(Toah) Un temps pour parler, un temps pour baiser, un temps pour jouir et surtout un temps pour s'engueuler

Le venin commence à être cracher, c'est partit mais ça va mal finir. Tu entends ces paroles avant de rire Mais arrête de te voiler la face putain ! Tu vois pas ça s'appelle de la jalousie ça, de la jalousie. Tu connais pas ce mot c'est ça. Tu ne supportes pas d'être dépendante de quelqu'un. Ouais t'as été nulle aujourd'hui, parce que tu es trop dans ton optique de faire le monde alors que c'est toi que tu fais chier ! lâches-tu mais c'est trop tôt pour crier victoire, tu souffles. Ses paroles ne te font rien, strictement rien parce que tu as appris à tout laisser couler depuis le départ de ta ex, il faut dire que c'est pour ça que tu es le plus j'en foutiste de tout le groupe non ? Ne soit pas conne Tessy, tu sais très bien que si je m'en vais, tout sera de ta faute et ça, je suis pas sur qu'elles vont te pardonner. A ton avis, soit intelligente, si il propose à un étudiant de le faire, c'est qu'il a personne. Tu as cru que j'allais refusé alors que je sais que tu es heureuse avec ce club. Heureuse ouais, enfin sauf quand tu fais le meuf comme ça devant moi alors que je t'ai rien fait ! C'est insupportable, elle est insupportable. Tu passes ta main dans tes cheveux légèrement, en tirant légèrement sur les pointes avant d'hausser le ton, parce que tu ne peux que faire Mais arrête ! Je te connais, crois pas que je te crois avec tes paroles débiles. Je t'ai cerné, tu supportes pas ça alors tu m'envoies tout dans la gueule. Bravo franchement. Sauf qu si tu continues comme ça, tu seras seule. Toute seule Tessy, arrête de faire la femme forte et indépendante et assume que tu t'es attaché putain ! Assume que tu es faible et que tu n'arrives pas à comprendre ce que tu as ! Allez assume le ! Parce que tu es dans le même cas, parce que tu souffres de son silence, de son éloignement mais ça personne ne le sait, et personne ne le saura finalement. Parce que c'est comme ça. Tu pinces tes lèvres serrant légèrement tes dents ensuite. Mais de quoi tu parles ? Au Laos c'est différent, et je ne vois pas en quoi je pouvais me confier ? Tu veux que je me confie à toi comme ça, comme si de rien était ?! Je le fais même pas avec les gars, je vois pas pourquoi je le ferais avec toi. Et même si je le faisais, tu ne pose aucune question, je vais pas parler pendant vingt-cinq minutes alors que tu n'as rien demandé. On parle de mon problème à ne pas parler ou des filles avec qui je couche ? Je te rappelle juste qu'on est pas ensemble, et que tu peux pas changer du jour au lendemain un mec qui couchait déjà avec tout Harvard en deux secondes okay ! Mais finalement pour une fois, elle a le dernier mot. Tu l'écoutes, tu serres les dents, les poings, tu la vois se tirer et tu souffler une première fois puis une seconde mais c'est trop tard, ta main a atterri contre le mur de carrelage et tu es à bout. Tu as du hurlé par la même occasion s'en t'en rendre compte mais maintenant que c'est fait, tu colles ton dos contre le mur avant de s'asseoir par terre pour souffler plusieurs. Fais chier ! comme si sa première phrase était si importante, voilà que tu te mets à la dire. Tu regardes ta main, en bougeant les doigts légèrement alors que tu observes ta blessure, tu as l'impression de te retrouver quelques années en arrière, perdu dans ton désert de sable. Comme si finalement Tessy commençait à représenter la vie, le mirage que tu attendais. Tu commenças à souffler une nouvelle fois, comprenant peut-être que tu avais été con sur ce coup-là. Les yeux fermés, seul le silence d'une perle salée coula légèrement sur sa joue, que tu effaças rapidement. Te voilà faible ..

