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Capucine & Leonidas
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Pour Leonidas, il y avait une différence entre pouvoir et vouloir. Il était tout à fait capable d’autopsier un enfant mais il le ferait dans la douleur. L’idée d’ouvrir un corps enfantin ne lui plaisait pas mais s’il fallait le faire, il le ferait car cela faisait partie de son job et qu’il n’avait pas à mettre ses sentiments sur le devant de la scène. Pourtant, il n’avait pas hésité un seul instant à confier le bébé à sa collègue pour s’en débarrasser. Capucine avait bien voulu le faire ? Pourquoi s’en priver ? Pour jouer les fiers à bras ? Cela faisait longtemps qu’il se foutait de l’avis des gens le concernant. Il était de toute façon bien souvent négatif car on ne va pas se mentir, Leonidas Vasilis tapait sur le système des gens qui l’approchait. « Si c’est une invitation à retirer ta petite culotte et à te besogner sur la table d’autopsie, la réponse est négative. Je ne mêle pas vie privée et vie professionnelle. Démissionne et je reverrai ma position » n’hésitait-il pas à lui répondre. Isaiha ? Ma foi, s’il avait trouvé le moyen de s’amouracher d’une nana qui écartait les cuisses pour le premier venu, ce n’était pas son problème. Au mieux, il lui rendait service en couchant avec Capucine. La fidélité dans un couple, c’était surfait songeait le brun. On ne pouvait faire confiance à une femme et il n’avait pas le désir de se priver de quelque chose sous prétexte qu’une tierce personne s’attendait à ce qu’il respecte un accord tacite. En somme : couple ou pas, il s’en foutait. « J’ai choisi ce métier en toute connaissance de cause. S’il faut que j’autopsie un enfant, je le ferais. Ne va pas croire que je suis quelqu’un de faible qui va vomir son déjeuner parce qu’il doit passer outre une situation malaisante. Je peux le faire mais je n’en ai pas envie et comme tu t’es proposée, pourquoi refuser ?! Demande-moi de noyer une portée de chiot, je le ferais. Est-ce que j’apprécierai : non. C’est la même chose ici » hausse-t-il les épaules alors qu’ils se livraient à une conversation presque civilisée pour la première fois. « Il est vrai que ce ne sont pas les morts qui nous dérangent. Dommage que je doive néanmoins m’entourer de vivants pour faire ce job » soupire-t-il. Il avait un problème de sociabilisation et il s’en foutait complétement. Un léger sourire étira ses lèvres alors qu’elle lui livrait ni plus ni moins une faiblesse. Ainsi, Vickers n’aimait pas être taquiné sur ses parents et sa présence à Harvard. « Ne t’excuse jamais d’être où tu es et qui tu es. » répliqua-t-il néanmoins avant de se tourner vers elle sans regarder le corps sans vie du jeune garçon. « Si tu es à Harvard grâce ou à cause de tes parents, c’est ton droit. Si tu y es restée, c’est que tu le mérites. Point final. Tu n’as pas à te justifier devant qui que ce soit » reprit-il. « Si tu le fais, c’est que ce sujet te touche et que l’on peut te blesser avec. Crois-moi, vaut mieux ne pas tendre le bâton pour se faire battre »
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Un rire amusé franchit les lèvres de Capucine tandis qu'elle avait le nez dans le cadavre. Elle secoua la tête doucement. « Désolée, t'es mignon mais pas vraiment mon type. Je préfère mon copain. Puis il paraît que la fidélité est utile pour qu'un couple fonctionne correctement. J'ai pas encore l'intention de tout foutre en l'air. Mais je note la proposition !! Si jamais l'envie m'en prend de vouloir quitter Isaiha, je démissionnerai ! Merci de te proposer pour ce genre de chose, je trouve ça vraiment sympa ! » Lança t-elle sur un ton faussement sérieux. Non, clairement Capucine n'écarterait pas les cuisses pour lui. Isaiha lui suffisait bien assez. « Parce que c'est de la faiblesse de ne pas supporter de découper le corps d'un enfant ? Je ne pourrais pas noyer une portée de chiots... Je... » Capucine pinça les lèvres. « Ok laisse tomber... » Alors là, elle ne le comprenait pas du tout et même si la conversation était calme, elle trouvait sa mentalité vraiment nulle et basse. Enfin, bon, la conversation