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La chasse au secret commence ! (ft Léonidas)

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« Merde Merde Merde, MERDE !!! » Voilà ce que je suis en train de répéter depuis plus de cinq minutes alors que je désespère de faire démarrer ma voiture. Parfois, j’ai envie de tout envoyer en l’air, de la mettre à la casse, tellement c’est une galère sans nom !! Mais…bien vite, je me souviens de ce qu’elle représente, de son symbole, du seul souvenir qu’il me restera de mon ancienne vie, de cette vie ou j’étais bien plus heureuse qu’aujourd’hui – enfin je crois – et ...enfin bref, je comprends vite que je ne peux pas me débarrasser de ma voiture aussi facilement. Cette Buick Park Avenue de 1999 a été la première voiture neuve que mon père s’était acheté. Et elle a été aussi la première voiture sur laquelle j’ai appris à conduire…avant qu’elle ne me sois remise officiellement après le décès de mon père. Bien évidemment cette histoire je ne la raconte pas vraiment, expliquant brièvement à ceux que ça intéresse qu’on me l’a donné dès que j’ai eu mon permis et que depuis, je n’arrive pas à m’en défaire. Et puis quoi ? Elle est bien, l’intérieur bien que dépourvu de gadget électrique, autre GPS et autoradio tactile, se trouve être classe et encore en très bon état. Faut dire que le passage au garage ça l’a connais. Je ne compte plus le nombre de fois où, encore à Yale à l’époque, j’ai dû l’emmené chez mon garagiste pour une fuite ou un problème de carburateur ou je ne sais quoi d’autre encore. C’est un véritable gouffre financier, je le sais ! Mais…il me faut encore un peu de temps : je ne suis pas prête à lui dire adieu….

Alors oui je peste, je l’insulte en ce moment même, parce qu’elle ne démarre pas ! Mais elle a l’habitude. Le problème c’est qu’aujourd’hui ça tombe très mal Encore un jour de cours où j’ai bien cru que je n’allais pas réussir à m’en sortir tellement j’ai de chose à mémoriser sans me perdre dans l’établissement. Mais ce n’est pas ça le problème vu que je viens de terminer ma journée. Nan le problème, c’est qu’il est bientôt 16h et que je dois impérativement aller chercher mon fils à sa première demi-journée de classe à l’école maternelle. Cela fait deux semaine qu’Ilias est inscrit à la garderie d’Harvard pour les jours où je n’ai personne pour le garder. Il a deux ans et n’est pas encore en âge d’aller à l’école, bien qu’il est très débrouillard et s’est déjà faire tout un tas de chose comme « un grand ». Alors qu’un matin je déposais Ilias à la garderie pour qu’il s’habitue à son nouveau quotidien pour les jours où les cours reprendraient pour moi, il y eu cette femme, une étudiante également…cela faisait plusieurs matinée que je la croisais alors qu’elle déposait sa fille, une petite tête blonde à peine un peu plus petite qu’Ilias. Je me souviens parfaitement d’elle parce que c’est elle qui m’a un peu expliqué le fonctionnement de la garderie et qui m’a aidé à remplir les papiers d’inscription. Et puis, comment dire : une femme qui s’appelle Summer, et qui n’a pas d’estivale que son prénom – cette femme porte le soleil en elle, ce n’est pas possible ! – cela a eu de quoi me marquer ! Enfin bref, je m’égare : elle-même a bien vu qu’Ilias allait sans doute s’ennuyer dans cette garderie, si bien qu’elle m’a parlé de cette école capable de prendre des enfants un peu plus jeune que les autres, tant qu’ils sont « propres » et apte à supporter des demi-journées de classe avec d’autres enfants. Elle m’a dit de m’y rendre en expliquant bien que c’était elle qui m’envoyait, et en à peine 2-3jours, Ilias était inscrit et allait pouvoir expérimenter des jours de classes en école maternelle. Une aubaine, et Ilias ? Bah quand je l’ai déposé ce matin, il semblait pressé, ravi, impatient de découvrir de nouvelles personnes. Tout le contraire de moi !

