besoin d'une amie ► apple.

Constance s'éveilla en sursaut, toute suante, d'un cauchemar où Aaron avait épousé Poppy (très enfantin, oui). Un amalgame de tous les soucis qui lui trottaient dans la tête, en quelque sorte : son amitié retrouvée avec la brune même si elle sortait avec son ex, sa rupture avec Aaron, la force de le récupérer tous les jours. Bref, la jeune femme n'avait pas une minute de répit sans que toutes ces idées noires viennent l'assaillir comme autant de Filets du Diable. Et ce, même pendant le sommeil... Constance se redressa dans son lit, tâta son front brûlant puis rejeta les couvertures pour alléger la sensation de chaleur et d'étouffement qu'elle éprouvait. Elle laissa ses paupières lourdes retomber, espérant ainsi retrouver le sommeil. Peine perdue. La miss était on ne pouvait plus réveillée, et les images qui défilaient derrière ses paupières fermées la dissuadaient de retomber dans le sommeil. Réviser la littérature, lire un bouquin, parler avec les Cabots, elle hésitait, pesait le pour et le contre. Quand soudain on tapa à la porte, incapable de se lever elle hurla : « Entrez ! » Si elle avait su qui c'était, elle se serait sûrement donner la peine de se lever de son lit. Ce fut Apple, sa meilleure amie qui rentra. Ca faisait un bail que Constance ne l'avait pas vue, même si elles étaient toutes deux dans la même maison, elles ne s'étaient pas donner la peine de se parler. Surtout après qu'elle n'ait pas pu venir à son anniversaire et que la brune ait accouché la même soirée. Constance sourit de toutes ses dents. « Apple, qu'est-ce que tu fais ici ? » demanda-t-elle, mielleuse.

C’était le matin et je m’étais réveillée tôt puisque j’étais incapable de me rendormir après 7 heures. Andy, lui, dormait encore paisiblement et Elia aussi, alors je me suis levée et j’ai pris une douche. Je n’avais fait aucun cauchemars, ni de rêve que je me souvienne… J’étais juste plus confortable du tout, bien que je sois toujours fatiguée.

Sortir. Peut-être que sortir me ferait du bien ! J’enfilais des chaussures et une veste, puis finalement quittait l’appartement. Ma première destination serait chez les Cabots, pour voir si tout va bien. À mon arrivée, certaines d’entre elles étaient déjà réveillée aussi, autour d’une table à boire un café. En venant ici, j’avais l’intention de voir Constance et Lara, mais il était encore trop tôt ; Alors je suis restée avec elles un moment à papoter, jusqu’à ce qu’il soit 9 heures. Je me dirigeais vers la chambre de Constance : Entrez !

J’ouvris la porte. Mon amie était assise dans son lit, elle semblait avoir eu chaud et tirait une mine… Apple, qu'est-ce que tu fais ici ? Je lui souris et haussais les épaules. Je viens voir mes sœurs, ce qui je trouve est assez normal pour une présidente... Je ris et refermai la porte derrière moi. J'arrive à pique, non ?

Découvrant la venue d'Apple, Constance esquissa un sourire amusé qui flotta sur ses lèvres. « Je viens voir mes sœurs, ce qui je trouve est assez normal pour une présidente... » Le fait de revoir Apple présidente, rendait heureuse sa meilleure amie. On ne pouvait pas remplacer Apple en tant que présidente de la confrérie Cabot. Même que Constance n'osait pas s'inscrire aux présidentielles d'Harvard, Apple gagnerait sans aucun doute. « J'arrive à pique, non ? » dit-elle en refermant la porte. Mouais. On pouvait dire que la cheerleader était foutue. Elle était mal à l'aise et ne pouvait pas vraiment cacher son jeu devant la brune. « Ouais je viens juste de me réveiller. » répliqua-t-elle, un sourire crispé au coin des lèvres. Néanmoins, il fallait qu'elle lui dise. « Euh je peux te parler de quelque chose ? se mordit-elle les lèvres avant de donner un détail de plus. C'est à propos d'Aaron... »

- Ouais je viens juste de me réveiller. Me répondit-elle alors que je lui demandai si j’arrivais pile après son réveil, ou quelque chose d’autre… Elle ne semblait pas dans son assiette et ça m’avait très vite inquiétée. Euh je peux te parler de quelque chose ? et là, c’était pire. Le fameux « il faut qu’on parle » me donnait l’impression que j’avais fait quelque chose… Le truc, c’est que la phrase n’était pas exactement formulée comme ça. C'est à propos d'Aaron... J’étais rassurée, mais pas vraiment au final. Je voyais sa tête et elle me disait que ce qu’elle avait à dire n’avait rien de bon. Comme tout le monde, je savais qu’il se passait quelque chose entre Aaron et Poppy, mais je ne m’étais jamais attardée aux rumeurs. Je me pinçais les lèvres en regardant Constance et m’approchai d’elle pour m’asseoir à ses côtés, sur son lit. Dis-moi tout.

