu se passer autrement ... C'est toute notre relation que tu mets en doute. J'sais pas quoi te dire, j'suis perdu là. J'avale ma salive difficilement. Est-ce que... t'es entrain de me dire que je ne suis pas celle que tu croyais ? Est-ce que t'es entrain de me dire que tu ne sais pas si tu vois un avenir avec moi ? Gosh. Ouais, ça fait qu'un mois qu'on est ensemble... ouais c'est tôt. J'hoche la tête négativement. Tu me connais bien, Sloan... c'est juste que ça, j'l'ai jamais dit avant, pas même à Lily. Parce que la dernière fois que j'ai essayée de parler de c'que j'ressens envers ma famille, eh bien... t'as vu c'que ça a fait avec Carter. J'ai même pas pu tout lui dire qu'elle m'a remballée comme un sac à merde et on ne se parle plus aujourd'hui - point. Je prends une grande inspiration, ça m'arrache la poitrine. Mais c'est vrai que je m'embrouille trop tôt, trop vite... et sans doute pour un rien. Sauf que maintenant... j'ai peur de te perdre. Peut-être pas maintenant mais un jour. Est-ce qu'on a un compteur ? La peur me prend les tripes et je pose ma main sur ta cuisse à mon tour. Tu m'aimes encore après tout ça ?
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Tout ceci n'était finalement qu'un gros quiproquo tellement incompréhensible. Sloan ne lui avait pas demandé d'abandonner ses rêves pour lui, il ne lui avait pas non plus demandé de faire un choix entre leur relation naissante et ses envies d'enfant. Tout ceci était allée beaucoup trop loin et avait dégénéré entre eux. D'ailleurs, l'Eliot avait tenté d'expliquer son point de vue et son ressenti sur la situation mais à en juger la tête de Suzy, il avait fait pire que mieux. Il n'était pas doué pour les discours et pour exprimer ce qu'il ressentait, c'était  compliqué pour lui de se faire comprendre. Instable et bipolaire, il pesait tous ses mots comme s'ils allaient être la cause de leur séparation. Il ne voulait pas tout foutre en l'air, encore. « J'me doute que ça ne doit pas être évident Suzy mais tu as tord de ne pas en parler. Carter c'est Carter, elle a eut les réactions qu'elle a eut, tu ne pourras pas changer ça. Ta cousine n'est pas comme Carter, elle te veut du bien et j'suis qu'en parler pourrait être libérateur pour toi. Se renfermer sur soi-même n'a jamais été la solution. » Et ça, il le disait surtout pour lui. Sloan était le premier à se replier sur lui lorsque ça le touchait un peu plus que prévu. Puis, la belle brune lui demanda s'il l'aimait encore. Cette fois-ci, il se tourna complètement vers elle et afficha un mince sourire. « Bien sûr que je t'aime toujours bébé ... Allez viens-là. » dit-il en passant son bras derrière son cou pour la rapprocher de lui. L'Eliot lui fit un tendre câlin, posant sa tête contre la sienne, il ferma ensuite les yeux pour en apprécier l'intensité. De son autre main libre, il vint capturer son menton et l'obligea à relever la tête pour l'embrasser tendrement. C'était le premier baiser depuis leur dispute, cela faisait un bien fou.
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