Il ne fallait donc pas lui gâcher sa journée en n’arrivant en retard pour son premier jour d’école. Je ne voulais pas le laisser poireauter à sa sortie, ou encore voir le visage d’une enseignante pleine de préjugés penser que je ne suis pas capable de gérer mon fils ! Surtout pas !! « Allez j’t’en prie !! DÉMMARRREEE ! » j’insistais à faire tourner la clé mais plus ça allait plus je savais que je risquais de noyer le moteur…Excedée je tapais violemment des deux mains sur le volant, actionnant involontairement sur le klaxon, avant d’enfouir la tête entre mes mains en jurant. « Putain, fais chier !! Pas ça…pas maintenant… »

J’étais en train de réfléchir, prête à prendre l’option des transport en commun – bien que je ne savais pas quel ligne de bus ou de métro prendre – quand on tapa à ma vitre, me faisant sursauté. Je regardais dans la direction de ma fenêtre pour apercevoir un visage familier….Oh nooonn.

Léonidas. De toute les personnes qui avaient pu me voir galérer dans ma voiture, il fallait que ce soit lui. Faut pas se méprendre, hein ? J’apprécie Léo - dire le contraire serait mentir, bien que je ne lui dis pas clairement à lui – mais disons que sa présence ne va pas arranger les choses. Être en retard pour aller chercher mon fils passe encore…mais être en retard et devoir dire à Léo que je suis pressées parce que je dois aller chercher mon fils, et accessoirement le sien, que je lui cache depuis 2ans ?? là, c’est plus que galère !!

Pourtant, c’est comme si mon corps lui, n’en avait rien à foutre de toute cette merde : mon bras actionna la manivelle qui servait à descendre la vitre, et tel un automate je saluais Léo : « Hey ! Comment…comment ça va ? T’as repris ta petite routine d’étudiants tranquillement ? » passer le temps en posant ces questions de merde, ça ne t’aidera pas à regler ton problème de retard, GRIEVE !!!

   


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   Joan & Leonidas

   La chasse au secret

   

   Leonidas avait dû se rendre au secrétariat d’Harvard pour une quelconque erreur administrative concernant une unité qu’il avait bel et bien validée à Yale mais qu’Harvard semblait encore une fois, oublié. Il aurait très bien pu résoudre ce problème en hackant son dossier mais pourquoi se priver du plaisir que de se prendre la tête avec une bonne femme et lui prouver par A+B son incompétence ? Et puis, ça lui permettrait d’évacuer sa mauvaise humeur avant d’aller prendre sa garde à la morgue. Son changement d’équipe avait été accepté -en même temps, il avait prévenu le titulaire : il continuait avec Howard et il commettait une autopsie sur un être vivant et en parfaite santé. Bref, ce soir, il allait retrouver une certaine naine capricieuse qu’il avait pu côtoyé quelques mois avant qu’il ait demandé un changement d’équipe. Oui, Leonidas Vasilis était incapable de travailler en équipe surtout quand il y avait une femme ou un incompétent notoire dans l’équipe. Il espérait toutefois ne pas avoir à changer car il appréciait avoir une certaine stabilité surtout que son grand-père ne se gênerait pas pour critiquer une nouvelle fois ses chères études. Pour le patriarche de la famille Vasilis, il réalisait un caprice d’adolescent au lieu de se consacrer à des choses primordiales comme le commerce international ou encore l’économie. Leonidas aimait lui rappeler qu’il l’emmerdait royalement et qu’il faisait ce qu’il lui chantait ! Après tout, il était libre de faire ce qu’il voulait de ses études tant qu’il reprenait les rennes de l’entreprise à la fin de celles-ci. Son grand-père le formerait de toute façon comme à son habitude donc inutile de perdre du temps à suivre des cours dont il ne ferait qu’en critiquer la contenance.