Soupir qui s'échappait de tes lèvres n'en pouvant plus de ce sujet qui tournait sur la jalousie que tu avais pu ressentir pendant tout l'entraînement, silence que tu préférais garder comme réponse plutôt que d'empirer ton cas, sachant qu'il réussissait chaque fois à comprendre la réelle pensée que tu voulais camoufler derrière tous ces mensonges. Il était infernal et chacun de ses mots s'enfonçait en toi à chaque fois un peu plus profond, tu ne savais pas combien de temps tu allais supporter cette situation, mais surtout combien de temps tu pouvais encore lui tenir tête, tu avais beau être forte mais face à lui c'était tout autre chose, comme si toute cette confiance en toi t'échappait, partagé entre la peur de le perdre si tu venais à ne pas contrôler tes paroles et celle de craquer, craquer face à tout ce qu'il te balançait à la figure. « Arrête Noah ! Même si j'avouerais que je m'attache à toi, que ouais je suis pas la même depuis Rome, que j'y comprends plus rien, ça changerait quoi ? Dis moi sincèrement qu'est-ce que ça changerait ? Ton comportement ? J'ai pas besoin de toutes ces conneries.» Rire nerveux qui s'échappait de tes lèvres à la suite de tes propos, parce qu'il t'avait poussé à bout, parce qu'au final tu en avais dit plus que tu ne l'aurais souhaité, tu avais besoin de lui malgré ce que tu essayais de t'enfoncer dans le crâne, dépendance le concernant que tu n'arrivais pas à accepter.  « Mais justement ! Commence par arrêter de me comparer aux gars ! Je suis pas Davy, ni Tommen, ni même Enaël, je suis pas un de tes potes, mais je suis sûrement beaucoup mieux qu'eux pour t'écouter, t'es juste pas foutu de le comprendre. T'as même pas essayé Noah pour juger de mon comportement ! Non on est pas ensemble encore heureux ! Et j'ai pas du tout envie de te changer, reste comme t'es, je vais juste redevenir celle que j'étais avant cette stupide promesse, crois moi je vais m'éclater beaucoup plus qu'avant. » Tu le fusillais du regard avant de détournais définitivement ce dernier de lui, la goutte d'eau qui avait fait débordé le vase, casier que tu rejoignais pour te rhabiller et quitter le plus vite possible tout ça, quitter cette situation, cette confrontation que tu ne supportais plus, porte de ce dernier que tu ouvrais, fronçant par la suite les sourcils en entendant ce coup sur le mur accompagné d'un cri. Short que tu mettais attendant une réaction de sa part, attendant de le voir quitter la pièce, mais rien, plus un mot, juste le silence qui te rongeait. Souffle qui s'échappait de tes lèvres tandis que tu retournais le voir, pas qui accéléraient à l'instant même où tu l'avais vu dans cette position. « Qu'est-ce que t'as foutu ?... » Question qui n'attendais aucune réponse, question qui indirectement te concernait alors que le regret des mots que tu lui avais dit remontait à la surface, tes mains qui venaient entourer la sienne tandis que tu t'agenouillais à sa hauteur. « Noah... » Seul mot que tu réussissais à formuler alors que tu venais déposer ton regard sur lui laissant une main se déposer sur sa joue instinctivement, face de lui que tu n'avais jusqu'alors jamais vu, situation que tu avais provoquée.

