Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility(Toah) Un temps pour parler, un temps pour baiser, un temps pour jouir et surtout un temps pour s'engueuler
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(Toah) Un temps pour parler, un temps pour baiser, un temps pour jouir et surtout un temps pour s'engueuler

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L'entrainement fini et pourtant, tu étais énervé. Enervé pourquoi ? Tu n'en sais rien, t'avais juste envie de gueuler. Tu décidas de remettre tous les tapis toi-même, souhaitant une bonne soirée aux filles, parce qu'après tout, c'était ça la soirée. Tu allais passer ta soirée à ranger ces tapis, à partir boire une bière avec ta soeur et à la raccompagner chez elle parce qu'elle n'était pas bien et c'est tout ? Franchement, c'était l'horreur rien que d'y penser. Tu passas ta main dans tes cheveux en déposant tes notes sur le côté pour remettre un par un les tapis alors que les dernières filles quittèrent le gymnase. Tu mis ton sac dans le vestiaire des hommes, ouvrant ton casier par la même occasion, vu que tu étais aussi de l'équipe de basket, chose compliquée à prévoir pour prendre de quoi te vêtir beaucoup mieux que ça et c'était partit pour prendre une fameuse douche. Bien sur, ton téléphone sonna plusieurs fois, rien y fait, tu n'avais pas l'intention d'y répondre et encore moins de répondre aux messages qui étaient laissés, textos qui seront lus ce soir ou dans quelques minutes. L'eau bouillante sur ton corps chaud, ne te donnait rien du tout, alors tu décidas de tourner la bouton vers l'eau froide où tu étais sur d'avoir enfin la satisfaction que tu voulais. Douloureuses courbatures et visage en miette, il allait te falloir une bonne nuit de sommeil avant de pouvoir te remettre de cet entrainement intensif avec autant de nanas..

@Tessy R. Magyar
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Cet entraînement t'avais saoulé, tu ne savais pas pourquoi au fond, tu ne savais pas si c'était le fait qu'il soit le coach, te gâchant par la même occasion l'une des seules activités à laquelle tu prenais réellement plaisir, ou bien son comportement avec toutes ces filles, comportement que tu acceptais de moins en moins, au fond ce n'était pas vraiment pas jalousie mais plutôt par rapport aux mots qui s'étaient dit dans ces messages, à Rome, tu bouillais mais t'avais juste pas de raison d'être dans cet état aux yeux de tous, parce que trop compliqué à expliquer, trop compliqué pour toi même au final. Coin du vestiaire dans lequel tu t'étais installé, écouteurs aux oreilles, musique à fond comme pour te fermer du monde qui t'entourais, t'avais juste envie d'être seule, paupières que tu fermais par la même occasion, essayant juste de vider ton esprit de ce chamboulement qui était en toi. Yeux que tu ré-ouvrais sur le monde après je ne sais combien de temps voyant que plus aucune fille n'était présente, notion du temps que tu avais perdu à l'instant même où tu avais placé ces écouteurs. Tu retirais finalement ces dernières en te dirigeant vers ton casier, bruit de douche comme fond sonore, il devait donc y avoir encore quelqu'un, sûrement une de ces filles, soupir que tu laissais s'échapper de tes lèvres alors que tu extirpais une serviette du casier, tes vêtements que tu venais ôter pour te retrouver en sous-vêtements. Pas que tu entamais vers les douches enroulant cette serviette autour de toi, sourcils qui fronçaient instinctivement comprenant que cette personne était loin d'être une fille, et c'était la dernière personne que tu souhaitais voir pour le coup. « Fais chier... » Simples mots que tu lâchais alors que tu croisais les bras sur ta poitrine.