Il sortait du bâtiment et se rendait sur le parking où sa voiture de sport l’attendait quand il entendit un bruit de moteur foutrement familier. Combien de fois avait-il entendu ce bruit horrible ?! Trop souvent -et ce n’était pas faute d’avoir proposé d’offrir une véritable voiture à la propriétaire. Amusé de cette rencontre fortuite, Leonidas s’approcha de la vieille bagnole pour mieux frapper à la vitre de la conductrice. « Je vais bien par contre toi, t’es toujours autant dans les emmerdes. J’arrive pas à croire que tu aies gardé ce tas de boue » répondit-il avec un reniflement de dédain. « Tu veux que je te dépose quelque part brunette ? » proposait-il non sans arrière-pensée. Depuis le Summer Camp, il pensait souvent à Joan et surtout à toutes les choses qu’elle lui cachait. C’était plus fort que lui, il fallait qu’il sache, qu’il la déchiffre mais une petite voix lui souffla que peut-être, ne cherchait-il qu’un moyen de l’enchainer à nouveau à lui tant son corps lui rappelait douloureusement combien il avait été agréable, par le passé, de se fondre en elle.
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Me dire que j’étais dans la galère ne servait pas à grand-chose en soi, et je pense que Léo le savait pertinemment. Je fronçais le nez tout en grimaçant alors qu’il critiquait ma voiture en la qualifiant de tas de boue. « Ce tas de boue comme tu dis, c’est tout ce qu’il me reste de… » Commençais-je à m’enflammer avant de me rétracter et de soupirer « Enfin peu importe. Elle n’est pas toute jeune certes, mais elle fait son boulot ! La plupart du temps… » Le trois quart, au mieux…Je regardais à nouveau mon volant avec bizarrement un air de dégoût, non pas pour la voiture, mais parce que vraiment là, elle ne me donnait pas envie de la défendre. Léonidas se proposa soudain de me déposer quelques parts, et rien que sa question emballait mon cœur qui commençait à accélérer. « Euh, je …elle va démarrer, c’est juste.. » commençais-je à baragouiner tout en levant une main très tremblante vers les clés de la voiture encore sur le contact, pour tenter à nouveau ma chance. Une première fois. Une deuxième fois…puis finalement, je me mettais à chouiner d’impatience. « Alleeezz….rho et puis merde ! » J’abandonnais. Léo, lui était toujours là, à me regarder avec un sourire moqueur et satisfait. Je lui jetais un regard, tout en évaluant sa proposition : S’il me servait de chauffeur, j’allais devoir lui dire où je me rendais…A moins que je trouve le moyen de simplement le guider, et de dévier la conversation pendant tout le trajet ? C’était faisable…enfin je crois.
Tout en réfléchissant à tout ça, mes yeux restaient fixés sur le brun, et sans m’en rendre compte, je le détaillais. Cette classe indéniable, ce sourire moquer mais sexy, la couleur hypnotique de ses yeux… Oh mon dieu, mais STOP !! Qu’est-ce que je fais bon sang !!

J’inspirais longuement et profondément au point que ma poitrine de soulevait avec ampleur, avant que je ne laisse échapper tout l’air emmagasiner et que j’attrape mon sac sur la banquette arrière « Ouais…je veux bien que tu me dépose. Je suis déjà en retard donc… » Je lui fis un geste de la main pour qu’il se recule et me permettre d’ouvrir ma portière. Une fois debout devant lui, je côtoyais de près son torse et lui déclara « Je me souviens plus du nom de la rue alors, je vais juste t’indiquer la route. Ce sera plus simple » Assez facile de lancer cette excuse quand on sait que je viens tout juste de débarquer sur Harvard. « Je te suis, t’es garé loin ? » demandais-je tout en cherchant du regard l’éventuel voiture que pouvait posséder Léonidas. Des gosses de riches, il y en avait plein sur Harvard donc...toutes voitures de luxe étaient à parier comme étant la sienne après tout !

   


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   Joan & Leonidas

   La chasse au secret

   

