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Capucine & Isaiha
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« Tu as toujours été multitâche » répondit-il avec un sourire amusé alors qu’elle se mettait à bouder. Elle avait beau être blessée, elle continuait à râler, ronchonner, bouder. Signe chez elle que peut-être son moral n’était pas si atteint. « Euh oui bien sûr… J’y pensais plus à cette chambre » avouait-il un peu penaud. Il faut dire qu’il ne l’avait pas vraiment fréquenté durant leur colocation. A présent, il était relégué à cette pièce et il accusait le coup. Dans le fond, il préférait presque le canapé mais ne souhaitant pas faire d’esclandre, il se contenta d’hocher la tête. La chambre d’amis, c’était toujours dans le même appartement qu’elle soupira-t-il intérieurement. Margaret arriva sur ces entrefaites, annonçant fièrement qu’elle allait faire l’amour avec Arthur dans un placard. C’était trop d’informations pour lui ! « Je vois.. C’est déconcertant » murmura-t-il avant de secouer la tête pour s’ôter toute image mentale de son esprit. La dernière chose qu’il souhaitait, c’était bien de les imaginer en train de faire l’amour dans un lieu public. « Excuse moi, je ne voulais pas te rappeler ce tragique événement » soupira le jeune homme en serrant un peu plus sa main dans la sienne seulement, la suite de ses propos lui arracha une grimace. Il ne savait pas non plus ce qui leur était arrivé pour se perdre de cette façon. « C’est vraiment ce que tu souhaites ? Qu’on attende des années avant de se retrouver ? On prend rendez-vous et on essaie d’être libre à ce moment-là ? » lui demanda-t-il en caressant sa joue, se rapprochant d’elle par la même occasion. Il ne voulait pas attendre des années, il la voulait maintenant. « Rien ne sépare deux êtres qui s’aiment. On a trébuché tous les deux mais on peut s’en relever, ensemble. Il suffit d’y croire, de s’aimer. Tout couple connaît des hauts et des bas… Je t’aime Capucine, tu me manques. Je veux à nouveau avoir le droit de t’aimer, de veiller sur toi. Nos études sont importantes oui mais elles ne sont pas vitales. Tu l’es à mes yeux et il m’aura fallu tout cela pour le comprendre. La vie est trop courte pour remettre à demain ce qui nous tient à coeur.. Ton accident en est la preuve : qui sait ce que nous réserve demain. Peut-on vraiment prendre le risque de passer l’un à côté de l’autre juste pour des études ? On a manqué d’organisation… on peut améliorer les choses. J’arrêterais de rendre service à n’importe qui… Je peux changer ça » tentait-il d’argumenter. « Mais si vraiment tu veux te consacrer à tes études alors je t’attendrai qu’importe le temps que tu mettras à me revenir » termine-t-il par dire avant de se pencher vers elle pour sceller ses paroles d’un léger baiser.
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Capucine soupira doucement en agitant la main. « Je ne veux plus parler de la sexualité imposante de mes parents. Ils ne savent pas se tenir ! » Râla t-elle alors qu'elle n'oubliait pas avoir fait une fellation à son amoureux dans une cabine d'essayage. La jeune femme gonfla les joues et se concentra sur Isaiha. Ils avaient des choses importantes à se dire et il valait mieux que ça sorte maintenant que plus tard. Évoquer Jorah n'allait pas vraiment aider alors que la brune avait limite vendu son âme pour faire oublier sa présence à Isaiha. Et alors qu'elle, elle était sérieuse, Isaiha proposait de prendre rendez vous. Capucine cligna des yeux et frappa le jeune homme avec la force d'une mouche mourante, se faisant mal par la même occasion. « Je suis sérieuse !! » Couina t-elle d'une voix aiguë, vexée qu'il le prenne autant à la légère. Enfin, pour elle, il le prenait à la légère. La jeune femme grogna de douleur, tenant ses côtes et soupira, laissant sa tête retomber contre la tête du lit. Ça la fatiguait. Elle redressa sa tête pour observer Isaiha, l'écoutant faire son grand discours. Il n'avait pas tort mais quand même. Tout ça n'était parti de rien. Oui, tout couple connaissait des hauts et des bas. Et encore, Capucine s'estimait