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I like me better when I'm with you #sluzy

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Les SMS ont défilés lundi soir et aujourd'hui, on pouvait vous considérer dans une relation exclusive... Tu ne sais pas si tu peux dire que vous êtes un couple, l'étiquette est encore très floue. Vous n'en avez pas réellement parlé lorsqu'il est venu dormir chez toi, vos lèvres étaient trop occupées à faire autre chose que discuter. Puis, finalement, vous vous êtes endormis collés. Tu as terminée ton dernier cours de la journée, tu étais prête à rentrer chez toi. Ton appartement est au centre-ville de Boston, prendre l'autobus était nécessaire puisque tu ne possédais pas encore de voiture. Tu t'y rends donc, la musique dans les oreilles, la tête dans un nuage. Évidemment, les pensées envers Sloan défilent comme un slideshow.

Quelques heures plus tard, après t'être douchée et préparée, tu t'es rendues jusqu'à l'hôtel du jeune homme qui occupait toutes tes pensées dernièrement. Tu ne sais pas pourquoi l'amour fait ça, pourquoi à cause d'elle, tu as envie de te mettre du vernis à ongle, tu as envie de te raser les jambes dès que tu en as l'occasion, pourquoi tu fais trop gaffe à comment tu t'habilles... Une fois devant l'ascenseur, tu te demandes pourquoi t'en fais autant, genre c'est limite trop flagrant que tu veux le plaire, là. Tu entres, pour arriver dans sa suite quelques minutes plus tard. Sloan était dehors, il finissait sa clope. Tu lui fais un petit signe de la main, avant de remarquer son téléphone qui vibre sur la table du salon. Tu t'en approches pour le prendre et en le montrant à Sloan, tu lui demandes s'il veut que tu lui emporte. Bon avec la porte vitrée, il faut plutôt qu'il le devine que c'est ce que tu veux dire.
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A. Suzy Underwood & Sloan Bushnell

Sloan en avait enfin terminé avec ce putain de dossier de merde. Voilà quelques jours que Georges était sur son dos, ne le lâchant pas d'une semelle, lui mettant une pression sans précédent. Lundi soir, il avait craqué et avait rejoint celle qui occupait toutes ses pensées pour une nuit de répit, une nuit tendre et douce. Par contre, il avait dû travailler les quelques nuits précédentes. Au final, l'Eliot était déjà crevé alors qu'il reprenait tout juste les cours. Une fois le dossier fini, il soupira bruyamment avant de se lever et de s'étirer de tout son long. Il referma violemment l'ordinateur et rangea les feuilles sans le moindre soin dans les tiroirs de sa table basse. Le jeune homme n'avait pas tardé avant d'envoyer un message à Suzy pour qu'elle vienne le rejoindre, lui indiquant au passage qu'il était tranquille avec ce dossier éreintant. Ils allaient pouvoir profiter de leur soirée en toute quiétude. En l'attendant, il ne se fit pas prier pour aller fumer une clope, la clope de la victoire et de la libération. La brunette ne mit pas longtemps à arriver, d'ailleurs il ne la vit même pas arriver devant l'hôtel. Sloan a été clair avec le service de l'hôtel, comme sa suite était privée, ils n'avaient le droit de laisser passer que la petite Suzy, Alys sa petite soeur, Hayden son cousin et Georges son beau-père. Personne n'avait le droit de monter sans qu'ils ne le contact avant pour accord, ça c'était la grande classe. Quoiqu'il en soit, Suzy lui montra son portable et articula quelques mots. De ce qu'il comprit, il avait un nouveau message. Sloan regarda sa clope, merde il venait juste de la commencer, au prix que cela pouvait bien coûter, il n'avait pas l'intention de gâcher. « Tu peux regarder qui c'est, s'il te plait ? » lui demanda-t-il en passant légèrement la tête avant d'expirer la fine fumée blanche de ses lèvres. Reportant son attention sur la vue, il termina sa cigarette en quelques minutes avant de rentrer dans sa suite et d'afficher un mince sourire. « C'était qui ? » lui demanda-t-il dans le plus grand des calmes. Il était loin de s'imaginer que c'était Jonathan et que finalement, Suzy avait lu une conversation qu'elle n'aurait pas dû lire.