Et voilà qui est fait et dit. Elle crache ses paroles comme n'importe quoi, tu en as sérieusement marre. Alors tu décides de ne pas répondre, de la laisser dans le silence, elle pète un câble tout seul, tu es trop énervé pour dire quoi que ce soit, et tu serais capable de l'envoyer chier à jamais, tu souffles alors que tes bras se croisent sur ton bras, tu serres les dents. Contient toi, c'est tout ce qu'il y a faire. Et voilà, elle est partit. Tu es tellement énervé. Ta main heurte le mur, laissant ton empreinte sur le carrelage, en forme de sang. Vu l'état de ta main, tu te l'es pété, à coup sur et le coach de basket va pas être tendre avec toi. Tu souffles légèrement. Assis, dans le silence le plus extrême, tu réfléchis à tes conneries, tu dois sans doute est faible, tu as perdu la femme qui t'intéressait le plus à Harvard. Mais voilà que les pas d'une personne résonne. Casse toi, y'a rien à voir.. lâches-tu assez fort mais c'est trop tard, c'est elle, elle te regarde, elle est à tes côtés. Tu avais mal, ça s'est sur, et tu ne regardais même pas les yeux, peur de voir de la peur dans son regard ou même pire. Voilà qu'elle touche ta main ensanglanté, tu la retirer aussitôt, ça fait mal, et ça se lit sur ton visage. Te voilà faible, à montrer que tu as mal. Ta main représente finalement ton coeur, celui piétiner par ton ex alors que tu souffles légèrement en sentant ses paroles Ca va, je vais bien, arrête d'en faire une montagne. tu sens sa main contre ta joue, chose que tu ne veux plus avoir parce que cela te brise encore plus le coeur et comme un boulet, tu appuies sur ta main dont la douleur se fait que provoquer en toi un grognement, tu te rassois, va falloir que tu te lèves de l'autre côté, tant pis. Et une fois debout, tu la regardes, enfin. Enfin parce que c'est tout ce dont tu peux dire c'est rien du tout, le silence, rien que le silence. Tu quittas finalement la douche, partant en direction du vestiaire des hommes pour au moins enfiler un sous-vêtement et chercher directement dans la pharmacie ce dont tu avais besoin. Même si à une seule main, ça risquait d'être compliqué de tout soigner. Tu t'assis sur le banc pour sortir tout ce dont tu avais besoin, baissant les yeux vers ton torse qui avait encore les marques de ses griffures, tu soufflas une nouvelle fois Fais chier tu pousses légèrement la boite à pharmacie, t'allongeant sur le banc. Fallait que tu te calmes avant de te soigner, tu risquerais de te blesser encore plus ...

Mots qui avaient dépassés tes pensées, mots qui ne reflétaient en rien ce qu'il représentait à tes yeux, besoin de le blesser, de le détruire autant qu'il t'avait détruit avec ces quelques phrases, de te faire passer pour la méchante au final, qu'il te déteste une bonne fois pour toute et d'arrêter tout ce qui était en train de se passer de ton côté, d'arrêter le processus avant qu'il ne soit trop tard, avant que tu ressentes le besoin constant de l'avoir pour toi, avant que tu t'attaches plus que tu ne l'étais déjà, avant que cette dépendance ne prenne possession de toi toute entière. Pas que tu entamais en sa direction après l'incident, tu t'empressais de le rejoindre pour t'agenouillais une fois à sa hauteur ignorant sa remarque, il pouvait dire ce qu'il souhaitait tu resterais là, ton regard qui se déposait sur sa main ensanglanté qu'il poussait brusquement de ton emprise, lèvres que tu pinçais ne supportant tout simplement pas de le voir dans cet état, sachant que tu étais la cause. Son visage que tu détaillais après ses mots, main que tu déposais sur sa joue parce que t'en voulais, tu t'en voulais de l'avoir mis dans cet état, d'avoir pris un peu trop de place dans sa vie, de t'être permise de te rapprocher beaucoup trop de lui. « J'en rajoute pas, tu saignes Noah, assume pour une fois que t'as besoin de quelqu'un, juste pour une fois... » Mots que tu soufflais, n'ayant plus la force ni même l'envie de l'affronter, mains que tu plaçais vers lui pour l'aider te rétractant immédiatement, de peur qu'il te repousse à nouveau, ton regard qui suivait ses moindres gestes te levant à ton tour, silence que tu ne voulais pas briser, ne sachant pas quoi dire pour le coup. Dos que tu venais appuyer contre le mur alors qu'il quittait les douches, soupir qui s'échappait de tes lèvres, regret comme seul compagnon, regret de cette altercation que tu aurais pu éviter, coupable de sa blessure, coupable de t'être trop attachée à lui au final. Espace que tu souhaitais lui laisser, mais c'était presque impossible le sachant dans cet état, vestiaire que tu rejoignais en silence, sa silhouette qui réapparaissait dans ton champ de vision. « Laisse moi t'aider... » Banc sur lequel tu essayais de te caler, ton regard que tu déposais à nouveau sur lui dérivant finalement sur la boîte à pharmacie. « Je pensais pas tout ça... » Compresse que tu prenais en main pour l'imbiber avec de l'alcool, tu allais devoir réparer tes erreurs et ça commencer par sa blessure.

