turn me on (hecabriel)

hecate & gabriel

Mather House, maison si familiale, si animée et pourtant si vide, lendemain de soirée oblige les étudiants n’étaient même pas encore debout et pourtant c’était bien sur ses deux pieds que le Mohn résidait dans le cuisine de la confrérie, un café bien mérité, tentant de faire passer le restant de sa gueule de bois, migraine déjà passée depuis plusieurs minutes, ne restant plus que le boost d’énergie pouvant lui manquer. Douce mélancolie des vingt ans où il pouvait enchaîner directement une soirée avec une journée entière de cours et pourtant sa consommation d’alcool ne faisait qu’augmenter exponentiellement, ce n’était même plus étonnant qu’il ne tienne plus la route après. Cookie en guise de petit-déjeuner, il s’était servi sans même savoir à qui cela pouvait appartenir, rien à faire son estomac grondait pour de la nourriture physique et non un liquide si précieux que les dieux pourraient se l’arracher. Café et Cookie, les deux C primordiaux dans ce monde de brute, sa tasse dans une main, son repas dans l’autre déambulant dans la maison pour chercher une autre tête réveillée sans succès apparement, son tour bien court pour une flemme assurée décidément, rien pour relever le niveau. « Oyez matelots, y a quelqu’un de vivant dans cette baraque ? » Cri ? Murmure ? Même pas, une voix un peu plus portante sans pour autant partir dans les décibels d’un cri normal, il s’en voudrait si il venait à réveiller un autre mather, lui qui n’était que bizut même si l’idée d’une revanche dans son bizutage pourrait être en soit assez marrant, non non finalement, il allait se tenir aux civilités en évitant de trop prendre. En voyant la tête de certains, il se demandait presque si le bizutage pouvait altérer son état physique autant que les autres, ses cheveux blonds encore intacts des membres de sa confrérie, sa peau n’ayant pas la moindre cicatrice pour le moment hormis celle de quand il se prenait pour supergabriel en étant un gamin un peu trop casse-cou.

"In another place in the universe, we are together for all eternity. @Hecate Malcolm (@beerus)

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Complètement décalée, bouquin de cours sur les genoux, certains dorment comme des masses, alors que moi je suis déjà avachie dans une des pièces communes de la maison, à essayer d'encaisser un tant soit peu les informations qui me passent dans le cerveau. En vain. J'ai travaillé en rentrant de cours, tant et si bien que j'ai du passer mon tour pour la soirée organisée, et me coucher, épuisée, alors que d'autres festoyaient probablement depuis des heures, et encore pour de longues heures. Voyons le bon côté des choses: Personne n'était à même de me déconcentrer, tout le monde roupille encore, et risque de roupiller jusque treize heures, facile. Le nez dans mon café, je finis par fermer le bouquin que je balance sur la petite table à côté de moi, distinguant plus loin une voix masculine qui semble être en quête désespérée d'âme vivante dans la maison des fêtards. « Les lève-tôt, c'est à la Dunster House, t'es sûr de pas t'être trompé de maison? » Voix rieuse, je haussais le ton pour manifester ma présence, jusqu'à ce que mon nouvel interlocuteur se retrouve dans la même pièce que moi. Nouveau pas si nouveau, puisqu'il s'agit de Gabriel, à qui j'ai déjà eu l'occasion de parler depuis notre arrivée ici. J'esquisse un sourire en coin en voyant son visage, toujours à demi allongée dans le sofa. Est-ce qu'il lui arrive d'être moche, à ce garçon ? Il est canon, même de bon matin. « T'es tombé du lit ? Tout le monde semble dans le coma ce matin. » Ouais, enfin.. Sauf moi, évidemment. Nouveau sourire, je repose mon café sur la table, répondant ainsi à Gabriel le plus simplement du monde : « Donc pour répondre à ta question, non, tout le monde est mort. Sauf moi. Et t'es le premier que j'entends se lever en une heure. » Après, j'allais pas non plus taper la sentinelle toute la journée, d'ici trois heures à tout péter, on parie combien que j'vais juger judicieux d'aller faire une sieste dans ma chambre ?

