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Capucine & Isaiha
Come back to me, and forgive everything
Isaiha était en train de nettoyer un box au centre équestre quand il avait reçu le premier sms de sa belle-mère. Le travail avait des vertus non négligeables et depuis cette soirée mexicaine à laquelle il avait débarqué affublé d’un déguisement ridicule, il se tuait à la tâche. Tout était bon pour oublier la douleur qui torturait son âme. Capucine lui manquait et il ne savait plus comment exprimer ce qu’il ressentait. Il avait tout essayé : le déni, l’apitoiement, la colère et même la résignation. Rien n’y faisait : il aimait cette femme au-delà des mots. A présent, il n’attendait qu’un signe de sa part pour être à nouveau heureux. Il n’avait pas menti : il l’attendrait quoiqu’il arrive, d’eusse-t-il patienter toute une vie. Elle en valait le coup. Oh, il reconnaissait ses torts dans l’histoire mais à présent, il n’attendait qu’une seule chose : qu’elle lui donne l’occasion de se racheter. Or, Capucine restait sur cette volonté farouche de lui donner toutes les raisons qui l’avait poussé à mettre fin à leur histoire. Du moins, elle l’avait fait sauf que depuis la soirée, elle ne donnait pas signe de vie. Il était passé à l’appartement mais un voisin qu’il soupçonnait être attiré par son petit démon l’avait menacé d’appeler la police s’il continuait à venir la harceler. Capucine pensait-elle qu’il la harcelait ? Rags lui manquait également. Leur quotidien lui manquait au point qu’il avait complètement délaissé la Winthrop House pour se réfugier dans ses études et le travail. Rien n’avait de goût, rien n’avait de sens. Seul Texas arrivait encore à lui arracher un sourire.
Pour en revenir à ce fameux SMS, Isaiha avait été surpris d’en recevoir un de son ex-belle-mère. Une femme qu’il considérait un peu comme sa mère. Là n’était pas la question, il lui avait aussitôt répondu mais Margaret était restée vague, insistant sur le fait qu’il devait se rendre à l’hôpital. Un mauvais préssentiment lui avait noué la gorge. Sa cousine avait accepté qu’il s’en aille, le déposant même devant le centre hospitalier afin qu’il ne perde pas de temps. « Margaret ? » appela-t-il madame Vickers en se précipitant vers elle. « Qu’est-ce qui se passe ?? » paniquait-il réellement à présent.
@Capucine Vickers
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Margaret était collée contre la porte de la chambre où Capucine dormait tranquillement, observant sa fille de loin, nerveuse. L'accident n'avait pas été aussi grave que ça mais ça avait suffit à faire déplacer les parents Vickers pour s'occuper de leur enfant unique. La femme se détacha doucement. Le médecin lui avait tout expliqué au téléphone et elle avait manqué de faire un malaise. La voiture de Capucine avait percuté un camion qui arrivait à contre sens. Visiblement le chauffeur avait perdu le contrôle de son véhicule. Lorsque Arthur avait vu l'état de la voiture, il avait compris que Capucine aurait pu y passer. Elle aurait pu mourir sur le coup. Elle ne s'en sortait pas trop mal. Quelques côtes fêlées, des blessures, des hématomes et un poignet dans le plâtre. Son état avait été sous surveillance durant les trois premiers jours mais ce matin, Capucine avait ouvert les yeux, enfin. Margaret avait longuement discuté avec sa fille, de tout et de rien, surtout de savoir comment elle allait. Et elle connaissait la chair de sa chair, elle savait qu'elle ne se remettrait pas facilement de tout ça si elle restait seule. Margaret n'était pas dupe ni idiote. Cet été, elle avait réellement vu sa fille nageant dans le bonheur et Isaiha restait l'homme qu'il fallait à sa fille, quoi qu'en dise son mari. Au passage, Arthur faisait des efforts gigantesques pour intégrer le jeune homme à leur famille. Probablement que cet été, il avait compris que le garçon n'était pas une menace mais plus un allié. Il était prêt à l'aider si jamais Isaiha en avait besoin mais leur récente séparation brisait le fragile équilibre qui s'était installé entre les deux hommes. Aussi, Margaret avait pris l'initiative d'envoyer un sms à Isaiha pour le faire venir.