Elle se fout de toi c'est une blague. Tu la pousses légèrement, énervé encore ton acte de stupidité mais aussi par ses paroles finalement. Parce que d'un côté, tu as quand même eu mal, même si comme toujours, tu ne le montres pas d'un poil. J'ai pas besoin de toi ! Ni personne, je me suis toujours débrouillé seul et c'est pas aujourd'hui que ça va changer !!voilà, tu as lâché ça comme une bombe et maintenant tu peux t'en aller. Sauf qu'une fois devant le vestiaire, ton dos contre le bain, ton bras dont ta main était blessée sur ton front, tu souffles. Disons que la colère était un gêne venant de ton père, ça tu le savais, ça tu en étais sur mais tu n'avais jamais eu aussi mal. Tu frappais des gars, tu frappais des murs aussi mais là, là c'était plus de la douleur intérieure que de la douleur réelle avec ta main. Tu soufflas plusieurs fois, fermant tes yeux pour essayer de te calmer et quand tu te rassis enfin, ton regard se posa sur elle, elle était assise en face de toi. Bah si ça l'amuse de te voir dans cet état qu'elle reste. Elle te prit un peu de force ta main et déposa cette compresse imbibée d'alcool dessus, tu serres les dents légèrement en fermant les yeux. Aie. Mais c'était de ta faute non ? C'est toi qui avait perdu ton sang froid encore une fois, comme à chaque fois en fait. Sa phrase en tête, tu n'avais pas envie d'y répondre, elle n'y était pour rien dans cette histoire, tu soufflas légèrement. Tu le pensas assez pour .. Aie, arrête d'appuyer exprès quand je parle ! Pour le dire non ? Tes mots étaient directs certes mais ils étaient vrais, comme les tiens, les siens, toutes les paroles que tu pouvais dire étaient vrais même, les penser étaient possibles. Tu la regardas faire, regard poser sur ta main alors que tu soufflas légèrement, pour éviter quand même de t'en prendre à elle avec des mots, vu comment tu avais mal. Tu levas finalement la tête, parce qu'après tout, tu ne pouvais faire que, et mise à part, parler n'était pas le meilleur choix possible pour toi. Mais finalement, tu te lanças Je t'ai pas parlé de ce qui s'est passé pour Asia, pour éviter que tu t'inquiètes, c'est elle qui était dans le mal et pas moi et vu le temps que je passais avec elle, je ne voulais pas que tu pense que je m'en foutais de toi. J'ai fait exprès de ne pas répondre aux messages et aux appels, et je suis désolé si tu as pensé que tu n'étais qu'un coup d'un soir ou une fille que je ramène comme ça, sans vouloir en avoir plus ... Ton regard sur ta main qui était encore douloureuse malgré ses mains expertes, tu venais de parler et de te confier non ? Ce n'était pas ce qu'elle voulait ? Toi, le mec qui garde toujours tout pour toi ...

Toi ou la fille qui avait l'art de casser tout ce que tu pouvais toucher, relation que tu n'as jamais été capable de tenir, ni même d'entamer au final, parce qu'il avait raison au final, tu étais bien une putain d'égoïste à fuir quand ça pouvait devenir sérieux ou bien même blesser l'autre volontairement pour tout arrêter, et tu le reproduisais avec lui à l'instant, mais bizarrement avec lui c'était tout autre chose, regrettant tous ces mots que tu avais pu dire, ton comportement, regrettant tout le mal que tu avais pu lui faire. Vestiaire que tu rejoignais malgré les derniers mots qu'il t'avait dit, il n'avait peut-être pas besoin de toi mais tu avais besoin de lui, plus que tu ne pourrais l'assumer, tu venais t'installer sur un coin du banc, sa main blessée que tu venais rapprocher de toi sans attendre sa permission, et à vrai dire tu ne cherchais même pas à l'avoir. Alcool que tu laissais s'infiltrer sur la plaie, ton regard qui ne pouvait s'empêcher de dériver de sa main à son visage, histoire de vérifier que tu n'y allais pas trop fort à chacune des pressions sur sa main, léger sourire en coin que tu ne pouvais t'empêcher d'avoir à sa remarque, un vrai gamin et au fond c'était ça que tu appréciais en lui, sa capacité à pouvoir être ce gars snob, sûr de lui que tout le monde pouvait voir et en même temps ce gamin que tu avais devant toi. « Je le