    « La plupart du temps » répétait-il sceptique. Sa voiture n’était pas de première jeunesse et il doutait qu’elle puisse la redémarrer dans les minutes qui venaient. Joan aurait beau essayé de démarrer, elle ne ferait que noyer son moteur. « Tu peux brûler un cierge pour qu’elle démarre ou simplement accepter que je te dépose mais prends une décision rapidement pour une fois, je n’ai pas toute la journée non plus et ma bonté a des limites » dit-il car il n’allait quand même pas s’abaisser à la supplier n’est-ce pas ?! Certes, l’occasion était bien trop bonne pour qu’il la laisse passer : Joan, qu’elle le veuille ou non, lâcherait son adresse. Le grec ne savait pas pourquoi mais il désirait abattre un à un les secrets de la brunette. Depuis leurs retrouvailles au Summer Camp, il avait beaucoup pensé à elle et il se disait qu’en démystifiant cette femme, elle finirait par rejoindre la zone fantôme de son cerveau. « Pourquoi j’ai l’impression que tu veux simplement que je ne sache pas où tu te rends ?! Tu te prostitues et tu n’oses pas me le dire ? » lâche-t-il d’un ton pince sans rire tout en reculant pour qu’elle puisse ouvrir sa portière. « Non, je suis tout près » termine-t-il par dire en l’invitant à le suivre vers une magnifique Lamborghini noire qui n’attendait que lui. Gentleman (pour une fois), Leonidas lui ouvrit la portière passager avant de se glisser derrière le volant et actionner le moteur. Celui-ci ronronna à la plus grande satisfaction de son propriétaire. « Je ne comprends pas pourquoi tu n’achètes pas une autre voiture, tu vas finir par te foutre en l’air avec ce tas de ferraille ! Au pire, fous la dans un garage si elle a une valeur..sentimentale » soupire-t-il car il ne comprenait pas qu’on puisse s’attacher à un bien matériel. Il ne comprenait pas le sens même du mot attachement alors, peut-être perdrait-elle son temps à lui expliquer les raisons. « Bon alors, tu joues la voix sexy du GPS ? » demandait-il d’un ton ironique tout en s’engageant vers la sortie du parking. Sexy, elle l’était dans son altitude renfrognée, geekette assumée. Bon sang, il avait envie de coucher avec elle… Non, c’était une connerie qu’il devait oublier sur le champ car dans le fond, elle n’avait pas changé : elle restait vague sur sa vie et lui, il n’avait pas de place pour une femme à qui, il ne pourrait pas accorder sa confiance. Or, Leonidas était bien trop méfiant.
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J’avais fini par accepter la proposition de Léonidas, que je ne voulais pas voir s’impatienter. Car même si je redoutais de balancer des informations qu’il ne devait pas connaitre, je pouvais facilement reconnaitre que j’avais besoin de lui pour me rendre là où je devrais être en ce moment même. Alors qu’on marchait jusqu’à sa voiture, il suggéra que je devais me prostituer pour ne pas vouloir avouer où je devais me rendre, et trouvant l’idée typiquement « Made In Léo », je me mettais à sourire avant de jouer le jeu : Je posais une main sur son avant-bras pour l’arrêter légèrement dans sa marche, et adoptait un air d’étonnement mêlée à une fausse culpabilité avant de lui dire « OH MON DIEU !! Tu as tout compris ! Comment tu as fait ? j’suis dans la merde maintenant, j’ai grillé ma couverture d’innocente petite étudiante… » je secouais la tête tout en rigolant alors qu’on arrivait à sa voiture. Ses manière gentleman me surprirent, au point que j’eus envie de lui faire la remarque ; Seulement pour éviter qu’il ne le prenne trop pour lui, je décidais de le dire en plaisantant « Ah bah voilà…Et maintenant que tu sais que je suis une prostitué, tu sors le grand jeu !! Je te préviens, je suis très chère ! » Je m’installais sur le siège passager et m’assurait que mon sac ne gênait pas Léonidas pour qu’il puisse fermer la portière après moi. J’attendis patiemment à ma place pendant que le grec faisait le tour de sa voiture, un sourire toujours accroché aux lèvres. C’est marrant, Léo pouvait avoir le don de m’agacer très rapidement, mais il était aussi l’un des seules à pouvoir me donner le sourire tout aussi rapidement. J’en avais presque oublié le stress du retard pour aller chercher mon fils.