La femme était en train de discuter avec une infirmière, son café à la main, quand Isaiha fit son apparition. Elle se tourna vers lui, crevant la distance qui les séparait encore. Elle posa une main sur son épaule. « Isaiha. Il va falloir te calmer pour commencer. Elle va bien. Elle est hors de danger. Assieds toi mon garçon... » Margaret ne lui donnait pas vraiment le choix de s'y opposer et le fit asseoir, lui collant son café dans les mains. « Tiens, bois un peu ça va te faire du bien. Attention, j'aime ajouter du whisky. » Avoua t-elle sans détour alors que Arthur arrivait. « J'ai réglé les soucis avec l'assurance de la voiture. On va devoir en racheter une, l'autre est complètement morte... » Margaret hoche la tête et s'assoit, prenant la main de Isaiha. « Écoute, Capucine a eu un accident de voiture il y a trois jours. Hum... » Elle fronça les sourcils, songeuse. « Je crois qu'elle sortait d'une fête. Un camion lui a foncé dessus, il paraît qu'elle a eu beaucoup de chance. Elle est dans la chambre là mais elle dort. Et je me disais que malgré vos différents actuels, tu voudrais peut être la voir. » Lança t-elle doucement, réconfortante. « Il y a des personnes que je dois prévenir ? » Demanda t-elle doucement.
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Capucine & Isaiha
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Isaiha n’avait pas pris le temps de se changer et se fichait bien de ne pas être à son avantage vis à vis des parents de Capucine. Il était bien trop inquiet pour qu’une telle angoisse le saisisse. Que s’était-il passé ? « Vous êtes certain qu’elle est hors de danger ? » demandait-il les sourcils froncés par l’inquiétude tandis qu’il obéissait. Oh il se sentait honteux de ne plus être avec leur fille car il l’aimait toujours passionnément. Sans elle, il n’était plus rien du tout, rien n’avait de valeur et surtout il n’y avait plus aucune couleur à ce monde. « Je ne pense pas que cela sera nécessaire que je boive de l’alcool… je préfère éviter » déclina-t-il en lui redonnant la tasse fumante. Il voulait garder les idées claires et de toute façon, il n’aimait pas l’alcool. Ce goût le rendait rapidement malade et comme il l’avait dit, il souhaitait rester maitre de ses pensées bien qu’il ait conscience qu’il ne serait pas ivre avec une si faible dose. Finalement, Margaret lui expliqua les circonstances de l’accident de sa fille et Isaiha pâlit en se rendant compte que cela faisait déjà quelques jours qu’elle se trouvait à l’hopital sans qu’il n’en sache rien. « C’était à la soirée de sa confrérie » murmura-t-il en se sentant terriblement coupable de l’avoir laissé toute seule. Il se sentait si misérable sous le regard d’Arthur et de Margaret. « Nous nous sommes disputés et Capucine a préféré me quitter mais mes sentiments à son égard n’ont pas changé, je vous remercie de m’avoir prévenu » dit-il en serrant la main de son ex-belle-mère dans la sienne. Son pauvre petit démon devait se sentir si triste à l’idée de ne pas pouvoir exercer à cause de son bras cassé. Il pourrait toujours s’arranger avec Leonidas afin que l’étudiant lui transmettre les cours pour elle. « Nina et Paris, ce sont ses plus proches amis à ma connaissance. Je peux les prévenir si vous le souhaitez mais...est-ce que vous m’autorisez à la voir ? » demandait-il surtout à Arthur. Il ne ferait rien contre son avis mais il avait cruellement besoin de la voir. « S’il vous plait, je veux juste la voir… Je ne la fatiguerai pas »
