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La chasse au secret commence ! (ft Léonidas)

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Pourquoi – et surtout  de quelle manière – arrivait-il à me faire frissonner dès l’instant où il évoquait le moindre souvenir de nos ébats. C’est agaçaaannnt !!! Bon ok, c’est aussi scandaleusement déstabilisant, mais je préfère mettre ça sur le compte du manque de relation amoureux dans ma vie. C’est un manque de contact physique qui me fait réagir, et pas un manque de Léonidas…N’est-ce pas ? Ouais, enfin bref !

J’avais encore une fois menti parce qu’avec ses questions incessante, le grec me poussait à le faire. Et c’est d’ailleurs plus pour cette raison que je commençais à m’énerver. Je m’étais promis de ne plus inventer quoique ce soit de ma vie, comme je l’avais fait par le passé. Mais plus ça allait, plus je me rendais compte que je n’avais pas le choix. Car la seule et unique chose que je souhaitais caché à tout le monde et en partie à lui, me poussait à mentir sur tout le reste. C’était écœurant… Je laissais donc Léonidas me répondre de manière cinglante s’il le voulait ; je le laissais dire tout ce qu’il lui passait par la tête si tant est que ça le rendait moins curieux après coup. Le problème c’est qu’il s’est mis à parler de sa tigresse…

Je pouvais être capable d’entendre toutes les critiques du monde concernant mon style, ma voiture, mon appartement mystère, mon comportement…TOUT ! Mais je ne voulais pas entendre parler des qualités d’une autre…NAN, ça ? Je n’en suis pas capable. « Écoute, tu penses ce que tu veux et tu baise qui tu veux, je m’en tape. D’accord ? Je ne suis pas jalouse, c'est juste que jusqu’à preuve du contraire, je ne suis pas ton pote de guerre avec lequel tu peux te taper une bière en parlant de la dernière meuf que t’as tronché…J’ai autre chose à faire que de t’entendre me parler de ta dernière conquête. Elle peut être tigresse, lionne, ou hippopotame que ça me ferait ni chaud ni froid, qu’on soit clair là-dessus » ** GROSSE MENTEUSE…celui-là Grieve, c’est le pire de tous ! ** Après avoir craché ce que j’avais à dire, sur un ton sec, j’inspirais profondément alors que je sentais la voiture ralentir, le décor qui passait le long de la fenêtre ou je regardais, défilant moins vite. Mon cœur commençait à ralentir lui aussi, signe que j’avais ouvert la vanne suffisante pour faire descendre un peu de pression. C’est donc bien plus calmement – mais pas mielleusement non plus – que je tournais la tête à nouveau vers Léonidas pour le fixer droit dans les yeux. Je restais peut-être 5 secondes à le fixer ainsi, ne disant rien ; verbalement en tout cas. Car mes yeux eux, en disait long : ils s’excusaient pour mon comportement. Ils s’excusaient de devoir ainsi à chaque fois le mettre à distance sans vraiment le vouloir. Ils s’excusaient pour ce ton que j’employais à chaque fois que je ne maitrisais plus mes émotions…bref, ils faisaient tout ce que moi je n’arrivais pas à faire. « Je m’arrête là, Léo. Je suis arrivée… » Il ne me déposerait pas plus loin, c’était décidé. Et puis, dans un sens oui, j’étais réellement arrivé à destination. J’avais à peine deux rues à longer et l’école où m’attendait Ilias, serait là. « Merci de m’avoir déposé » déclarais-je finalement, presque à regret de l’avoir agressée, et aussi à regret de devoir le laisser partir vers une autre femme… « Je….j’espère que…enfin… » Je fermais les yeux et pinçais les lèvres en me maudissant de ne pas être capable de m’en foutre réellement, de ces femmes qu’il fréquentait. « Passe une bonne soirée, Léonidas » j’avais dit son prénom en entier, chose qui m’arrivait si peu ; adepte du « Léo » ou du « Vasilis », l’emploi du prénom complet n’était là que pour me forcer MOI, à me distancer de lui avant qu’il ne soit trop tard.