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Tu avais la chance de figurer parmi la liste VIP de Sloan. Tu pouvais le visiter comme bon te semble et en plus de ça, tu étais la seule fille qui avait droit de dormir dans ses bras, ici. C'est classe, tu te sens choyée ! Tu es arrivée, un jeans aux fesses et un petit haut moulant, t'as pris le temps de virer tes bottes à talons et ta veste. Tu n'as que très peu de formes mais ce que tu portes, là, met en évidence le peu que tu as et amplifie peut-être même un peu. T'es gênée de t'être présentée comme ça, alors que sur le coup c'était dans une bonne intention. Tu voulais être un bonbon pour ses yeux, mais tu as l'impression d'en avoir fait peut-être un peu trop avec du recul. Mais bon... il ne faut pas t'en vouloir, c'est pas tous les jours que tu veux plaire à un garçon. Tu peux regarder qui c'est, s'il te plait ? Dit-il, alors que tu brandies son téléphone devant lui. T'hausses les épaules, comme pour lui faire signe que ça te fait rien de lui rendre ce service. Alors tu tournes le téléphone, tu essaies de comprendre comment fonctionne son iPhone à la con... finalement tu tombes bien sur la conversation de Jonathan, celui qui lui a envoyé un message à l'instant. Sauf que tu fais une mauvaise manipulation, tu remontes la conversation un peu et tu tombes sur une bulle qui comporte ton prénom.

Sloan Bushnell a écrit:Je ne te réveille pas au moins ? I like me better when I'm with you #sluzy 1f602
Suzy .. Tu te souviens la fille que j'ai amené à Milan pour ton mariage ... vieux elle me rend fou, je suis en train de tomber amoureux !!

Tu rougis, mais violemment. Ta main se place machinalement devant ta bouche, tes doigts sur tes lèvres. Tu sais pertinemment que tu viens de lire quelque chose que tu n'aurais pas dû... c'est pas de tes affaires. Mais ton pouce scroll un peu plus, tes yeux se baladent sur la conversation.

Sloan Bushnell a écrit:Bah .. j'en sais rien .. on vient de s'avouer que c'était sérieux donc je suppose que oui, c'est bien parti pour en tout cas. Mais mec ça me fait flipper parce qu'elle n'a vu que les bons côtés de moi tu vois, le côté calme et gentil. Elle ne sait pas pour mon sevrage, mon overdose, mon impulsivité et mon côté bizarre .. enfin bipolaire quoi ! J'ai toujours fait en sorte qu'elle ne voit que le Sloan agréable ... J'ai pas envie de tout gâcher, pas encore

Sloan Bushnell a écrit:Mec ... Je ne sais pas quoi te répondre mais vraiment, tes mots me touchent beaucoup mais mes doutes sont encore là. Je ne laisse jamais personne entrer dans ma vie comme ca et la suzy elle a débarqué et tout chamboulé. J'ai le passé que j'ai mais j'ai pas envie de lui faire de mal. Et si elle apprenait que j'ai frappé Rhianon ? Et si un jour je n'arrivais pas à me contrôler devant elle et que je la frappais ? Je ne me le pardonnerais jamais .. Elle est si innocente et fragile, si tu vois ce que je veux dire ! J'ai limite l'impression qu'elle est trop bien pour moi ! J'ai pas peur de l'aimer jona, j'ai peur qu'elle m'aime !

Tu lis également en diagonale à travers les conseils de Jonathan, qui tente de le rassurer, de le pousser vers toi. Ton coeur bat vite, tes yeux relèvent vers Sloan qui s'approche de toi et rapidement, tu donnes un coup de pouce sur ta conversation pour la descendre jusqu'au dernier message. C'était qui ? Tu déglutis. C'était Jonathan. Juste comme ça, tu lui rends son téléphone. Tu regardes l'Eliot, tu culpabilises un peu mais en même temps... tu te sens un peu mielleuse. Il a si peur que ça, de te faire fuir ? Tu te demandes s'il est réellement bipolaire... parce que vu la description qu'il lui a fait, ça ressemble bien à ça. Sauf que tu sais que les gens utilisent généralement ce mot pour n'importe quoi... Il veut savoir ce que tu fais ce week-end. ajoute-tu, innocemment.