La plupart des Cabots avaient été au courant de la relation Constance/Aaron ; comme quoi ils s'étaient mis ensemble etc... Non pas qu'on avait oublié Poppy de sitôt ! Une Constance plaquée, c'était du nouveau. La plupart du temps c'était toujours la blonde qui décidait ou non de larguer un quelconque mec. Mais là, personne n'avait jamais vu ça. Boum. Par terre, la Miss Bridges. « Dis-moi tout. » riposta Apple en s'asseyant sur le lit de la jeune femme. « Tu sais qu'Aaron et moi avons été ensemble il y a une semaine environ ? Bah là il m'a plaquée, pour Poppy. Je l'aimais moi ! Jamais j'ai aimé ainsi de toute ma vie. Je suis plus que désemparée. » déclara-t-elle. C'était la réplique la plus nulle qu'elle n'avait jamais trouvée. Mais comment pouvait-elle être réactive, alors que la situation l'avait tant ébranlée ? « Et comme signe d'au revoir il m'a embrassé. Ca veut dire quoi ça ? On se croirait dans Twilight ! » En espérant qu'Apple ne dirait pas la révélation du baiser à Poppy. Car si ça tombait dans les oreilles de cette dernière... Constance n'osait même pas imaginer.

- Tu sais qu'Aaron et moi avons été ensemble il y a une semaine environ ? Bah là il m'a plaquée, pour Poppy. Je l'aimais moi ! Jamais je n’ai aimé ainsi de toute ma vie. Je suis plus que désemparée. et là, je repensais à la rupture d’Andy et moi y’a quelques mois… Je me rappelle de comment ça avait été douloureux. Je me mettais à la place de mon amie en imaginant Andy avec une autre et mon cœur s’est serré. Je me pinçais les lèvres et passais ma main sur son épaule. Que devais-je lui dire ? Aaron et Poppy, c’était une rumeur dont j’ai entendu parler… Ce qui est nul, c’est que Poppy est mon amie. Mais d’un autre côté… elle détruit l’une des plus grandes règles des Cabots. Nous sommes des sœurs, ce n’est pas cool de sortir avec l’ex d’une de nos sœurs ! Surtout si en plus, il l’a quitté pour elle… Il faudra que je parle à Poppy, peut-être a-t-elle une explication à ça.

- Et comme signe d'au revoir il m'a embrassé. Ça veut dire quoi ça ? On se croirait dans Twilight ! J’haussais les épaules. Ça veut dire qu'il a pitié de toi, je suppose... Aller, je sais que c'est difficile, mais y'aura pleins d'autres garçons pour toi... Ça ne faisais qu’une semaine entre vous, après tout.

Apple haussa les épaules et déclara : « Ça veut dire qu'il a pitié de toi, je suppose... Aller, je sais que c'est difficile, mais y'aura pleins d'autres garçons pour toi... Ça ne faisais qu’une semaine entre vous, après tout. » Constance eut un soupir théâtral puis se mit à compter sur ses doigts. « Sauf qu'aimer quelqu'un durant trois ans, c'est assez délicat pour passer à autre chose en sortant avec un autre. Si je croise Cupidon je lui plante une flèche dans le cœur, juste pour qu'il comprenne le mal qu'il me fait. » riposta-t-elle en se laissant tomber sur son lit. Ce n'était pas dans la nature de la blonde de noyer son chagrin en sortant avec un mec. La jeune femme se releva et ajouta : « Une semaine merveilleuse ! » Elle avait la voix mielleuse, les yeux brillants et le ventre rempli de papillons. Puis revint à la réalité. « Mets-toi à ma place, imagine toi que ça aurait pu être Andy. T'aurais fait quoi ? » demanda Constance en s'accoudant sur ses genoux.