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Margaret observa Isaiha après avoir reprit son café. Bon, il ne buvait pas d'accord mais tout de même, ça pouvait le détendre. Madame Vickers pinça les lèvres, serrant doucement le bras de Isaiha. « Elle est hors de danger, ne t'en fais pas... » Elle ne lui disait pas mais, à son réveil, Capucine l'avait réclamé. Margaret était particulièrement proche de sa fille et elle connaissait son histoire, du moins autant que sa fille lui en parlait. Et Capucine parlait énormément à sa mère, surtout de son couple et ses études. Margaret et Arthur s'observèrent un court moment avant de regarder Isaiha. Arthur glissa ses mains dans ses poches. « On est au courant... » Avoua t-il sans détour mais sans méchanceté pour autant. Il soupira doucement avant de prendre place à côté de Isaiha. Margaret se leva. « Préviens les oui s'il te plaît. Je crois qu'il faut prévenir Sofia aussi. Je te laisse faire. Je vais te chercher du café sans whisky Isaiha... » Une manière sans détour pour laisser Arthur et Isaiha tout seuls pour discuter. Elle avait bien compris le respect dont Isaiha faisait preuve pour le père de Capucine, sûrement un truc de Amish mais une chose que Arthur appréciait énormément. L'homme croisa les bras en regardant sa femme partir puis regarda Isaiha. « C'est pas vraiment à nous de décider si elle veut te voir ou non Isaiha. Tu es libre d'entrer dans cette chambre si tu le désires. Je ne sais pas quel accueil tu auras. » L'homme remua un peu sur son siège alors qu'une infirmière entrait dans la chambre de Capucine. Des voix s'élevaient de la pièce. « Elle doit être réveillée, quand l'infirmière sortira tu pourras y aller. » Ajouta t-il doucement. « Cependant, je veux que tu comprennes une chose, Capucine nous a raconté ce qu'il s'est passé. Dans les moindres détails. Je sais que tu as ta part de responsabilités tout comme elle a la sienne. Elle l'avouera difficilement parce qu'elle a ma foutue fierté. » Arthur pris un moment pour réfléchir, posant son doigt sur ses lèvres, le regard dans le vide. « Mais je vais te demander quelque chose Isaiha. Une chose qu'un père est en droit d'exiger. C'est pas un ordre ou une menace. J'ai pas fini d'entendre Maggie si je commence à te menacer. On t'a aidé, on t'a tendu la main. Traite la bien. C'est notre unique enfant et après la mort de Jorah, on a bien cru la perdre. Et ça, je te le pardonnerai pas. C'est mon trésor le plus précieux. Je préfère vivre dans la rue en sachant ma fille heureuse que de vivre dans mon confort en ayant perdu mon enfant. C'est tout ce que je te demande Isaiha. Traite la bien. Je sais que tu en es capable, je t'ai vu cet été. Tu es capable d'assumer une famille tout en assumant tes études et nous, on est là si tu as besoin. On sera toujours là si vous avez besoin de nous. » Les larmes aux yeux, Arthur tapota doucement l'épaule de Isaiha alors que l'infirmière sortait enfin, adressa un sourire à Arthur et Isaiha. « Vas la voir... Et sache une chose. C'est que si tu veux la récupérer, elle raffole des hamburgers maison, son film préféré est Love Actually et elle adore prendre un bain en buvant du vin blanc moelleux de préférence. » Il retira sa main pour laisser Isaiha partir. Capucine était assise dans son lit, essayant de regarder par la fenêtre, en râlant que son lit était trop loin.