pris un autre tournant. La jeune femme l'observa en levant les sourcils, l'écoutant comme s'il lui parlait d'un truc absolument pas intéressant. Elle soupira doucement, les sourcils froncés de réflexion. « Tu penses que je m''excusais ? Je discute, je m'excuse pas. De toute manière, je m'en fous de m'excuser de qui je suis, je compte pas changer. Je m'aime comme je suis, je suis fière de qui je suis. Enfin, je crois... C'est pas tant le fait que ça m'énerve les préjugés de merde c'est surtout que ça remet en question ce qu'on fait mes parents pour moi. Je suis pas une Eliot. Je n'ai pas une famille super riche depuis des générations. Mon père est entré à Harvard avec une bourse. Ma mère a commencé à bosser à seize ans pour se payer une partie de ses études. Ses parents avaient économisé, vendus des bijoux de famille pour payer l'autre partie. Mes parents ont bossé durant leurs études, ici même. Ils n'ont jamais pris le temps d'aller à des soirées d'intégration, de faire parti d'une maison, de faire parti d'un club parce qu'ils n'avaient pas le temps. Alors, je m'excuse pas qu'ils aient décidé d'économiser à fond pour que je puisse être à l'abri du besoin en étant à Harvard. Que je puisse avoir une vrai vie d'étudiante. Crache moi dessus tant que tu veux, mais ne crache pas sur mes parents. Je m'en fous de montrer que ça m'atteint. C'est le cas et j'hésite pas à sortir les griffes dans ces cas là. Parce que ça veut dire que tu es juste bon à juger une personne sur son apparence... » Capucine était extrêmement calme, redressée comme si ce discours représentait le discours de sa vie. « Je m'en fiche d'avoir des faiblesses. J'en ai. Comme tout le monde. Je me cache pas. Qu'on se moque !! C'est pas grave, j'ai pas honte d'être qui je suis. Je suis entière, je suis moi. Ça plaît pas, je changerai pas. Et je m'en excuse si je dérange certains, je continuerai d'être moi quand même. Si ça les dérange, qu'ils aillent ailleurs. » La brune se replongea dans le corps de l'enfant en soupirant doucement. « Dire que je pensais que te filer un coup de main pourrait enfin te détendre, j'ai eu tort. » Lâcha t-elle en retirant ses gants. « J'ai fini... »
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La fidélité, la pire connerie que l’homme ait pu inventer. Il n’y avait rien de bon à être fidèle, c’était une hérésie la plus totale pour le grec. Comment faire confiance à une personne au point de croire que cette dernière ne nous plantera pas un couteau dans le dos. « Que veux-tu, je suis la générosité incarnée » lâcha-t-il sur un ton ironique. Capucine venait d’un monde où les enfants avaient le droit d’exprimer leurs émotions, leurs faiblesses. C’était quelque chose qu’il ne connaissait pas malgré tous les efforts de son père. Toutefois, Leonidas ne s’attendait pas à ce qu’elle se lance dans un monologue à faire défriser un mouton. Bon sang mais elle parlait toujours autant ? En un rien de temps, elle lui avait balancé toute la génèse de ses parents… Sérieusement, elle s’attendait à ce qu’il applaudisse ou prenne des notes ? Non parce qu’il s’en foutait royalement de ses parents. « Tu as pas soif ?! » demandait-il pince sans rire alors qu’elle ôtait ses gants. Bordel, les femmes parlaient vraiment pour ne rien dire par moment, c’était fatiguant. « Tu pensais quoi ? que nous allions faire copain copain parce que tu m’avais rendu service. Je te signale que c’est toi qui vient de t’enflammer et me raconter par le menu qui étaient tes parents. Je t’avais rien demandé… Sérieusement, je lui souhaite bien du courage à Isaiha parce que tu es vraiment une chieuse d’une susceptibilité à la limite de l’inhumain. Je te parlais sans animosité et toi, tu prends la mouche » hausse-t-il les épaules. « Si tu veux que je me détende comme tu dis, cesse de me sauter à la gorge comme une ménopausée sur le retour car ça me donne franchement pas envie de te causer » soupire-t-il en bouclant le dossier et surtout en arrêtant l’enregistrement. Il n’était pas certain que cela serve à beaucoup dans son cas car il y avait 90% de non professionnel sur cette bande. Qui a dit qu’il pouvait s’entendre avec une femme ?!
