Valentin et la chocolaterie (valou)

Blueberry & Valentin

B
lueberry prenait son pied. Elle l'embrassait, frémissait, se laissait faire. c'était vraiment un moment très sensuel entre Valentin et elle. La jeune femme fermait ses yeux, le summum du plaisir allait arriver, elle ouvrait sa bouche, fermait ses yeux et poussa un gémissement. Blue accueillait Valentin dans ses bras. Elle regardait le plafond, caressa instinctivement les cheveux de Valentin. Elle eu un regard quelque peu nostalgique ... elle fermait les yeux. Valentin l'embrassait, lui demandant si elle allait bien. Elle le regardait

« Mmh ... oui ça va. »

Notre artiste en herbe se releva, se rhabilla, dos à Valentin. Elle était maintenant fatiguée par cet effort. Remettant ses cheveux en place, elle mit son t shirt juste après son haut. Elle regardait Valentin, sourit et mit sa tête de côté. Elle l'adorait beaucoup et se refusait de le perdre. Blue sait que si un jour, un quelconque sentiment viendrait dans sa vie, elle le cacherait le plus possible. Hors, elle n'éprouve aucun sentiment pour Valentin ou peut être qu'elle se croit non amoureuse de lui alors que si ! Et que par son attachement, elle se réfugie dans le sexe avec lui. Bon ok c'est un raisonnement dingue puisqu'il se passe la même chose avec Terence, un Dunster qu'elle adore plus que tout. Blue souriait et baillait un peu

« Tu m'as épuisé ! »

La jeune brunette se mit à nettoyer leur bêtise. Elle le regardait et se marra

« Ta ... mis mardi dans mercredi boy »

Blue soupirait et lui remit ses boutons en ordre. Elle finit par prendre son sac de danse qu'elle posa sur le comptoir. Blueberry ne se sentait pas encore prête d'entrer dans relation amoureuse. Elle avait encore peur de l'amour, peur de s'engager, d'être aimée. Tout ceci lui faisait réellement flippé et tout ce qu'elle voulait, c'était qu'on la laisse tranquille un moment, qu'on la laisse revenir. même si le sexe était un bon moyen pour elle de combler ce vide dans son être, ça lui permettait de ne pas se cacher ou de tomber amoureuse

code by Mandy

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Le sport va bientôt finir par m'achever. Sérieusement. Déjà que j'avais du mal à tenir debout sur mes deux jambes, il fallait en plus de ça que je ne sache pas remettre correctement les boutons de ma chemise. Débile ! Blue' me fit rire quand elle me le fit remarquer et m'arrangea ça. C'était bizarre cette complicité qu'il y avait entre elle et moi. J'aime passer du temps avec elle, autant pour une partie de jambes en l'air que de discuter et rire avec elle. Ça sentait le gouffre à plein nez. Mais après tout, nous sommes peut-être vraiment fait que pour être amis. De toute façon, aucun de nous deux n'est prêt à se mettre en couple, donc ça règle direct la question. J'aurais vraiment voulu avoir cette volonté de fer face à mon ex, dont j'étais toujours amoureux au fond. Il avait toutes ses amies, même Marissa, mais comment passer à autre chose et savoir ce que l'on ressent vraiment pour les autres, si déjà on arrive pas à faire le deuil d'un amour passé ?! Je le sais au fond de moi qu'elle est l'amour de ma vie, mais la reverrai-je un jour ?! Je me persuadais que non. Mais une partie de moi espère toujours. Celle qu'il faut absolument que je me débarrasse.

- Merci !

Lui répondis-je simplement et en gloussant légèrement à ma bêtise. Je finissais de me rhabiller, de fermer mon pantalon, quand elle posa son sac de danse sur le comptoir.

- T'as un rendez-vous ou j'ai le droit de t'emmener manger un morceau ?

Elle restait avant tout une amie, et j'espérais qu'elle ait toujours cette idée en tête, même quand je lui propose d'aller se faire une petite bouffe. Et puis ce n'était pas comme si je l'emmenais dans un chic restaurant. De toute façon j'en aurais pas les moyens. Bien que pour Sateen, je me serais démerder, quitte à me prostituer pour le lui offrir. Ironie du sort, puisqu'elle, elle a tout l'argent nécessaire. Je me mis à secouer la tête. Il faut vraiment que j'arrête de penser à elle. Ça fait déjà trois ans, et j'arrive vraiment pas à me la sortir de la tête. Il faut vraiment que je trouve un moyen. En attendant, j'ai juste envie de passer un bon moment avec mon amie. Enfin, en espérant qu'elle veuille de moi, et qu'elle ne m'abandonne pas elle non plus.

