Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityEveryone has a weakness.
-20%
Le deal à ne pas rater :
Drone Dji DJI Mini 4K (EU)
239 € 299 €
Voir le deal


Everyone has a weakness.

Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

   Capucine & Leonidas

   Everyone has a weakness.

   

   Les vacances étaient terminées et la routine avait repris ses droits pour une année supplémentaire à la morgue de Boston. Leonidas avait changé d’équipe récemment car il avait tendance à ne pas s’entendre avec ses collègues de travail : trop perfectionniste, trop froid, trop beaucoup de choses. Malheureusement le médecin titulaire n’avait pas eu d’autres choix que de le refourguer dans son ancienne équipe, celle qu’il n’avait pas tardé à quitter car sa relation avec une certaine Capucine avait été plus que tendu. Il s’en foutait totalement que l’ancien étudiant était son pote. Il était là pour bosser et si elle n’avait pas été capable de ranger ses crocs, ce n’était pas son problème. En somme, encore une nana casse-couille, presque un euphémisme. Le grec était donc contraint de retravailler avec elle. Entre Vickers et Howard, il n’y avait pas photo, il préférait encore se taper des joutes verbales avec la naine capricieuse qu’avec le rouquin qui se prenait pour une encyclopédie médicale.   « Vickers » la salua-t-il froidement. Que de belles retrouvailles n’est-ce pas ?! « On bosse à nouveau ensemble alors épargne moi le rôle de la nana qui a son syndrome menstruel H24, ça nous permettra peut-être de bosser en bonne intelligence cette fois-ci » lâcha-t-il en s’installant derrière son bureau. Il n’y avait aucune autopsie pour le moment alors la paperasse l’attendait. Cette petite mise au point tombait donc à pic pour commencer l’année convenablement surtout qu’il était pas forcément d’humeur à avoir une femme comme collègue de boulot.

@Capucine Vickers

AVENGEDINCHAINS
   
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Aaaaah !! Sa bonne vieille morgue. Il n'y avait vraiment que Capucine pour se réjouir de retrouver ses morts. La brune avait une envie folle de se mettre au travail mais constata avec tristesse qu'aucune autopsie n'était à faire. C'était bien malheureux pour elle. Capucine passait toujours pour une névrosée, une folle. Elle pouvait découper un corps entier sans vomir, comme si ça ne la touchait pas. Elle pouvait donner des détails très très approfondis avec le sourire même si son partenaire de conversation avait la tête dans un sac à vomi. Bon, elle était pas conne non plus et évitait de le faire pour ne choquer personne mais tous ceux qui la connaissaient savaient qu'elle adorait son travail. Parce que pour elle, c'était comme si elle vivait une de ses séries préférées de son enfance. Alors, c'était avec le sourire que la brune se trémoussait déjà sur de la musique quand son collègue arriva. La jeune femme retira ses écouteurs pour écouter le discours de Môsieu-j'étale-mes-lois-tout-de-suite puis soupira doucement. « Salut Vasilis... » Leonidas ne le savait pas mais dans la tête de Capucine c'était plus syphilis. Enfin, elle se gardait bien de dire quoi que ce soit à voix haute avec lui. « Tu as fini de râler ? » Demanda t-elle doucement. « Non parce que si tu veux bosser en bonne intelligence, change d'endroit. T'es pas assez élevé pour ça... » Non mais pour qui il se prend ce bouffon à venir lui imposer sa loi sur SON terrain à elle ? Capucine n'attendit pas de réponse et remit ses écouteurs avant de lancer un doigt d'honneur à Môsieu. Elle secoua son visage en levant les yeux ciel, retournant se trémousser sur sa musique en s'occupant de sa paperasse. Clairement, l'été ne faisait pas du bien à la morgue tant il y avait des dossiers en retards. Mais qu'importe, rien ni personne ne pourrait entacher sa bonne humeur du jour. Rien ni personne.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

   Capucine & Leonidas

   Everyone has a weakness.