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Margaret était partie, sûrement pour lui chercher un café et il n’eut pas le courage de lui demander de rester. Isaiha craignait tellement la discussion avec Arthur car il se sentait miséreux, idiot, fautif. Il avait échoué à rendre Capucine heureuse malgré toutes les bonnes paroles qu’il avait prononcé cet été. Il l’avait rendu triste et peut-être était-il également fautif dans cette histoire d’accident. S’ils avaient toujours été en couple, ils auraient peut-être passé la soirée à l’appartement ou à la Dunster avant de rentrer. Elle n’aurait pas été dans un état aussi triste… Tout était de sa faute et il ne savait pas s’il méritait cette fameuse seconde chance. Néanmoins, le Winthrop n’était pas un lâche, il voulait parler à son ex-petite-ami, lui demander pardon. « Oui Sofia, je l’avais oublié ! » dit-il en secouant la tête. Heureusement que la rouquine l’ignorait. En même temps, il était sous le choc, on pouvait lui accorder des circonstances atténuantes. Finalement, la discussion qu’il redoutait avec le père de Capucine eut lieu et Isaiha baissa la tête, l’écoutant attentivement. Il était reconnaissant que cet homme ne l’enfonce pas ou ne cherche pas à le menacer. Sûrement Arthur avait vu que cela ne servait à rien et qu’Isaiha regrettait déjà cette dispute mais également son comportement. « Je ne voulais pas la blesser ni même la perdre.. J’ai été idiot et je n’ai aucune excuse » soupira-t-il avant de relever la tête et d’acquiescer. « Etre à nouveau digne de son amour, c’est tout ce que je désire. Je ferais tout pour qu’elle m’accepte à nouveau dans sa vie » affirme-t-il avant de lisser son pull du mieux qu’il le pouvait. Il n’avait vraiment pas l’allure d’un prince charmant dans ses bottes en plastique verte, son gros pull en laine et son jean plein de poussière et de tâche de boue. Même sa barbe n’était pas correctement taillée. En somme, il avait tout du palefrenier ! « Merci Arthur » dit-il avant de se lever et de prendre la direction de la chambre de la Dunster.
Celle-ci était en train de râler -signe de bonne santé ; « Salut » dit-il pour s’annoncer après avoir toqué trois petits coups sur la porte ouverte. Isaiha ne savait pas quoi dire tant la voir blessée lui faisait mal au coeur. « Ta mère m’a envoyé un sms pour me prévenir de ton accident… Comment tu te sens ? » lui demanda-t-il en se rapprochant du lit sans oser s’y asseoir. Toutefois, il ne put retenir sa main qui vint ramener une mèche de cheveux brun derrière son oreille, caressant sa joue au passage.
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Arthur laissa Isaiha partir en l'observant, se disant qu'il aurait peut être du lui dire d'être moins à cheval sur ses principes ancestraux. Mais au fond de lui, il savait que c'était ce qui plaisait à Capucine. Isaiha n'était vraiment pas comme le commun des mortels. Il était unique en son genre, à cheval entre le moyen-âge et le monde moderne. Capucine aimait beaucoup les choses rétro. Isaiha devait être assez rétro pour lui plaire. Et il savait bien que le côté macho du jeune homme ne serait pas un problème vu le caractère bien trempé de sa fille. Enfin, elle était bien capable de se défendre mais il restait dans le coin au cas où.
Capucine tourna son visage en entendant frapper à sa porte, haussant les sourcils en voyant Isaiha. Si son visage montrait qu'elle était étonnée, son cœur dansait la java dans sa poitrine. Un vrai festival de Rio. Il était là, il était venu. Sa mère l'avait averti et Capucine se sentait soudainement très heureuse de le voir. La brune l'observa approcher sans rien dire, le laissant replacer la mèche et caresser sa joue. « Je me sens... vivante ? » Lança t-elle doucement. Capucine se racla doucement la gorge avant de remonter un peu la couverture sur elle. Non pas que la brune se soit trouvé une nouvelle passion dans la pudeur mais parce qu'elle avait froid, comme à son habitude. « L'hôpital tente de me tuer. J'ai très mal mangé à midi... » Soupire t-elle, tout à fait sérieuse. Il était vrai que la nourriture de l'hôpital était affreuse et elle en avait déjà fait les frais dans ses premiers stages. Elle avait goûté, sur les conseils de ses collègues, et elle avait détesté. Depuis, elle apportait elle même ou elle mangeait dehors. Capucine leva les yeux vers Isaiha, détaillant son accoutrement. Elle se retint d'esquisser un petit sourire. Ça, c'était son Isaiha. Tout sale d'avoir travaillé, ne prenant pas le temps d'avoir l'air propre et sexy. Il l'était naturellement. La jeune femme finit par remuer un peu avant de se figer en poussant un grognement de douleur, se tenant les côtes. Elle fit une petite place à Isaiha quand même, remuant plus doucement. « Assieds toi... » La brune lissa le draps avant que le blond ne pose ses fesses, comme si ça allait changer quelque chose. « Alors, comment tu vas ? Quoi de neuf ? Tu as fini ton bizutage ? » S'enquit-elle de demander, histoire qu'ils ne parlent pas de l'accident même si elle n'allait pas lui échapper, elle le savait.