Oh bien sûr, mon cœur lui, continuait de battre à tout rompre, et mes mains tremblaient toujours autant à l’idée de mener le grec aussi près de son fils, et en même temps si loin… Je me doutais qu’à un moment où à un autre, Léo me poserait des questions sur ma destination, alors je me préparais mentalement, ne remarquant pas que le beau brun était installé au volant et démarrait pour sortir du parking. Ce qui me fit sortir de ma réflexion, c’est sa remarque concernant ma voiture et sa possible valeur sentimentale. Il avait hésité à déclarer ce mot, comme si tout ceci n’avait pas assez de sens pour lui. En même temps, je ne lui permettais pas de comprendre en étant aussi peu précise sur ma vie, ou sur ce que représentait cette voiture. Et alors qu’il roulait au pas dans le parking – malgré le bruit ronronnant de son moteur qui ne demandait qu’à partir au quart de tour – mon sourire s’était effacer, mon air sérieux et distant était revenu, et mon esprit lui se battait entre l’envie de lui donner mes raisons, et celle de me taire. « Prends à gauche, s’il te plait, Tout droit jusqu’à deux intersection et ensuite à droite. » commençais-je par lui dire, tout en pesant le pour et le contre de ce que je m’apprêtais à faire. Et puis soudain, je crachais le morceau : « Elle appartenait à mon père…il est mort quand j’avais 15 ans. » c’était concis, mais clair. Cependant, perdue dans mes pensées, mon cœur laissa sortir une dernière phrase, à l’égard de mes parents « C’est tout ce qu’il me reste d’eux… ». Le « d’eux » ne laissait plus de doute sur le fait que j’évoquais mes deux parents, comme ne faisant plus partie de ce monde…Je pensais qu’avouer les choses me rendrait le cœur encore plus lourd qu’il ne l’est tous les jours. Et pourtant, il n’en était rien. C’était bizarre, parce qu’à chaque fois ça me faisait le coup d’habitude. Mais là…

Peut-être était-ce dû au fait que j’avais déjà plus ou moins expliqué à Léonidas – à l’époque où l’on était sortis ensemble – que j’avais perdue quelqu’un de proche très jeune, et que de ce fait, Le grec avait été PRESQUE mis au courant. Je lui avais avoué ce fait quand lui, avait eu le courage de me parler de son ami Parker. Je m’étais sentie suffisamment en confiance ce soir-là pour lui dire que je comprenais sa situation pour l’avoir vécu, mais contrairement à lui, j’avais manqué de courage et ne lui avais jamais précisé qu’il s’agissait de mes parents et que j’avais été responsable de leurs morts. Enfin bref, je ne sais pas pourquoi aujourd’hui les choses semblaient un peu plus simples à dire. L’effet Léo : le mec qui se fiche de connaitre les vies des autres tellement elles sont pénibles et ennuyeuse, et qui de ce fait, ne demandera rien de plus à connaitre ? Non…ce n’était pas cela, car malgré ce qu’il avait l’habitude de dire à tout va, Léo était quelqu’un qui savait écouter, et qui selon les personnes savait aussi s’intéresser…Ce n’était donc pas cela. C’était autre chose ; autre chose que je n’avais pas envie de dire tout haut par peur de ne plus pouvoir revenir en arrière dans mes pensées ou mes sentiments. C’était le père de mon fils, l’homme que j’avais accepté de faire entrer dans ma vie, aussi fausse soit-elle à l’époque, et c’était tout simplement l’homme auprès duquel je remarquais que je n’avais jamais eu de changer pour être apprécié. C’est assez ironique quand on sait qu’à l’époque pourtant, je jouais le rôle de quelqu’un d’autre avec lui…


   


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   La chasse au secret

   

   Leonidas avait levé les yeux au ciel avant de lui mettre une petite tape derrière la tête en guise de punition. « Fais moi signe le jour où tu vends ton corps, je serais pas contre pour jouer les clients exclusifs » dit-il avec un sourire en coin. Dans un sens, ils avaient déjà un peu joué à ce jeu puisque les derniers temps de leur relation, le grec la traitait limite comme une prostituée. Cette boutade risquait de rappeler de mauvais souvenirs à Joan mais comme dirait l’autre : son humour était souvent cynique et ironique. « Peu importe le prix, tu seras toujours dans mes moyens brunette mais encore faut-il que tu sois à la hauteur de tes tarifs. Peut-être puis-je avoir un acompte ? » continuait-il cette petite joute verbale. Dans le fond, l’idée même qu’elle puisse se vendre pour de l’argent l’énervait mais il n’en montrait rien comme à son habitude. Les choses n’avaient pas changé entre eux : elle dissimulait sa vie, lui ses sentiments et tous les deux continuaient de faire comme si ce n’était pas gênant. Une fois installé derrière le volant, le grec démarra et exigea qu’elle lui indique un chemin. Ses instructions données, il prit à gauche, remontant une longue avenue comme elle le lui avait demandé. Où allait-elle ? Bonne question. Il ne connaissait pas le quartier où il se rendait mais il se promit d’en étudier les moindres possibilités afin de percer le mystère. Néanmoins, Joan le surprit en lui révélant l’origine de son tas de boue. Ainsi, c’était la voiture de son père et la suite de ses propos lui permit de lever le voile sur une ancienne confession qu’elle lui avait faite un soir où il avait abordé le sujet Parker. Orpheline. Il n’avait pas besoin d’être très intelligent pour additionner les deux confessions et pour une fois, Leonidas n’ajouta rien de blessant. En temps normal, il aurait critiqué le choix en disant qu’une bagnole ne ramènerait jamais ses parents et qu’au contraire, elle se mettait inutilement en danger pour un stupide sentimentalisme… Il ne le ferait pas. A la place, il déposa un instant sa main sur sa cuisse pour y exercer une pression. Un geste de réconfort ? Peut-être ! Qui sait avec ce monstre de froideur.