@Noah M. Ferrari
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L'eau froide sur ton corps, te donnait cette envie de pouvoir réfléchir à ta vie, pas si parfaite que ça. Tu soufflas plusieurs entendant la porte alors que tu déposas ta main sur le carrelage froid du mur. Ainsi, de dos, tu ne savais pas de qui il s'agissait et tu laissas sortir un grognement léger C'est occupé, repasse dans une heure Mais à ta grande surprise, ce n'était pas la voix d'un homme mais d'une femme. Tes sourcils se froncèrent pour tourner la tête. Tu passas ta main sur ton visage qui continuait de recevoir cette eau alors que tu éteignis le jet pour la regarder, encore de dos bien sur Tessy .. Qu'est que tu fais là ? dis-tu sérieusement, alors que tu pris ta serviette pour l'enrouler autour de ta taille. Tu la détaillas du regard, tu ne pouvais pas t'en empêcher finalement, comme hypnotisé par ce corps que tu as gouté. Mais d'un coup, au plus profond de ton être, c'était le manque de ce corps qui refaisait surface légèrement, tu humectas tes lèvres rapidement avant de souffler La douche est libre si tu veux lâches-tu un peu froidement avant de ramasser tes affaires de douche.
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Tu levais les yeux au ciel à sa remarque, croisant les bras contre ta poitrine, il était réellement la dernière personne que tu voulais voir en cette fin de journée, surtout après ce foutu entraînement, mais tu n'allais pas pour autant rentrer chez toi rempli de sueur, quitte à lui passer sur le corps, cette douche tu l'as prendra coûte que coûte. « J'ai envie de prendre une douche, ça se voit pas ? » Froideur qui se reflétait dans chacun de tes mots alors que tu essayais d'éviter de rencontrer son regard du mieux que tu pouvais, tu lui en voulais, tu savais que le retour à la réalité n'aurait jamais été parfait, n'aurait rien à voir avec ce que vous aviez pu vivre à Rome, mais au final c'était bien pire, sans compter toutes les remarques que tu t'étais pris de sa part pendant tout l'entraînement devant toutes ces filles. Réponse que tu ne prenais même pas la peine de lui attribuais, mettant ton répondant de côté juste pour éviter d'aggraver la situation. Tes yeux qui se déposaient finalement sur lui et son corps simplement entouré de cette serviette autour de sa taille, rappel du premier jour, ou plutôt de la première heure passé dans sa suite, rappel de cet instant si parfait avec lui, cet instant que tu revivrais encore et encore sans hésiter, parce que malgré tous les nerfs que tu avais envers lui, ce moment était loin d'être une erreur, tu l'avais réellement voulu. « Cette histoire de coach là, rassure moi c'était juste pour aujourd'hui, c'était pas sérieux ? » Lèvres que tu venais pincer à la suite de tes mots, tu connaissais déjà la réponse une part de toi espérait le contraire, une part de toi espérait que ce soit juste une blague, qu'il ne serait plus présent aux autres entraînements, n'étant pas sûre de pouvoir tenir encore longtemps à ce cauchemar que tu étais en train de vivre.
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Et voilà que c'est reparti, tu as pas envie de t'énerver avec elle, pas maintenant, tu as même pas envie de te prendre la tête pour la suite de la soirée, parce que tu sais que c'est débile,mais c'est elle qui te cherche. Elle te cherche encore et toujours. Okay, donc on va continuer longtemps à se prendre la tête, même sous la douche ? lâches-tu alors que tu commences à perdre patience avec elle, tu humectes les lèvres avant de souffler. Pourquoi parce que c'est trop dur de me voir tous les jours au même endroit, à la même heure. T'as cru que c'est facile pour moi, t'entrainer des filles comme ça, en sachant que j'y connaissais rien ! Je suis obligé de le faire, parce que sinon y'aurait pas d'équipe Tess ! Okay ! C'est le doyen qui m'a dit de le faire, je vais lui dire non en sachant que je sais que tu adores ce club bordel ! commences-tu avant de souffler une nouvelle fois Tu crois que j'y ai pensé d'arrêter le rôle ? Tu crois que j'y ai pas réfléchi ? Tu crois que ça m'amuse de te voir comme ça, de m'éviter comme la peste ? C'est quoi ton putain de problème Magyar sérieusement avec moi ? termines-tu avant de la regarder droit dans les yeux. Peut importe si elle détourne les yeux, au moins tu les auras vu une fois, et tu en es bien heureux ..