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Isaiha ressentait à la fois du soulagement, un besoin irrépressible de la toucher, de s’assurer qu’elle était belle et bien vivante. « J’en suis le premier heureux » dit-il. Il était ironique de savoir qu’il était destiné à visiter ses ex-petites-amies à l’hôpital songea-t-il avec amertume mais contrairement à la première fois avec Amanda, il était certain d’aimer cette petite brune. Il avait tellement envie de l’embrasser, de la prendre dans ses bras. « C’est si terrible que cela ? Je peux t’apporter des petits plats en douce si tu veux » lui proposa-t-il aussitôt. Cela faisait un moment qu’il n’avait pas pris le temps de cuisiner que ce soit pour lui ou pour quelqu’un d’autre. Isaiha mangeait au réfectoire de l’université ou alors à la « cantine » du centre équestre. Les études ou le boulot, voilà en quoi se résumait son quotidien pour l’heure. « Attention, ne va pas te blesser »s’exclamait-il en s’asseyant sur le rebord du lit, attrapant machinalement une de ses mains entre les siennes. C’est fou comme il avait besoin d’un contact physique avec elle. « Je n’ai pas terminé mon bizutage. En fait, j’ai un peu oublié de dire à Nate que je n’avais pas réussi son défi… Il m’en donnera sûrement un autre à faire, peu importe. Si cela ne lui convient pas, la Winthrop se passera de ma présence » dit-il en haussant les épaules. Perdre Capucine lui avait rappelé qu’appartenir à une communauté n’avait rien d’intéressant quand dans le fond, votre cœur vous rappelait votre solitude. Cette aventure n’avait rien d’intéressant s’il ne pouvait pas la partager avec elle. Il y avait Jake mais son meilleur ami n’était pas Capucine. « Si tu ne veux pas parler de ton accident, je respecterai ton choix mais comment tu te sens réellement ? Ta mère m’a parlé de tes blessures physiques mais pour le reste ? Est-ce que tu vas bien ? » l’interrogeait-il en la couvant du regard. « Tu veux que je m’occupe de Raggs ? Tes parents doivent déjà le faire mais je peux passer le voir...D’ailleurs, si tu veux, je peux venir t’aider à l’appartement le temps de ta convalescence » essayait-il de se montrer utile et surtout peut-être de retrouver un semblant de lien avec elle. Elle lui manquait tellement. « J’ai eu si peur de te perdre mon am… » s’interrompit-il. Il n’avait plus le droit de l’appeler mon amour mais le coeur y était.