A la seconde intersection, il tourna à droite et il fut un peu perdu car il n’y avait rien dans cette partie de la ville mise à part quelques associations, des écoles etc. « Tu habites dans le coin ? » demandait-il en sachant pertinemment qu’elle ne lui répondrait pas. Cette femme était livrée sans mode d’emploi.

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« Tu sais très bien ce que je vaux, alors va pas jouer les clients en prime, parce que je leur fait jamais de cadeaux à ceux-là » répondais-je avec le même ton de plaisanterie que lui. Les choses auraient pu rester légères et si peu personnelles comme elles avaient débuté, mais j’en avais décidé autrement en acceptant de révéler une partie d’un secret que j’avais gardé pour moi depuis très longtemps..

Je ne sais pas si j’aurais préféré que Léo soit égale à lui-même en me sortant une phrase bien à lui qui m’aurait permis de sortir de mon sentimentalisme…mais je dois bien admettre que j’appréciais grandement le respect qui émanait de sa réaction actuelle. Il ne compatissait pas comme un hypocrite, il ne jouait pas non plus les indifférents. Non…il me montrait simplement qu’il était là. Et c’est bizarre comme ce geste, si bref soit-il, m’avait soulagé. A peine avais-je senti sa main sur ma cuisse que mes poumons s’étaient permis à se gonfler d’air à nouveau : je m’autorisais de respirer, avec l’impression d’un poids moins lourd sur le cœur. Alors c’était ça ? L’effet que ça faisait de dire la vérité à Léonidas ?? C’était vraiment...bizarre. Agréable, mais bizarre.

Si c’était si agréable que cela, rien ne m’empêchais de lui avouer aussi la vérité sur son fils, me direz-vous ?! Ce n’est pas faux…mais je n’ai pas envie d’expérimenter ça tout de suite. Je suis encore un peu sous le choc de mes révélations, m’étonnant moi-même de la facilité que j’ai eu à dire les choses finalement. Ce n’était que quelques mots quand on y pense, mais pour moi, ils avaient trop d’importance…beaucoup trop. C’est la question de Léonidas qui me sortit de mon inertie momentanée. Ah bah tiens, j’avais presque oubliée que le grec devait se demander où nous allions. Un demi-sourire fit son apparition sur mes lèvres, signe que je revenais doucement à moi « Pas dans ces rues, ça c'est sûr !! » commençais-je par répondre parce que je me doutais bien que Léo posait cette question pour mieux comprendre ma destination. « Je…j’ai rendez-vous quelque part en fait. » précisais-je tout en restant vague. Je tournais la tête vers Léonidas pour me rendre compte qu’il serrait un peu les dents, pas vraiment content de voir que je ne cédais pas à son interrogatoire. Ça me faisait limite un peu de peine : c’est vrai quoi, on essayait de renouer lui et moi, et je ne lui disais rien qui ne lui permettait de me faire à nouveau confiance en fait ! En réalité, je crevais d’envie de pouvoir lui parler, mais je savais ce que je risquais à le faire. Dans le moins pire des cas, je perdais à nouveau son amitié, dans le plus pire des cas, je risquais de voir débarquer son grand-père chez moi. « Tu peux prendre à gauche au croisement juste là » lui indiquais, tout en réfléchissant à la rue adéquate pour l’emmener pour ne pas qu’il s’approche trop près de l’école « Dis-moi, j’espère que je ne retarde pas, de ton côté ? Je veux dire, tu n’avais rien à faire ? »