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A. Suzy Underwood & Sloan Bushnell

Sloan se sentait bien, calme et détendu. Il savait qu'il allait passer la soirée avec la petite Suzy et qu'ils allaient encore se comporter comme s'ils avaient quinze ans et qu'ils avaient, pour la première fois de leur vie, une relation ambiguë. Cela l'amusait énormément, il retournait en enfance et pouvait se montrer, avec Suzy, tel qu'il était vraiment. Il lui faisait confiance. Assez pour lui demander de regarder qui l'avait contacté par message ou même par appel, de toute façon, il n'avait pas trop compris son charabia derrière la baie vitrée. Lorsque la blondinette donna le nom de Jonathan, il ne vint pas réagir de suite. « Ah, qu'est ce qu'il veut ? » lui demanda-t-il en attrapant le portable qu'elle vint lui tendre. L'Eliot parcouru le message pour le lire et, machinalement, ses yeux se posèrent sur la réponse juste au dessus, son sourire vint disparaître brutalement. Ses sourcils se froncèrent et les traits de son visage vinrent se durcir à vue d'oeil. « T'as lu la conversation ? » marmonna-t-il entre ses dents, la fusillant du regard. En voyant qu'elle ne lui répondait pas immédiatement, son poing se serra. « Est ce que tu as lu la conversation ? » grogna-t-il. Sa respiration devint rapidement plus audible, saccadée. Il ne voulait pas s'énerver mais Sloan restait mentalement très instable. Sa patience étant très limitée, il n'attendit pas de réponse de la part de Suzy, il vint en tirer lui-même les conclusions, en se basant juste sur le visage qu'elle lui rendait. La colère montait en lui à une rapidité fulgurante. Ses pensées s'entrechoquaient dans sa tête. « Mais pourquoi t'as fait ça putain. » Sa voix était sombre et froide. Il serra son portable de toutes ses forces avant de le projeter violemment sur le mur derrière la brunette. Le portable vint se fracasser en mille morceaux derrière elle. Une fois libéré de son téléphone, Sloan apporta ses mains sur le haut de son crane. Il lui tourna le dos et avança de quelques pas pour, au final, s'éloigner de Suzy. « T'aurais jamais dû voir ça. » lança-t-il avec toute la rage qu'il pouvait ressentir à ce moment là. En une fraction de seconde, il était passé dur Sloan agréable et plaisant à un Sloan beaucoup plus sombre, incapable de gérer la colère qu'il pouvait ressentir.
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Ce que Sloan décrivait dans ses textos, ne ressemblait en rien au Sloan que tu avais connu. Mais tu es très loin d'être surprise, déçue, ou quoi que ce soit. Il t'a prévenu après tout, qu'il avait gâché ses dernières relations, sans trop entrer dans les détails. En vrai, voir cette conversation t'a simplement aidé à mettre les puzzles en place, boucher ce qu'il manquait à l'image. Ah, qu'est ce qu'il veut ? Te demande-t-il, avant que tu lui dises qu'il voulait savoir ce qu'il faisait ce week-end. Il te prend le téléphone des mains avec un petit sourire et toi, tu restes de marbre. Beaucoup de questions ont été répondues, mais beaucoup d'autres questions avaient fait surface. Genre, est-ce qu'il est vraiment bipolaire ? Est-ce qu'il s'est fait diagnostiqué ou il dit ça comme ça ? Son visage se décompose devant toi et tu comprends tout de suite que tu es dans la merde. Parce que forcément, ton anxiété te dit que c'est impossible qu'il n'ait pas deviné que tu ais lu un peu plus haut dans leur conversation. T'as lu la conversation ? Te demande-t-il, brusquement. Tu n'es pas rapide à lui répondre, t'as la bouche entrouverte, les mots veulent pas sortir. Est ce que tu as lu la conversation ? Se répète-t-il, plus fort, plus fâché. Tu peux l'entendre respirer, pas par le nez d'ailleurs. Son visage tourne au rouge, ses yeux deviennent méchant. Tes questions se répondent pratiquement déjà... il a vraiment un caractère, il te mentait pas. Ça t'a pris 2 secondes pour en venir à cette conclusion. Mais pourquoi t'as fait ça putain. Râle-t-il, en fracassant son téléphone contre le mur d'à côté. Tu sursautes, évidemment, le visage apeurée. Ça, tu t'y attendais pas... malgré tout ce que tu as pu lire. L'Eliot se retourne, les mains sur sa tête, à chercher un peu de calme, d'air. Tu réfléchis vite, tu essaies de rattraper tes nombreuses heures d'étude. T'es déjà passée par là, t'as déjà eue des examens sur les troubles mentaux. Tu as déjà lu des centaines de pages à ce propos, tu ne peux pas avoir fait ça pour rien. Il s'éloigne de toi, tu passes ta langue entre tes lèvres. C'est une situation délicate... T'aurais jamais dû voir ça. Qu'il balance. Tu restes à une distance raisonnable, comme tu sais qu'il faut faire. Parce que tous les sens sont amplifié dans une phase de manie, y compris le touché. T'as raison c'était mal. Je suis vraiment désolée. Ne jamais t'obstiner. Même si là, pour le coup, c'était vraiment une erreur de manipulation quoi. Au final... pour toi, ça change rien, puisque t'es désolée, tu culpabilises pour de vrai. C'est pas ton genre de fouiner les conversations privés des autres, même quand c'est trop tentant. Tu te pinces les lèvres, te déplaçant subtilement vers le mur pour ramasser les morceaux du téléphone et tu tentes de le réparer... mais l'écran lui, est vraiment décédé. Tu déposes tranquillement le téléphone en miette sur la table du salon. Tu ne sais pas quoi ajouter, tu sais qu'il faut éviter les trop grandes conversations... Alors tu le regardes, tu replaces une mèche de tes cheveux. Mais j'ai rien vu qui ne m'a pas plu. Tu te jettes à l'eau, prenant le risque qu'il se fou de ta gueule, qu'il ne te croit pas. Tu tenais juste à le dire.
