Mauvaise blague - Eliov

Petite blague

Eliov

La chose la plus drôle c’était que je n’aimais pas faire ce genre de chose. Finalement, voir les autres en faire me donnait des petites idées, et j’avais bien envie de piéger mon petit-ami. Supposé être au travail, j’avais pris un jour de congé en disant que je devais aller à une réunion mais en vrai, c’était totalement faux. Invitant une ancienne amie, pour qu’elle maquille sur ma nuque, quelques suçons des plus voyants. Je souriais d’avance en imaginant la tête d’Elior lorsque ce dernier viendrait à rentrer. Ca fait des jours et des jours, que j’essaie de préparer ce petit plan, parce que j’ai bien envie de voir à quel point il pourrait devenir dingue, mais aussi de voir s’il pourrait voir la blague la dedans. C’est sadique, je le sais. Quand elle terminait, je lui fis rapidement la bise avant qu’elle parte, pour ensuite me changer et me mettre plus à l’aide. Un jogging et un t-shirt, tout à fait normal on va dire. Je prenais mon téléphone pour lui écrire.

« Tu peux prendre du pain ? J’ai oublié d’en prendre. Et du lait aussi, merci. Je t’aime. »

Je me levais, presque angoissé. Observant mon allure devant le miroir. Quelques traces, discrètes mais bien là. Trois, logées sur le devant et une sur le côté. Rien d’autre n’était visible, et j’estimais que c’était déjà pas mal. Installé sur le divan, les mains sur les genoux. Tout ceci n’était évidemment qu’une plaisanterie. On est un couple, où se traiter de connard et d’enfoiré est une marque d’affection. Même si je savais que plus tard, il prendrait la revanche ce qui au fond, ne me dérangeais absolument pas. Il n’allait pas immédiatement le voir. Du moins, je l’espérais. Le regard tourné vers la télévision. Le téléphone proche de ma hanche.

flappy bird.

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I'm going to make you eat your balls by the ass. Both of them. You're going to have a very, very bad time.

« D'accord. Je serais là dans dix minutes. Je t'aime aussi. »

Bon ... Un petit détour au magasin du coin, ça ira. Pour du pain et du lait ... C'est bête, mais Lyov achète toujours des céréales et oublie à chaque fois de prendre du lait pour les manger en même temps. Je soupire, il est un peu tête en l'air parfois, mais c'est parce qu'il a beaucoup à penser. Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai un espèce de pressentiment, là, dans mon bide ... C'est mauvais. Enfin, j'espère que ce ne sont que des fausses impressions. Qu'est-ce qu'il pourrait bien arriver, hein ? Je ne crains rien. Je sors du travail, il ne peut rien se passer de mauvais. Surtout pas avec Lyov. Enfin ... Je ne crois pas. J'arrive à notre bâtiment et me hâte de rentrer dans notre appartement, enlevant directement mes chaussures et posant mes clés sur le bahut de l'entrée. « Je suis là, bébé ! Bouge pas, j'arrive. » Je vais tout ranger dans la cuisine, histoire de ne rien laisser traîner puis me dépêche d'aller dans le salon pour retrouver Lyov. Je ne remarque pas de suite sa petite supercherie, mais c'est en me penchant pour l'embrasser, après lui avoir offert un sourire tendre, que je remarque des tâches rouges dans son cou. « Oh ? Tu t'es fait piquer dans le cou ... » En prenant son menton pour qu'il tourne la tête et que je puisse regarder ça de plus près ... Je constate avec colère qu'il ne s'agit pas de piqûres. « C'est quoi ... C'est quoi c'te merde ??! » Fou furieux, je me redresse brutalement, le foudroyant du regard. Beverly m'avait trompé ... J'espère vraiment que c'est une putain de blague. Et si c'en est une, bah elle est foutrement pas marrante.

