Aliper ∞ The light will shine through the rain

Je ne comprends pas vraiment les gens violents, enfin, pourquoi en veninr aux moins, quand on peut discuter. Non mais c'est vrai, au pire, on gueule, on s'insulte, mais pourquoi frapper ?. Parce que ça fait du bien, parce que ça défoule, on se lâche, on vide tout ce qu'on a à l'intérieur. Ouais sûrement ça, moi, je n'ai jamais frappé quelqu'un. Enfin, peut-être, à la maternelle, si un camarade m'a volé mon goûter, mais sinon, non. Bon, en même temps, on ne m'a jamais mise en colère, mais genre vraiment, en mode, j'ai envie de tout casser. Alors, ouais, j'essaye de comprendre de quelle colère peut bien être atteint Alek, mais je ne trouve pas. Depuis que je le connais, je ne l'ai jamais vu faire la tronche ou se mettre en colère. Ouais, il a raison, je ne pourrais pas lui casser la tronche, je suis trop faible pour ça, pas suffisamment du muscle dans tout mes bras. "Un diplôme carrément ?", woah à ce point-là ? Il est si bon acteur que ça le petit Alek ?. Bref, tout contre lui, je le questionne sur son week-end avec Quincy. Est-ce qu'il a déjà prévu un truc, ou est-ce qu'il va faire ça au feeling ?. Vu sa tête, je crois qu'il est juste perdu le pauvre. "Tu devrais lui acheter un jouet, ou un truc, les enfants aiment bien ça !". Ils adorent ça même. Quand je garde les enfants d'Andrew, ils passent leur temps à vouloir que je leur achète des jouets. Enfin, peu importe, il faut qu'il soit lui-même, qu'il apprenne à nouveau à passer du temps avec son fils. En plus, à cet âge-là, une sucette et hop, on devient l'ami de l'enfant. Je lui propose à boire et à manger, mais il refuse, faisant tout de même une proposition qui me fait rire. "Tu n'as pas peur que je t'empoisonne ?". Non, en vrai, je suis douée pour la cuisine enfin, je crois, du moins, mes colocataires ne s'en plaignent pas. À la place de vouloir manger, Alek me propose que je lui fasse visiter l'appartement. Ah oui, tiens, j'avais oublié qu'on était chez moi. "Ok, viens". Je me lève, lui tend la main puis, commence la visite guidée. "Donc, bah le salon", rien de nouveau sur ce point. Continuant la visite, nous avançant plus loin, vers la cuisine ouverte sur le salon. "Là, nous avons la cuisine, si tu es sage, je te ferais à manger un de ces jours...". En allant dans le couloir, j'ouvre la première porte. "La salle de bain, pour prendre des douches hot !", je le taquine en lui donnant un petit coup d'épaule. Bah, voilà, je recommence, putain de moi. Je continue par les toilettes -pas la joie, mais au cas ou il ait envie de chier- les chambres des filles, le mini dressing pour ranger un peu notre bordel puis, je finis par "voilà ma chambre". Ouvrant la porte, je le laisse entrer et découvrir ma petite pièce à moi.