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A. Suzy Underwood & Sloan Bushnell

Ses pensées s'entrechoquaient dans sa tête. Ce n'était pas possible, c'était même inconcevable qu'il se fasse griller de cette façon. Sloan ne savait pas comment exprimer ce qu'il ressentait à cet instant précis. Une multitude d'émotions se bousculaient en lui, le rendant complètement fou. La colère et la rage avait envahis chacun de ses membres, de ses muscles. Il n'arrivait pas à croire ce qu'il venait de se passer. Suzy venait d'apprendre bêtement son comportement odieux avec Rhiannon, son ex. Alors certes, il n'était pas tout seul dans cet histoire mais quand même, il avait levé la main sur elle et avait eu énormément de mal à se le pardonner. Encore maintenant c'était beaucoup trop frais pour en parler, il s'en voulait encore. Seul le temps pourra guérir ses blessures. Les mains dans ses cheveux, il s'éloignait instinctivement de la brunette, par peur d'avoir un geste incontrôlé, par peur de lui faire du mal. Mais là, il était clairement incapable de se calmer. Ses tempes battaient au rythme fou de son coeur. L'adrénaline avait envahis son corps, le rendant encore plus vulnérable. Et là, contre toutes attentes, Suzy vint avouer avoir regarder, qu'elle en était désolée et limite peinée. En entendant sa voix calme et posée, il se tourna vers elle pour la regarder. Il ne répondit pas mais continua à marcher dans le salon de sa suite d'hôtel. Sa mâchoire était serrée, crispée. Impuissant, il la regarda ramasser son portable, ce n'était pas à elle de faire ça. Comme un lion affamé en cage, il était prêt à bondir à la moindre phrase, le moindre regard. Durant le laps de temps où Suzy rassembla les morceaux pour les poser sur la table, l'Eliot semblait se calmer légèrement mais lorsqu'elle reprit la parole, ses sourcils se froncèrent de nouveau, alimentant la rage qu'il ressentait. « Comment tu peux dire ça Suzy, t'aurais pas du ... putain t'aurais pas du. » trancha-t-il, un peu confus. Il ne savait pas quoi dire pour exprimer ce qu'il pouvait bien ressentir. Sloan baissa les bras qui étaient restés sur sa tête et la pointa du doigt vulgairement, comme si elle n'était qu'une étrangère, une putain d'étrangère semant le trouble en lui. « Tu n'as pas le droit de dire ça Suzy ... Je m'en doutais, je n'aurais jamais dû te laisser entrer dans ma vie comme ça. » Ses mots étaient durs et son ton froid. Il n'était pas vraiment conscient de ce qu'il disait, il avait juste ce besoin de déchaîner la rage qui le composait. « Je l'ai frappé, j'sais pas me maîtriser, j'en suis incapable. Je n'apporte que le mal autour de moi, je suis tout sauf celui que tu crois. Pas la peine de faire bonne figure devant moi Suzy, je ne mérite pas ton attention. J'ai ... » Il recula encore d'un pas ou deux et se retrouva à quelques millimètres du mur derrière lui. Des tonnes d'informations lui venaient en tête, Sloan ne savait pas ce focaliser sur une pensée et l'exprimer. Il voulait toutes les sortir d'un coup, ce qui rendait son discours incompréhensible. « C'est pas comme ça que ça aurait du se passer. » hurla-t-il avant de frapper dans le premier truc qui se présenta à lui, une chaise tiens. Il donna un coup de pied violent mais tellement pas libérateur dans cette pauvre chaise qui n'avait rien demandé à personne. « Vas t'en. » L'Eliot ne lui demandait pas, il lui ordonnait.