J’ouvrais alors la portière, et sortait de la voiture, laissant la place du passager soudain vide. Je fis claquer la porte pour être sûre de bien la fermer, puis je filais sans me retourner, par peur de ne pas être capable de revenir sur mes pas pour m’excuser et tout balancer. J’ajustais mon sac sur mon épaule, et marchait avec énergie dans la rue au carrefour. De toute façon, vu comment j’avais rembarré Léo, je m’attendais à ce que celui-ci file en trombe sans aucune considération me concernant. Il aurait eu raison en plus ! Je ne regardais pas en face de moi, mais plutôt au sol, réfléchissant au rythme de mes pas, me persuadant que j’avais bien fait de fuir aussi vite, de ne pas me retourner. Puis, un deuxième carrefour me rappela à l’ordre : je relevais la tête pour prendre à droite et m’enfoncer dans une nouvelle rue. Sur tout le trottoir, longeait une clôture en fer forgé noir, elle-même habillé d’une haie en buis. Je savais que j’arrivais à destination. Quelques mètres plus loin se trouvait un grand portail en fer noir lui aussi, devant lequel une femme et un petit garçon, cartable sur le dos, m’attendait. Il allait falloir que je m’explique…et surtout que je m’excuse pour le retard !


   


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   Joan & Leonidas

   La chasse au secret

   

   La répartie de Joan avait quelque chose à la fois d’excitant et d’agaçant. Il n’aimait pas la manière dont elle avait de se détacher de qui prendrait sa place, une fois qu’elle aurait quitté sa voiture. Souhaitait-il qu’elle soit jalouse ? Oui et non. Il n’y avait rien de plus chiant qu’une crise de jalousie mais quand même, elle pourrait se montrer légèrement affectée par la nouvelle ?! Et puis, rapidement, une autre hypothèse germa dans son esprit : et si elle l’était ?! « Oh nous sommes bien clair là-dessus. Je te promets de ne pas te donner de détail et puis, tu as déjà testé l’amant que je suis, inutile de te faire un dessin quant à ce que je vais lui faire » s’amusait-il à lui répondre sur un ton provoquant. Il n’avait aucune intention de coucher avec Emilia –même si ce n’était pas faute d’essayer. La Cabot avait une maladie incurable : elle était fidèle en amour. Or, comme elle se trouvait déjà en couple, ses chances de conclure se révélaient être minimes voire quasi inexistantes. En tous les cas, le silence gagna l’habitacle de la voiture, chacun méditant les paroles de l’autre ou ses propres paroles. Il pouvait lire dans le regard de Joan qu’elle s’en voulait de s’être emportée. Dommage qu’elle veuille abréger ce petit moment car il aurait pu jouer la carte de l’homme sincèrement peiné de ses propos, à la limite de la vexation afin de demander réparation. Merde, c’était plus fort que lui, quand il l’observait, il pensait sexe, voulait sexe et surtout mystère. « T’es sûre ? Tu n’as pas besoin de faire autant de mystère sur ta vie. Je vais finir par croire que c’est ce que tu aimes par-dessus tout avec moi : jouer les mystérieuses inaccessibles » dit-il en secouant légèrement la tête. Néanmoins, il la laissa partir mais au lieu de démarrer et de quitter cette rue, il se surprit à couper le moteur et à quitter à son tour la voiture pour la suivre de loin. Il voulait savoir ce qu’elle lui cachait, il en avait marre qu’elle le tienne à l’écart, marre de quémander des réponses qui ne viendront jamais. Alors, si l’information ne venait pas à lui, il irait à celle-ci. Joan ne faisait attention à rien, marchant la tête baissée jusqu’à arriver devant une école. Le grec fronça les sourcils, qu’est-ce qu’elle foutait devant une école ! Et puis, c’était qui ce gamin qu’elle venait de prendre dans ses bras. Finalement, la suivre avait soulevé plus de questions qu’autre chose. Au coin de la rue, il restait là, les mains dans les poches de son pantalon noir, à observer la scène. Dans son esprit, un tas d’hypothèse se mélangeaient et il était certain de vouloir en découvrir le fin mot de l’histoire, une bonne fois pour toute.
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J’étais en retard, je le savais…donc ce n’était pas la peine de me le dire à peine arrivée ! Franchement, je ne suis pas d’humeur. J’ai beau avoir décidé de fuir la voiture de Léo, et surtout de fuir ce dernier, mon esprit lui était restée sur cette conversation que l’on venait d’avoir. Je me mordais les doigts d’avoir aussi sèchement réagi, parce que dans le fond, je prouvais le contraire de ce que je cherchais tant à nier : J’étais jalouse. Sinon pourquoi avoir tout de suite pris la mouche ?! Pour lui affirmer que je n’étais pas plus sa pote aujourd’hui que je ne l’étais à l’époque ? Connerie tout ça. Je partageais son lit, côtoyais ses draps, je mordais ses oreillers…alors venir lui dire que lui et moi n’étions pas intimes, c’était ridicule. Et Léonidas le savait bien…c’était sans doute pour cela qu’il passait son temps à me rappeler qu’on avait été amant ; c’était pour mieux foutre en l’air tous mes arguments.