   


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   La chasse au secret

   

   Etre ou ne pas être un connard, telle était la question. Je vous rassure, Leonidas Vasilis n’avait pas des envies de dramaturgie mais simplement un cas de conscience. Il aurait très bien pu envoyer balader Joan avec sa confession mais il ne l’avait pas fait. Oh, il n’était pas tombé dans l’effet inverse en lui disant : je suis désolé pour toi. Il ne connaissait pas ses parents et il n’était pas désolé dans le sens où il ne ressentait pas d’empathie particulière. Il était bien trop habitué à côtoyer la mort pour s’en émouvoir et encore heureux. Le problème c’est que bien souvent, ce comportement le faisait passer pour un insensible. Dans le fond, c’était un peu le cas mais son manque de réaction était surtout du au fait qu’il détestait les effusions et puis, Joan risquerait de lui faire une crise cardiaque s’il montrait des sentiments. Non, il valait mieux rester en statut quo dans leur rapport surtout que si elle avait lâché une information, elle continuait à jouer les femmes mystères avec lui, ce qui, au passage avait le don de l’agacer. Qu’est-ce qu’il avait fait pour qu’elle s’amuse à ce point avec ses nerfs ? « Je vois pas pourquoi tu ne veux pas me dire où tu habites. Tu as peur de quoi ? Que je vienne en pleine nuit, te sauter dessus ? Brunette, t’es sexy et je ne dirais pas non pour remettre le couvert mais j’ai jamais violé quelqu’un ! Du moins pas encore… A moins que tu as quelqu’un dans ta vie et que tu as peur que je lui foute des complexes » réagissait-il comme à son habitude en usant de la provocation. Il ne lui venait tout simplement même pas en tête qu’elle puisse ne pas vouloir plus de contact que cela avec lui et qu’elle n’avait donc aucun compte à lui rendre. « Tu as rendez-vous avec qui ? » demandait-il en fronçant les sourcils. Qui était ce mec qui avait le droit à sa présence à ses côtés alors que lui, ramait comme un dingue. Sa frustration était d’autant plus présente depuis qu’elle l’avait arrêté avant que les choses ne deviennent trop sexuelles entre eux. « Pas vraiment, je devais aller chercher une tigresse » hausse-t-il les épaules. Emilia pouvait bien attendre quelques minutes s’il était en retard… Au pire, il inventerait une connerie du genre je voulais aller t’acheter des fleurs mais en plein chemin, je me suis rappelé que j’en avais foutrement pas envie. La belle affaire. « Du coup.. tu as donc rendez-vous… »
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► Feat Léonidas & Joan


   
   
C’est assez hallucinant comme comportement !! Voir Léo s’agacer en me demandant avec une telle provocation pourquoi je tiens à ce point à ne pas lui donner mon adresse, ça me fait doucement rire quoi ! D’ailleurs c’est clairement ce que j’étais en train de faire, alors que je lui répondais « Nan mais c’est dingue ! Et pourquoi TOI, tu tiens autant à savoir où je habite ?! » Je secouais ensuite la tête, rejetant ses remarques avant de lui faire la faveur d’une semi-vraie réponse « Tu n’as aucun intérêt à savoir où j’habite, parce que c’est clairement un quartier ou tu ne voudras jamais y mettre les pieds ! C’est moche, c’est rempli d’étudiants sans le sous, et c’est bruyant ! » Tout ceci était des raisons valables de ne pas indiquer à Léonidas où j’habitais. Au moins, je ne risquais pas de l’entendre me dire qu’en plus de la bagnole pourrie, je vivais dans un endroit tout aussi pourri !

