Le septième ciel ? (Alaska)

La dose de nicotine me fait tellement du bien, puis de boire ensuite une gorgée du bourbon me fait pousser un petit râle de plaisir. Le liquide ambrée me brule doucement la gorge, mais c'est un réel plaisir que de boire cette boisson alcoolisée. Je lui propose de fumer autre chose qu'une cigarette puisque j'ai un joint tout prêt dans mon paquet de clopes, je rajoute par la même occasion que j'ai également un cigare qu'elle peut fumer. L'esprit mal placé que j'ai. Elle rit, elle n'a pas compris ce dont j'ai parlé tout à l'heure. De ça. J'ouvre mon paquet de cigarettes, montrant une cigarette roulée qui n'est pas seulement qu'une cigarette roulée. Je referme mon paquet, je ne pense pas qu'elle soit intéressée par cette drogue. Viens là, beauté. Ma main libre se pose sur ta hanche, je te ramène vers moi.

« De ça. » me dit-il en ouvrant son paquet de cigarette pour me montrer un joint. « Wow » que je m'exclame à mon tour, m'étouffant limite avec la fumée de ma cigarette. C'était ça de fricoter avec un mather en même temps. Ça faisait qu'il ramenait des choses dont je n'avais plus envie d'entendre parler. « Viens là, beauté. » Je sens sa main venir se caler sur ma hanche, m'obligeant à me coller contre lui. Ce n'était pas désagréable, je devais l'admettre. « Je ne veux pas fumer ce truc et je préfère que tu ne le fasses pas ici » lui confiais-je en passant mes bras atour de ses épaules, faisant attention à ma cigarette. La drogue, c'était du passé. Je me calais contre lui, c'était un bon moyen de luter contre la fraîche de la nuit tombée. Mes lèvres venaient frôler sa joue, déposant quelques baisers. « Tu aimes venir ici ? Ou tu étais en retard parce que tu t'es forcé ? » Stupide question, mais je voulais juste le faire parler un peu.

Je lui ai montré ce que j'ai dans mon paquet de cigarette : un excellent joint. D'ailleurs, celui-ci est un mélange entre plusieurs produits. De quoi avoir la cervelle bien explosé par la suite. Pourtant, Alaska me dit qu'elle préfère ne pas fumer cela et que je ne dois pas fumer ici. Je comprends, après tout, c'est chez elle et non chez moi. T'inquiètes. Que je dis alors que je range mon paquet de Marlboro dans la poche. Je l'ai ramené vers moi, ses bras à elle entourent mes épaules. Ses petits baisers me font du bien, je fermes les yeux histoire de profiter du moment que nous passons ensemble. Ma main libre se pose au creux de son dos, alors qu'Alaska me pose une question. Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai ce petit besoin de la rassurer, à ma manière. Je ne serai pas venu si l'envie n'était pas là. J'aime bien être avec toi, quand même. Cette fois-ci, je décide de capturer ses lèvres pour un baiser court mais passionné.

« T'inquiètes. » Je tolérais la cigarette sur le balcon, car j'étais moi-même fumeuse. Alors ça passait quoi. Mais, je ne voulais pas que ça sente la fumée de cigarette à l’intérieur parce que je ne voulais pas polluer l'environnement de ma petite puce. Pour ce qui était de la drogue, c'était hors de question. J'étais relativement détendue face à mes amis qui en prenaient, c'est leur vie, pas la mienne, mais pour ma part, j'en avais fini avec toutes ces merdes. Faire une overdose, ça m'avait suffit. Au moins, Camille comprenait et c'était très bien comme ça. D'ailleurs, je me rapprochais de lui, venant entourer ses épaules de mes bras pour me retrouver contre lui le temps de finir de fumer. Mes lèvres viennent frôler sa joue et déposer quelques baisers. Je suis une femme avant tout, une femme célibataire qui plus est. Je pose des questions et c'est rarement pour du vent. Derrière celle-ci, j'attends une attention, je l'espère. « Je ne serai pas venu si l'envie n'était pas là. J'aime bien être avec toi, quand même. » Et j'étais satisfaite, ça faisait du bien à entendre. Je n'avais rien à redire à ces propos, alors le mieux que je pouvais faire c'était de lui rendre son baiser et surtout de finir ma cigarette pour pouvoir rentrer et reprendre ce baiser à l’intérieur, au chaud. « Dépêche toi de finir ta cigarette » que je lui disais en écrasant la mienne.

Premier baiser de la soirée et non le moins important. Je ne suis pas du genre à être sincère ou faire des déclarations, rassurer les gens ce n'est pas ma tasse de thé. Pourtant, Alaska me donne cette envie d'être différent ou plutôt d'être réellement qui je suis. En tout cas, je ne sais pas, mais ce comportement me refroidit un peu. Elle éteint sa cigarette alors que je finis tout juste la mienne. Ouais. Que je lâche alors en écrasant également ma cigarette, j'entre dans l'appartement refermant la porte-fenêtre menant au balcon derrière moi. Je me pose à nouveau sur le canapé, amenant Alaska à venir sur mes genoux. On en était où déjà ? Mes lèvres s'aventurent sur celles d'Alaska, séparé de quelques millimètres, je dis : Ah là, je crois... Un baiser bien plus long que celui du balcon, ma langue commençant une valse effrenée avec celle de la brune.

