~Destroy what destroys you~

Charlotte & Raphaël

►Destroy what destroys you

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Tu sentais au ton de la voix de ton amie qu'elle était déçu de ta réaction par rapport à ton ex, mais toi tu voyais les choses autrement. Quand on aime quelqu’un, on veut simplement qu'il soit heureux, que ça soit avec quelqu'un d’autre ou pas. La blonde refusait que vous soyez séparés lors de cette fête et boudait en pensant qu'elle aurait dû ramener des menottes pour ne pas te lâcher.
"Même avec des menottes au bout d'une heure on sera chacun de notre côté, toi avec un mec moi avec une meuf " Tu rigolais à la moue boudeuse que tirait la blonde qui avait pour habitude de faire cette tête pour t’attendrir lors de vos chamailleries.
Au moment où vous étiez rentrés dans la boîte, l'américaine s'était fait emportée par un groupe de fêtard complètement bourrés. Tu levais les yeux au ciel en poussant ces gars afin de retrouver ton amie. A chaque fois qu'une belle fille rentrait dans une boîte, elle se faisait attraper en moins de dix secondes et il était impossible de la retrouver après ça. Tu arrivas à attraper son bras et tu la tiras du groupe de cons, lâchant quelques insultes au passage. Elle se pendit à ton cou, afin de ne plus te lâcher et tu repassas ton bras derrière son dos pour la rassurer et pour être sûr qu'on ne te la vole plus. Elle te lâcha une comparaison de ces gars avec des sables mouvant, et elle avait bien raison. Tu explosas de rire à la suite de cette comparaison qui te rappelas quelques moments en soirée. Vous vous étiez posés au bar, la blonde commandant deux gros cocktails alcoolisés. Tu sentais tes yeux brûler, les jeux de lumières de la boîte étant trop forts pour toi. Tu sentis une main et se posa sur ta cuisse et tu tournas la tête. Une fille venait de se poser à côté de toi en te souriant. Tu la regardas de haut en bas avant de lui sourire, d'enlever sa main et de te retourner vers Charlotte.
"Désolé mais non"
La fille t’avait insulté avant de partir mais toi t'en avait rien à foutre des autres, pour l'instant t'étais avec Gates. Tu pris ton verre et en bus quelques gorgés. Elle venait de te demander de la noter de 1 à 10 sur une échelle de la petite amie parfaite. Tu la regardais, choqué et tu lui souris gentiment. C'était la dernière chose à laquelle tu t'attendais. Au fond tu savais qu'elle n'était pas aussi forte qu'elle le laissait paraitre mais tu ne savais pas quoi répondre, tu ne l'avais jamais vu en couple tu ne savais donc pas comment la noter, mais en te basant sur tes propres critères tu essayas de lui donner une note correcte.
"Je t'ai jamais vue en couple et comme tu le sais je l'ai pas beaucoup été non plus donc... Mais selon mes critères, t'es belle, tu me fais marrer et je m'éclate vraiment avec toi. Je te donnerais donc un 10. Après joue pas la narcissique hein, mon jugement vaut pas grand-chose."
Tu bus une gorgée, après tout tu t'y connaissais pas trop en couple et tous ces trucs du genre mais c'est comme ça que tu la voyais, vraiment. Même si tes compliments étaient maladroits, au moins t'aurais essayé. Elle te regardait tristement, en se demandant si un jour elle ou toi serait n couple, insinuant que vous n'étiez peut-être pas fais pour ça et qu'à force de baiser à droite à gauche vous finiriez seuls. Tu bus ton verre d'une traite, t'y avais déjà penser à tout ça, mais c'était plus fort que toi t'arrivais pas à être fidèle, t'avais envie de t'amuser mais tu voulais pas finir ta vie comme ça, seul. Ça au moins t'en était sûr.
"Tu sais l'amour c'est peut-être juste pas fait pour nous. Mais je suis sûr que tu trouveras l'amour, un super mec qui t'aimera et tu seras heureuse avec lui. Pour moi je sais pas un jour je trouverais ptetre une fille qui arrivera à m'aimer et je l'aimerais aussi, en tout cas je compte pas finir seul, ça c'est sûr. "
Tu rigolas, buvant ton deuxième verre.
"J'ai un truc à te proposer si tu veux. Disons que si vers 35 ans on n’est pas mariés bah on se capte. Ça te va ? "