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Conflit que tu essayais d'éviter ou du moins que tu avais essayé d'éviter mais c'était juste plus fort que toi, trop franche pour pouvoir te contenir et en parler plus calmement. « Parce qu'on est en train de se prendre la tête ? J'ai juste envie de prendre une douche c'est tout. » Léger soupir qui s'échappait de tes lèvres alors que tu évitais du mieux que tu pouvais de déposer son regard sur lui en vain, mélange entre la déception, l'énervement, mais surtout la peur de faiblir encore face à lui. Question qui n'attendait pas de confirmation mais plutôt une explication, il n'avait strictement rien à voir avec ce monde typiquement féminin à l'exception de quelques hommes, le genre d'hommes efféminés, totalement l'opposé de ce qu'il représentait. « Parce que j'adore ce club ?! Parce que tu penses à moi maintenant ? T'es sûre que tu le fais pas pour ces filles en chien sur toi ? » Léger rire nerveux qui s'échappait de tes lèvres tandis que tu te détruisais toujours un peu plus la lèvre pour essayer de te calmer. « C'est quoi ton putain de problème Ferrari ? C'est quoi ton foutu problème à avoir différentes personnalités ? A être la perfection en personne pour une période avant de redevenir ce con une fois de retour à Boston ? C'était quoi ton objectif ? Me remplir la tête de conneries pour que je passe par la case lit avant la rentrée ? » Ton regard qui ne quittait pas le sien, cherchant la moindre réaction que son regard pourrait refléter mais surtout parce qu'au fond ça t'avais manqué de te perdre dans ce bleu. « Je te félicite, t'as enfin couché avec Tessy Magyar, tu peux être fier de toi, une de plus ! » Tu applaudissais un court instant, faux sourire aux lèvres, regard que tu détournais par la suite pour t'approchais de la douche.
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Vous êtes loin de ce week end de rêve à Rome, bien trop loin de cette envie de découvrir le monde et de faire des conneries en Italie, tu ne sais pas ce qu'il sait passer pour que ça dérape autant. Sans doute le fait que tu as été silencieux jusqu'à aujourd'hui. Mais c'est plus fort que toi, tu n'arriveras pas à comprendre que tu t'es attaché, tant que tu la perdras pas une première fois. L'assumer ? Jamais de ta vie, surtout pas en ce moment, jamais. Tu la regardes, en haussant les sourcils avant de rire Tu fais la gueule et arrête de me prendre pour un con, tu étais énervée et en colère durant tout l'entrainement, à chaque fois que je te disais quelque chose, tu étais obligé de répliquer, donc dis moi qu'est que tu as ? demandes-tu. Elle cherche la merde, tu le sais qu'elle le cherche entièrement, donc autant parler sérieusement. Donc t'es jalouse ? Je rêve, on parle de jalousie là maintenant tout de suite ? Non mais c'est une blague ! Je sais que tu tiens à ce club et quand on m'a fait la proposition avant de partir à Rome, je n'allais pas la refuser quand même ! Tu aurais préféré que je dise "non" et que comme ça, y'aurait aucun club de cheerleaders ? ajoutes-tu encore un peu énervé même si la colère commençait à monter. Mais c'était trop tard, tu étais quelqu'un de violent c'est vrai et elle risquait de s'en prendre plein la gueule verbalement. Mais arrête, c'est n'importe quoi ! Tu ne sais pas ce qu'il se passe dans ma vie sérieusement. Tu essayes de jouer à la petite peste comme tu le fais mais finalement tu te caches de ce qu'il a à l'intérieur. Tu crois que je le sais pas, tu crois que je te comprends pas ?! Je suis pas un connard Tessy bordel ! Ma soeur vient de perdre son mec, ce connard s'est suicidé, t'as cru que j'allais le temps, une fois à Boston de prendre des nouvelles de toi, de Davy ou même Tom ?! Sérieusement ? Alors que ma grande soeur est dans une dépression, sans doute pendant des mois à cause de cette petite pourriture de gamin sans cervelle et sans couille. Tu crois que j'en ai rien à foutre de toi sérieusement, mais c'est juste n'importe quoi ! Arrête de te mettre des idées comme ça, ça m'énerve sérieusement ! et énervé était un petit mot, réellement, tu étais même fou en fait d'apprendre ça. Tu essayais d'être sympa, d'être gentil en prenant ce club qui, ne t'intéressait pas du tout, et de le faire pour elle mais elle n'avait pas l'air de comprendre finalement ...