• Je danse souvent avec le Diable, c'est mon partenaire de jeux, je le taquine, il hésite parfois à me prendre avec lui, mais, il n'a pas l'air d'être prêt pour le moment. Je sais très bien que j'ai une place de réserver en enfer, un endroit où je me ferais fouetter comme un connard, un endroit où je me ferais brûler pendant des heures et des heures, sans rien pouvoir faire, j'me ferais démembrer, puis remembrer pour ensuite recommencer, et ça, pour l'éternité, pour toujours... Alors, il m'arrive parfois d'avoir des moments d'absences, je ne mange pas des chats, mais j'essaye d'aider des personnes de temps en temps, j'me dis que quelques bonnes actions m'aideront peut-être à avoir une place au Paradis, qui sait ? Après tout, si je fais en sorte que ma vie s'arrange, j'pourrais surement trouver la paix intérieure, j'pourrais surement moi aussi, avoir une place au Paradis. Mais bon, on verra ça plus tard, pour le moment j'veux juste profiter de l'instant présent, je n'ai envie d'aider personne, de ne faire aucune bonne action, j'veux juste être avec Piper, me couper du monde, qu'il n'y ai qu'elle et moi, rien d'autre. "T'en fais pas, j'vais m'en sortir, après tout, j'suis son père, donc même si ça va lui faire bizarre, j'pense qu'il va être content de me revoir !" Je l’espérais, putain vous savez pas à quel point. Je secoue la tête de gauche à droite lorsqu'elle me demande si je n'ai pas peur d'être empoisonné, honnêtement, ça ne pourra pas être pire que moi. J'dois être le mec le moins doué en cuisine, j'serais capable de faire cramer de l'air. Impossible à faire je sais, mais avec moi, tout est possible. Bref, on verra ces dons de cuisinière plus tard, car là, je me lève du canapé, attrapant sa main pour la suivre dans sa visite guidé. Faisant mine d'analyser chaque endroit comme un agent immobilier, j'me retrouve même à toquer contre les murs pour faire genre je m'y connais, alors que pas du tout. J'ai vu ça dans un émission une fois. Je me contente de hocher la tête, je ne répond pas à sa provocation, car je sais comment ça va finir tout ça, ça a déjà terminé comme ça la dernière nuit qu'on a passé ensemble, et disons que cette fois ci, je ne sais pas si je pourrais garder le même self control. "Hmm... Ta chambre alors ?" Que je lui demande, un sourire aux lèvres. M'aventurant dans la pièce, j'en fais rapidement le tour, et je finis par me laisser tomber sur son lit. Appuyant sur le matelas, je lève mon pouce en sa direction. "Confortable..." Putain, j'suis pas bon en agent immobilier. M'allongeant complètement, je ferme les yeux un instant, et, je fais mine de dormir. Ouais, j'ai envie de la faire chier un peu, et puis si elle veut se battre, son lit est l'endroit parfait pour que je puisse la mettre ko. •

Le paradis, l'enfer, personnellement, je me moque de tout ça. En fait, je n'y crois même pas. Oui, on est venu sur Terre pour une raison, grâce à une certaine personne, voir plusieurs même. Mais pour moi, si il y avait vraiment un mec là-haut, au-dessus de nos têtes, on ne vivrait pas dans une tel merdié. Non mais c'est vrai, pourquoi accepter tant de guerres, de viols, de meurtres et j'en passe. Pourquoi est-ce qu'il ne voudrait pas nous voir heureux, dans un monde de paix ?. Si on écoute les religieux en plus, je serais une catin pour eux. La nana qui sort avec un mec, anciennement marié, qui en plus de ça, est papa. Putain, ils seraient capables de me brûler vivante ouais, me traitant de sorcière, etc. Bref, moi, je l'emmerde le