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FICHE BY LAVENDER J. TREVENA

Enfin accrochée au bar avec Raphaël, la blondinette avait commandé deux verres en l'observant avec gourmandise. Puis, une pouffiasse avait fait intrusion entre eux, osant déposer sa main sur la cuisse du Mather. Charlotte avait failli bondir, ne souhaitant pas le prêter pour SA soirée. Heureusement, le français l'avait repoussé avec une froideur propre à lui. L'américaine s'était alors détendue, posant une drôle de question à son ami qui était le plus franc des mecs qu'elle connaissait. La réponse du jeune homme avait bien entendu flatté l'ego de la blondinette mais aussi fortement perturbée. Pourquoi n'arrivait-il pas à être objectif avec elle ? Elle préférait davantage un zéro pointé afin de pouvoir se remettre en question. Buvant quelques gorgées de son verre du bout des lèvres, elle termina ensuite par évoquer leur futur de célibataire éternel. Raphaël l'avait une fois de plus réconforté sur son sort, mais Charlotte n'arrivait toujours pas à y croire. Elle ne se faisait absolument pas confiance, à elle et à sa capacité d'être un jour fidèle et casée. Le français l'a faisait doucement rire, il était si... paradoxal. Il pensait que l'amour n'était pas fait pour eux mais pourtant, au fond, il ne voulait pas finir seul. Alors qu'il entamait déjà sa deuxième consommation, le brun avait proposé un drôle de plan à l'américaine, un plan qui ne lui faisait pas vraiment peur finalement " Très marrant. Qui me dit que tu seras aussi bandant à trente cinq ans ? Enfin, ça marche pour moi aussi je suis conne " avait-elle évoqué en s'attaquant à son tour à son autre verre. Cette fois-ci, elle ne l'avait pas dégusté, elle se l'était enfilé d'une traite comme une ivrogne " Je ne suis pas contre, on se tient au courant, mais ça fait quand même un paquet d'années ! T'sais on peut toujours se capter avant, t'en sais rien " avait-elle sous-entendu en tapant du poing dans l'épaule du Mather. La belle avait ensuite fouillé dans sa petite pochette Yves Saint Laurent, sortant deux cachets d'Ecstasy d'un petit sac en plastique. Sans réfléchir, elle en avait déposé un sur sa langue avant de s'approcher de Raphaël pour l'embrasser à pleine bouche et lui transmettre le comprimé. Elle éclata alors de rire en se détachant de ses lèvres, jetant à son tour l'autre cachet au fond de sa gorge, l'avalant avec le fond de son cocktail. Que la fête commence ! Charlotte avait hâte que ses sens se décuplent et que son état de conscience se modifie. Lançant un clin d'oeil complice à son pote, elle partit en direction de la piste de danse où le son était orgasmique. Elle balança rapidement ses mains au dessus de sa tête, sautant sur place comme une malade autour de toutes les autres personnes en transe. Ses baguettes blondes fouettaient son visage, la Gates se déchaînait enfin. En se retournant brièvement, elle aperçut Raphaël qui tentait de la rejoindre. Elle recula alors jusqu'à lui, flanquant ses fesses contre son entrejambe en pouffant de rire. Puis, elle avait attrapé ses mains et les avaient plaqué contre ses hanches, les faisant remonter le long de son corps pour fusionner avec lui " Tu m'adoooooores j'le sais !!! " gueula-t-elle en basculant sa tête contre l'épaule du français, le regardant le visage à l'envers, un sourire béat scotché sur ses lèvres.