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Oui, elle se sentait vivante. Parce qu'elle était en vie. Mais si son cœur battait désormais c'était simplement parce que Isaiha était dans cette pièce. La jeune femme ne voulait pas qu'il reparte, elle ne voulait pas qu'il quitte cette chambre pour ne jamais revenir. Et elle avait très faim. Mais si elle acceptait sa proposition, il ne reviendrait peut être pas. Un léger rire franchit les lèvres de la demoiselle. « Non, j'ai pas le droit de manger autre chose que leur bouffe dégueulasse... J'attendrai ma sortie en vivant un enfer culinaire. Mais je me console en me disant que je fais pire. » Sourit la brune. Elle relativisait comme elle pouvait. Il fallait avouer que les plats de Isaiha lui manquait horriblement. Sentir la bonne odeur d'un repas cuisant dans le four ou mijotant sur le feu lui manquait. Voir son amoureux dans son tablier en train de s'affairer dans la cuisine et avoir envie de lui faire l'amour. Mon dieu, leur vie à deux avait été si parfaite. « Ça va, ne t'en fais pas. Avoir des côtes cassés est très douloureux et pénible... » Soupira la brune. Elle posa le regard sur son bras plâtré, se demandant bien comment elle allait corriger son mémoire et prendre ses cours. Une angoisse se forma au fond de sa gorge. Et si elle ratait son année à cause de ça. Capucine fut tirée de son angoisse naissante par Isaiha, posant le regard sur lui. « Oh Isaiha... Fais le ton bizutage. Ce sera fini comme ça. Parle à Nate. Je ne l'aime pas mais il comprendra sûrement. Sinon parles en à Brent, je suis certaine qu'il plaidera ta cause ! Ne lâche pas la Winthrop. » Capucine était sincère dans ses paroles. Isaiha voulait s'intégrer et elle ne voulait pas que leur relation actuelle détruise tout ce qu'il avait en projet. La brune avait aussi ce besoin de l'aider toujours plus. « Ça va, ne t'inquiète pas. J'ai eu de la chance. Je verrais comment me débrouiller pour rattraper mon retard. » Le regarde de son grand blond -oui il est toujours à elle- la rassurait. Elle aurait adoré pouvoir se lover contre lui. « Tu as toujours la clé de mon appartement. Tu peux aller le voir, je suis certaine que ça lui ferait plaisir. Mais Papa et Maman s'en occupent oui. Ils dorment là bas. Oh Maman a du faire le ménage aussi ! » Rit elle doucement avant d'arrêter parce que ça lui faisait trop mal de rire. « J'aimerai beaucoup que tu viennes m'aider oui... Je doute que mes parents restent et ça les rassurerait de me savoir entre de bonnes mains ! » Parce qu'il n'y avait pas meilleur infirmière à domicile que Isaiha. Elle le savait. Capucine manqua de mourir d'amour en entendant la phrase de Isaiha. Elle serra doucement sa main dans la sienne et ouvrit la bouche mais sa mère apparut soudainement, toute excitée. « Ah ma puce tu es réveillée ! Je reste pas longtemps !! Avec ton père on a trouvé un petit placard où aller batifoler, comme ça vous êtes tranquilles !! » Lança t-elle en gloussant comme une adolescente. Elle déposa un baiser sur le front de sa fille puis disparut. « Arh... Dis moi qu'elle n'a pas dit ça... » La brune secoua doucement son visage puis regarda Isaiha. « Tu étais au travail ? » Demanda t-elle en désignant sa tenue.
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Il était désolé pour elle car il connaissait également le goût un peu aléatoire des plats servis à l’hôpital tout comme il connaissait la douleur des cotes cassées. Une triste expérience qu’ils avaient en commun à présent. « Ma pauvre, je compatis. C’était quelque chose que je détestais bien plus que mon handicap » grimaçait-il en secouant la tête. Elle qui était toujours à s’exciter dans tous les sens, allait devoir se calmer et prendre le temps de guérir. Néanmoins, Capucine restant Capucine, elle continuait même sur son lit d’hôpital à vouloir prendre soin de lui. Il trouvait cela adorable bien qu’il espérait qu’elle se concentre avant tout sur elle. « J’en parlerai à Nate mais ne t’inquiète pas pour moi. Tu dois te concentrer sur ta guérison avant toute chose » répliquait-il avant de l’interrogeait concernant l’accident. Il s’inquiétait beaucoup des répercussions psychologiques. Une nouvelle fois, leur rupture lui parut être la chose