Je ne devais pas m’étaler plus longtemps là-dessus, il fallait que ça s’arrête. Je chassais du mieux que je pouvais toutes ses pensées pour mieux me baisser et prendre mon fils dans les bras. Pendant à mon cou, Ilias m’embrassait la joue. Lui au moins, il ne me faisait pas de sermon, il était même content de me voir ! « Je suis désolée Mlle Hartmann, J’ai eu un souci de voiture en sortant de cours et je…enfin, j’ai dû trouver quelqu’un pour m’amener » - « Mais vous êtes seule ? » me signala-t’elle, comme si elle soupçonnait un mensonge de ma part. « Je me suis faite déposée…Le principal c’est que je sois arrivée, nan ? » « VVVIIIiiiii !! » Ca, c’était mon fils…il avait le sourire aux lèvres, et pleins d’étoiles dans les yeux, signe que cette journée avait été géniale pour lui. Bonne nouvelle ! Mlle Hartmann, elle, ne souriait pas ! Elle ne sembait toujours pas convaincu par mes propos, si bien que je dû faire un effort pour qu’elle s’adoucisse « Écoutez, je vous demande pardon si je vous ai également retardé. Je me doute que vous aviez d’autre chose à faire que de rester planter devant ce portail à m’attendre alors…je vous remercie de ne pas avoir laissé mon fils tout seul. Vraiment, Merci. » J’avais obtenu un demi-sourire et un haussement d’épaule, signe qu’elle capitulait « …Bon, ça ira pour cette fois » m’avait-elle dit, avant de s’adresser à Ilias une dernière fois. « On se dit à Jeudi mon bonhomme ? » Ilias n’ayant pas encore la notion des jours lui répondit « Pas demain, mais le demain de demain ? » « Oui, Ilias…le demain de demain » confirmais-je alors de lui demander de dire au revoir, ce qu’il fit d’un signe de la main. Je fis donc demi-tour, pour reprendre la route en sens inverse, en gardant mon fils dans les bras. « Alors comment c’était l’école ?? »



J’avais réussi à me renseigner pour une ligne de Bus qui m’emmenait à destination de la maison, une vieille dame qui attendait à l’arrêt nous avait bien expliqué. Il faut dire qu’elle avait eu du mal à résister au sourire d’Ilias. Ah, quand il s’y mettait celui-là !...il me rappelait son père. Un frisson me parcouru le dos, au moment où le bus arriva. Le trajet dura à peine 5-10 minutes, avant d’arriver dans notre quartier. Pendant tout le trajet, Ilias m’avait raconté sa journée. Si bien que j’avais dû lui demander de mettre des infos de côté pour le moment où Tante Ellie, passerait à la maison ce soir. Il s’agissait de la mère de mon père. Celle qui nous avait recueillie moi et mon frère après la mort de mes parents, et qui m’avait finalement suivi jusqu’ici pour m’aider quand je le souhaiterais pour Ilias. Elle, elle faisait sa vie de son côté et contrairement à moi, était très sociable et se fondait très vite dans la masse de cette ville. Dieu que je l’enviai…

Le soir avait été bref pour Ilias, dont la journée l’avait tellement animé qu’il s’était écroulé comme une crêpe dans son lit. Quant à moi, c’est idiot, je l’avais regardé dormir, comme je le faisais certains soir…et comme tous ces fameux soirs, une personne me venait en tête en observant le visage paisible de cet enfant de deux ans qui avait envahi mon quotidien : Son père…

   


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