(Invité)

Charlotte & Raphaël

►Destroy what destroys you

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La blonde avait rigolé à ta proposition, insinuant que tu ne serais pas à ton avantage à trente ans. Tu la regardas, un sourire moquer sur le visage, remettant tes cheveux en place.
"Alors comme ça je suis bandant ?"
Tu explosas de rire avant de lui rétorquer.
"T'inquiète pas j'espère bien que je serais mort avant d'avoir atteint 30 piges."
Tu regardais la Cabot enchaîner les verres, elle qui tenait si bien l'alcool. Tu suivis sa cadence, buvant deux verres de plus. Tu sentais ton corps se détendre au fur et à mesure que tu buvais, et tu savais que la soirée venait de commencer. Elle accepta ta proposition, proposant de se voir plus tôt. Pourquoi pas, après tout, t'es pas contre, du moins faudrait que vous arriviez à vous poser sérieusement avec quelqu'un avant. La blonde venait de sortir de son sac, un sachet avec des pilules d'ecstasy dedans. Tu la regardas en rigolant, tu n'avais pas touché à ça depuis tellement longtemps. Mais tu étais là, les pilules aussi alors bon, pourquoi ne pas s'y remettre ? Tu la regardais, elle déposait une pilule sur sa langue de la façon la plus sexy possible. Tu n'avais pas eu le temps de réagir qu'elle t’avait sautée dessus afin de t'embrasser pour te transmettre la pilule. T'étais choqué, c'était bien la dernière chose à laquelle tu t'attendais. Tu te souvenais de la dernière fois que c'était arrivé, tout s'était finit en dispute pour terminer sur un "plus jamais" si récurent lors de vos rencontres. Mais bon, la voir là, comme ça, tu ne tenais plus. Elle te fit un clin d'œil avant de partir vers la piste de danse, une pilule dans la bouche, te laissant sur ta faim. Tu te repris un verre en souriant, cette soirée s'annonçait énorme. Après ce dernier verre, c'était fait, tu ne pensais plus rationnellement. Tu embrassas la première fille que tu trouvas avant de la laisser là, comme une merde pendant que toi t'allais retrouver Charlotte. Tu la voyais se déchaîner, danser comme une folle en rigolant. Les effets de la pilule faisaient enfin effet sur toi et tu te sentais tellement bien, tu te sentais pousser des ailes, t'avais l'impression que t'était capable de tout faire, tout. Tu arrivas sur la piste de danse, ton amie venant se frotter à ton entre-jambe en rigolant, toi tu dansais, mon dieu, jamais tu ne l’avais trouvée aussi sexy. C'était la pilule ? Ou ptetre pas, en tout cas tu voulais qu'elle reste près de toi. Tu commenças à rire, complètement euphorique, dansant comme un fou. Elle venait de t'attraper les mains, afin de les faire glisser le long de son corps, tu appréciais chaque seconde de cet instant, la reluquant le plus possible. Tu rigolas encore plus qu'auparavant lorsqu'elle gueula que tu l'adorais et qu'elle le savait. Tu lui répondis au creux de l'oreille.
"T'a raison Gates, je peux pas nier"
Elle avait posé sa tête sur ton épaule et elle te regardait, un sourire béat sur le visage. Tu n'en pouvais plus, tu pris son visage entre tes mains et tu l'embrassas longuement, comme si le temps s’était arrêter. Tu rigolas, de plus en plus rêveur, en enlevant ta veste, restant simplement en chemise, tu avais trop chaud, beaucoup trop chaud.

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FICHE BY LAVENDER J. TREVENA