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Petite blague

Eliov

En fait, je ne pensais réellement pas qu’il pourrait autant s’énerver. Enfin si, je suppose que nous sommes tous fait de la même matière, et qu’au fond. Ce genre de chose ramène une haine tellement violente qu’on peut réellement la mesurer. J’entends le bruit de la porte, et immédiatement je porte mon regard vers lui. Je lui souris doucement, en ne disant rien de très important mais le laissant approcher de ma personne. Quand il prend le temps de m’accueillir comme il se doit, il remarque aussitôt les marques et m’oblige de tourner le visage pour examiner celles-ci. Elles sont bien faites, je n’ai pas à douter par la capacité de mon amie concernant la finesse des traits. « Quoi ? Tu te fais des idées. Je n’ai rien du tout. » Je lève les yeux au ciel, avant de me lever et d’ajuster mes habits. Je me fais nerveux, même si j’essaie tant bien que mal de dissoudre l’amusement qui se fond en moi. « Tu as pris le lait et le pain ? Je n’arrête pas d’oublier de prendre le lait, comme à chaque fois. » C’est vrai, que j’étais tête en l’air. Mais il oublie souvent que lui l’est également. Et que ce sont pour ces défauts qu’on s’aime. Je me dépêche pour avancer vers la cuisine, en ouvrant le frigo, prenant la brique de lait ainsi que les céréales qui traînait sur le comptoir. « Mon service n’était pas en bordel sans moi ? Je n’ai pas eu de retour. Demain, va falloir que tu viennes avec moi au bloc. Si t’es disponible. Après faudra que j’absente durant l’après-midi. J’ai des choses à faire. » Je ne dis pas quoi, je ne dis rien d’autre. Je me sers des céréales dans le bol, pour venir mettre du lait pardessus. Je regarde mes mains faire, et en prenant une culière, je repose mes pupilles claires sur mon partenaire.

flappy bird.

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Je ne pouvais pas l'imaginer. Avec une femme. Ou bien un homme, sur lui. Complètement sur lui. Je veux dire, nus, tous les deux. Et juste quand je le remarque, il dément. Il dément et en plus de ça me fait passer pour un con. Je sens mon sang bouillonner dans mes veines, j'ai juste envie de lui sauter dessus mais pas pour les bonnes raisons, cependant. Je ne dis rien, trop en colère pour trouver mes mots. Il s'en va dans la cuisine d'un pas hâtif, après m'avoir demandé si j'avais bien tout pris. Mais quel enfoiré. Je ne peux pas le croire. Ou ... Je ne le veux pas ... ? Parce que c'est tout bonnement incroyable. A-t-il perdu la raison ? Il a peut-être fait une rechute ... ? Ses mots suivants ... Ses mots. Martèlent. Mon pauvre coeur. Faisant apparaître des larmes dans mes yeux teintés de rage et de souffrance. « Mais ... Pourquoi ... ? » J'espérais qu'il ait une explication à me donner, mais de le voir ainsi nerveux et éviter la conversation, ça ne fait que me conforter dans mes mauvaises pensées. Bon sang, je n'ai pas confiance en moi à ce point ? ... Un bruit fracassant résonne dans tout l'appartement pendant quelques interminables secondes. Je viens de tout balancer par terre. Le bol. Le lait. Les céréales. Vaut mieux sur le sol que dans sa gueule. « Pourquoi tu m'as fait ça ??! Pourquoi tu me fais ça hein ?! Je croyais que tu m'aimais, j'croyais que tu me respectais, même ! Assez pour me le dire si tu en as marre de moi ... Si les femmes te manquent ... T'es qu'un lâche. Un putain de lâche. Doublé d'un connard ! » Mon regard noir de haine et noyé par mes larmes le supplie de me dire que tout cela n'est qu'un cauchemar dont je m'éveillerais prochainement. Mais cette souffrance ... C'est la réalité. Mon coeur le sait. Je le sais. Je le hais.

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Mauvaise blague

«Que je t’aimais plus qu’il n’est possible de le faire et que je ne peux pas vivre sans toi.»