heureuse que Isaiha soit hyper fidèle. Au moins, personne n'avait trompé personne. « Mes études sont vitales Isaiha, tu le sais. Je veux coupler mes études et ma vie avec toi !! Tu le sais que je ne peux pas merder avec mes études. Elles sont importantes pour moi, je veux réussir. Parce que ce serait une victoire personnelle ! J'ai énormément travaillé pour ça ! » Soupira t-elle doucement avant de regarder Isaiha qui se rapprochait pour l'embrasser. Capucine en avait très envie mais ça lui faisait l'effet d'un trop tôt. « J'ai faim ! » Manqua t-elle de hurler avant de se racler la gorge, les joues rouges. « ...Et soif... » Elle voulait faire des bisous avec lui et des câlins mais pas là comme ça alors qu'elle était encore clouée au lit. Capucine déglutit doucement, nerveuse. « Excuse moi. C'est pas que je veux pas, je t'assure. Mais c'est peut être un petit peu trop tôt. Un tout petit peu. » Oui vraiment un tout petit peu. Elle ne voulait pas non plus voir ses parents débarquer, rouge écarlates et essoufflés, rompant la magie du moment. Il lui fallait son cocon, sa sécurité. Il lui fallait son pyjama pilou cheshire cat, une tisane à la cannelle et les yeux bleus de son amoureux qui la couvraient d'un amour infini. Capucine soupira doucement et serra la main de Isaiha. « Écoute. Tu reviens vivre à la maison pour m'aider et là, on verra ce que ça donne, d'accord ? Je veux qu'on se donne une nouvelle chance. Et qu'on l'exploite comme si c'était la dernière. »
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Isaiha ne prenait pas les choses à la légère loin de là. Il était même sérieux car il n’arrivait plus à comprendre le raisonnement de Capucine. Il souhaitait redonner une chance à leur couple mais elle lui parlait d’attendre la fin de ses études en sachant pertinemment qu’elle repartirait en Angleterre dans la foulée pour prendre le poste qui l’attendait. Or, que feraient-ils en attendant ? Seraient-ils un couple ou juste deux personnes bien trop occupées à mener de front leur études pour s’accorder le droit au bonheur ? Fréquenterait-elle d’autres hommes en attendant qu’il puisse revenir auprès d’elle ? La vie était bien trop courte. Qui pouvait lui dire que demain, dans un mois, dans un an, l’un des deux ne succomberait pas à un accident ? Isaiha ne voulait pas vivre dans les regrets mais il se rangerait à son opinion quoiqu’il arrive. Avait-il le choix ? « Je sais que tu as travaillé dur pour tes études Capucine mais je n’arrive plus à comprendre » soupire-t-il en se frottant le menton, perdu. Elle lui avait reproché de se perdre dans ses études, dans la Winthrop, de l’avoir délaissé et là, clairement, elle lui annonçait qu’elle faisait de ses études, sa priorité. Quelle place lui accordait-elle ? Pour le coup, le jeune homme n’arrivait pas à suivre et son rejet face à son baiser termina de le perturber. « D’accord, allons-y petit à petit. Je viendrais vivre avec toi le temps de ta convalescence pour t’aider. On en profitera pour voir ce que cela donne » dit-il même s’il avait l’impression qu’à présent, une épée de Damoclès se baladait au-dessus de sa tête. Vivre sur le fil avec l’idée qu’une erreur pourrait sceller leur couple, c’était ce qu’elle souhaitait ? Le grand blond n’avait pas vraiment l’âme aventurière. « Vivons l’instant présent en se disant que demain tout peut s’arrêter. Je t’avoue que je ne sais pas si j’y arriverai mais je vais faire cet effort pour toi car tu le mérites. Tu as raison, peut-être que nous y sommes allés trop vite et que nous avons besoin de temps. Harvard est une prestigieuse université, elle coûte cher. Nous devons nous consacrer à nos études et pour le reste, nous aurons toute la vie devant nous » tentait-il de se convaincre avant d’hocher la tête et de lui sourire tendrement. Oui, il ferait l’effort pour elle car tout ce qu’il souhaitait, c’était une seconde chance qu’importe comment elle lui arrivait entre les mains. En attendant, il attrapa la carafe d’eau près de lui et lui versa un verre d’eau. « Tiens, bois » dit-il en lui tendant le verre pour qu’elle puisse étancher sa soif.