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Fête de la veille venant mettre à plat les batteries de chaque personne de la résidence pourtant c’était avec modération que le jeune homme avait consommé durant la petite fête de sa confrérie, cela n’avait certes pas empêcher les migraines et de se sentir complètement amorphe une fois levé. Gamin cherchant un Advil dans son tiroir avant d’emprunter le chemin de la cuisine pour manger son cookie et boire son café. « Visiblement, je savais pas qu’un Mather pouvait ouvrir un livre aussi tôt dans la matinée, visiblement princesse, on s’est planté tout les deux de confrérie. » Sourire moqueur graciant ses lèvres, son rictus pincé sur son visage point frais de la matinée passée, ses cheveux blonds encore un beau bordel peu coiffé, barbe de quelques jours laissant deviner facilement son état de fatigue également. Seul avec Hecate, visiblement c’était sa journée aujourd’hui, une chance que personne soit là ou dans l'état de les embêter, bien que les activités resteraient limitées, sa soeur avait été clair des les vétos. Pas ses bizuts. Pas ses amies. Noora avait décidé de vraiment le faire chier pour le coup avec ces règles à la noix. « A croire que je tiens mieux mon alcool que certain ici. » Gonflant la poitrine sous le coup d’ego qu'il venait de s’accorder, visiblement point déranger par l’idée de paraître un tant soit peu ridicule devant un membre de la gente féminine. « Tout le monde ? Va falloir qu’on repeuple la Terre alors Hecate, on se met au travail ? » Rictus malicieux s’implantant sur ses traits, fier de lui pour sa répartie inébranlable, le matin était toujours difficile mais finalement en compagnie de la jeune femme, tout devenait un peu plus facile, comme une connexion lui permettant d’être aussi idiot qu’il pouvait l’être devant ses potes. Se posant sur le coin libre du sofa, l’islandais posa son café sur la table basse avant de détacher un morceau de son cookie pour le proposer à la belle femme à ses côtés.

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Elle hausse un sourcil, baisse les yeux sur son livre, et laisse échapper un rire face à la "critique" du frère de sa bizutrice. « Peut-être que je ne faisais que regarder les images, qui sait ? » C'est pas si faux, au fond. Hecate, elle lisait, mais rien n'est rentré. Probablement devra t'elle essayer de réviser demain, au lieu d'un lendemain de soirée où elle a travaillé. Elle délaisse son livre du regard, préférant d'avantage observer le jeune homme qui vient de passer la porte, l'air nonchalant, mal réveillé, et malgré tout, diablement sexy. Il se félicite de tenir l'alcool mieux que les autres, et Hecate secoue la tête en riant légèrement. « J'suis pratiquement sûre que sur ce point, j'pourrais rivaliser avec toi. » Elle buvait déjà avec Lenny quand elle avait seize ans, alors pour subir la gueule de bois au point d'être dans le coma le matin, il faut qu'elle aille loin. Très loin. Et devant sa confirmation sur le cimetière qu'est devenue la maison ce matin, Gabriel ne loupe pas l'occasion, propose de repeupler la Terre, sous entendu absolument pas voilé qui ne la surprend pas tant que ça. Son sourire se forme, rictus imitant le sien, et elle penche légèrement la tête sur le côté avec une moue enfantine, sans quitter le regard du blond. « Tu penses avoir ce qu'il faut pour ? » Petite provocation, Hecate la joueuse, que voulez vous. Alors que Gabriel s'installe à ses côtés, la blonde se penche pour récupérer sa tasse de café encore fumante, qu'elle porte à ses lèvres en l'observant, sans grande gêne. Et quand il lui tend un morceau de son cookie, la jeune fille le saisit du bout des doigts, termine sa gorgée de café. « Ça va, t'as l'air bien équipé. » Est-ce qu'elle parle du cookie, ou d'autre chose ? Le mystère reste entier. Elle se contente de porter le gâteau entre ses lèvres, sans le quitter du regard, éternelle gamine un peu trop audacieuse. « Et tu cherchais quelqu'un en particulier, à appeler comme ça ? »

