Love can’t exist without fear. If the thought of losing someone doesn’t scare the shit out of you, then it’s not love (plula)

Love can’t exist without fear. If the thought of losing someone doesn’t scare the shit out of you, then it’s not love — Ouais, enfin je sais pas c'est bizarre, je l'ai quand même dit quoi. Maintenant j'oserai plus aha. Trop gênée. J'ai même un peu de mal à le regarder mais il arrive quand même à me rassurer même si je ne sais pas s'il pense ce qu'il dit ou s'il le dit pour me faire plaisir. Difficile à deviner. Le début de sa phrase était cute mais je pouffais quand il disait assouvir mes besoins de femme enceinte. « Tu dis ça mais tu verras quand je serai trop chiante enceinte jusqu'aux yeux. » je rigolais car j'ai peur de me voir. J'ai jamais eu d'expérience similaire avant, je connais personne dans mon entourage qui a déjà eu un enfant alors je suis vraiment paumée de chez paumée. Je me mets sur la pointe des pieds et j'écrase mes lèvres sur les siennes. « Je ne veux pas que tu sois un petit ami parfait, sois juste toi-même. » je me pince la lèvre puis je me laisse un peu bercer dans ses bras avant de me détacher de lui. « Je suis désolée pour ton poulet curry, il avait l'air super bon mais je préfère manger un truc sucré en fait. T'as de la glace ? » lui lançai-je par-dessus mon épaule alors que je me dirigeas vers son réfrigérateur.

love can’t exist without fear. if the thought of losing someone doesn’t scare the shit out of you, then it’s not love — Le fait est que c'était une épreuve à vivre et que je n'étais pas prêt à vivre tout ça. Mais.. je le faisais malgré tout, va savoir pourquoi. Elle n'avait pas tort, c'était elle qui vivait ça. Moi, je n'étais qu'une pièce rapportée dans son monde. Maintenant, tout devrait bien se passer, du moins, je l'espère. Moins j'entendrai parler de Lenny, mieux j'irai. “On y est pas encore, autant en profiter” Pour le coup ouais, on n'y était pas alors valait mieux pas y penser. Ça s'trouve, elle ne sera même pas chiante alors bon, fallait pas trop s'emballer. Peut-être même qu'elle n'aura pas d'envie bizarre à 3h du matin. “Je peux pas être moi-même.. faut que je fasse des efforts” Preuve étant qu'en étant moi-même, je faisais souffrir le plus grand nombre, me mettant énormément de gens à dos. Maladresse oblige, poisse de surcroit. Après cette étreinte revigorante, elle se défaisait pour s'engouffrer plus dans l'appartement, allant jusqu'à la cuisine où se trouvait le frigo. “T'en fais pas, c'est pas grave. Et je crois mais je suis pas sûr. Peut-être des restes du début d'été.” Il avait fait particulièrement chaud au mois de juin et je crois avoir pris quelques denrées glacées pour survivre à la chaleur étouffante. “Mais je me ravitaillerai s'il le faut. C'est quoi tes goûts préférés ?”