mec là-haut et je mène ma petite vie comme je l'entends moi, avec Alek. "T'as raison, puis au pire, s'il a peur de toi, il pourra crier au secours et tu te feras passer par un pervers !". Quoi ? On peut rire un peu non ? Puis bon, entendre son rire me manque, alors autant dire des conneries pour lui changer les idées. A sa demande, je me lève et me lance dans une visite guidée. Bon, en soit, il n'y a pas grand chose à voir et pas non plus 50 pièces à visiter. Je commence par la cuisine, là où je passe mes matins, mes midis, mais aussi mes soirs. Ouais, dans cette colocation, nous avons chacunes nos corvées, histoire que ça ne soit pas trop le bordel. Du coup, c'est moi qui m'occupe de nourire Hope, Arizona et bientôt Janessa, puisqu'elle va nous rejoindre. Nous continuons la visite, je ris en le voyant se prendre pour Stéphane Plaza dans chaque pièce que je lui fais visiter. Je le taquine quand nous arrivons à la salle de bain, je m'amuse à le taquiner, mais je ferais mieux de me taire. Il va finir par bouder, par m'en vouloir comme au Laos. C'était plutôt marrant ce soir-là, du moins pour moi, vu qu'il a fini bredouille. Nous finissons par la chambre, où il entre en premier. "Ouep, ma chambre et celle de mon amant aussi...", je lui réponds, souriant en le regardant prendre place sur mon lit. Bah, voyons. "C'est vrai ? Il te plaît ? Ça tombe bien, ce n'est pas ton lit !", je lui balance, attrapant un stylo qui est à porté de ma main, pour que je puisse lui envoyer dans la tête. "Oouuuh attend, faut que je te montre un truc !". Sans lui laisser le temps de dire quoique ce soit, je cours jusqu'à l'entrée, revenant dans ma chambre avec mon sac de sport. "Ferme les yeux !", je lui ordonne. Bien, sans perdre de temps, je finis par échanger mes vêtements contre ma tenue de Cheerleader. Ouais, j'avais envie qu'il voit ma tenue. Bon, il doit la connaître, mais, je voulais qu'il puisse la voir sur moi. "Tadaaaaaaaaaaaaaa", je m'exclame face à lui. "T'aimes ? Ça me va bien ?", je lui demande, baissant la tête pour regarder mon uniforme.

• Je ne devrais pas stressé, c'est pas quelque chose qu'un père doit faire avant de voir son fils, c'est pas le sentiment qu'il doit avoir. Je ne devrais pas avoir peur de sa réaction, peur de ce qu'il pourrait me dire, peur de ce que je pourrais lui dire. Mais bon, c'est pas une situation de tous les jours, non, c'est bien différent. J'me suis barré, sans donner aucune nouvelle, je l'ai abandonné lui et sa mère du jour au lendemain alors que tout allait bien. Ouais, j'ai mal agis, et là, j'vais le revoir, après presque un an sans le voir, j'vais pouvoir le revoir. J'sais pas comment ça va se passer, il a du grandir en un an, il doit être beau maintenant, encore plus beau qu'il ne l'était avant. Putain, et si il me reconnait pas ? Et si il ne veut pas me voir ? Et si il préfère rester avec sa mère et que je le laisse tranquille ? Et si il c'est habitué à mon absence ? Comment j'vais faire ? Putain, j'vais me chier dessus avant d'aller le voir. Mais bon, j'vais tout faire pour que ça se passe bien, et là, Piper, elle me fait rire. Elle arrive à me détendre, à me changer les idées. Non, elle ne me fait pas stresser, elle ne m'aide pas à me faire un million de scénario catastrophe, juste, elle me fait rire, et j'en avais besoin, j'avais besoin qu'elle se comporte comme ça. Qu'elle m'aide à ne pas trop appréhender, à bien gérer la chose. "Déconne pas c'est même plus un stage pour gérer sa colère là que j'vais avoir !" C'est directement un allé simple pour la prison. Neuf mètre carré de merde, des années en l'air, une vie foutu. Bref, on finit par faire le tour de chez elle, et elle se moque de moi quand je me la joue agent immobilier. Je vais un peu partout jusqu'au moment où elle ouvre la porte de sa chambre, je fais rapidement le tour, analysant quelques objets comme si c'était des trouvailles, et je finis par aller m'allonger sur son lit, fermant les yeux à sa demande. D'ailleurs, qu'est-ce qu'elle va faire en fait ? Je l'entends partir, aller plus loin mais je ne pourrais pas vous dire où, mais je garde les yeux fermé, ouais, je veux voir ce qu'elle a en réserve. Quelques secondes s'écoulent, peut-être même une ou deux minutes, et elle fait son apparition, et là, quand j'ouvre les yeux, c'est limite si j'ai pas la langue qui sorte de la bouche. "Heureusement que je suis allongé, j'pense j'men serais cassé la gueule." Je me redresse dans le lit, je la regarde, j'aime ce que je vois putain, elle est sérieuse de débarquer comme ça ? "Fait un tour sur toi s'teuplait !" Que je lui demande comme un enfant qui aimerait admirer son jouet. Elle a décidé de me tuer ou ça se passe comment ? C'est un fantasme ça en fait, ce genre de tenue, j'sais pas si elle est au courant... •

J'aimerais bien être une petite mouche, pour pouvoir voir le week-end d'Alek avec son fils. Bon, les premières minutes vont certainement être bizarres, le petit ne va pas vouloir quitter sa mère, mais dans un autre sens, on oublie pas ceux qui nous ont mit au monde. Alors j'espère vraiment du fond du cœur, que Quincy va lui courir dans les bras et lui faire pleins de bisous, de câlins. J'espère que ça sera ce genre de scénario là, et non un autre plus dramatique, ça serait bien triste. Je n'aime pas voir Alek comme ça, il est tout chamboulé et il semble être ailleurs, enfin son esprit. Alors que fais comme je peux en lui changeant les idées, en disant quelques conneries par-ci, par-là, histoire de le faire rire. "Nope, ça sera la prison et je serais obligée de t'apporter des oranges", je réponds en faisant la moue, avant de rire. Putain, j'imagine Alek en tenue orange dans la prison, quelle horreur, non merci. Me levant du canapé, nous passons à la visite guidée de l'appartement, toujours en faisant les cons. Bah ouais, ça ne serait pas nous si il n'y avait pas une petite touche d'humour. En arrivant dans ma chambre, je vois Alek observer la pièce, analyser des objets avant de se laissé tomber sur mon lit, complimentant mon lit. Bien sûr qu'il est confortable, je ne dors pas sur de la merde. Puis bon, ça ferait mal pendant les parties de jambes en l'air. Bref, je lui demande de fermer les yeux, jusqu'à ce que je lui donne le feu vert pour les ouvrir à nouveau. Me ramenant dans la pièce avec mon sac de sport, je me déshabille, puis, enfile ma tenue de Cheerleader. Je suis fière de cette tenue, je souhaite donc en faire profiter Alek. Enfin, même si ça va certainement lui donner des idées, quoique. Ajustant la tenue, je donne enfin le feu vert à Alek. "Te casser la gueule ? Pourquoi ? Parce que je suis canon avec ou parce que c'est horrible ?", je lui demande tout en passant mes mains sur la tenue. À sa demande, je tourne sur moi-même une fois, puis deux fois tout en bougeant mes fesses,  pour finir par m'avancer vers lui. "Alors, jte vend du rêve bébé ?", je lui demande avec une voix faussement sensuelle, tout en venant m'asseoir sur lui. Ouais, je test pour voir s'il est confortable.