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Et voilà que le quiproquo revenait. Capucine sentait qu'elle allait vraiment devoir travailler la communication verbale parce que, visiblement, ce n'était pas son fort. La brune n'avait jamais été trop confrontée à la dur réalité d'une violente dispute en dehors d'avec Jorah. Et encore, les réconciliations se passaient toujours dans le lit, sans conversation sérieuse. La jeune femme comprenait une chose. Jorah elle l'avait aimé sincèrement mais il avait été une relation immature. Une dispute, un coup de bite et ça repartait. Avec Isaiha, malgré leurs moments enfantins qu'elle adorait, c'était une relation bien plus mature. Une relation dans laquelle elle voyait un avenir. Un vrai avenir avec un couple stable ayant chacun réussi leurs études et trouvé un emploi. Un avenir où elle serait Madame Buchanan et où son ventre finirait par s'arrondir au moins une fois. Peut être deux. Elle voulait donner à Isaiha la vie de famille dont il rêvait, vivant dans une maison londonienne avec un jardin. Et même si elle devait avaler des kilomètres de voiture pour travailler, elle coulait combler son amoureux parce qu'il était méritant. Mais pour ça, Capucine devait vraiment trouver les bons mots à lui lancer pour qu'il cesse de se mettre dans un état pathétique à chaque fois parce qu'il comprenait tout de travers ou parce qu'elle s'exprimait comme un cul qui a la gastro. La brune pinça doucement les lèvres, restant songeuse un long moment après avoir englouti le contenu du verre d'eau. Elle reposa doucement le verre avant de prendre la main de son amoureux. « Yaya. On a très bien réussi l'an dernier. On y arrivera l'an prochain. » La brune n'avait vraiment aucune envie de tout foutre en l'air. Elle ne voulait pas le perdre bêtement. « Il ne s'agit pas que de toi. Il s'agit de nous. On se donne une nouvelle chance. D'accord ? Je veux qu'on le fasse. Je veux retourner à notre nous. » Capucine soupira doucement. « Je vais quitter le club de Cheerleader. Je veux avoir plus de temps pour toi. Même s'il le faut, je mettrais la Dunster entre parenthèses pour être avec toi. » Elle lui serra doucement la main, se voulant rassurante. « Harvard coûte très cher et... Mon père n'a de cesse de me le répéter... » Grommela t-elle. « Mais toi, mon Yaya. Tu travailles pour payer tes études et je sais combien ça peut être dur et éprouvant. Mais pourquoi tu ne m'en as pas parlé avant d'exploser ? Ce n'est pas dans tes habitudes d'être renfermé. C'est moi ça ! » Capucine lui caressa doucement la joue avec douceur. « Je te considère pas comme acquis tu sais. Je vis chaque jour à tes côtés comme si je craignais de te perdre. Et je crois que j'ai très peur que ça arrive mais quand tu as mal, j'ai mal. Quand tu es triste, je suis triste. Je t'aime Isaiha. Je t'aime vraiment plus que tu ne peux l'imaginer. Mon avenir c'est toi, c'est avec toi que je veux le construire. Tu es tout ce que j'attends d'un homme même tes imperfections je les aime. Mais tu ne m'appartiens pas. Enfin si mais je veux dire, demain tu peux très bien ne plus m'aimer ou trouver une nouvelle fille que ton cœur choisira. Mais je veux continuer à faire vibrer ton petit cœur. Mais je veux pas que toi tu me délaisses, que tu cesses de me parler. » Soupirant doucement, Capucine laissa retomber sa main. « Je ne veux pas non plus te mettre la pression tu sais. Ce qui s'applique à toi s'applique aussi bien à moi. » Elle l'observa, pleine de sincérité. « Est ce que tu crois qu'on peut recommencer sans risquer de se déchirer ? »
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Capucine & Isaiha