faisais pas exprès. » Question à laquelle tu ne répondais pas sur l'instant tandis que ton regard se concentrait sur sa blessure. « Tout le négatif non, mais le reste je le pensais réellement. » Lèvre inférieure que tu venais mordre essayant de te concentrer sur sa main alors qu'en réalité tes pensées étaient loin d'être sur cette dernière, mouvements que tu stoppais un court instant l'observant alors qu'il t'expliquait les réelles raisons de son silence après Rome, silence que tu aurais sûrement beaucoup plus accepté s'il te l'aurait avoué plus tôt. « J'aurais sûrement mieux accepté si tu m'aurais juste dit un "j'ai des trucs à régler on se parle plus tard" ou j'en sais rien, mais t'as vu juste je me serais inquiétée dans le cas contraire. Et toi dans tout ça, t'arrives à gérer le fait de voir Asia dans cet état ?... » Ton regard qui venait se perdre dans le sien, nerfs qui s'étaient évaporés, tu avais juste envie de parler le plus calmement possible avec lui, de profiter de cet instant à ses côtés tout simplement. « Rome, ce week-end, ces soirées, c'était réel alors ? » Compresse que tu déposais sur le côté pour prendre le rouleau de bandage, t'avais pas l'habitude de tout ça, prendre soin de quelqu'un d'autre que toi, c'était loin d'être toi mais pour le coup c'était ce que tu voulais faire, t'occuper de lui.

Grimaces qui continuent d'être sur ton visage alors qu'elle appuie. Elle te confirme qu'elle ne le fait pas exprès, tu souffles légèrement. Ouais c'est ça .. Arrête de t'appuyer, ça fait mal .. lâches-tu en la regardant alors que tu humectes tes lèvres doucement. Mais voilà qu'elle s'excuse, tu baisses la tête vers ta main à ses paroles. Tu la connais à force, rien n'est méchant mais quand c'est dit, c'est dit, et c'est ça chez toi. Mais néanmoins, tu sais que tu peux essayer de lui pardonner, enfin tu vas le faire. Et très rapidement mais c'est que t'es rancunier quand tu veux. Mais voilà, tu te dévoiles, tu parles pour l'une des rares fois que tu parles, la voilà qu'elle te pose trente six milles questions. Mais c'est quoi. Tu hausses les sourcils, réfléchissant légèrement, arquant un sourcil finalement Tu sais, y'a un mois, j'aurais fait exactement la même, ça t'aurais rien fait. Donc.. J'ai fait comme d'habitude, me débrouiller tout seul, comme j'aurais pu le faire pour... Putain Tessy, arrête d'appuyer merde ! lâches-tu serrant les dents En fait, quand la réponse te plait pas, t'appuies quoi. T'es pas trop une sadique sérieux .. dis-tu avant de te calmer, alors que tu soufflas doucement. Quand tu veux dire, voir ta soeur dans cet état comme ça, de végétation où finalement même la nourriture italienne ne lui fait pas envie. Que si elle le voulait, elle sauterait de sa chambre pour vivre avec ce crétin et que quoi que je fasse, elle ne sourie pas? ? ... Tu essayes de prononcer les paroles, mais c'était bien plus compliqué que ça, tu n'arrives pas te confier aux gens, tu n'as jamais été doué pour ça. Mais tu souffles légèrement, en baissant la tête. On allait pas te forcer à parler si ? Et puis c'était pas sa psychologue après tout. Donc, il n'avait pas de compte à lui rendre. Mais voilà, tu la regardes faire alors que tu prends une autre compression pour la mettre sous le pansement, enfin le bandage. T'as jamais fait ça de ta vie hein ? demandes-tu en t'épargnant la question sentiment. Tu pris la compresse pour lui donner Coupe ça, de façon à ce qu'elle se cache sous le pansement. enfin lui la taille de la blessure, t'étais mal. Tu commenças à bander ta main au niveau de son dos avant de lui faire un signe de déposer la compresse Mets un pansement pour éviter que la compresse part et une fois fait, tu te décidas à bander tes phalanges correctement pour coincer le tout avec un morceau de scotch exprès. Tu levas les yeux vers elle Voilà comment on fait. Preuve que tu t'en servais beaucoup finalement. Tu tournas la tête vers elle alors en déposant ta tête sur son épaule doucement, glissant finalement cette dernière contre son cou, comme un sorte de câlin bizarre ..

