hecabriel
C’était comme un antibiotique, une confession destinée à l’aider à se guérir de cette maladie qu’était l’amour et pourtant faisant tout l’inverse. Il était en processus d’homéostasie prenant le temps de se réguler pour revenir à des valeurs plus normales. Tout était relatif après tout. Confession apportant un codicille à sa vie d’avant, une nouvelle valeur s’ajoutant à tout ce qui avait pu être écrit sur le jeune homme qui aurait pu penser à cela. Cela laissant dériver ses iris océans vers les tchoin qu’Harvard pouvait regorger, c’était bien simple de les trouver en fréquentant les fêtes des Mathers. Cet oubli même de rester dans un sérieux tout en s’abandonnant à ses pensées les plus secrètes. « Je suis pas sûr de vouloir tenter de te changer, ça plaît le caractère de poupée rebelle des normes de la société après tout. » Déviation légère du sujet venant lui offrir un temps de répit avant de redémarrer avec un visage s’affrontant par défaut sur ses traits de porcelaine, peau échappant à la cruauté du soleil en ne prenant que peu de couleur durant les saisons estivales malgré une surexposition tendant vers son paroxysme en plein durant les festivals de musique un peu partout dans le monde. Sac à dos et billet d’avion, rien de mieux pour profiter de la vie. « Je suis pas assez idiot pour la mettre au courant voyons, tu connais ma réputation mieux que moi, celui attrapant une nouvelle conquête à chaque soirée. Hors de question… surtout que je pense être irrémédiablement amoureux de cette personne. » Des mots sortant de sa bouche, voix se baissant en souffle encore audible pour l’oreille humaine, des mots durs de sens pour celui qui avait une croix dessus depuis son périple australien.