C'était pas un secret, Charlotte trouvait n'importe quel type badass sexy, qu'il ait juste vingt ans ou cinquante balais. Raphaël entrait pile poil dans ses critères, il était son style, sa came. " Ouais t'es bandant et hors de question que tu crèves, fais pas ton dépressif Castelli, tu vas vivre pour moi t'vas voir " plaisanta-t-elle à moitié avant de sortir l'artillerie lourde, l'ecsta'. Bah ouais, de la techno, de l'alcool, de la lumière de ouf, il ne manquait plus qu'un petit cachet pour rendre le tout meilleur. En pleine effervescence de par leur petite discussion, Charlotte avait décidé de glisser son premier cachet à son ami par le biais d'un baiser explosif. Au moins, il était prévenu, la Cabot était réveillée. Avalant à son tour sa mini pastille, la blondasse avait fui en direction de la piste de danse, se laissant emporter par les effets de l'ecstasy. Tout semblait meilleur. La demoiselle était bien, en transe, sans limite. Rapidement, après avoir entamé une danse effréné avec les autres personnes sur le dance-floor, la Gates avait tenu à retrouver son brun, se frottant contre lui pour le provoquer. Combien de temps allait-il lui résister ?! Elle n'était pas son genre ou quoi ? Se déhanchant contre lui, l'arrière de sa tête posée contre son épaule, la jeune femme planait totalement. Elle sentait l'instant se déroulait au ralenti. Après avoir taquiné Raphaël, ce dernier lui avait alors confié une certaine influence qu'elle détenait sur lui et qu'il ne pouvait pas nier. C'était mal, très mal de faire ça. Elle se demandait à présent s'il était sérieux ou s'il jouait comme elle. En réalité, elle commençait sincèrement à s'interroger sur eux, sur ce qu'il se passait lorsqu'ils étaient ensemble. C'était si... déroutant. Elle n'avait pas besoin de parler avec lui, c'était simple. Hypnotisée par le regard du français, elle s'était faite surprendre par l'action du Mather. Le baiser qu'il lui avait offert était une tuerie, il était totalement possédé le gars ! Quand il retira sa veste pour la balancer n'importe où, Charlotte avait explosé de rire, le regardant s'agiter sous l'effet de la drogue " CALME TOI CASTELLI MON DIEU ! J'SAVAIS QUE T'ALLAIS ME FOUTRE LA HONTE " avait-elle crié en portant ses mains sur sa bouche pour masquer son grand sourire qu'elle n'arrivait plus à contrôler. Et puis merde, dans un élan de folie, l'étudiante s'était ruée sur son pote en sueur, capturant son cou de ses longs doigts pour ensuite lier sa bouche à la sienne. La musique et ce baiser combinés faisaient battre le coeur de la demoiselle à toute vitesse. Elle ne se sentait plus et les mains de Raphaël sur elle la rendait fébrile. En entrecoupant son baiser langoureux, Charly s'était perdue dans le regard obscur du jeune homme, ses yeux disaient tellement de choses... " Bébé, j'ai envie de toi. Tu m'excite quand tu disjonctes " lui avait-elle adressé totalement exaltée et excitée. Charlotte n'était plus très maître d'elle même mais Raphaël non plus de toute manière. Les mains de la belle avaient skié sur le torse musclé et humide du bel âtre, continuant leur progression sur sa ceinture. En véritable sauvage, la blonde avait plongé son nez dans le cou du français, embrassant sa peau sucrée avant d'y mordre dedans et d'éclater de rire " J'ai envie de te bouffer, je deviens cannibale j'crois ! " complètement enivrée, la Cabot avait noué ses doigts à ceux de Raphaël, le traînant à l'extérieur de la masse de personnes pour l'emporter vers les chiottes. Elle traversa un long corridor en titubant avec le français tout en enjambant des gens échoués sur le sol. Puis, elle avait enfoncé la porte de la salle de bain où trois filles se remaquillaient " Cassez-vouuuuus ! Allez ! Vite ! Dépêchez vous où j'appelle mon garde du corps les salopes " hurla-t-elle comme une hystérique en montrant le chemin de la sortie. Voyant très bien que Charlotte était accompagnée d'un homme, les demoiselles avaient rangé leur matériel et s'étaient éclipsées en râlant. Une fois la voie libre, Miss Gates avait attiré Raphaël à l'intérieur, refermant derrière elle tout en plaquant son dos contre la porte. Elle en profita alors pour verrouiller la porte tout en fusillant du regard le beau brun à trois mètres d'elle, totalement en nage " Me regarde pas comme ça, je me sens si fragile, saute moi dessus Castelli, j'en peux plus "

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