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Le pauvre téléphone... complètement détruit. Le pire dans tout ça, c'est que parmi tes milliers de pensées, tu t'es dis une chose carrément égoïste : Comment il va faire pour t'envoyer des messages, maintenant ? L'idée de lui en racheter un pour te faire pardonner t'a aussi traversé l'esprit... Comme quoi tu culpabilises vraiment. Tu lui fais tes excuses, tu lui donnes carrément raison. Ensuite, tu lui dis que tu n'as rien lu qui t'a déplu ; et c'est vrai. Même si c'est censé te faire peur, en réalité, tu sais qu'il a plus peur que toi qu'il te fasse du mal. Tu l'as vu pendant une bonne période de stabilité, c'est pas pour reculer à la moindre difficulté... C'est l'occasion pour toi d'apprendre à connaitre la "mauvaise" facette de sa personnalité. Comment tu peux dire ça Suzy, t'aurais pas du ... putain t'aurais pas du. T'aurais pas dû parce que c'est privé... mais s'il voulait te le cacher parce que c'est un "secret", ça, t'es pas d'accord. Tu l'observes, tu le laisses se défouler, te pointer du doigt, essayer de t'intimider. Tu n'as pas le droit de dire ça Suzy... Je m'en doutais, je n'aurais jamais dû te laisser entrer dans ma vie comme ça. Alors il a réellement peur de ses sentiments pour toi, c'était un peu un mensonge qu'il t'avait fait dans vos messages textes. Tu le ressentais, mais tu préférais l'ignorer et lui faire confiance. Sauf que... tu comprends pourquoi il l'a fait. Mais ces mots-là, ils t'ont tellement fait mal. T'es vraiment anxieuse, vraiment peu certaine de toi et pendant une fraction de seconde, t'as failli perdre le Nord et te mettre à pleurer. Parce que bordel, tu t'es attachée à lui quoi. Et il s'est attaché à toi. C'est pas juste de te rejeter comme ça, pas maintenant, pas aussi tôt. Votre aventure commence à peine. Je l'ai frappé, j'sais pas me maîtriser, j'en suis incapable. Je n'apporte que le mal autour de moi, je suis tout sauf celui que tu crois. Pas la peine de faire bonne figure devant moi Suzy, je ne mérite pas ton attention. J'ai... Il recule d'un pas ou deux, tu ne calcules pas trop. Il était vraiment en colère, tu n'as jamais vu quelqu'un dans une émotion aussi forte que maintenant... Et bien que tu ne veuilles pas lui avouer, il te faisait un peu peur, là. Peur parce que tu cherchais un moyen de le contrôler, quand lui-même, il n'y arrivait pas. De la façon qu'il t'en parle, c'est comme s'il n'y était jamais arrivé même. C'est pas comme ça que ça aurait du se passer. Hurle-t-il. La chaise qu'il envoie valser, elle, tu l'as calculé. Encore une fois, tu sursautes. Vas t'en. Tes épaules qui étaient tendues, se ramollissent. As-tu vraiment bien entendue ? Tes sourcils se crispent une fraction de seconde... t'as vraiment juste failli flancher là, mais tu te fais souffrance pour ne pas avoir l'air triste. Non. Lui dis-tu, fermement. T'es pas censée t'obstiner, mais l'abandonner comme ça c'était vraiment hors de question. Tu te racles la gorge. Je te donne deux choix Sloan. Sois je reste ici et on reprend notre soirée comme elle était censée se terminer... sois je pars comme tu me demandes et on le regrette tous les deux demain. Parce qu'au fond, tu sais aussi bien que moi que ça ne change strictement rien à ce que je ressens pour toi. Tu expires, tu reprends ton souffle et tu le soutiens avant d'ajouter : En fait, je te laisse même pas le choix. Je veux rester. Whaou Underwood, depuis quand tu t'es poussée des couilles ?