- Sauf qu'aimer quelqu'un durant trois ans, c'est assez délicat pour passer à autre chose en sortant avec un autre. Si je croise Cupidon je lui plante une flèche dans le cœur, juste pour qu'il comprenne le mal qu'il me fait. Je soupirai et baissais les yeux. Elle l’aimait donc depuis vachement longtemps alors… et malheureusement, après avoir touché à ce qu’elle voulait, eh bien elle l’a perdu trop vite. Je me sentais vraiment mal pour elle mais je ne pouvais rien faire ou dire… Une semaine merveilleuse ! elle disait ça si… amoureusement ? Elle était toute douce et semblait presque heureuse pendant une fraction de seconde. Alors qu’en fait… je savais qu’elle devait être complètement détruite.

- Mets-toi à ma place, imagine toi que ça aurait pu être Andy. T'aurais fait quoi ? La question qui tue… Le pire dans tout ça, c’est que je l’ai vécu et que ça été vachement horrible. Je soupirai, puis baissais les yeux. Si Andy me quittait de nouveau, j’aurais mal à ma vie. J'peux plus vivre sans Andy maintenant… tout simplement. Ce que je disais ne devait pas aider vraiment… Mais c’est comme ça que je le voyais. J'le pense vraiment quand j'dis qu'il est l'homme de ma vie et que j’veux tout construire avec lui.

« J'peux plus vivre sans Andy maintenant… tout simplement. » riposta Apple en toute sincérité. Constance ne disait rien, mais toute son attitude montrait son écoute envers sa meilleure amie. « J'le pense vraiment quand j'dis qu'il est l'homme de ma vie et que j’veux tout construire avec lui. » enchaîna-t-elle. La jeune blonde n'avait pas même eu le temps de crier gare qu'elle avait déjà reçu un couteau dans le coeur. Andy avait de la chance d'avoir comme 'petite-amie' Apple. Ils formaient un si beau couple. Constance ne savait pas si elle pouvait surmonter ça et passer à autre chose, elle avait tout simplement besoin de temps. « L'homme de ta vie ? C'est beau, vous formez un si beau couple ! » lâcha-t-elle, pensive. Miss Bridges avait eu un mauvais début d'année ; avec une dose de soucis, d'obstacles et de rupture inattendue. « Par contre c'est bizarre, je suis si terrassée par ma rupture, que je ne me suis jamais dit que c'était l'homme de ma vie. Déjà au lycée on est sortis faussement ensemble et maintenant... On ne doit pas être fait l'un pour l'autre non ? » D'une main, elle se mit à tapoter son lit nerveusement tandis que l'autre serrait fermement la main d'Apple. « Je sais vraiment pas quoi faire maintenant Apple. Tu crois que je devrais passer à autre chose vis-à-vis de Poppy aussi ? Je l'aime bien, mais à chaque fois que je la vois je me dis qu'elle m'a arraché Aaron. »

- L’homme de ta vie ? C'est beau, vous formez un si beau couple ! Je me sentais mal de déballer mon bonheur avec Andy alors que le sien avait visiblement été ruiné. J’hochai la tête, voulant dire merci mais aucun mot n’arrivait à sortir. Ce n’était juste tout simplement pas le temps… Par contre c'est bizarre, je suis si terrassée par ma rupture, que je ne me suis jamais dit que c'était l'homme de ma vie. Déjà au lycée on est sortis faussement ensemble et maintenant... On ne doit pas être fait l'un pour l'autre non ? j’haussais les épaules. Je ne pouvais pas répondre non rien que comme ça. Si quelque chose arrivait plus tard entre eux de nouveau, elle m’en voudrait d’avoir dit que ça ne pourrait jamais fonctionner. Mais à même temps, je n’avais pas envie de lui donner de l’espoir…

- Je ne sais vraiment pas quoi faire maintenant Apple. Tu crois que je devrais passer à autre chose vis-à-vis de Poppy aussi ? Je l'aime bien, mais à chaque fois que je la vois je me dis qu'elle m'a arraché Aaron. Je soupirais… Ça, c’était une bonne question. Mais connaissant Poppy, elle ne voulait pas mal faire. Je crois qu'il y a une raison pour laquelle elle a pensée à elle avant l'une de ses sœurs... Elle doit être vraiment amoureuse, tu sais. Alors oui... n'en veut pas à Poppy. De toute façon ça ne servirait à rien d'autre que foutre la merde dans la maison !