• J'ai hâte, j'ai hâte d'être à ce moment, de pouvoir enfin le voir, le prendre dans mes bras, m'excuser. J'ai à la fois hâte, mais peur aussi. Je connais mon fils, je sais comment il est, et je sais très bien qu'il ne va surement pas me sauter dans les bras. Il va surement être hésitant, un peu choqué même si je sais que Nevada va le prévenir en avance et le préparer pour. Elle a beau m'en vouloir, je sais très bien qu'elle serait pas du genre à me l'apporter sans rien lui avoir dit, elle tient beaucoup trop à lui. Sur ce point-là, je lui fais entièrement confiance, jamais je ne pourrais lui reprocher quelque chose vis à vis de l'éducation de notre fils. Je sais très bien que tout ce qu'elle fait et surtout ce qu'elle a pu faire suite à mon départ, c'était pour le protéger, pour éviter de souffrir autant qu'elle a souffert. Alors ouais, je ne peux pas lui en vouloir, je n'ai pas le droit de lui en vouloir vis à vis des mesures qu'elle a prise suite à mon départ. Bref, parlons d'autres choses, j'ai pas envie de stresser dès maintenant, j'ai pas envie de me retrouver à me poser des milliers de questions, de m'imaginer un million de scénarios qui pourraient ne pas me plaire, alors j'y penserais plus tard, ce soir, demain, quand je serais seul. Et disons que la méthode qu'emploie Piper est plutôt efficace, elle me fait rire, premièrement. Et deuxièmement, quand j'ouvre les yeux, disons que je suis choqué, mais en bien. Je ne savais même pas qu'elle c'était inscrite dans l'équipe, elle a surement du vouloir m'en faire la surprise en débarquant avec cette tenue, et, c'est réussis. "Mais... Canon c'est même pas le mot !" Non, c'est loin d'être le mot. Je la regarde, je l'admire tourner sur elle même, et je rigole quand elle bouge ces fesses, encore, elle me cherche encore. Putain, j'me suis pas trompé, Piper, je la veux avec moi pendant longtemps, le plus longtemps qu'on pourra, le plus loin qu'on pourra aller. Elle s'approche de moi, lentement, me laissant le temps de la décortiquer du regard, et j'pense qu'elle peu très bien lire dans mes yeux mes envies... "J'serais presque sur un nuage là..." La laissant s’asseoir sur moi, l'une de mes mains vient dans le bas de son dos tandis que l'autre se pose sur sa cuisse. Je lui vole un baisé, puis un deuxième, et un troisième... •

Bon, je crois que je vais devenir croyante pour Alek, et lui allumer un cierge. En fait, je vais tous les allumer, histoire qu'il ait toute la chance du monde de son côté. Sa situation doit être stressante, je ne sais pas ce que je ferais à sa place. Enfin si, je serais malade comme un chien impossible de sortir de chez moi. M'enfin, même si je ne l'ai jamais vu avec son fils, je suis certaine qu'il doit être un bon père. Après tout, si ça n'était pas le cas, il n'aurait certainement pas eu l'autorisation d'avoir en partie la garde de son fils. Alors je le laisse me parler de son jugement, de ce à quoi il a le droit, mais aussi de sa punition qu'est le stage. Ouais, ça ne va pas être la joie pour lui, mais il faut bien qu'il passe par-là, alors que je serais là pour le soutenir. Nous continuons notre petite conversation, tout en riant. J'aime rire avec lui, puis ça fait du bien de voir un sourire sur son visage. Nous finissons par atterrir dans ma chambre, pour finir la visite guidée. Ouais, bon, ce n'était pas mon intention en premier lieu qu'on finisse ici, mais pourquoi pas. Ayant donné une nouvelle chance au club des Cheerleader, je décide de faire une surprise à Alek. Enfin, il va peut-être se moquer de moi, pensant que c'est le genre de club naze, mais ce n'est pas grave, j'assume. Je me change vite fait, puis lui dis d'ouvrir les yeux pour admirer ma superbe tenue. Bon, pas certaine qu'elle ne finisse pas en mille morceaux et pleins de déchirures, mais bon. "Comment ça ? Putain, tu es un de ces mecs qui fantasme sur les tenues hein ?". Je rigole, parce que ça me fait rire et je trouve ça mignon en même temps. À sa demande, je tourne sur moi-même tout en secouant mon popotin. Si je le cherche ? Bien évidemment !. Je m'avance lentement vers lui, histoire qu'il se rince un peu l'œil, puis grimpe sur le lit pour prendre place sur Alek. "Presque seulement ?". Il devrait être au paradis oui... Enfin, étrangement, je sens que ma tenue ne va pas faire long feu. J'accueille ses lèvres contre les miennes, savourant ses baisers, l'embrassant tendrement tout en posant mes mains sur ses épaules. Posant mes doigts sur ses lèvres, je me recule légèrement et le regarde avec tendresse. Me mordillant la lèvre inférieure, je fais glisser ses mains sur le haut de ma tenue pour qu'il puisse me le retirer. Non, je ne le cherche toujours pas non....