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A. Suzy Underwood & Sloan Bushnell

Sloan ne pensait pas ce qu'il disait et c'était bien là le problème. Il n'arrivait pas à contrôler ses mots et savait que s'il allait trop loin dans ses propos, il allait la perdre pour de bon. Suzy n'était sensé savoir qu'il ne pensait pas ce qu'il disait, qu'il parlait sous l'influence de l'impulsivité et de la colère. Il lui demandait de partir mais ne voulait qu'elle le laisse seul. Il n'était pas prêt à affronter la solitude dans cet état-là, il se faisait peur aussi. Il ne voulait pas être autoritaire, c'était plus fort que lui, comme si quelqu'un d'autre agissait à sa place. Si seulement elle pouvait le savoir. Si seulement elle pouvait ne pas l'écouter et rester. Le regard de l'Eliot était dur et provocateur envers elle et rien que pour ça, pour ces mots, il allait s'en vouloir. La gorge nouée, il attendait la sentence avec impatience, avec rage. S'il pouvait la secouer pour qu'elle réagisse plus vite, il le ferait certainement. Il voulait tout et rien en même temps. Tout n'était que contradiction et chaos dans son esprit. Le non ferme et définitif de Suzy le surprit. Il haussa les sourcils et desserra sa mâchoire. « Quoi non ? » demanda-t-il agressivement. On pouvait sentir l'incompréhension la plus totale dans sa voix. Non quoi ? Non elle n'aurait pas du voir ce qu'elle avait vu ou non, elle ne partira pas d'ici. La belle brune reprit la parole sans mâcher ses mots. Elle ne lui laissait pas le choix et lui posait un ultimatum en pleine gueule. Combattre le mal par le mal, c'était sans doute une bonne solution, en théorie. C'était soit elle restait et ils reprenaient calmement, comme si rien ne s'était passé ou soit, elle partait, le laissant seul avec sa connerie. Sloan vint déglutir difficilement. « Je ... » commença-t-il avant d'être coupé par Suzy qui vint lui dire, avec fermeté, qu'elle ne partira pas d'ici. Elle lui imposait sa présence. C'était peut-être un mal pour un bien. Ne s'attendant pas à une telle révélation, sa bouche s'entrouvrit. Il passa sa main dans ses cheveux puis dans son cou avant de regarder autour de lui. La chaise en vrac, très certainement pétée. Le portable explosé sur la table, ramassé par la brunette alors que ce n'était pas de sa faute. C'est bon, il avait fait assez de dégâts comme ça. Il voulait tout arrêter, stopper cette putain de bipolarité qui le rongeait à petit feu. Il en avait marre de lutter contre tout et tout le monde. Il voulait juste qu'on lui foute la paix, une bonne fois pour toute. L'ambiance était tendue et le pire dans tout ça, c'est qu'il avait lu de la peur dans ses yeux. Voilà que Suzy avait peur de lui maintenant, c'était le pire de tout. Démuni, Sloan baissa les bras, ses épaules se relâchèrent, il abandonnait, il ne voulait plus se battre. Sa tête se baissa également, honteux. A bout de force, il s'appuya contre le mur derrière lui et posa sa main sur celui d'à côté, il se retrouvait presque dans un coin. Il prit une grande inspiration. « J'suis désolé. » dit-il d'une faible voix, les yeux toujours rivés vers le sol. C'était à peine audible, il en avait conscience. Abattu par le surplus d'émotions qu'il venait d'éprouver, il n'avait plus de force de luter. Après quelques secondes de vide intense, il releva la tête pour la regarder et croiser son regard. Il avait tellement honte d'agir ainsi, de se mettre dans cet état-là pour si peu. Il ne contrôlait rien. Ces émotions le submergeaient et agissaient pour lui, malgré lui. Sa respiration semblait s'être légèrement calmée, adoucie. « J'suis désolé. » répéta-t-il de façon plus audible et beaucoup plus calme. C'était fini ? Vraisemblablement. Voir le regard humide et presque choqué de la petite Suzy ne le laissait pas indifférent. Après avoir ressentit la haine et colère, l'impulsivité, la violence et la honte, voilà qu'il ressentait de la tristesse. L'Eliot allait perdre la meilleure chose qui lui était arrivé depuis des mois. Pourquoi fallait-il qu'il gâche tout ainsi. Son regard se détacha du sien tandis qu'il leva légèrement la tête, à la recherche d'un quelconque soutien qu'il ne trouva évidement pas. Et puis, captant qu'il regardait le plafond, il pensa à sa mère qui devait avoir tellement honte de lui, honte de son comportement indigne de sa mémoire. Sloan aurait pu fondre en larme mais il ne pleurait jamais. Il avait tendance à tout garder à l'intérieur de lui et de craquer, d'exploser de temps en temps, comme il était en train de le faire là. « J'aurais tellement voulu que tout se passe autrement ... » Il était dur envers lui-même. Il portait tous les maux du monde sur ses épaules et