Il aimait ma compagnie et j'aimais tout autant la sienne. J'aimais les moments qu'on partageait sans pour autant m'y attacher. Si demain il me disait vouloir terminer cette relation purement physique, je n'aurais aucun problème avec cela. Je ne me voyais pas m'attacher à un homme de toute façon, peu importe qui il était. Mais, moi aussi, j'aimais la compagnie de Camille. C'était une évidence de toute façon, sinon, il ne serait pas là ce soir, je n'aurais pas pris la peine de l'inviter. Ma cigarette terminait, je m'empressais de lui demander de faire de même. Autant continuer notre moment à deux à l’intérieur, au chaud. Le jeune homme fermait la porte du balcon aussitôt à l’intérieur et se dirigea en direction du canapé en m’entraînant avec lui. Je m’assoies sur ses genoux. « On en était où déjà ? » qu'il me demande en venant m'embrasser, s'arrêtant seulement quelques secondes après « Ah là, je crois... ». Un sourire sur les lèvres, je me laisse faire alors qu'il m'offre un nouveau baiser bien plus langoureux celui-ci. Je romps à mon tour le baiser pour changer de position et venir me mettre à califourchon sur lui. Mes mains se posent sur ses joues et je viens l'embrasser à nouveau. Ainsi, j'allais pouvoir commencer à le dévêtir plus facilement, commençant par son haut.

Nous sommes sur le canapé et je l'embrasse aussi langoureusement que possible, aimant cette sensation de bien-être qu'elle me procure. De tous mes rapport que j'ai pu avoir, Alaska fait parti des meilleures et je sais que je vais passer une excellente soirée en sa compagnie. D'ailleurs, je souris quand j'aperçois qu'elle se décide à prendre les devants. Elle m'allonge sur le canapé pour se placer à califourchon sur moi, ses lèvres attrapant les miennes et ses mains placées sur mes joues. Je me laisse faire, me faisant dévêtir également puisque je me retrouve torse nu et lui laissant l'occasion de voir mes quelques muscles apparents. A mon tour, j'enlève son haut pour qu'elle soit en simple soutien gorge et ma main vient à retirer l'agrafe de cette lingerie. J'arrive à me relever un instant pour embrasser son cou, sa poitrine... déposant des baisers un peu partout où je peux.

Autant ne pas attendre et entrer dans le vif du sujet. Nous étions bien mieux à l’intérieur, sur le canapé. Au moins, Nous pouvions reprendre où nous en étions et ça m'allait très bien comme ça. Si au départ, j'étais sur ses genoux, je l'obligeais finalement à s'allonger sur le canapé pour me mettre à califourchon sur lui. Je l’embrassais langoureusement et avec envie, laissant ma langue caresser la sienne. Et puis, je le déshabillais sans attendre, à commencer par sa chemise, histoire de dévoiler ses abdos. Camille était bien foutu, il n'y avait pas à discuter à ce sujet. Tout en se redressant, le jeune homme vint me dévêtir à son tour, m'enlevant mon t-shirt ainsi que mon soutien-gorge. Ses baisers suffisait à faire frémir et après cela, il était impossible de revenir en arrière. Je me laissais totalement aller et une fois de plus, nous remettions cela et avec beaucoup de plaisir.

La peau moite, je peinais à reprendre mon souffle. J'étais épuisée. Fatiguée de base à cause de ma vie de mère célibataire et femme active, mais avec un peu de sport par dessus, j'avais juste envie de m'endormir. C'est certainement pour cela que je me calais contre Camille, toujours sur le canapé et que je ne bougeais pas. « Tu veux rester dormir ? Ou tu vas repartir ? » que je lui demandais en caressant doucement son torse. C'était comme il voulait.

Et on peut se laisser aller alors que nos corps n'ont fait plus qu'un pendant quelques minutes. L'amour ne dure pas une heure chez moi, c'est beaucoup trop et ennuyant à la fin. Une demie heure, c'est plus que suffisant. Suant de plaisir, c'est allongé sur le canapé que je suis, le cœur battant et haletant. Alaska reste avec le temps l'un de mes meilleurs coups, je ne peux pas le cacher et ne le cache pas d'ailleurs. D'ailleurs, la brune cale sa tête contre mon torse, me demandant si je souhaite rester à son appartement pour dormir. Auparavant, je refuse généralement de rester mais je suis bien là. Cela fait quelques temps que je n'ai pas été aussi bien... Avec plaisir. Que je lui réponds alors que mes mains caressent ses cheveux. On dirait un couple... que nous ne sommes pas. Tu veux fumer avant ? La clope d'après le sexe, la meilleure.

J'étais calée contre Camille et je prenais le temps de me remettre de mes émotions. Ce genre de moment, c'est toujours sympa de les partager avec le jeune mather. Assez cool pour que je lui demande de passer quelques fois. Il n'était pas le seul que je voyais pour ce genre de petit délice, mais je l'appréciais assez pour lui demander s'il voulait rester ou s'il comptait repartir. Je faisais dans la spontanéité pour ce genre de chose. Si je me sentais bien, en confiance, j'aimais bien prolonger les étreintes. Puis, j'aimais les hommes. Je l'avoue, je ne pouvais pas me passer d'eux. « Avec plaisir. » Je souriais contre le torse du jeune homme, profitant de ses caresses. « Tu veux fumer avant ? » - « Ouaip, même si j'ai grave la flemme de bouger là... » Puis, ça voulait dire : se lever, d'habiller et affronter le froid sur le balcon.