• Je ne pense pas avoir été un mauvais père les années avant que je parte sans prévenir personne. J'ai toujours tout fait pour rendre mon fils heureux, pour qu'il puisse s'épanouir dans ce monde sans aucun problème. Mais j'ai merdé, j'ai couillé, et au final, je pense que plus tard, il aura tous les droits de m'en vouloir, il pourra très bien me le reprocher. A part accepter et lui prouver que cette histoire de notre vie appartient au passé, je ne pourrais rien faire d'autres. Car il est sur que jamais je ne recommencerais, jamais. J'ai déjà tout perdu une fois, je ne compte pas le faire une deuxième fois. En parlant de deuxième fois, Piper a l'air d'humeur taquine, elle a envie de m'embêter, de me chercher, encore. Quand elle débarque devant moi avec sa tenue, bien sûr que je rêve. Qui n'aimerait pas voir sa copine dans ce genre de tenue ? C'est le fantasme de tout mec, le premier qui me dit non est soit gay, soit menteur en fait, y'a pas d'autres choix possible. Je la regarde, je la dévore du regard, putain, elle est belle. "Bah si..." Que je me contente de lui répondre quand elle me demande si je fais partie de ces mecs qui ont ce genre de fantasmes. Elle en rigole, mais au final, ça ne me choque pas, ça ne me gêne pas. J'ai pas peur de lui dire, de lui avouer la vérité à ce sujet, j'en vois pas l'intérêt en fait. Donc je la laisse prendre place sur moi. "Disons que ça peu s'arranger." Ouais, ça peu s'arranger, j'peux être sur mon nuage, sur notre nuage, si elle continue son petit jeu et que cette fois ci, elle ne s'arrête pas au milieu pour me faire galérer. Je lui vole quelques baisés avant qu'elle ne plaque ces lèvres contre les miennes, je profite de ce baisé, j'en redemande, mais non. Elle m'arrête, sans un mot, elle ne dit rien, elle vient poser ces doigts contre mes lèvres, et je comprends qu'il n'y a pas besoin de parler. Mes mains se retrouve grâce à son aide sur le haut de sa tenue, pas besoin de parler, je comprends ce qu'elle veut, et je m'exécute. Je la regarde, mon regard plongé dans le siens, je retire doucement sa tenue, laissant le haut glisser le long de son corps, et m'arrêtant au niveau de son bas ventre. Elle se retrouve en soutien-gorge, la tenue à moitié baissé, et là, je rêve. Je la tire contre moi, laissant mes mains passer dans son dos, je l'embrasse, ma langue va chercher la sienne dans un baisé endiablé. Petit à petit, je sens le nuage se formé sous nous...