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Tu n'avais aucune idée des raisons de ton état actuel, tu lui en voulais parce qu'après Rome il n'y avait plus rien eu, parce qu'après tous les moments que vous aviez pu vivre pendant ce week-end tu avais eu le droit à un silence, silence qui t'avais rongé, mais au fond tu savais que ce n'était pas juste ça, tu savais que c'était beaucoup plus profond et que tout ce que vous aviez bien pu faire ensemble avait eu un impact à la fois positif comme négatif sur toi, sa question à laquelle tu ne préférais pas répondre, n'ayant toi même pas la réponse. « Arrête de dire n'importe quoi Noah ! Tu peux m'expliquer où tu trouves de la jalousie dans tout ça ?! Si c'était pour moi alors explique moi pourquoi t'as passé tout l'entraînement à me rabaisser juste pour faire le beau ? Tu crois vraiment qu'ils auraient pas trouvé quelqu'un d'autre si t'aurais refusé ? A ce que je sache le problème ne s'était jamais posé depuis que je fais partie du club. » Tu essayais de te calmer mais c'était juste impossible, t'avais beau te torturer la lèvre ou essayer de penser à autre chose en vain, tu étais bien trop remontée. « Qu'est-ce que t'en sais de qui je suis réellement ? T'as cru quoi ? Qu'un week-end allait être suffisant ? Peut-être bien qu'au fond je suis aussi peste de l'extérieur de l'intérieur ! Et tu sais quoi le réel problème c'est ça en fait ! J'ai aucune idée de ce qui se passe dans ta tête, dans ta vie, t'en parles jamais, j'ai aucune idée de ce qu'il peut bien se passer ces jours-ci dans la vie de Noah Ferrari ! T'en parles jamais, tu passes ta vie à intérioriser et après tu me reproches de m'énerver, tu veux quoi ? Que je ferme ma gueule et que j'attends que tout passe pour que tu m'expliques les événements ? Je suis sincèrement désolé pour ta soeur, et tu vois si j'aurais su j'aurais pu t'aider d'une façon ou d'une autre. » Long soupir qui s'échappait de tes lèvres, complètement vidé après les mots que tu venais de lui dire, sentant peu à peu les nerfs redescendre alors que tu venais de comprendre la raison de son silence, bien qu'une once de rancune demeurait. « Crois pas que j'ai passé une semaine tranquille aussi, mon poisson rouge est mort quand on était à Rome et j'étais seule pour affronter ça ok ! » Sourcils que tu fronçais à la simple remémoration de la phrase que tu venais de lui dire, ton poisson rouge était réellement mort mais c'était vraiment con, surtout que c'était loin d'être le moment d'en parler, sujet qui ne faisait pas du tout le poids face au malheur de sa soeur.