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Capucine pensait en avoir vu des cons dans sa vie mais Leonidas dépassait tout ce qu'elle pouvait imaginer et endurer. La brune s'était ouverte -malgré elle- et lui avait parlé relativement gentiment. Elle ne hurlait pas, ne gesticulait pas, elle n'avait encore rien balancé sur lui. Mais sa réponse à lui la laissa sans voix. Capucine ne su même pas comment réagir si bien qu'elle se contenta de hausser les sourcils d'un air blasé avant de se détourner. Pas nécessaire de continuer à user sa salive pour rien visiblement. La demoiselle se débarrassa du corps de l'enfant pour l'enfermer au frais après l'avoir identifié puis elle attrapa l'enregistrement et s'éloigna pour noter les choses importantes dans son rapport. Elle n'écoutait même pas les parties non professionnelles, ne s'y intéressant plus. Bien, il voulait la jouer connard qui envoie chier et se met sur la défensive au moindre pet de travers, Capucine n'allait pas jouer longtemps. Elle préférait l'ignorer complètement, faire abstraction. Putain ce que Bona pouvait lui manquer. Les fous rire, la musique, les conversations dynamiques. Au moins, la morgue était beaucoup moins morose. Capucine se disait même qu'elle allait pouvoir faire une croix que les décorations de Halloween et de Noël. Et de toute autre fête en vérité. Elle se souvenait de ce Noël où ils avait décoré entièrement la morgue avec des guirlandes et qu'ils avaient travaillé avec des bonnets de Noël. Celui de Capucine avait échappé un pompon dans le corps d'un mort et ils ne s'en étaient rendus compte que bien plus tard, lorsque le corps avait été refermé. Leur petit secret. La brune soupira puis retira sa blouse avant d'aller se laver les mains, récupérant ses affaires. Elle n'adressa pas le moindre regard à Leonidas, s'éloignant simplement. « Pause déj'. À plus ! » Lança t-elle en quittant la morgue, impatiente d'aller s'enfermer dans le café du coin pour être toute seule et faire autre chose. Elle allait se commander un truc et lire son livre pour se détendre durant son heure de repas, se fichant que l'autre soit tout seul. Il veut être seul alors elle va lui foutre la paix désormais.
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Une nouvelle fois, Leonidas avait montré toute l’étendu de sa sociabilité. Il n’était pas doué pour les rapports humains : là où des personnes gentilles écouteraient la vie même inintéressante des autres, lui, annonçait clairement la couleur ; Il s’en foutait complètement. Il n’y avait qu’avec ses proches qu’il se montrait plus patient, plus réservé dans son attitude froide et hautaine. Malheureusement, pour entrer dans le cercle très fermé de ses amis, il fallait du temps et beaucoup de courage. Capucine ne le connaissait pas et elle venait ni plus ni moins de prendre la mouche. Et puis, il s’en foutait, il n’était pas là pour faire ami ami mais pour bosser ragea-t-il en la voyant partir. C’est vrai quoi ?! A la base, il ne lui avait rien demandé, c’est elle qui a décidé de lui venir en aide et elle s’était même permise de lui poser des questions. Si elle n’appréciait pas les réponses ou son attitude, c’était son problème pas le sien. Néanmoins, une petite voix lui souffla que s’entendre avec au moins un collègue pourrait être un avantage non négligeable surtout pour échanger ses tours de garde en cas de problème avec son père. Chrystos suivant un traitement contre le cancer, il était vitale pour Leonidas d’être présent au moins examen bien qu’Emilia s’arrangeait pour le remplacer en cas d’absence. Son titulaire l’avait également prévenu que s’il devait à nouveau le changer d’équipe, il ne le garderait pas dans son service. Cette