Finalement, on arrive quand même à avoir des conversations sérieuses. Bon, ok, on finit toujours par dire une connerie et rire, mais à la base, c'est quand même un sujet sérieux. La famille, les enfants putain, c'est tellement loin pour moi tout ça. Enfin, non pas que je n'en veux pas bien au contraire, mais c'est vrai que là, j'y pense plus souvent. Bref, pour le moment, je suis bien trop occupée à me changer en Cheerleader pour les beaux yeux d'Alek. Je le regarde, j'essaye de déchiffrer son expression faciale, il a limite la bave qui coule. Bon, au moins, je sais que je n'ai pas l'air d'une truie, et que je lui fais de l'effet. "Ok...", en même temps, c'est comme les filles et leur fantasme de l'uniforme de pompier. Doux jésus, ça nous rend toutes folles et je en sais même pas pourquoi. Il faut croire que les hormones aiment nous titiller pour un rien. Je viens prendre place sur lui, faisant une fausse moue quand il me dit être presque sur un petit nuage. "Hmm, je vais devoir être tendre avec toi...", ou pas. Enfin, je ne sais pas ce qu'il aime moi. Bref, je prolonge son baiser, savourant ses lèvres contre les miennes avant de le stopper. Non, je ne vais pas lui faire de faux espoirs comme au Laos, le pauvre, je ne suis pas non plus une garce. Non, je le regarde, plongeant mon regard dans le sien sans dire un mot. Je n'ai pas besoin de parler, juste de guider ses mains jusqu'à mon haut. Je le laisse retirer ma tenue, glissant le long de mon corps, de mes bras. Je me retrouve en soutien-gorge, mais jusque-là, il n'y a rien de bien nouveau pour lui. Mon corps vient se coller au sien, tandis que mes bras s'enroulent autour de son cou. Le temps d'un moment, je l'embrasse avec plus d'envie, de passion. Mes mains glissent le long de torse, pour venir chercher la chaleur de sa peau sous sa chemise. Pour le moment, je ne l'enlève pas, je profite de ses baisers, de sentir sa peau sous mes doigts. Je suis bien là, c'est bon de sentir, découvrir une nouvelle sensation avec lui. Finalement, mes doigts viennent déboutonner sa chemise, un bouton après l'autre, écartant un côté puis l'autre du tissu pour y laisser apparaître son torse. Je souris, j'aime ce que je vois, ce que je ressens.

• Jamais je n'avais prévu tout ça, que ma vie change du tout au tout. Plus jeune, j'avais toujours eu pour rêve d'avoir une jolie femme, des enfants, une maison, un chien. Un grand jardin ou mes enfants pourraient courir et jouer. Et quand j'ai atteint ce rêve, j'ai finit par fuir, par partir. J'avais pas prévu ça, mais au final, j'me suis laissé emporter par une pulsion, et une fois fait, je ne pouvais plus faire marcher arrière. Je ne pouvais pas revenir la queue entre les jambes, non, je ne pouvais pas, je n'avais pas le droit. Peut-être que ça se serait mieux passé, mais je ne le saurais jamais. J'avais connu l'amour puis la solitude, la tristesse, et aujourd'hui, avec Piper, je redécouvrais le bonheur. Elle m'apportait de la joie, elle m'apportait tout ce que je désirais, elle était comme moi, nous étions le même genre de personnes, et je crois que c'est ça qui a fait qu'entre nous, ça a accroché si vite. Cette ressemblance, cette folie, elle était bien présente, ce n'était pas un rêve, un mirage, non, c'était la réalité. Une belle réalité. Comment est-ce que je pouvais en être si sûr ? C'est simple, les frissons qu'elle me procurait lorsque ces lèvres viennent se poser contre les miennes. Les frissons que j'avais lorsque je pouvais sentir son corps contre le mien, que ces mains passaient sur ma peau. Enivré par son parfum, par elle même, je m’exécute lorsqu'elle me fait comprendre qu'elle désire que je lui retire sa tenue, cette tenue qui me procure une envie que je ne pourrais expliquer. C'est ça le but d'un fantasme non, c'est ça l'effet qu'il a sur vous ? Ouais, c'est ça, cette envie, cette impression d'être dans un rêve éveillé. Sa tenue qui a glissé le long de son corps sans pour autant être complètement enlevé, je l'embrasse, encore et encore, et elle vient s'allonger sur moi. Nos baisés continuent de enflammés tandis que mes mains descendre doucement le long de ces fesses, se stoppant quelques secondes sur ces cuisses avant de les remonter sous sa jupe. Et là, c'est déjà le pied, elle commence à débouter ma chemise petit à petit, et moi, je la laisse faire, ouais, j'vais pas l'en empêcher. Je caresse ces fesses, et cette fois ci, je sais qu'on ne se stoppera pas, je sais qu'on ne va pas s'arrêter et qu'on va aimer tout ce qu'on va découvrir. •