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Tu es énervé, mais pas le même énervement que d'habitude, tu as juste envie de la détruire par des mots et non pas la violence des poings. D'habitude, tu n'aurais jamais été dans cet état, cela ne te ressemble pas et contrairement à ce que tu pouvais avoir d'habitude. Tu souffles grandement Tu n'as pas supporté une seule seconde que je touche ou que je montre avec une fille les mouvements. Je te voyais bien, arrête de faire genre que ça te touchait pas, je sais que c'est faux. J'ai vu ton regard et ta manière de faire la gueule. Et mes remarques étaient justifiées, t'étais pas concentré, tu faisais n'importe quoi ! Et tu enchainais les boulettes arrête deux seconde Tess et assume bordel que c'était pas moi le problème aujourd'hui mais toi ! lâches-tu avant d'ajouter Quand j'ai reçu l'appel par le doyen, je savais que ça te ferait plaisir, alors épargnes moi tes paroles déplacées. Maintenant tu veux que j'arrête très bien, je vais dans son bureau, mais tu expliqueras aux quinze filles que j'ai entrainé aujourd'hui pourquoi il n'y aura ni continuer du club, ni représentations, ni rien du tout. Va, c'est toi qui passera par la méchante et n'oubllie pas de mentionner le fait que tu n'es qu'une putain d'égoiste qui ne peut pas mettre sa rancoeur de côté une heure pour un putain d'entrainement de merde ! Maintenant, c'était terminé, tu n'étais plus calme et tu risquais de vite péter un gros câble contre elle, ce que tu ne voulais pas finalement mais c'était trop tard, elle t'avait énervé, elle t'avait vraiment énervé. Tu crois que j'ai pas compris qui tu étais Tessy. Tu me prends vraiment pour un débutant qui ne connait pas les femmes. J'ai été fiancé, je te rappelle, je sais comment vous fonctionner, merci. Je ne suis pas un amateur. T'es juste une fille qui essaye d'être responsable de tout le monde. De ton frère, de ton neveu, de ta famille, de tout ça. Sauf que ça te dépasse, tu ne profites pas de ta vie à cause de ça. L'inattendu tu ne connais pas. Tu ne crois pas que j'ai pas vu tes étoiles dans les yeux quand tu étais à Rome avec moi ? Tu crois que j'ai pas vu comment tu étais heureuse là-bas ? Tu crois que je suis assez con pour ne pas voir que tu étais enfin heureuse et sans pression à Rome ? Donc oui, je sais qui tu es Tessy Magyar et j'avais pas besoin de ce week end pour le comprendre, crois moi ! lâches-tu encore plus énervé avant de souffler littéralement. Ces paroles ne te font ni chauds, ni froids finalement c'est simplement parce que tu es énervé que tu t'en prends à elle, sans réellement t'en rendre compte finalement. Arrête c'est pas vrai, je suis pas comme ça, j'intériorise pas tout, c'est n'importe quoi. Je vois pas de quoi je pourrais te parler, c'est tout, c'est différent, je suis pas comme ça, c'est pas ma faute, j'ai jamais appris à me confier aux gens, c'est tout et si je le faisais, tu m'as jamais rien demandé, ni rien dit donc comment veux-tu que je comprenne que tu veux parler de ma vie. Qui n'est pas si génial puisque je dois coucher avec tout Harvard d'après tes dires ! bombe lancée, tu hochas la tête négativement avant de souffler Parce que tu crois que ta perte est aussi importante que celle de ma soeur, sérieusement Tessy, c'est n'importe quoi ! E tu aurais pu m'aider de quelle façon ? Hein ? Regarder Titanic vingt fois avec nous avec de la glace à la vanille, alors j'ai horreur de ça et la voir pleurer toute la soirée parce qu'elle n'est pas bien ? Sérieusement ? Tu aurais servi à rien comme j'ai servi à rien Parler de ta grande soeur n'aurait pas été très judicieux, tu es beaucoup plus en colère contre ce connard qui s'est suicidé que contre elle finalement, maintenant ça changeait. Mais tu avais le regard froid, le visage crispé et légèrement les dents serrés quoi. Ton impulsivité était présente et tu ne pouvais pas le nier ...