menace était beaucoup plus importante aux yeux du grec car très vexante. Un Vasilis ne perd jamais la face et n’est renvoyé de nulle part. En somme, il comprit qu’il n’avait pas le choix. Entre Howard et Vickers, il préférait encore la brune. « Et merde » grommela-t-il en ouvrant son tiroir pour en sortir une bouteille d’ouzo, un alcool grec. Il ne la partageait jamais avec des inconnus car ses origines grecques étaient on ne peut plus importantes à ses yeux. Il était fier d’appartenir à ce pays ! « Vickers, attends » la rattrapa-t-il en agitant la bouteille et deux gobelets. « Ecoute, je te propose qu’on enterre la hache de guerre avec un verre ? Cela te tente ? Et puis… je cuisine toujours pour deux donc si tu veux partager ton déjeuner avec moi, je ne suis pas contre » reprit-il après avoir capté son attention. « Me force pas à m’excuser, je déteste ça »
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Malgré son caractère, Capucine avait tendance à être trop gentille. Mais en vérité, sur son lieu de travail elle voulait simplement montrer qu'elle pouvait être une collègue sur qui on pouvait compter. Certes, elle ne cherchait pas à être la meilleure amie de Leonidas mais travailler dans une bonne ambiance était bien plus agréable pour tout le monde que de faire la gueule. Ils travaillaient avec des morts, pas forcément les clients les plus éloquents et aptes à raconter de la blague ou même à rire avec eux. L'ambiance y était déjà morbide alors s'il fallait travailler dans son coin et faire la gueule, Capucine n'en voyait pas réellement l'intérêt. Heureusement pour elle, l'équipe qui l'attendait à Londres était le genre de personnes agréables. Elle les connaissait pour les avoir rencontré et elle savait déjà que l'ambiance serait bonne. Avec Bonaventure, l'ambiance avait toujours été super géniale et ça lui manquait terriblement. Leonidas était vraiment le roi des cons. Capucine soupira doucement, contente de prendre sa pause déjeuner loin de lui. Alors qu'elle allait quitté le service, Leonidas l’interpella. Capucine se retourna vivement, exaspérée. « CAPUCINE ! Ça te ferait un second trou au cul de m'appeler par mon prénom ?! » Lâcha t-elle sèchement. Bon dieu, il pouvait pas faire comme tout le monde et l'appeler Capucine. C'était son prénom non ? Elle posa son regard sur la bouteille, l'écoutant lui parler comme si tout était normal. Elle croisa les bras contre sa poitrine, levant les yeux vers lui. « Ah je vois, tu as peur que j'aille me plaindre et demande à changer d'équipe c'est ça ? Tu crois que je suis pas au courant que tu es sur la sellette ? Donc maintenant tu veux faire ami-ami pour ne pas te faire virer ? » Lança t-elle comme si elle le tenait par les couilles. Elle chopa l'un des gobelets et retourna dans leur salle, posant le gobelet et son sac à main avant de s'asseoir sur une chaise. S'excuser ? Réellement ? Il s'imaginait peut être qu'elle allait se rabaisser à son niveau ? Non mais Capucine était pas si méchante que ça. Elle soupira doucement. « J'en veux pas de tes excuses. » Et elle ne voulait pas être son amie non plus, pas après son comportement. Mais elle ne voulait pas qu'il se fasse virer et rate ses études pour si peu. Elle le subirait. Elle le supporterait et quand elle n'arrivera plus à le faire, elle ira se détendre ailleurs. La brune ne posa même pas le regard sur lui, n'ayant pas envie de lui accorder la moindre importance. Mais si jamais il la faisait encore chier, elle se casserait directement pour aller s'isoler loin de lui durant une petite heure. Histoire de souffler et de ranger son envie de lui casser le crâne avec le marteau qui traînait plus loin. Fallait pas déconner quand même merde.