la plus idiote qui soit tant il voulait pouvoir prendre soin d’elle. « Je demanderai à Leonidas de prendre les cours pour toi et t’aider à ne pas être en retard. Pour le reste, je me proposerai bien mais je risque plus de te retarder qu’autre chose comme je suis pas vraiment un très grand professionnel de l’ordinateur. A la Dunster, tu trouveras certainement une aide charitable. Pour le reste, je m’occuperai de toi » dit-il puisqu’elle acceptait son aide. Il en était tout à fait heureux. « Si tu veux, je pourrais dormir sur le canapé histoire que tu puisses m’avoir sous la main » proposait-il avant de lui avouer qu’elle lui manquait. Leur conversation fut brutalement interrompue par Margaret et ses propos le laissèrent complètement pantois. « Est-ce qu’elle était vraiment sérieuse ? » demandait-il, un peu choqué. « Hein ? Euh oui, je m’occupais d’un cheval quand j’ai reçu son sms. Ma cousine a accepté que je m’absente et m’a déposé ici. Je rattraperai ma journée plus tard ou ce week-end. Enfin ce n’est pas important, je tenais à venir… J’étais si inquiet quand j’ai compris que tu avais été blessée. Ce soir-là, je n’aurais jamais du te laisser et encore moins te laisser rentrer seule »
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C'était amusant comme effrayant de voir qu'au bout de six mois de relation amoureux, ils étaient revenus à leur point de départ. Les places étaient échangées, lui était le visiteur et elle la patiente. Ils souffraient de mêmes blessures et se comprenaient du coup. Capucine pinça les lèvres en l'entendant. Heureusement, son handicap n'était plus qu'un vague mauvais souvenir. Et si elle ne s'inquiétait pas pour lui et qu'elle lui disait de ne pas s'inquiéter pour elle, où irait leur relation actuelle ? Nul part. Dans la tête de Capucine, même mourante elle s'inquiéterait pour lui. Parce qu'elle l'aimait toujours. Elle s'occuperait de son cas tout en s'occupant de lui s'il le fallait. « Je peux faire les deux... » Bouda t-elle en ronchonnant. Qu'il arrête de jouer les héros constamment et accepte ce bras cassé qu'elle lui tendait. Capucine se renfrogna carrément quand Isaiha évoqua le nom de Leonidas. Oh, elle avait tellement hâte d'entendre le grec ronchonner parce qu'il devait l'aider comme si on le forçait en lui collant un flingue sur la tempe. C'était une solution comme une autre en attendant de trouver une personne plus gentille. « Tu sais que j'ai une chambre d'amis ? Tu peux dormir dans le lit hein. Il ne va pas te manger. » Mon dieu, il dormirait par terre si Capucine le lui demandait ? Elle leva les yeux au plafond en soupirant doucement, dépitée. Mais tout ça fut interrompu par sa mère qui lui annonçait les choses de but en blanc comme si tout était normal. Capucine cligna des yeux et soupira. « Oui elle l'est Isaiha. D'où tu crois que je tiens mon manque de pudeur ? » Les chiens ne font pas des chats hein. Capucine était un magnifique mélange de deux personnes vraiment pas communes. Enfin, le jeune homme parlait de son travail mais dériva rapidement. « Tu crois que ça aurait changé quelque chose ? Si tu avais été avec moi dans cette voiture, à ce moment précis, peut être que tu serais mort. Et j'aurai vécu un Jorah bis donc non merci, je m'en passe très bien hein... » Grogna t-elle. Non, Isaiha n'aurait rien pu faire contre son destin. C'était sûrement ainsi que ça devait se passer entre eux. Capucine remua un peu en grimaçant de douleur. « Isaiha... Je voudrais... Hum... » Elle hésitait. La brune pinça les lèvres, cherchant ses mots. « Je voudrais m'excuser pour tout ce que j'ai pu te dire mais... J'ai tellement peur qu'on ait réellement pris des chemins différents tous les deux... » Elle se mit à pleurer doucement, levant son bras plâtré avant de voir qu'elle ne pouvait pas se toucher le visage avec. Elle essuya ses joues de sa main valide et renifla légèrement. « Je ne sais pas si c'est parce qu'on s'est mis en ménage trop tôt mais si c'est le cas, il faudra attendre la fin de mes études avant de tenter de reconstruire quelque chose. On aura pas assez de temps à se consacrer cette année... » Et voilà qu'elle se remit à pleurer à chaudes larmes.
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