Quand il vint ainsi s’approcher, faire valser le bol de lait et de céréales, je fronçais vivement les sourcils. Il se passe quoi ? Cette blague qui devait être drôle c’est brutalement échoué et vient de m’éclater en pleine gueule. Je le regarde, déboussolé. Je panique à l’idée de lui avoir fait du mal, et c’est bien le cas. Je lui ai fait du mal, j’en suis persuadé. Il a les larmes aux yeux, il me regarde, il a mal. Et c’est ma faute. Je m’approche de lui, et même s’il tente de reculer, je viens à emprisonner sa main dans la mienne pour que son dos vienne se plaquer contre mon torse. « Arrête, de te débattre bordel de merde. » Je le tien, le plus férocement du monde. Je le retourne afin que nos yeux se croisent et que ma bouche épouse quelques fractions de secondes. Je le secoue, je plante mes doigts dans sa chaire pour qu’il soit attentif à mes mots et mon regard. « C’était une stupide blague de merde, regarde, c’est du putain de maquillage ! » Je le relâche à contre cœur, je sais qu’il va m’en vouloir encore longtemps, mais au moins il sera conscient que jamais, je ne pourrais le tromper, que cette seule idée viendrait à me répugner. « Ce n’est rien, tu vois ? C’est du maquillage. Une amie est venue me maquiller, je voulais te faire une blague. Je ne voulais pas te faire mal comme ça, je pensais que tu allais comprendre ma blague. » Finalement, je me retrouve comme un con, un abruti qui ne sait pas faire de blagues. Au début, je trouvais ça marrant. Mais, il devrait me connaître, il devrait savoir que jamais, jamais je pourrais le tromper, pour personne, parce que personne n’est assez bien. « Je ne pourrais jamais te tromper, jamais de la vie. Chou… Je suis désolé pour cette mauvaise blague… »

☾ anesidora

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Non. Non. Non. Il ne pouvait pas me faire ça. Pas lui. Pas lui, quelqu'un d'autre, je comprendrais. J'aurais mal, mon ego en prendrait en coup, mais lui. Non. Non. Rien que de l'imaginer, ça me donne la gerbe. Il est l'être qui compte le plus pour moi sur cette Terre, celui pour lequel j'ai le plus de respect, d'estime. Je pensais qu'il me respectait aussi. Qu'il m'aimait assez pour ne pas me faire ça. Je suis tellement en colère. Et abattu. Qu'est-ce qu'un homme abattu peut-il bien faire dans un moment pareil ? J'ai juste envie de m'enfuir loin. Loin. De ne plus jamais revenir. Il s'approche, je fais en pas en arrière. « Me touche pas ! » J'essaie de l'éviter, mais il m'attrape vivement. Et je hurle, je me débats, je le griffe même. En lui hurlant de ne plus me toucher, de ne plus m'approcher. Je suis tellement blessé que je ne pense plus à l'éventualité que tout ceci ne soit qu'une vaste plaisanterie. Mauvaise. Et lorsqu'il me dit que c'en est une, je secoue vivement la tête, jusqu'à même en avoir des vertiges tant je ne veux pas le croire. « Non ! Non ! NON ! Lâche moi !! » Il me lâche. Enfin. Et je me tourne vers lui, effaré. Les cheveux en pétard, la respiration courte. J'essaie de reprendre mon souffle, j'essaie de reprendre contenance. Mais je passe juste pour une furie, maintenant. Il me rassure en me disant que ce n'était vraiment qu'une blague. J'ai du mal à me rassurer, à l'écouter. J'ai vraiment du mal à le laisser me sécuriser maintenant qu'il m'a fait cette blague. C'est la seule chose, la pire des choses qu'on puisse me faire, me tromper. C'est une chose que je ne veux jamais pardonner et qui me tuerait de chagrin. Finalement, je me calme, enfin, je calme ma colère. La tristesse, elle, est toujours présente. Je passe une main sur mon visage pour essuyer mes larmes qui coulent sans que je ne le veuille et d'une voix tremblante et fébrile, je lui réponds. « C'était ... C'était pas drôle. Et c'était une mauvaise idée ... Je t'ai imaginé avec quelqu'un, je t'ai imaginé aimer quelqu'un d'autre que moi. Et même si je veux juste que tu sois heureux, je réalise que je veux pas que tu le sois sans moi ... Pas aux bras de quelqu'un d'autre que moi ... »

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Mauvaise blague

«Que je t’aimais plus qu’il n’est possible de le faire et que je ne peux pas vivre sans toi.»