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Blueberry & Valentin

U
nissant nos deux corps, nous finissons de nous faire mutuellement du bien. Je fermais les yeux pendant que cet extase nous faisait du bien et ça ... c'était le cas de le dire puis, je me laissais tomber sur le comptoir. valentin s'enleva et je finis par me relever pour m'habiller. Puis, je nettoie le comptoir pour un peu enlever les cochonneries qu'on y avait fait. Dos à Valentin, je m'attachais les cheveux et remis mes habits en place, mettant mes chaussures, ma veste, mon écharpe, je pris mon sac de sport et je regarde mon ami. Je l'appréciais énormément ... il était un très bon ami pour moi et le perdre ... non je ne pouvais pas l'admettre. Comme je ne pouvais pas l'admettre des sentiments naissants. Pas que c'était de l'amour, parce que j'éprouvais la même chose pour Terrence ... disons que tout ceci ... me perturbais. Est ce que tout de l'amour me manquait ? Un peu oui ... être dans les bras de quelqu'un, dormir avec, discuter, le caresser etc etc ... oui ça me manquait. Mais j'avais peur de me rengager dans une histoire. Je ... oui j'avais peur et jusqu'à ce que j'arrive à passer ce cap, je resterais toujours distante vis-à-vis de certains hommes qui me font la cours. Mais pas contre Valentin ou Terrence eux c'est différent puisque je les connais. je réfléchissais à la proposition de Valentin pour finalement lâcher ...

« Non j'ai rien de prévu ... on peut manger ensemble »

Je lui souris. Ce qui était bien avec Valou c'est qu'après avoir eu des rapports, notre amitié reprenait son cours normal. J'acceptais ainsi sa proposition de manger un truc avec lui. Ma tête se mit de côté et je finis par me rapprocher de lui pour lui voler un baiser sur sa joue droite. j'aimais beaucoup ça, faire des bisous. Oui j'étais un bisounours humain j'avoue. Je finis par regarder mon ami et nous sortons ainsi de la chocolaterie désormais fermée. je regarde Valentin, je me demande où est ce qu'il veut qu'on aille manger un truc. On aimait beaucoup de choses tous les deux, bon ok j'avais des allergies très chiants et je ne pouvais pas manger ce que je voulais .... ce qui était super handicapant. Mais bon, question dessert, même si je n'étais aps une accroc au Nutella, mes pères me confectionnent quand ils le peuvent un genre de pâte à tartiner faite maison succulente. Rien que pour moi. Enfin bon ... je regarde Valou et finit par lui demander ...

« Tu veux aller ou ? »

Lui demande je en lui volant son bras. Je n'avais pas trop d'idée d'endroit en réalité. je me fichais de l'endroit, de toute façon j'étais avec lui et c'était tout ce qui m'importait pour l'instant. Je m'estimais pas en couple avec lui, mais nos câlins et ce genre d'affections ... c'était ce qu'il me fallait point. Paradoxalement, je cherche peut être l'amour mais en même temps ... je trouve que c'est pour les enfants voila aussi une excuse bidon qui fait que je me recule de ça .... l'amour .... un mot qui fait du bien et qui fait surtout affreusement souffrir. Aussi bien moralement que physiquement .... et ça, je l'ai vécue ...

code by Mandy

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Toujours après une partie de jambes en l'air bien intense, j'ai toujours un creux, et je meurs de faim. Allez cherchez pourquoi ! Moi je n'avais pas envie de dormir, non j'ai toujours envie de bouffer. Et pourtant Dieu sait que j'ai mal aux jambes et que je m'écroulerai bien. Si j'avais un lit, je dormirais bien oui, mais d'abord un petit encas ne me ferait pas de mal, parce que dormir l'estomac vide, j'y arrive tout simplement pas. Une fois bien rhabillé, je lui avais donc proposé d'aller manger un morceau ensemble. Elle accepta et je pris mes effets pour sortir ensuite de la boutique. A l'extérieur, elle me demanda où est-ce que j'avais envie d'aller.

- Dans le snack de la rue d'à côté, ça me tenterai bien !

C'était un snack avec une variété de menus impressionnants et pas très chers. On aimait y aller de temps en temps, parce que niveau fortune, je ne suis pas le plus riche. La preuve, je dois bosser dans la boutique des pères de mon amie pour subvenir à mes besoins. Heureusement que ça me suffit amplement pour vivre, puisque je n'ai pas de loyer à payer, et que j'ai une bourse. Blue' me prend le bras, et nous nous dirigeons vers la fameuse rue. Je me sens bien depuis que je l'ai rencontré. Pas de prise de tête, tout est tellement plus simple, beaucoup plus simple qu'à Miami, avec toutes ces filles qui me tournaient autour et qui voulaient que je sois leur chevalier servant. C'est vrai que j'ai toujours été un ange charmeur comparé à Priape, mais c'est pas une raison ! Je ne suis pas le mec parfait de tout le monde. La seule personne que je voulais, je l'avais, et je l'ai perdu. Je sais que jamais plus je ne l'aurais, et c'est sûrement pour ça que j'ai perdu espoir de retrouver tel amour et que je ne veux plus tenter de nouveau, de peur de tout faire foirer et de souffrir de nouveau. Au moins, je sais que Blue' partage mon avis et qu'on se comprend parfaitement sur ce point-là. D'ailleurs je vins lui déposer un baiser sur le front juste avant de prendre ma commande en lui disant :

- Ça me fait plaisir que tu sois venu avec moi.

C'était anodin, mais c'était bel et bien le cas. Ça me faisait plaisir qu'elle ne soit pas qu'un simple plan cul, qu'elle soit aussi une amie. J'ai plus besoin d'amis en ce moment que d'amour. Même si je suis un romantique dans l'âme et que ça me manque. Que Sateen me manque.

Fin

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