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Oubli des limites imposées, oubli des permissions spéciales que sa soeur pensait lui accorder comme règles dès son arrivée sur l’université, jeune homme incapable de s’empêcher de venir flirter avec la première femme qu’il trouvait à son goût. Hécate et ses yeux émeraudes, Hécate et sa chevelure des ténèbres venant l’emporter dans les profondeurs du styx, déesse l’attendant dans sa chute mortelle, celle remontant chaque printemps pour redonner un peu de vie sur la Terre. « Etrange argument dont je ne crois pas un traite mot bizarrement. » Rictus se formant sur les lèvres, appréciant les deux compliments arrivant visiblement naturellement dans la bouche de la jeune femme, non-dit arrêtant de se pavaner une bonne fois pour toute en compagnie de la mather. Agréable conversion venant lui offrir un peu de répit dans la traduction du langage féminin venant hanter son cerveau durant les soirs de fête. Comprendre quand un oui n’était qu’un non, gamin s’amusant avec les coeurs mais pas avec les consentements, se gardant bien de les respecter au mieux qu’il pouvait. Cherchait-il une personne en particulier ? Quelqu’un pour passer son après-midi avec pour se débarrasser de cet ennui persistant ? Une conquête pas encore amorphe dans son lit ? Quelqu’un pour regarder un match de la NFL ? Quelqu’un avec qui parler de ses futurs projets d’ingénierie ? Aucune idée s’offrant à lui mais une envie certaine de la faire mariner tout en se payant de sa tête. Sérieux venant gracier ses traits, aquarelle terne s’affrontant dans son regard orageux. « A vrai dire ! Il fallait absolument que je te parle, en plus ça tombe très bien que tu sois assise parce que ça risque de te dérouter. » Ce rictus menaçant de s’échapper de ses lèvres, l’islandais gardant un visage composé par la situation se devant studieuse, roi de l’intrigue pouvant détrôner les plus grands dramaturges dans les situations d’attente avec cet annonce important pouvant faire basculer toute une pièce de théâtre. S’offrant la luxure du cliffhanger tout en appréciant une réaction en directe de la principale intéressée.

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Elle n'est pas folle, la brune, elle sent bien l'ambiance chargée d'électricité chaque fois qu'elle a un moment en tête à tête avec Gabriel. Et il faudrait qu'elle soit aveugle, Hecate, pour que le frère de sa bizutrice ne lui plaise pas: Il a la répartie, le charisme, le physique, les points qui font de la brune aux yeux verts un félin en chasse quand ils commencent à parler tous les deux. Il doute de ses arguments, elle se contente de faire une moue amusée, passant sa langue entre ses lèvres en reposant son livre. Il lance les hostilités, elle suit, taquine, lance quelques compliments voilés, masqués. Elle aussi, elle joue avec les mots, et il semblerait qu'elle ait un adversaire à sa taille de bon matin, de quoi embellir la journée de la jeune femme. Curieuse, Hecate demande alors: Qu'était-il venu chercher de si bon matin dans une maison où, le week end, les étudiants se lèvent rarement avant 13h ? Elle l'observe, posé à ses côtés, à la fois trop proches, trop loin. C'est avec une expression presque trop sérieuse qu'il avoue être à sa recherche, et Hecate, elle hausse un sourcil, quelque peu dubitative. Bien sûr, ils s'entendent bien, mais de là à ce qu'il se mette à sa recherche pour lui parler absolument ? Elle doute méchamment, mais, curieuse de nature, Gabriel, il a captivé toute son attention. « Je t'écoute ? Et il en faut beaucoup pour me dérouter, Mohn, mais je te remercie de t'en soucier. » Appuyée sur un coude, son visage négligemment appuyé contre la paume de sa main, Hecate est attentive, patiente, curieuse quand même. Que voulait-il lui dire de si important et "déroutant" selon lui?

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Pouvait-il se considérer comme ébaubir de la tournure des évènements par sa relation avec la belle brune ? Ses cheveux des ténèbres venant hanter chaque parcelle de son imagination avant de le laisser sombrer dans une tendre folie en s’entourant des bras d’autre fille d’Aphrodite. Reine des déesses de par sa beauté, gamine intouchable venant le toucher. Un jeu juteux s’offrant à lui en sa compagnie. Il mâchouillait ses mots avant de les avancer, terrain miné que de partir trop confiant en cette charmante compagnie, celle capable de vous ravager en deux phrases bien placées. Il n’était qu’un gredin sans moral s’offrant à ce monde bien trop violent, celui capable de briser les codes sociaux avec son arrivée, incapable de fidélité depuis des années, incapable d’oublier cette vie australienne ayant tout renversé sur son passage. « Ok mais en fait, c’est plutôt à moi de bien m’accrocher parce que c’est pas forcément facile de parler de ça, encore moins quand ça se déroule après une bonne cuite hein Malcolm. Disons que c’est un sujet assez sérieux, les affaires du coeur on pourrait dire, enfin un truc comme ça. » Oubli d’un scénario préconçu dans son inconscient, le blond s’en sortait avec ce sourire présent sur ses lèvres malgré son état, une sorte de visage par défaut quand il sortait des sentiers battus, quand il ne savait plus vraiment où se mettre. Ce qu’il pourrait annoncer à Hécate pourrait tout bouleverser venant lui offrir un réconfort totalement absent par cette unique pensée. Gamin cherchant ses mots pour les placer correctement dans une phrase avant d’ouvrir sa bouche. Il faut tourner sept fois sa langue dans sa bouche disait maman, une phrase ne l’ayant jamais quitté malgré des bêtises constantes dû à un débit oral trop important.