J’avais peur, de l’avoir brisé, de l’avoir anéanti pour une simple blague. C’était qu’une putain de blague de merde, et je voulais juste rire, je ne voulais pas créer une dispute, ou qu’il vienne à s’effondrer. Ce n’est pas le but, c’était pas ce que je voulais. Je le regarde, de mes pupilles éclatées. Je pose mon regard sur ces lèvres tremblantes, sur son regard vide et humide. J’écoute attentivement ces mots, en secouant la tête de gauche à droite. Je m’en veux, terriblement. Et j’ai honte, j’ai vraiment honte de ce que je suis en train de faire, d’avoir faire cette blague. De m’être comporté comme un abruti. Parce que je ne suis rien sans lui, parce que je suis amoureux de ce petit gars, et que je ne veux pas me détacher de lui. Alors, je ferais tout, je ferais le nécessaire pour qu’il le remarque, qu’il puisse voir à travers mon regard que je suis désolé pour toutes les merdes qui vont arriver, et pour cette merde précisément. Que je veux qu’il soit heureux à mes côtés, qu’on vienne à rire de tout, de le voir toujours autant enthousiaste pour un petit truc tout con, comme le fait d’être vers lui, de le complimenter. Je veux voir son sourire à chaque fois qu’il me regarde. Putain, je ne veux pas lui faire du mal. « Je suis désolé, je ne voulais pas te faire du mal en te faisant cette blague, je ne pensais pas mal faire, et je pensais pas que tu prendrais la chose de la sorte. Je croyais que tu allais en rire, et pas pleurer et être blessé de la sorte. C’est ma faute. Je te demande pardon, parce que jamais ne je viendrais à te tromper, et que tu me suffis largement, et que tu me rends heureux. Je veux juste te rendre heureux moi, je suis bon qu’à ça. » Je hausse les épaules, je remarque les griffures sur mes bras, mais qu’importe. Je reste planté là, devant lui. Je veux pas être celui qui le blesse.

☾ anesidora

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Alors c'était ça, mon appréhension de tout à l'heure. Quelque chose de mauvais qui planait au-dessus de moi. De nous. Mais ce n'était qu'une blague. Une blague. Quelle idée lui est passée par la tête ? Il sait. Il sait très bien l'effet que la tromperie a sur moi. Il sait que je ne pardonne pas, ça. Il le sait ... Et cette blague ... M'a fait beaucoup de mal. Parce que j'y ai vraiment cru, et j'en souffre encore parce que les images que j'ai inventé dans mon esprit sont toujours là et elles le seront encore un moment. Je ne veux plus jamais qu'il me fasse ce genre de chose. Plus jamais ... Il compte trop, bien trop pour moi pour que j'en rie. Il s'excuse, encore et encore, en me disant toutes ces paroles qui sont réconfortantes. Mon regard se baisse, je ne fais plus que l'écouter, tentant encore de calmer mes tremblements. Mes poings viennent de nouveau frotter mes yeux gonflés et humides d'avoir trop pleuré. Je me rends compte que je suis faible. Je suis faible, je ne suis rien qu'un tout petit garçon perdu devant lui. Sans lui. Son regard transperce mon âme et il découvre toutes ces choses qu'un homme cache par fierté. Ma sensibilité accrue. Mes manies enfantines. Mon regard perdu quand on se dispute. Perdu, quand je constate la dure réalité du monde et ce système qui me rend dingue. Le tremblement de mon corps quand je me retrouve déchiré en mille morceaux. Il n'y a que lui pour apaiser tout ça. « Mais ... Mais Lyov, je t'aime ... Je peux pas rire en imaginant que tu m'aies trompé ... C'est juste ... C'est pas ... Logique. » Je soupire. Mon regard se porte sur ses bras que j'ai amèrement griffé tout à l'heure. Je me demande si je l'ai frappé involontairement quand je me suis débattu. Je m'approche craintivement, déposant ensuite mes doigts sur sa peau lacérée. « Je t'ai blessé ... Pardon ... » Je ne voulais pas le blesser. J'étais seulement fou de rage. Et tandis que ma gorge se serre, ma tête se laisse tomber contre son torse. Et mes orbes brillantes contemplent le foutoir que ma rage a provoqué.