restait persuadé qu'il l'avait perdu. Ces mots-là étaient sincères, il aurait voulu se contrôler et ne pas réagir comme un fou à la moindre contrariété. Ses doigts contre le mur d'à côté se serrèrent malgré lui. Rongé par la culpabilité et par ce flot d'émotions tous plus contradictoires les uns que les autres, il baissa de nouveau sa tête. Ce n'était pas seulement le fait que Suzy ait lu la conversation le problème, tout remontait à la surface. Tout ce qu'il s'était donné tant de mal à cacher et à enfouir à l'intérieur de lui. Un an que sa mère était morte, il avait tout bonnement essayé de ne pas y penser pour pas être triste. Pourtant la tristesse et la peine étaient des sentiments normaux. Sloan ne voulait pas se sentir vulnérable. Il avait peur, tout simplement. Peur de perdre la petite Underwood sur laquelle il s'était reposée ces dernières semaines, faisant d'elle, ses nouveaux repères. « Pardonnes-moi Suzy. » Pardonnes-le d'avoir mal réagit et d'être incapable d'avoir la bonne réaction, de faire les bon choix. Pardonnes-le de n'être qu'une petit garçon mal dans sa peau, toujours à la recherche d'attentions. Pardonnes-le de t'avoir fait peur. De toutes les émotions qu'il ressentait là, il n'arrivait pas à aller vers elle. Il restait là, debout, incapable de lui prouver sa culpabilité, hormis à travers quelques phrases brèves. Il n'osait plus parler par peur de dire de nouvelles conneries, par peur de la faire fuir. Il lui avait manqué de respect et en prenait conscience maintenant. Brusquement, sans prévenir, ses yeux se fermèrent et ses traits vinrent se durcir. Et puis, dans un élan de rage sans précédent, il frappa de toutes ses forces dans le mur d'à côté. Son poing se fracassa contre le béton du mur, lui ouvrant la peau au passage. Sloan avait fait un léger trou dans le mur, il ne faisait évidemment pas le poids face à lui. Il rapporta sa main endolorie, ensanglantée, contre lui. Il avait évacué toute la haine qu'il contenait depuis quelques minutes, il n'y avait que ça qui le calmait, malheureusement.
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Quoi non ? Tu le regardes, tu craques tes doigts en les raidissant sans le lâcher du regard. T'es ferme, mais c'est parce que t'as jamais été aussi sure de ce que tu voulais de ta vie. Tu lui largues ton faux ultimatum, juste comme ça, comme une bombe. Mais rien de ce que tu lui avais dit était un mensonge : Si tu pars, demain tu regretteras. Demain, il regrettera aussi. Parce qu'il peut retrouver une phase stable n'importe quand une fois que sa crise est terminé et il comprendrait tôt ou tard qu'il aurait chassé la fille pour qui il développait des sentiments. Je ... Sauf que non, tu veux pas qu'il choisisse la deuxième option. C'est hors de question. Tu ne le laisses même pas finir sa phrase que tu lui retires tous les choix que tu avais présentée à lui. Tu vas rester, tu VEUX rester. Tu choisis peut-être pas la facilité, mais qui a dit que l'amour c'était facile ? C'est des compromis, c'est une bataille sans fin. Deux personnes complètement différentes qui cohabitent dans la vie, ce serait franchement pas normal que tout se passe toujours bien. Sloan passe sa main dans ses cheveux et se met à regarder un peu autour de lui, comme s'il se réveillait d'un mauvais rêve. Toi, t'es debout, droite et tu ne bouges pas. Tu n'as pas envie de bouger et t'as peur qu'il réagisse mal si tu le faisais. Tu attendais la sentence comme si c'était le moment ou jamais, cette fois, c'est toi qui aurait pu lui foutre des claques pour le faire réagir plus vite. Sloan baisse les bras, baisse son regard. Il s'adosse au mur derrière lui et tu l'observes, tu te demandes si tu avais réussi à le calmer... ou si c'était juste le calme avant la tempête, encore une fois. Sauf qu'il reprend la parole. J'suis désolé. Tu n'entends presque pas, mais tu devines. Tu te demandes pourquoi il est désolé... Si c'est "désolé de t'avoir fait des faux espoirs" ou si c'est "désolé d'avoir tué mon téléphone et fracassé une chaise", désolé. Il relève son visage, croise ton regard et tu ne fais qu'essayer de comprendre. J'suis désolé. C'était plus clair, plus fort. Sauf que tu ne savais toujours pas. Il semblait vraiment calme maintenant, plus... lui-même. Il reprenait des couleurs, ou plutôt, il en perdait puisque le rouge de sa colère de tout à l'heure quittait son visage. Sloan évite maintenant de te regarder, tu te permets donc de t'approcher d'un seul pas, pour voir si pouvais l'approcher. J'aurais tellement voulu que tout se passe autrement ... Tu plisses les yeux et tu déglutis. Autrement ? Quoi autrement ? Il aurait voulu ne pas être malade ? Parce que si c'est le