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Camila, cocue. Genre mais n’importe quoi. On ne trompe pas un Wildingham. Règle d’or. Pire encore que la trahison de ce Pluton débilos, c’était le fait de savoir que ça mettait mal ma cousine, qui rappelons le, avait pris d’abord sur elle pour lui pardonner pour finalement découvrir qu’il se foutait d’elle et continuer de nourrir des sentiments pour l’autre fille. Ce type était un goujat. Un salop. Je l’aurais réduit en miette. Ou mieux, j’aurais monté un plan, comme je savais si bien le faire, et comme ce crétin qu’on avait envoyé en prison, je l’aurais fait finir derrière le barreaux, dans un asile, dans une prison laotienne pour proxénétisme. J’aurais trouvé quelque chose, n’importe quoi, parce que quand on s’appelle Cole Smythe Wildingham rien n’est impossible. Mais Cam m’avait freiné. Et je crois que je lui devais bien ça. Elle n’était pas bien, elle était triste, elle n’avait pas envie de vengeance, comme quoi on ne gérait pas nos déceptions sentimentales de la même façon elle et moi. J’avais toujours pris un malin plaisir à en faire baver à mes exs. Comme pour leur faire payer de m’avoir quitté ou d’avoir provoqué notre rupture. Camila était moins vindicative surement. Alors finalement c’est vers un autre plan que je me profilais : remplacer ce gus. Et par un Eliot. Installé dans la salle commune, j’avais envoyé un sms de convocation à tous les bizuts masculins de la confrérie et j’attendais Cléolya pour pouvoir préparer ce casting. Quand ma petite amie apparue, je tentais un sourire pour l’attendrir après nos prises de tête continuelles par sms. « Allez tu vas pas me faire la tête tout l’après midi quand même… » soufflai-je en attrapant sa main pour l’attirer un peu à moi et lui voler un baiser. « Les garçons vont pas tarder à arriver, faut qu’on définisse les critères de sélection. » ajoutai-je ensuite, pour nous recentrer sur le thème du jour : Camila.
HJ : quand tu auras répondu je taguerais les bizuts
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