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Il allait commettre un meurtre dans quelques minutes s’il ne calmait pas cette colère qui montait en lui. C’est qu’il faisait des efforts pour se rapprocher d’elle, pour se montrer sympathique ou du moins, moins con et elle, elle prenait encore la mouche et lui balançait qu’il était simplement intéressé dans toute cette histoire. Dans un sens, ce n’était pas faux mais elle pouvait aussi accepter d’enterrer la hache de guerre sans faire sa chieuse non ?! Cela s’appelait de la diplomatie ! « Eh bien, quand on essaie d’être agréable avec toi, c’est toujours payé de retour » soupira-t-il en fermant brièvement les yeux pour se rappeler qu’il n’était pas bon de céder à une impulsion dictée par une vive émotion. Le contrôle Vasilis, le contrôle. Quand Vickers lui affirma qu’elle ne voulait pas de ses excuses, il se retint à grande peine de lui claquer un « va te faire foutre » bien senti tant il commençait à en avoir marre des bonnes femmes. C’est vrai quoi ?! Il venait enterrer la hache de guerre, lui offrait même un verre d’une bouteille qu’il ne partageait qu’avec ses plus proches amis et elle, elle l’envoyait chier. Elle n’était pas toute blanche dans cette histoire non plus songeait-il en se demandant s’il ne devait tout simplement pas la laisser dans son coin et faire comme si elle n’existait pas. Le problème c’est qu’une telle idée ne serait pas sans conséquence. Ils allaient devoir se taper des heures de garde tous les deux et le grec n’avait pas envie d’avoir une bombe à retardement près de lui. De plus, il essayait vraiment de s’intégrer dans le groupe d’amis de Summer. Celle-ci était sa meilleure amie ! « Ecoute Vi...Capucine. Je te demande pas de faire ami-ami avec moi, je crois que nous avons des caractères complétement incompatibles ou du moins, je crois que tu n’as tout simplement pas envie de voir ma tronche sur ton passage » commença-t-il après l’avoir suivi le temps d’une brève hésitation. « Je suis venu vers toi pour enterrer la hache de guerre et toi, tu m’envoies chier. Nous ne sommes pas partis sur de bonnes bases tous les deux. Tu m’as apporté ton aide et je t’en remercie… Je ne suis pas l’être le plus sociale de la Terre. En réalité, je déteste les gens..vivants. Ce boulot, c’est tout ce que j’ai. Mes études sont la seule chose que j’ai décidé depuis des années. Je ne te demande pas de comprendre ni même de vouloir le savoir. Je te dis juste que pour le bien à tous les deux, je pense qu’on peut essayer de cohabiter sans se dire que la moindre parole nous sera envoyée dans la gueule. Est-ce que tu crois pouvoir réussir ? » demanda-t-il en lui tendant la main.
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Leonidas se foutait ouvertement de sa gueule. Ce mec était le mec le moins agréable de la terre et il chouinait des que ça se retournait contre lui. La brune lui aurait enfoncé sa bouteille dans le cul si elle n'avait pas été si bien élevée. Au lieu de ça, elle préféra ignorer ses paroles pour éviter de finir en prison pour meurtre non prémédité. Ça risquait de foutre un sacré frein à ses études ça. La jeune femme n'était plus d'humeur à jouer les gentilles petites filles bien éduquées et à sourire même si elle était contrariée. Là, elle avait juste envie qu'on lui foute la paix mais visiblement, Leonidas n'était pas vraiment de ce genre. Oh, Capucine n'était pas folle, elle savait bien qu'il avait une épée de Damoclès au dessus de la tête. Elle le savait parce que lorsqu'elle avait été voir son chef pour changer d'équipe, il avait tout bonnement refusé. Son refus avait été soldé par un joli discours que personne ne voulait travailler avec Leonidas -étrangement- et que si elle ne le faisait pas, il allait se faire virer. Son chef ne lui demandait pas de devenir sa meilleure amie mais de cohabiter avec Loenidas, au moins cette année. S'il trouvait une solution, il n'hésiterait pas à lui en parler. Capucine avait souvent entendu parler de cet imbécile de grec et elle n'avait pas envie de connaître le stress au travail. Mais visiblement, c'était trop tard. Pas étonnant que personne ne veuille de lui. Il fallait que ça tombe sur Capucine qui souhaitait réussir pour son bien personnel, pour voir son diplôme trôner près de celui de ses parents et la photo de remise des diplômes dans le salon. Avec Leonidas, tout ça s'envolait peu à peu. Ce dernier parlait. Capucine n'avait pas envie d'écouter et fixait sa table en remuant la jambe, nerveuse. En fait, elle avait tellement envie que ce mec bouffe son caca et lui foute la paix. Jamais il se remettait en question à toujours pointer les autres du doigt. Enfin, il ne se remettait pas en question là, il assumait pleinement d'être un connard. Finalement, il lui demandait de faire la paix. Étrange pour une personne comme lui. Capucine leva les yeux vers cette main tendue qui devait certainement attendre de sceller un pacte que Capucine ne voulait pas faire. Pour toute réponse, elle attrapa son verre et lui colla dans la main. « Deal. » Lâcha t-elle. Bah quoi ? Elle acceptait ce qu'il lui proposait non ? La brune retira sa veste et glissa son menton dans sa main. Elle avait faim. Si elle réclamait, elle allait encore se faire cracher dessus donc elle préféra laisser son ventre s'exprimer à sa place, sans aucune gêne. Leonidas devait comprendre qu'ici, il n'avait aucun pouvoir et que c'était Capucine la patronne, même si ça l'emmerde.