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Ce surnom, cela faisait longtemps qu’il ne l’avait pas entendu et mine de rien, cela lui fit un bien fou car quelque part, il avait besoin de se sentir lié à elle. Capucine était sa seconde relation sérieuse et il avait complètement foiré la première. Il ne voulait pas la perdre elle car elle l’avait fait grandir en tant qu’homme. C’était grâce à elle s’il osait ainsi s’impliquer dans le monde moderne, qu’il cherchait à trouver sa place au soleil. C’était également pour elle qu’il avait tant travaillé sans se plaindre car il ne souhaitait pas paraître comme un homme faible, trop occupé à se plaindre sans même prendre en considération le nombre d’heures que sa petite-amie faisait pour son mémoire, pour ses gardes à la morgue. « Je ne voulais pas passer pour un pleurnichard » soupire-t-il. « Je ne suis pas aveugle, tu passes de nombreuses heures à travailler, à prendre du temps pour moi, à t’occuper de tes proches. Grâce à toi, ta famille, je peux revoir à nouveau correctement. Je n’avais pas à me plaindre de ma situation car je savais que tu n’aurais qu’une obsession : m’aider » avouait-il à contre coeur. Capucine ne comptait jamais son temps quand cela le concernait mais Isaiha devait reconnaître que son retard avec les technologies l’handicapait grandement dans sa faculté à suivre ses cours d’architecture. Les professeurs exigeaient que les projets soient conçus en 3D sur ordinateur et il ne maîtrisait pas du temps le logiciel. Oh il savait dessiner, il savait percevoir les plans d’une maison aussi bien qu’un de ces foutus engins mais il prenait du retard et son professeur ne cessait de lui mettre la pression. Puis, il y avait les voisins qui avaient trouvé la perle rare en sa personne. Isaiha n’avait pas osé dire non de peur que cela se retourne contre sa petite-amie. Elle habitait cet appartement depuis longtemps, il ne devait pas nuire à sa réputation et passer pour un petit-ami feignant et égoïste. Enfin, son boulot au centre équestre n’était pas un loisir, il payait ses études ainsi que sa part dans le ménage. En somme, cette somme de pression avait eu raison de lui sauf qu’il restait borné à convenir à l’image de l’homme gérant son foyer sans se plaindre, sans montrer le moindre signe de faiblesse. Son père était son modèle mais Isaiha ne comprenait pas que la vie chez les amish était très différente de celle d’un homme moderne. Les préoccupations n’étaient pas les mêmes. Alors, il se mit à tout lui expliquer, la pression concernant ses études, sa vision de ce qu’est un homme et son devoir d’être à la hauteur de la tâche.
« Capucine, combien de fois devrais-je te dire que je ne ressens ni le besoin ni l’envie de rencontrer et d’aimer quelqu’un d’autre. Oui, il existe d’autres femmes sur cette planète, j’en ai bien conscience mais je t’aime toi. Pas une autre. Mes sentiments ne sont pas superficiels et ne changeront pas » dit-il alors qu’elle exprimait également ses craintes et le fait qu’elle ne le considérait pas comme acquis. « Je veux que tu me considères comme acquis, je veux que tu te reposes sur le fait que demain, je serais toujours là pour toi. On avancera pas tant que tu t’imagineras que demain, je pourrais me faire retourner le coeur pour une autre. Quant à moi, je dois apprendre à accepter que je ne peux pas tout gérer, que j’ai besoin d’aide… Que j’ai besoin de centrer sur les priorités » termine-t-il par répondre en prenant sa main dans la sienne pour y déposer un baiser au creux de sa paume. « J’y crois, je veux y croire. Nous aurons des disputes mais nous aurons également des bons moments qui feront que ces disputes seront dérisoires par rapport à ce que nous ressentons l’un pour l’autre »
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La fierté de Isaiha était vraiment mal placée et Capucine se demandait s'il saurait la mettre de côté un jour. Le brune observa le grand blonde qui lui faisait face, réprimant une envie de l'engueuler. Isaiha avait toujours été éduqué de cette manière. La figure paternelle au sein d'une famille se devait d'être forte en toute occasion, mettant de côté ses propres sentiments face à des situations diverses. Capucine le savait pour avoir vu sa communauté. Elle avait vu la place d'une femme, celle d'une homme. Chacun savait où il devait être et ce qu'il devait faire. Mais si Capucine acceptait ça et faisait de son mieux pour entretenir les valeurs de son amoureux, elle avait aussi besoin qu'il se