Compresse que tu retirais à chaque grimace ou remarque qu'il pouvait faire, n'ayant aucune envie de le faire souffrir bien que tu n'avais aucune idée de comment soigner quelqu'un d'autre que toi même. « Mais je te promets que je le fais pas expres Noah ! » Léger rire que tu ne pouvais retenir à ses remarques, tu ne le faisais aucunement exprès, tu faisais de ton mieux pour essayer de lui faire le moins de mal possible, bien qu'au final tu n'avais pas l'air d'être hyper doué dans ce domaine, ta mère devrait remercier le destin de t'avoir évité de faire de la médecine au final. Ton regard qui se déposait sur lui, lèvres que tu venais pincer à la simple écoute de sa description d'Asia actuellement, tu savais à quel point c'était difficile de voir un proche dans une situation dans le genre, certes pas autant que sa soeur mais combien de fois tu avais fait des nuits blanches pour rester aux côtés de Royce pour diverses raisons, sa rupture avec Leevy par exemple qui l'avait touché énormément, combien de fois tu avais dû surveiller ton père pour qu'il évite de boire jusqu'à mort s'en suive, et au final le concernant tu avais failli, ton père que tu avais perdu à cause de sa dépendance à l'alcool sous les flammes ayant ravagé votre maison en Hongrie, mais ça tu te revenais bien d'en parler, parce que pas prête, parce que le sujet de ton père était une plaie encore béante. « Elle vit une situation compliquée mais ça va lui passer, parce qu'au final ce crétin elle va l'oublier, parce qu'elle trouvera bien la personne qui lui redonnera ce sourire que l'autre imbécile lui a pris, mais en attendant baisse pas les bras. » Compresse que tu venais déposer pour prendre en main le rouleau de bandage, tu n'avais aucune idée de comment procéder en réalité, t'avais juste envie de calmer ses douleurs et de cacher cette foutue blessure qu'il s'était fait. « J'ai jamais eu besoin de soigner qui que ce soit avant ça non. » Chacun de ses gestes que tu suivais attentivement, exécutant ce qu'il te demandait de faire, et en un rien de temps il en avait fini avec son bandage, plaie à présent désinfectée et protégée, tes yeux qui venaient rencontrer à nouveau les siens. « Tu m'as l'air d'avoir l'habitude. » Léger sourire qui se dessinait sur tes lèvres à la suite de tes propos, sourire qui ne faisait que s'élargir à l'instant où tu le voyais déposer sa tête contre toi, enfouissant cette dernière dans ton cou, tacité dont tu avais eu besoin depuis le début de cette journée, depuis que tu l'avais vu au final, Rome qui t'avais laissé des séquelles, de mauvaises habitudes. Tes mains qui venaient se placer sur ses joues l'obligeant indirectement à te faire face, ton front que tu venais déposer contre le sien, proximité que tu créais volontairement, silence que tu conservais alors que ton regard venait se perdre dans son océan. « J'attends toujours la réponse à ma question. » Mots qui s'échappaient de tes lèvres en un souffle faisant référence à la question qu'il avait ignoré.