   

   Commencer un partenariat sur une prise de bec, c’était monnaie courante pour Leonidas. Il avait un caractère de merde mais surtout une sociabilisation qui frisait les 0 pointés. Il détestait le commun des mortels, ça l’ennuyait au possible de devoir se frotter aux autres parce qu’il aimait sa solitude. Il faisait l’effort avec certaines personnes car derrière son cœur de glace, se cachait un être sympathique (du moins si on aime les sarcasmes). Pour le reste, c’était juste une corvée. Capucine ne faisait que lui donnait envie de l’énerver, de la provoquer non pas qu’il ait une quelconque attirance pour elle mais simplement parce qu’elle avait tendance à lui taper sur le système comme la plupart des nanas. Le problème c’est qu’il était bien obligé de la fréquenter un minimum puisqu’il jouait au poker avec son petit-ami. D’ailleurs, ce dernier n’avait pas inventé l’eau chaude mais il commençait à l’apprécier. Un minimum. « Oh mais c’est qu’elle mordrait la polly pocket ?! C’est que ta conversation inintéressante m’aurait presque manqué » lâcha-t-il avec ironie en ne la regardant pas, trop absorbé par son dossier. Il appréciait la paperasse, c’était même quelque chose que son grand-père admirait chez lui. Il faut au moins que le vieux trouve un intérêt quelconque à éduquer le rejeton de son fils après tout non ?! Il fronça des sourcils en entendant le son étouffé des écouteurs de Capucine. Leonidas n’avait rien contre la musique, il était même assez passionné par la chose puisqu’il était chanteur dans un groupe de rock mais les crsh crsh de ses écouteurs lui tapaient sur le système. Aussi attrapa-t-il une feuille de brouillon pour la rouler en boule et la lui lancer en pleine tête. « Baisse ta musique ! Tu te crois seule au monde Vickers ? » râla-t-il en secouant la tête, une moue aussi contrariée que méprisante au bord des lèvres. Décidément, il était saoulé de devoir vivre parmi les êtres humains.

@Capucine Vickers

AVENGEDINCHAINS
   
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Franchement, Capucine se demandait pourquoi la vie lui réservait un tel sort. Elle adorait son travail, elle adorait venir à l'hôpital et faisait toujours ce qu'on lui demandait. Rester un peu plus tard, remplacer quelqu'un, elle était presque totalement dévouée à ce métier et pourtant, la vie semblait l'éloigner de tout ça. Leonidas était tellement insupportable. Surtout que Capucine ne comprenait pas tellement ce qu'elle avait pu lui faire vu qu'ils se connaissaient à peine. Elle l'observa avec attention avant de faire une moue songeuse. « Tu parles, tu parles mais je comprends pas le moindre mot que tu prononces... » Lança t-elle assez calmement avant de se plonger dans son travail. Honnêtement, si elle ne risquait pas la chaise électrique, Capucine lui enfoncerait bien volontiers une hache dans le crâne avant de le dégager fissa dans une cuve d'acide pour être certaine qu'il ne revienne pas. La brune préférait nettement quand Bona était avec elle. Au moins, ils se marraient vraiment bien tous les deux. La demoiselle était concentrée sur ses dossiers quand une boulette de papier atterrit sur le haut de son crâne. Elle redressa la tête en retirant un de ses écouteurs et fixa Leonidas qui lui demandait de baisser la musique. Clignant des yeux avec un faux air débile sur le visage, Capucine dévisageait le grec. Puis soudaine, elle s'anima comme si elle se réveillait. « Pardon, tu disais quoi ? J'étais occupée à t'ignorer... » Puis, elle n'attendit pas la moindre réponse, remettant son écouteur pour se replonger dans son travail. Mais elle n'eut pas le temps qu'une équipe arriva avec un cadavre. Enfin, quelque chose d'intéressant à faire. L'anglaise retira ses écouteurs et coupa sa musique, se levant. Elle alla faire un bisou aux deux infirmiers, papotant un peu avec eux avant de prendre le dossier. Elle grimaça légèrement. Le corps d'un enfant d'environ dix ans a été retrouvé et voilà qu'ils étaient en charge de faire l'autopsie. Une fois les deux hommes partis, elle se tourna vers Leonidas, le dossier en main. Elle le posa sur le corps encore dans le sac et sourit de manière particulièrement mesquine. « Tiens, c'est pour toi ça, Syphilis... » Elle était fière de sa connerie et ça se voyait. Elle avait juste envie qu'il lui lâche la grappe et qu'elle puisse finir ses dossiers, loin de se douter que ça petite blague allait être de très mauvais goût.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

   Capucine & Leonidas

   Everyone has a weakness.