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Elle le fixe, le dévisage, curiosité mélangé à une observation attentive des traits du jeune homme. Il est beau, et il le sait. Il est beau parleur, aussi, et le sait probablement. Alors Hecate, elle reste là, immobile, lèvres pincées, regard plissé, attentif aux moindres paroles que Gabriel allait lui sortir. Et plus les mots avancent plus elle est déroutée, la brune, à voir le blond jouer avec les mots, tatillonner le terrain sans être précis pour autant. « Respires, pètes un coup, et accouches! » Elle manque un peu de délicatesse, l'intrépide, c'est ce qui arrive quand on passe dix ans avec son grand frère pour seul modèle. « Tu veux que j'te tienne la main, on compte à trois et tu le dis? » Ironise-t-elle avec un demi sourire insolent, avant de se redresser pour changer de position dans le fauteuil, une jambe pliée sous son corps frêle, l'autre, relevée contre sa poitrine. « Allez, je t'écoute. Affaire de coeur, t'as besoin que je t'arrange un coup ? »

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Sentir cette impatience de connaître chaque secret du monde, blond se délectant de cette atmosphère tout en se confiant à la belle brune, ombre s’échappant vers la lumière pour desservir ses intérêts les plus modestes, gamin jouant avec un jeu impossible à contrôler même pour lui. Ses soupirs accentuant l’épicentre de cette pièce, douce folie venant les faire sombrer vers un monde immoral d’un point de vue à renégocier. « J’avais oublié qu’on devait aussi revoir tes manières de parler, c’est définitivement pas digne de toi ça darling. » Mise en danger d’un sujet qu’il avait pourtant amener sur la table, gamin cherchant à retarder l’échéance le plus possible sans jamais se perdre dans une route sinueuse, oubliant ses principes pour se dévoiler sous l’oeil féminin. Perdition d’une âme depuis tant d’années et pourtant il se sentait bien chez les fêtards en compagnie de la belle brune en ce début d’après-midi désert. Oubli d’une fête de la veille venant faire des ravages sur la capacité de certain, oubliant même les folles nuits qu’il avait pu passer juste dans la pièce d’à côté. « Cela dépend, c’est une personne très particulière, assez unique en son genre et j’arrive pas à me sortir de la tête sa silhouette à chaque fois que je peux croiser cette fameuse personne. » C’était étrange cette façon si particulière de choisir ses mots pour ne rien laisser transparaître, définir chaque adjectif de la bonne manière pour ne rien laisser au hasard et la précipitation.

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Atmosphère électrique, curiosité à son paroxysme, Hecate écoute, Hecate attend. Elle se contente de hausser un sourcil avec un rictus moqueur sur le bout de ses lèvres en entendant Gabriel commenter son vocabulaire. « Y en a qui ont essayé, ils ont eu des problèmes. » Autrement dit, la brune est telle qu'elle est, et il sera difficile de la faire changer de quelque manière que ce soit. Elle est tout à fait digne d'elle-même, enfant rebelle, poupée intrépide, et ça lui convient parfaitement. Installée sagement, elle attend, la belle, elle attend que les mots viennent, le blond venant tatillonner le terrain comme s'il marchait sur une pente glissante. Unique en son genre, uh? Curiosité attisée, le beau vient de jeter de l'huile sur le feu, et Hecate, maintenant, elle a besoin d'en savoir plus, partagée entre son insatiable curiosité, et cette sensation désagréable qu'elle a au creux du ventre à entendre le blond parler ainsi d'une demoiselle. Jalouse? Non. Plutôt collectionneuse possessive. Hecate, elle aime séduire, elle aime garder. « Je vois. » Commente la belle simplement, une de ses mains jouant négligemment avec ses mèches brunes. « Et cette personne est au courant ? Tu la vois .. souvent ..? » Sa manière à elle d'enquêter, de découvrir l'identité de cette mystérieuse personne qui ferait tourner la tête du beau Gabriel, qui n'a d'angélique que le prénom.

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