Elle rigole de toi, elle se fout de toi, c'est une blague. Elle te fait mal et tout cas mais cela ne la dérange pas pour rire. Tu pinces tes lèvres légèrement, alors que tu passas nerveusement ta main dans ton cou. Oui, celle qu'il n'était pas blessé. Faut mieux non ? Et puis finalement, tu souffles. Asia était forte, Asia était ta soeur, mais Asia pouvait être tellement imprudente. C'était pour ça que tu t'inquiétais autant. Tu ne savais pas quoi lui répondre réellement et contrairement à ce que tu pouvais croire, tu ne pouvais pas réellement faire grand chose. Elle va pas l'oublier, elle est pas comme ça.. Tu repenses à son ex petit ami décédé lors des bombes, et le temps qu'elle avait mis à s'en remettre, tu n'en revenais pas. Tu avais pourtant tout fait, ta tête se baissa ainsi alors que tu humectas tes lèvres légèrement. Tes doigts prennent lentement les siens pour lui indiquer les gestes à faire alors que voilà, c'est terminé. Tu lèves les yeux avec elle. Disons que je crois que je suis légèrement impulsif .. Donc j'ai pris l'habitude même si tu avais envie d'ajouter Tu devrais la prendre aussi, tu vas me soigner plus d'une fois mais tu n'avais pas envie de le dire. Tu te décidas enfin à la toucher, à déposer ta tête sur son épaule pour la glisser dans son cou comme pour un câlin, une touche de douceur donc tu n'avais pas pris l'habitude en fait. Mais voilà qu'elle veut que tu la regardes, tu déposes ton front contre le sien, tu caresses ma main avec ta main bandée. Tu ne sais pas réellement quoi répondre à ses paroles, elle devra tout te refaire, elle devra prendre sur elle, parce que ça les conneries tu risques de les enchainer au début. Le mot "couple" a été viré de ton vocabulaire depuis maintenant de longues années. Tu te décides enfin à faire le mâlin, jouer de sa question parce que tu ne sais pas quoi répondre De quelle question est-ce que tu parles ? un petit sourire à la con sur son visage, petit simplement, tu ne fais pas le mâlin comme tu fais le mâlin d'habitude. Tu te décides enfin, à le faire. Effleurer ses lèvres une première fois alors que tes yeux se ferment. Effleurer ses lèvres une deuxième fois, puis finalement à réellement poser tes lèvres sur les siennes, pour un baiser enivrant, comme si tu avais besoin de ça pour te calmer. Ta main blessée passa sur sa joue, caressant cette dernière légèrement à cause du bandage. Tu étais sans doute trop faible avec elle finalement ...

Situation dans laquelle se trouvait sa soeur que tu ne pouvais comprendre, tu n'avais jamais permis à qui que ce soit d'être un peu trop proche de toi, tu t'étais toujours interdit d'aimer qui que ce soit parce que tu trouvais ça stupide de t'enchainer à une seule et même personne pour au final souffrir pour diverses raisons, un peu comme ce qu'il arrivait actuellement à Asia, comprenant juste le mal dans lequel elle était concernant la perte d'une personne qui nous est cher, ne t'étant toi même pas encore remise de la perte de ton père. Mots que tu ne préférais donc pas ajouter sur son cas préférant te focaliser sur tous ces gestes qu'il te montrait pour placer son bandage, t'intéressent réellement pour une fois que tu apprentis à prendre soin de quelqu'un. « Légèrement impulsif ? » Léger rire qui s'échappait de tes lèvres à la suite de tes mots, te remémorant le moment passé, la forme de son poing qui restera encore longtemps contre le carrelage, trace qui te rappelera sûrement sans cesse cet instant. Son visage que tu venais prendre en main alors qu'il était contre ton cou, ton front contre le sien tu dessinais les moindres détails de son visage en silence, juste parce qu'il t'avait manqué au fond, parce que tu avais réellement eu peur de le perdre après cette dispute, parce que oui tu t'attachais beaucoup trop à lui. « Oublie. » Soufflais-tu tout simplement un léger sourire aux lèvres, au fond ne pas avoir de réponse te rassurait, n'étant pas sûr d'être prête à cette réponse qui te chamboulera un peu plus. Ses lèvres qui venaient effleurer les tiennes, une fois puis une deuxième fois avant de se déposer finalement, baiser auquel tu répondais avec une envie déconcertante, comme si c'était ce que tu attendais depuis le début de cette journée, comme si c'était ça qui aurait pu te calmer, ta main que tu venais placer doucement sur sa main blessée. « J'aurais pu t'en apprendre plus sur le cheerleading en privée si t'aurais pas fait le con. » Mots que tu glissais une fois le baiser rompu suivi d'un léger rire, atmosphère que tu voulais détendre simplement, ses lèvres que tu venais retrouver une deuxième fois juste parce que tu t'habituais un peu trop à ses lèvres, toujours attiré par les siennes comme des aimants, ton autre main que tu laissais glisser contre sa nuque comme pour t'approcher un peu plus de lui.