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Elle venait de lui coller son gobelet dans la main, signe chez elle visiblement que le deal était accepté. Pour Leonidas, cela signifiait : rien à battre de la paix, tu es quantité négligeable et je te chie dessus avec le sourire. Il avait beau être un connard, il connaissait la valeur du respect et elle n’en avait aucun pour lui… Soit, il n’en aurait pas plus pour elle. A partir de ce jour, ils se limiteront aux usages de base. Elle n’était qu’une énième personne dans sa vie qui n’aurait aucun impact sur le long terme. Si elle pensait qu’elle le tenait par les couilles, c’était mal le connaître. Enfin bref, au moins, les choses étaient claires et net entre eux : amis, ils ne le seraient jamais. Collègues, relations de travail, qui sait. Le grec se détourna d’elle pour se rendre au petit frigo où il avait entreposé son déjeuner. Un tour au micro-onde et il revint sur l’unique table de la salle de repos. Sans un mot, il se servit une portion et repoussa le plat au milieu. Si elle avait faim, qu’elle se serve. Il n’était pas sa bonniche et il ne comptait pas lui donner la bectée. Capucine Vickers était tout ce qu’il détestait : l’hypocrite de base. Le genre de nana à tempêter sur les personnes, à jouer de sa langue de pute mais au final, qui était exactement comme celles et ceux qu’elle critiquait. C’est sur que deux connards dans le même service, ils ne pouvaient pas s’entendre. A la différence de cette dernière, les joutes de pouvoir, il les connaissait fort bien pour les subir avec son grand-père. Or, à côté de Sebastyen Vasilis, cette dernière, n’était qu’une pauvre gamine pourrie gâtée qui se prenait pour la reine du monde. En somme, une nana qu’on oubliait très vite. C’était à se demander comment un mec comme Isaiha pouvait sortir avec elle. Soit elle baisait très bien, soit ce type n’avait aucune personnalité tout simplement. Au choix. En tous les cas, ce fut silencieusement qu’il attaqua son repas.
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À en juger par son comportement, Capucine n'avait pas agit comme Monsieur le voulait. Le petit garçon était contrarié que Mademoiselle ne se plie pas à sa volonté de lui baiser les pieds et de s'agenouiller devant lui en le suppliant de lui pardonner. Là, elle n'avait rien dit, rien fait, elle avait accepté mais non, ça ne lui convenait pas. La brune l'observa aller chercher le repas et le fixa en train de manger alors qu'il avait carrément repousser le plat vers elle. En somme, elle devait se débrouiller. Est ce qu'il s'attendait à ce qu'elle lui demande de lui fourrer la fourchette dans la bouche ? Sans un mot -puisqu'il avait décidé de jouer au roi du silence-, Capucine se leva et enfila sa veste. Elle récupéra son sac à main et fixa Leonidas une dernière fois. « Je vais demander au chef de me changer d'équipe... Je voulais pas au début parce que je sais ce qui te pend au nez. Mais clairement, je peux pas travailler avec toi. Je suis désolée, j'ai fais mon maximum d'efforts de mon côté. Quoi que je dise, que je fasse, tu te sens agressé et je comprends pas pourquoi. Je te souhaite bon courage pour la suite. » Lança t-elle calmement, sincère. Elle tourna les talons et quitta rapidement la salle pour quitter l'hôpital afin d'aller se trouver un truc à manger rapidement. Avec les conneries de l'autre con, elle avait perdu du temps. Et cette fois, elle ne comptait pas revenir en arrière quoi qu'il arrive. Elle mangeait, puis elle allait voir son chef. Fin du jeu.
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