plie au monde moderne. Il pouvait très bien concilier les deux. « T'as pas besoin d'être constamment fort Isaiha. Tu peux aussi craquer, tu en as le droit. Et oui j'aurais voulu t'aider parce que c'est ce que fait un couple non ? » La brune pouvait comprendre que son ego sera mis à mal s'il venait à venir lui demander de l'aide. Mais elle ne pouvait pas concevoir une vie de couple sans tendre la main à son amoureux. Parce que c'était ça un couple, regarder dans la même direction. Isaiha voulait recommencer leur relation mais Capucine voyait bien qu'il n'était pas forcément prêt pour ça. Elle soupira doucement. « Yaya... Laisse moi t'aider s'il te plaît. Je t'en supplie laisse moi t'aider. Dis moi de quoi tu as besoin ! Je veux te faciliter la vie. Tu dis que j'arrive à trouver du temps pour les gens que j'aime mais je n'ai rien d'autre à faire que mes cours et ma famille, toi et mes amis ! » Capucine l'observa puis attrapa doucement sa main. « Bon écoute. Je vais te faire un cours accéléré sur les logiciels dont tu as besoin pour tes cours. Et il faut aussi acheter une tablette graphique, je sais que tu vas en avoir besoin. Parles en à mon père ! Il t'aidera lui ! Mais je t'en prie Isaiha ne te ferme pas ! Tu me dis constamment de ne pas me fermer alors que toi tu le fais alors arrête de le faire et laisse moi te faciliter la vie. Je peux le faire ! »
Visiblement, le couple n'avait pas les mêmes peurs en ce moment. Isaiha était focalisé sur son ego et Capucine sur son manque de confiance. Le jeune homme devait en avoir marre de constamment devoir se justifier concernant sa fidélité. Enfin, Capucine ne doutait pas du tout de lui mais elle craignait qu'il ne finisse par trouver mieux. La brune ne pouvait pas se reposer sur le fait qu'il serait là chaque matin. Isaiha ne comprenait pas que l'amour pouvait être un sentiment particulièrement fourbe. « Tu n'es pas un objet que je peux considérer comme acquis. Je veux continuer de faire battre ton cœur comme au premier jour où tu es tombé amoureux de moi. Je veux qu'on soit heureux et un peu fous comme mes parents. Je veux pas qu'on s'enferme dans une routine chiante. » Parce que la routine, il n'y a rien de tel que cette merde pour tuer un couple. Et ça, Capucine ne l'accepterait jamais. « Est ce que demain tu veux bien apporter ton ordinateur portable pour qu'on commence ensemble ? J'ai que ça à faire ici de toute manière... » Soupira la brune, pas forcément heureuse de rester allongée dans son lit à ne rien faire.
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Il le savait, Capucine lui avait dit un certain nombre de fois qu’il n’avait pas besoin de tout assumer, qu’il pouvait se reposer sur elle mais ce n’était pas évident de lutter contre plus d’une vingtaine d’années d’une certaine éducation. Il faisait des efforts comme lorsqu’il avait accepté qu’elle lui vienne en aide sur le plan financier ou encore avec son problème d’addiction. Là, il avait besoin de se dire qu’il arrivait à se débrouiller. « Tu ne seras pas toujours là pour me sauver la mise Capucine, je dois aussi me débrouiller seul » dit-il à juste titre. A force de s’appuyer sur quelqu’un, on finit par en devenir paresseux. « Et puis, tu as déjà tellement de travail avec tes propres études, je me voyais pas t’en demander plus » ajoutait-il car dans le fond, outre son problème de fierté machiste à la noix, il y avait aussi sa volonté de ne pas être un fardeau pour sa petite-amie. « D’accord, tu as gagné… mais en retour, laisse moi t’aider pour ton mémoire. Je pourrais taper à la machine pour toi. Au pire, ça me fera un bon entraînement » acceptait-il de rendre les armes seulement ce serait du donnant donnant. Il souhaitait lui venir en aide à son tour. Déjà, il allait devoir prévenir ses amis pour son accident et voir avec Leonidas pour qu’il prenne soigneusement toutes les notes pour pouvoir les restituer à la brunette. Le grec n’aurait pas le choix sinon il demanderait à Summer de le convaincre. Or, on savait tous que la rouquine était l’un des points faibles du student.
