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Je l’écoute attentivement, je suis touchée par ce qu’il dit, mais dans un sens il n’avait pas tords, si ce soir-là je n’avais pas bus, il ne l’aurait certainement jamais sus, et j’aurais continué à le fuir dans les couloirs, à ne pas vouloir croiser son regard, j’aurais fui toute ma vie un homme important à mes yeux. Alors oui j’avais bien fais de le lui dire car finalement nous en étions là grâce à cela. Je venais de le prendre dans mes bras, et un peu comme si il était un enfant je le câliner, sans aucunes raisons apparente, je me sentais proche de lui, comme si ce soir après avoir parlé calmement de tout cela, un lien s’était créé entre lui et moi, comme si il était de mon devoirs d’apaiser ses maux. Je déposais un bisou sur son front comme pour le protéger, mais je devais aussi le secouer, le remettre sur le droit chemin. Alors je m’écarte un peu de lui, et je lui tapote sur la joue, rien de violent, et rien de douloureux, des petite tapotes amicale. « Hey mon vieux réveil toi là ! Ne dit plus jamais que tu aurais fait un mauvais père, je t’interdis de dire ça. Je pense tout le contraire, tu aurais été un père formidable pour ce bébé. Alors oui j’ai gardé ce bonheur pour moi, mais aujourd’hui je vois bien que je n’aurais pas dus, car en fin de compte nous aurions été heureux. Je t’ai mal jugé à l’époque Otto car je pensé que je n’étais rien du tout à tes yeux, que tu ne m’aimais pas, je ne voulais pas que mes sentiments soit à sens unique, alors voilà, mais Otto, je t’ai toujours aimé, et je t’ai aimé jusqu’à la mort de Jackson Junior, c’est quand il est mort que je n’ai plus été capable d’aimer qui que ce soit. » Je plongeais mon regard dans le sien, cherchant alors si il y avait encore une once de sentiments, quelque chose en lui tout comme en moi. Oui j’avais Tate dans ma vie, mais tout le monde pensais qu’il me prenait pour une conne, et puis il n’y a rien de mal à être aimé par l’homme qui nous à aider à donner la vie à un enfant. Mon regard tendre dans le sien, je dépose un bisou sur sa joue droite, puis je pose mon front contre le sien. Je ne voulais plus jamais le perdre, plus jamais je ne le laisserais partir, alors j’espère que plus jamais il ne me laissera seule. Je lui offre un sourire. Je n’avais qu’une envie, une seule. Et me voilà mes lèvres posées contre les sienne. Je m’écarte très rapidement de lui. « Je suis désolée, je ne sais pas ce qu’il m’a pris. » je lui demandais sérieusement pardon pour l’avoir embrassé ? Mais putain non je ne suis pas désolée ! Je suis une personne comme ça, quand j’ai des sentiments j’agis, quand j’aime je le dit, et voilà que je m’excuse de lui avoir fait preuve d’amour envers lui ? Je suis stupide.
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