   

   Elle avait vraiment le don de lui taper sur le système en quelques secondes. A aucun moment, le grec ne remettait en cause son propre comportement. Il se fichait bien de la manière dont les autres le percevaient pour la simple et unique raison que dans quelques années, il terminerait ses études et qu’il serait loin des Etats-Unis en dehors de ses visites à son père. Sa vie se trouvait en Grèce, elle était toute tracée et il savait de sources sûres que cette Capucine ne ferait pas long feu puisqu’elle disait à qui veut l’entendre qu’elle rentrerait à Londres. Qu’elle s’en aille dès aujourd’hui songeait-il en soupirant intérieurement. « En même temps, vu ton intelligence, cela m’étonne même pas que tu comprennes rien à rien. Merci papa et maman hein ?! C’est grâce à eux que tu te trouves à Harvard » dit-il sans émotion. Il se fichait bien qu’elle se mette en colère, dans le fond, ils n’étaient pas amis, juste de simples collègues de travail. Leonidas avait appris depuis des années qu’on n’avait rien à attendre des autres et encore moins des femmes. Pour preuve, elle continuait de l’ignorer et de lui tenir tête. Au moins, il pouvait lui reconnaitre une certaine impertinence qui pouvait être charmante. Malheureusement pour elle, elle n’avait pas assez de formes pour l’intéresser. Il préférait les femmes qui avait de quoi remplir ses mains. Finalement, un corps fut amené à la morgue, interrompant leur petite joute verbale. « Ahah… Cela ne risque pas de t’arriver ce genre de maladie… Faudrait encore que tu aies une vie sexuelle » marmonna-t-il en sachant pertinemment qu’elle en avait une étant donné qu’Isaiha ne tarissait pas d’éloges sur sa petite-amie et un couple abstinent, cela n’existait pas. Leonidas s’approcha du corps sans faire attention à combien le corps était petit. Ce n’est qu’en ouvrant le sac mortuaire qu’il se figea. Il ne pouvait pas… Son regard ne pouvait se détacher du visage enfantin du « client ». Sa faiblesse, sa seule et unique faiblesse se trouvait devant ses yeux. « Ton client, pas le mien »

AVENGEDINCHAINS
   
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
« Bla-bla-bla... » Souffla Capucine qui en avait marre de l'entendre parler. Il arriver à foutre en l'air sa motivation pour aller au travail. Capucine allait finir par quitter Harvard et rentrer à Londres pour terminer ses études et retrouver une atmosphère agréable dans son travail. Mais la brune préféra ne rien répondre de plus, reprenant son travail et ses dossiers. Si papa et maman avaient payé les études, Capucine avait travaillé dur et avait passé les examens comme tout le monde. Elle était fortement blessée par ce que Leonidas avait dit. Vraiment vexée. La brune avait envie de lui arracher les yeux mais aussi de pleurer. Elle était loin d'être la petite fille à papa et maman qui faisait des caprices à tout bout de champs pour avoir des choses tout a fait inutiles à sa vie. Rags était son caprice oui. Mais Rags l'avait responsabilisé. Elle ne le voyait pas du tout comme une peluche. Il était son chien, un être vivant à qui elle faisait particulièrement attention. Elle avait passé des nuits blanches à ses côtés quand il avait été malade, en avait fait une hépatite quand il avait du être opéré pour trois fois rien, avait pris sur son temps libre pour l'éduquer et lui apprendre des tours. Non, Capucine ne comptait pas devenir la mère au foyer qui faisait éduquer ses enfants par une nourrice alors qu'elle allait passer son temps chez la manucure, la coiffeuse ou juste pour aller manger une salade avec ses amies. Si ça ne tenait qu'à elle, elle lui cracherait au visage. Heureusement, un client fut amené et Capucine fut bien contente que ça coupe court à la conversation. Voir d'autres têtes lui faisaient énormément de bien. La jeune femme n'avait cependant pas envie de se mettre la tête dans un corps tout de suite et elle avait envie que Leonidas soit occupé, histoire de la laisser tranquille. Pourtant, le jeune homme ne semblait pas du tout de cette avis. Capucine allait répliquer quand elle remarqua son air alors qu'il fixait le contenu du sac. Clairement, il allait pas bien du tout. Capucine s'approcha et referma rapidement le sac, le fixant. « Hey... Leo. Ça va pas... ? » Demanda t-elle, plus douce cette fois. Elle récupéra le dossier contre elle. « Ok, je m'en occupe. Tu veux bien m'aider quand même à notre le poids des organes s'il te plaît ? » Capucine était légèrement plus douce et gentille. Si il y avait bien quelque chose avec laquelle elle ne jouait pas, c'était les phobies et les peurs. La brune tendit le dossier à Leonidas en attendant sa réponse. Au moins, il pouvait tourner le dos au cadavre pour noter tout ça.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