« Sans pour autant me considérer comme un objet, rien n’empêche de faire perdurer la flamme de notre amour sans pour autant craindre le pire à chaque fois que je parlerai à une femme. La routine n’a pas toujours que du mauvais même si je comprends ce que tu veux dire. J’ai envie de te surprendre, de faire en sorte que tu ne te lasses pas dans notre couple mais je n’ai pas envie de vivre en me demandant si demain, tu m’aimeras toujours. Comment être pleinement heureux si chaque jour est un éternel doute ? Je t’aime et j’ai simplement besoin de toi pour être heureux, pas d’une autre. Il y aura toujours plus beau, plus intelligent, plus fou que nous dans ce monde mais mes sentiments eux, s’en fichent complètement » hausse-t-il les épaules avant de le sourire. « D’accord. De toute manière, je ne comptais pas te lâcher d’une semelle donc autant que je travaille sur mon projet. D’ailleurs, il faut que je prévienne tes amis. Sofia, Paris, Nina… y a-t-il quelqu’un d’autre que je dois tenir au courant ? »
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Bon dieu ce que Isaiha pouvait être têtu. Capucine manqua de soupirer avant qu'il n'accepte enfin qu'elle l'aide. La brune observa son amoureux avec tendresse et se mit à sourire. « Pourquoi faire ? Il y a la fonction vocale pour taper mon mémoire. Tu fais déjà beaucoup à la maison. Le ménage, la cuisine. Tu vas devoir sortir Rags, faire le linge, faire les courses. Oh gosh, sans voiture je vais tellement en chier... » Capucine se rallongea en soupirant, passant une main sur son visage. Sans voiture, elle s'en trouvait démunie. Elle allait devoir prendre le bus et marcher beaucoup. Finit les grandes et longues balades dans les bois avec Rags. Inspirant profondément, Capucine observa le plafond avec attention. « Tu auras déjà assez à faire avec ton travail et l'assistance que tu me portes. Tu ne m'es redevable en rien. J'aime m'occuper de toi. Ça me fait me sentir importante, utile. » Un peu comme dans son travail. Elle découpait des corps pour aider la police. Son moment préféré était quand elle allait sur le terrain avec la police. Ça avait quelque chose d'excitant ce côté morbide. Capucine se disait qu'elle avait bien de la chance d'être vivante, d'être en bonne santé. Enfin, autant en bonne santé que la vie le lui permettait. La brune s'estimait heureuse d'être aimée par un garçon comme Isaiha malgré le fait qu'elle craignait beaucoup de le perdre. Pourtant, elle ne lui faisait que peu de scènes de jalousie. Remuant sa main valide à tâtons, elle attrapa la main de Isaiha, baissant les yeux vers lui. « Je suis désolée pour tout ce que je t'ai dis dernièrement... Je ne sais pas gérer les crises de ce genre sans toi. Tu as toujours su me calmer et me réconforter. Je me sens perdue sans toi à mes côtés... » Souffla doucement Capucine. Isaiha était son pilier, une personne importante dans sa vie. Sa mère l'avait prévenu que lorsque l'on ne se sent plus en sécurité sans l'être aimé c'est que l'amour est sincère. « Oui préviens Brent s'il te plaît... » La brune soupira doucement, fatiguée alors que ses parents entrèrent dans la chambre, tout sourire. Capucine s'affola légèrement en voyant leurs têtes post-coïtal et serra la main de Isaiha. « Yaya, Satan a envoyé ses sbires !! » Murmura t-elle sur un faux air de détresse. Sa mère pinça les lèvres, vexée. « J'ai entendu je te signale ! » Puis elle soupira doucement avant de faire lever Isaiha. « Aller viens mon garçon, on va aller acheter de quoi manger de manière décente pour éviter que Capucine ne finisse pas manger son matelas. » Capucine se mit à rire avant d'arrêter. Elle regarda Isaiha, lâchant sa main. « Triple burger XXL avec bacon et fromage en surdose, salade et mayonnaise. Trois litres de coca et un kilo de frites s'il te plaît ! J'ai grand faim ! » Margaret se mit à rire avant de pousser Isaiha vers la sortie, quittant l'hôpital avec lui.