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Jalousie qui ne te ressemblait en rien et pourtant tu savais qu'il y avait une once de vérité dans ses propos, oui ça t'avais saoulé de le voir montrer les gestes à d'autres filles sachant qu'il était à chaque fois un peu trop tactile, ça t'avais saoulé de te prendre des innombrables remarques alors qu'en fait c'était lui le problème, c'était sa présence qui t'avais perturbé tout au long de l'entraînement, vérité qui venait t'éclater en plein visage même si pour le moment tu essayais de ne rien faire paraître sur ton visage. « Tu veux vraiment savoir ? Non ça me touchait pas non, je trouvais ça juste pathétique, la situation, ces filles en chien sur toi, tout cet entraînement était pathétique, donc oui j'ai fait de la merde mais c'était justifié, j'avais juste envie de me casser le plus vite possible. » Nouvelle claque que tu te prenais alors qu'il t'ouvrait les yeux sur les conséquences que son départ en tant que coach pourraient avoir sur le club, pour le coup tu t'en foutais royalement, tu t'en foutais parce que tu savais qu'il y aurait toujours d'autres alternatives. « Donc quoi ? Je devrais t'embrasser les pieds pour m'avoir fait ce plaisir de faire survivre le club ? Que j'organise un festival à ton honneur ? Crois moi elles s'en remettront et j'ai pas besoin de ça pour passer pour la méchante, je pense que t'en as assez fait aujourd'hui pour que je passe pour la conne de service. Je préfère être une putain d'égoïste qu'un putain d'emmerdeur. » Soupir qui s'échappait de tes lèvres par que t'en avais juste marre, marre de te sentir coupable s'il se passait quelque chose concernant le club, marre de cette situation, marre de cette journée qui aurait pu se passer réellement mieux. Yeux que tu levais au ciel alors qu'il te décrivait mieux que personne, essayant juste de lui faire croire, de nier, parce que personne jusqu'à présent n'avait réussi à te connaître aussi bien que lui, parce que tu n'acceptais pas tout ça, d'être aussi vulnérable, d'être à nue face à lui. « Tu connais peut-être les femmes, mais je suis loin d'être comme toutes ces femmes et t'inquiète pas pour moi, je vis parfaitement bien ma vie, j'ai peut-être pas que ma propre personne à qui penser comme certains mais c'est pas une raison. Rome c'était différent ! C'était particulier, tu peux pas te baser sur ça pour me juger. » Mots que tu n'ajoutais pas concernant votre week-end ensemble parce que c'était inutile, parce que ça lui ferait trop plaisir d'entendre que c'était l'un des plus parfaits séjours que tu avais vécus. « Tu te fous de moi ? J'ai un exemple qui remonte pas à loin, tu t'en souviens au Laos quand t'as presque détourné le sujet quand ça te concernait, t'as cru quoi Noah ? T'as cru que j'allais passer ma vie à demander après toi ? Que j'allais te supplier de me raconter ta vie ? C'est un fait nuance ! Tu te tapes tout Harvard, je crois que je peux compter sur les doigts d'une main les filles que tu t'es pas encore tapé, d'ailleurs y a plus de promesse, y a plus rien. » Nerfs que tu pensais calmé mais c'était loin d'être le cas, surtout pas après ses mots, il faisait tout pour te détruire et intérieurement ça fonctionnait, ça te blessait beaucoup plus que tu ne le pensais, mais il était hors de question de lui montrer la moindre faiblesse. « Je sers à rien ouais c'est le cas de le dire, j'ai jamais servi à grand chose au fond, donc tu sais quoi ? Garde ton grand jeu pour toi, je passe mon tour ! Je me casse, je me casse du club, de ce vestiaire, de ta vie, je serais pas cette putain d'égoïste qui aura stoppé le club, cette putain de rancunière qui est pas capable de fermer sa gueule parce qu'au fond je m'inquiétais pour toi. » Ton regard que tu détournais de lui, bien trop aveuglée par les nerfs qui bouillonnaient en toi, serviette que tu retirais violemment pour la jeter dans un coin alors que tu rejoignais ton casier pour en sortir tes affaires, t'avais juste envie de te casser avant de faire plus de dégâts.
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