ET comme si sa première question n’était pas suffisante, voilà que le grec me demandait maintenant avec qui j’avais rendez-vous. « Il faut forcément un QUI, dans ma réponse ?! » lui demandais-je alors que moi aussi je commençais à m’agacer, tout simplement parce que je me savais dans l’obligation d’inventer un mensonge, et que je n’en avais nullement envie. Je commençais à souffler, avant de finalement lui répondre avec sérieux : « Je ne sais pas ce que tu penses Léo, mais je peux te jurer que ce n’est pas cela » sous-entendu, si tu crois que je te cache un mec, rien que pour jouer avec toi, la réponse est non ! Bon bien sûr, cette partie-là de ma phrase, je ne la lui disais pas parce que j’imaginais déjà sa réponse cinglante du genre « je m’en fous moi que tu es un mec. A tous les coups c’est un débile profond en plus, alors que veux-tu que ça me fasses… » Et je voulais m’épargner ce genre de propos. « J’ai juste un rendez-vous comme un autre…comme on peut avoir rendez-vous chez le médecin, ou chez le dentiste…tu vois ? » C’est un mensonge que je regrette aussi tôt, au point de me racler la gorge et de regarder par la fenêtre, ressentant comme une sorte de jalousie. Sans doute parce que quelques secondes avant que je lui réponde pour cette histoire de rendez-vous, Le grec avait évoqué une tigresse. Je détestais qu’il qualifie une femme de la sorte…dans son vocabulaire à lui, cela signifiait qu’elle relevait d’un certain challenge, qu’elle était attrayante plutôt que d’être insipides comme toutes les autres. ET oui, ça m’énervait qu’il y en ait une qui puisse attiser la curiosité et l’émoi chez Léonidas. « Je vais pas te retenir plus longtemps dans ce cas », lui proposais. D’un doigt, je pointais le prochain croisement en déclarant, « tu peux prendre à droite là, et me déposer au coin de la rue. Je ferais le reste à pied. » Mon ton ne laissait pas de place à son avis sur la question. Il me déposerait, point barre.


   


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   Joan & Leonidas

   La chasse au secret

   

    « Et depuis quand j’ai besoin d’avoir une raison pour connaitre l’adresse de quelqu’un ?! C’est une question des plus banales de savoir où tu habites non ? On est pas des étrangers toi et moi : je t’ai vu plus souvent nue et tremblante de plaisir qu’autre chose alors ton adresse, ce n’est pas un secret d’état ! Du moins, ça devrait pas l’être » râlait-il en lui jetant un regard agacé. Joan ne pouvait pas s’empêcher de faire tout un mystère autour d’elle, de quoi avoir envie de l’étrangler un bon coup. « Je savais pas que tu craignais autant mon jugement… Fut un temps, tu t’en foutais royalement » poursuivit-il alors que la conversation prenait une tournure plus belliqueuse à croire que tôt ou tard, ils finissaient par se prendre la tête tous les deux. « En général, quand on a rendez-vous, il y a forcément une tierce personne dans l’histoire à moins que tu t’amuses à sortir avec un miroir pour faire style que tu as une vie sociale ! »répliquait-il de manière cinglante. Elle avait beau lui dire que ce n’était pas ce qu’il pensait, il n’arrivait pas à s’ôter de l’esprit qu’elle allait rejoindre un mec. Bon sang, elle faisait ce qu’elle voulait de son cul, il n’avait rien à y redire et encore moins à se prendre la tête de cette manière. Lui-même avait rendez-vous avec Emilia alors bordel, qu’elle sorte de son crâne. Joan semblait être aussi énervé que lui car elle lui indiqua de se garer au coin de la rue. « Qu’est-ce qui te prends ?! Y a rien à la ronde… » s’exclamait-il en fronçant les sourcils. Mise à part un arrêt de bus de l’autre côté de la rue, il n’y avait que des maisons. Or, si elle avait un rendez-vous d’ordre médical, il ne voyait pas où. Putain mais elle pouvait pas simplement lui dire les choses simplement ?! « T’es jalouse brunette ? C’est toi qui m’a arrêté au Laos ! » s’amusait-il à la provoquer. C’était idiot et puéril de laisser croire qu’il allait coucher avec une autre simplement parce qu’elle s’était refusée à lui. « Allez, donne moi ta destination que je t’y dépose miss-je-suis-plus-secrète-que-la-CIA » soupire-t-il même s’il avait ralenti de peur qu’elle ne saute en chemin pour être certaine de lui échapper.

AVENGEDINCHAINS
   
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