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« La fonction vocale ? » demanda-t-il en fronçant les sourcils. « C’est cela que tu utilises quand tu parles toute seule à ton ordinateur ? Je me suis toujours demandé pourquoi tu ne voulais pas que je fasse la liste de courses à voix haute quand tu travaillais sur ton mémoire. D’ailleurs… Je crois que j’ai un espion sur mon ordinateur… » dit-il en se passant une main sur la nuque. « Il y a une certaine Cortana qui n’arrête pas de vouloir me parler. Tu crois que je me suis fait pirater mon ordinateur ? » l’interrogeait-il. Ils étaient en train de parler informatique, autant lui demander car il n’osait plus ouvrir son ordinateur depuis qu’il avait entendu cette voix de femme lui parler, lui demandant ce qu’il voulait faire aujourd’hui. « D’accord, on fera comme ça » s’inclina-t-il car tout ce qui pouvait lui faire plaisir, lui faisait plaisir dans le fond. Non, Isaiha n’était pas une serpillière mais il savait rendre les armes quand cela ne valait pas le coup d’insister. A quoi bon se fatiguer ?! Sa main dans celle de sa petite-amie, il lia leurs doigts ensemble, caressant la paume de cette dernière avec son pouce. « Je t’ai dit des choses que je ne pensais pas moi non plus et je m’en excuse. Oublions cela… Apprenons de nos erreurs mais oublions tout ce cirque » convint-il avant de relâcher sa main pour pouvoir envoyer les sms et ainsi prévenir ses proches. Il eut la surprise de voir les parents de Capucine revenir et il sourit sans pour autant empêcher sa langue de fourcher. « ça a été rapide ». A peine s’était-il entendu qu’il piquait un fard. Mon dieu, mais faites-le taire ! Par moment, sa candeur pouvait être très handicapante. « Je n’ai rien dit… je parlais d’autre chose » bafouilla-t-il en reprenant la main de sa petite-amie ? Car ils étaient bien de retour ensemble n’est-ce pas ?! Margaret vint l’attraper par le bras pour le faire quitter la chambre. « Mouais, je te signale que la dernière fois que tu as passé une telle commande, j’ai du finir ton litre de coca restant ainsi que tes frites ! » marmonna-t-il en regrettant de ne pas avoir pu l’embrasser. D’ailleurs, il ne savait même pas quand est-ce que Capucine accepterait à nouveau de l’embrasser. « A toute à l’heure et sois sage ! Du moins autant que possible » exigea-t-il en lui souriant tendrement.
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À peine eut il terminé de parler de Cortana que Capucine explosa de rire avant de tousser, gémissant de douleur. Bon dieu que ça pouvait faire mal des côtes cassées. La brune aurait volontiers rit plus longtemps. Elle se serait même roulée sur le sol si elle avait pu. Elle termina de cracher ses poumons avant de se racler la gorge. « Non, c'est pas un virus Yaya ! C'est l'assistante de ton ordinateur, elle est là pour t'aider ! » Capucine manqua de se mettre à rire de nouveau, le trouvant tellement adorable quand il était naïf comme ça. Elle se demandait comment il arrivait à suivre la modernité avec ses lacunes. Elle soupira doucement, secouant son visage. « Je la désactiverai si elle te gêne tant que ça ! » La crise semblait être passée et c'est à ce moment que les parents de Capucine décidèrent de revenir après leur ébat amoureux. La jeune femme était heureuse de voir que ses parents vivaient leur amour comme au premier jour. Mais elle aurait aimé en savoir beaucoup moins sur leur sexualité du coup. Il leur arrivait d'en parler à table, dégoûtant la brune de son repas. La jeune femme secoua son visage et manqua de rire en entendant Isaiha se perdre tout ça. Arthur lança une grande tape dans le dos de Isaiha, amusé. « Prends en de la graine mon garçon, je peux te donner des astuces pour faire monter une femme au septième ciel ! » Lança t-il fièrement avant de faire un clin d’œil à Margaret qui se mit à glousser. « PAPA !! » Capucine était indignée. « Stop !! Je ne veux rien savoir ! On a pas besoin de vous pour ça, merci bien ! » C'était sur que ça devait changer Isaiha de ses parents qui ne devaient pas parler de ça. Et certainement pas pratiquer en dehors de la conception d'un enfant. La brune soupira doucement et observa Isaiha, se mettant à sourire. « Tu adores finir mes plats ! » Lança t-elle avec tendresse, amusée. « Je ne bouge pas d'ici !! » Même si elle se serait volontiers levée pour aller fumer. Margaret poussait presque Isaiha hors de l'hôpital, l'invitant à monter dans la voiture pour aller acheter à manger. Il n'y avait plus qu'à attendre qu'elle sorte de l'hôpital pour qu'elle retourne enfin dans son appartement.TOPIC CLOS
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