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Mauvaise blague

«Que je t’aimais plus qu’il n’est possible de le faire et que je ne peux pas vivre sans toi.»

Rien n’est logique dans ce que je fais, j’ai la sensation de faire que des merdes, et ça devient insupportable. Je voulais le faire rire, et ça n’a pas fonctionné. Mais en même temps, qui rigole de ça ? Faut juste être débile pour rire de ça, de prendre ça comme une blague. Je le laisse approchement docilement, ces doigts parcourant les traces qu’il venait de faire dernièrement. Et je souris, ce contact me fait des frissons, et lorsqu’il s’excuse. Je fronce les sourcils en secouant la tête. « Ne t’excuse pas, je l’ai mérité. Tu aurais même pu me gifler, tu aurais pu faire pleins de choses pour te venger. Ce n’est rien ça, ce sont juste des petites marques qui vont disparaître rapidement. » Je prenais ses mains dans les miennes, en nouant nos doigts tout en passant mes bras ensuite autour de sa nuque. Je le tenais, tendrement contre ma personne, je faisais en sorte qu’il sente tout le réconfort qu’il voulait, et qu’il se sente en sécurité à mes côtés. « Mon amour, je suis désolé. Je m’en veux terriblement, tu as raison, il n’y a rien de logique dans cette stupide blague. Mais, jamais ne je viendrais à te faire du mal, jamais de la vie. Je ne pourrais pas. » D’habitude, j’ai toujours de la peine à articuler mes émotions et sentiments. Mais cette fois, j’ai envie de lui faire comprendre qu’en ce moment, c’est normal. Et je dois m’ouvrir plus, c’est mieux pour nous. Je prends son visage dans mes mains, pour que nos lèvres se cherchent un court moment, avant de venir les épouser, délicatement je venais à l’embrasser. Poussant la barrière de sa bouche pour que nos jumelles s’amusent entre elles, que mes mains passent sur ces hanches que je compresse pour le tenir au plus près de ma personne.

☾ anesidora

(Invité)

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I'm going to make you eat your balls by the ass. Both of them. You're going to have a very, very bad time.

Je n'avais aucune envie de me battre avec lui. Il avait bien compris que sa blague était inappropriée, il n'y avait aucunement besoin d'en rajouter. Je n'avais pas l'intention de le rabaisser, de l'enfoncer encore et encore. Non. Je ne suis pas comme ça. Et je l'aime. Je ne peux pas lui faire ça. Même si ce sale con s'est permis de me faire une blague aussi atroce. C'est mon sale con à moi et je l'aime comme il est. « Mais quand même ... J'ai l'impression d'avoir réagi trop fortement. Et je voulais pas te blesser. » Je ne suis pas violent, habituellement. Mais la tromperie est un sujet sensible avec moi. Lyov le sait, il le sait davantage maintenant. Je veux juste oublier tout ça. Je veux juste fermer les yeux et me laisser aller. Mon corps se cale contre le sien, mes bras passent autour de son buste et je pose ma joue contre son torse, écoutant attentivement les battements de son coeur pour calmer le mien. Ses gestes me réconfortent et je le laisse parler, je le laisse me rassurer. J'en ai besoin, d'entendre ses mots doux, de savoir combien il tient à moi ... Pour oublier ces images créées de toute pièce par mon esprit. Je soupire doucement, me calmant un peu plus et puis mon visage est redressé par ses mains et je laisse mes lèvres chercher les siennes pendant un instant. Avant de l'embrasser avec tendresse et tout l'amour que j'éprouve pour lui. Mes doigts serrent le tissu qui le couvre lorsqu'il me prend par les hanches et je soupire dans sa bouche tant ce contact me plaît et me rassure. Je me serre contre lui. Avec une envie d'être bercé par ses bras. Ma langue se mêle avidement à la sienne, les yeux fermés, je profite de ce baiser amoureux et tendre à la fois pour m'apaiser, comme il sait si bien le faire.

(Invité)

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