cas, c'est impossible... et ce serait n'importe quoi qu'il se définisse avec sa bipolarité. Pardonnes-moi Suzy. Cette fois, tu sens le déclic. La tension a baissé, tu n'as plus aussi peur. Tu as l'impression que tu as réussis à le calmer, à lui redonner confiance en toi. Au moment où tu t'apprêtais à l'approcher, ta motivation se coupe en deux puisqu'il frappe le mur juste à côté de lui. Mais sa main retourne près de son torse, tu te mords la lèvre. Ok, Suzy, c'est le moment. Tu franchis les premiers pas et, après avoir trop attendu, tu t'assois juste en face de lui, assise les jambes croisés. Mais te pardonner de quoi ? lui demande-tu. Tu passes rapidement ta langue entre tes lèvres et tu continues : Te pardonner d'écrire à ton meilleur ami, parce que tu tombes amoureux et que tu ressens l'besoin d'en parler, d'avoir des conseils ? Tu hoches négativement la tête en plissant les yeux. J'ai pas besoin de te pardonner pour ça, je.. suis carrément flattée, touchée, émue. T'as eue les papillons dans le ventre juste en le lisant, un sourire béat t'aurais apparu sur les lèvres si tu ne t'en aurais pas empêchée en mettant ta main sur ta bouche. Je sais que tu n'aurais pas voulu que je vois... ce que tu as écris après ça. Sauf que je ne te pardonnerai pas non-plus pour ça. Tu adoucies ton regard, tu poses ta main sur son genou. Il n'y a rien à te pardonner... t'es comme ça et c'est pas quelque chose de "mal". C'est pas ça qui va me faire partir, c'est pas ça. Tu te mords la lèvre supérieure et tu t'arrêtes. Tu ne sais pas comment lui expliquer le fond de ta pensée, tu ne sais pas comment être cohérente. Sloan je veux être avec toi, pour le meilleur et le pire, tu comprends ? Ta main se retire de son genou pour aller chercher la sienne. Tu remarques qu'il saigne lorsque tu l'approches de toi et tu caresses ses doigts en fixant sa blessure. J'ai pas eu peur de toi... j'ai eu peur de te perdre.
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A. Suzy Underwood & Sloan Bushnell

Sloan capitulait sans condition. La violence physique a toujours permis de la calmer, il n'y a que lorsqu'il se faisait mal qu'il arrêtait. Il venait de décharger toute la haine qu'il ressentait dans un seul coup de poing. Certes, il venait de faire un trou dans le mur mais c'était libérateur, tellement libérateur. En une fraction de seconde, juste après le coup, la rage l'avait quitté, laissant place à un homme épuisé et meurtri. N'importe quel médecin pourrait dire qu'il avait fini sa phase d'agressivité et de colère, et qu'il rentrait, malgré lui, dans une phase plus calme mais tout aussi dévastatrice. La dépression. A bout de force, il se laissa glisser le long du mur, se laissant tomber sur le sol, ses genoux ne supportant plus son poids. Sa crise fut tellement intense, il avait lutté contre lui-même avec tellement d'acharnement que là, il n'était plus capable de rien. L'Eliot leva néanmoins les yeux lorsqu'il vit Suzy s'avancer vers lui. C'était presque un soulagement de la voir s'approcher, au moins, il ne lui faisait la gueule, elle n'avait pas peur de lui. Les yeux vides de sens, il la regarda s'asseoir juste devant lui. Oh elle n'avait plus rien à craindre, sa crise était fini. Sloan vint déglutir difficilement, il ne savait pas quoi lui dire, il était trop perdu pour dire quoique ce soit, pour réfléchir à quelque chose de bien. Alors il laissa la brunette prendre la parole en première. Il l'écouta parler du début à la fin, buvant ses paroles mais ne comprenant pas tout. Son esprit était embrouillé, il s'appliquait néanmoins. Suzy ne lui en voulait pas, c'était tout ce qu'il retenait. Même lorsqu'elle eut terminé, il ne savait pas quoi répondre tellement il se sentait honteux. Sloan je veux être avec toi, pour le meilleur et le pire, tu comprends ? C'était trop beau pour être vrai. Il hallucinait là, pas vrai ? L'Eliot baissa la tête lorsqu'il sentit sa main lui prendre la sienne. « Même après ce que tu as vu ? » lui demanda-t-il d'une voix anormalement calme. C'était fini, il n'y avait plus la moindre énergie dévastatrice dans le son de sa voix, elle était redevenue posée, comme avant. Semblable à une bête qu'on essayait d'apprivoiser, il la laissait faire sans broncher mais restait encore assez instable. Et là, n'en croyant pas ses oreilles, Suzy lui avoua avoir peur de le perdre. « Alors ... C'est vraiment sérieux entre nous ? » s'exclama-t-il, confus. Sloan en prenait conscience maintenant. Avec, ce n'était que des mots sur un portable mais là, de voir la brunette toujours présente après ce qu'il s'était passé, ça le confortait dans son choix et dans ses idées.
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