   Capucine & Leonidas

   Everyone has a weakness.

   

   Leonidas devait se retenir de ne pas lui envoyer son agrafeuse à la tête à la place d’une boulette en papier mais cela ferait tâche dans son dossier universitaire s’il y était inscrit : à agresser une collègue à la morgue. Un tel manque de contrôle était honteux si bien qu’il préféra reprendre la rédaction de son dernier rapport d’autopsie au lieu de s’occuper davantage de Capucine. Un corps fut amené pour une autopsie et cette dernière lui refourgua le bébé entre les mains. Habituellement, cela ne lui aurait posé aucun problème pour la simple et unique raison qu’il s’en foutait de charcuter des corps, de sortir des organes plein de sang pour les peser seulement, il y avait une catégorie de population dont il ne pouvait pas faire abstraction : les enfants. Là, ce gamin d’une dizaine d’années l’empêchait de faire quoique ce soit. C’était trop lui demander car cela le ramenait à au moins une dizaine d’années quand son grand-père lui avait appris qu’on ne laissait jamais quelqu’un être meilleur que soi. En vie. Une longue histoire qui n’avait pas sa place entre les murs de la morgue et certainement pas devant une quasi inconnue comme Capucine. Etrangement, cette dernière se montra bien plus douce et moins belliqueuse. Leonidas lui lança un regard à la fois surpris et reconnaissant. Il n’aimait pas en devoir une à quelqu’un et encore moins à une femme mais pour une fois, il allait se la fermer et simplement accepter cette main tendue. « Merci » dit-il en hochant la tête tout en prenant le dossier qu’elle lui redonnait afin qu’il puisse prendre les notes du poids des organes. « Pas de problème pour te filer un coup de main » dit-il en l’aidant à pousser le client vers la salle d’autopsie et l’installer sur la table. Puis, il tourna le dos, ne voulant en aucun cas assister aux différentes opérations. Il se faisait office de lâche mais tant pis, pour une fois, il s’en foutait d’être faible ! « Si ça pouvait rester entre nous, j’apprécierai »

AVENGEDINCHAINS
   
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Il y avait parfois de drôles de moments à la morgue. Une fois, Capucine avait retrouvé des boules de geisha coincées dans les fesses d'un cadavre. Clairement, la brune se disait qu'elle n'était pas au bout de ses surprises dans ce métier. Mais là, c'était le cadavre d'un enfant, et elle ce n'était pas que ça l'atteignait mais elle ne pouvait rien faire. Mais là, elle voulait juste mettre Leonidas sur le coup parce que tout le monde n'aimait pas forcément s'occuper d'un enfant. Sans pour autant que ça le coupe totalement dans son travail. Pourtant, c'était ce qu'il se passait. Capucine observait le grec qui semblait figé. Mais sur son visage, elle voyait bien l'expression qui s'y dessinait. Il semblait tétanisé à l'idée de planter le moindre scalpel dans le corps de l'enfant. Dans un élan de générosité -et beaucoup diront que Capucine était beaucoup trop gentille-, la brune se proposa à prendre la relève. Leonidas prit le dossier que Capucine lui tendait avant de l'aider à installer le corps pour l'autopsie. La brune colla ses lunettes de protection sur son nez avant d'enfiler ses gants. Elle observa un instant le corps de l'enfant avec minutie pour noter la moindre trace suspect. Puis, elle attrapa un scalpel, commençant à découper doucement la peau. « Je ne sais pas de quoi tu parles... Tu veux dire que je dois garder pour moi le fait que découper le corps d'un enfant te rebute ? » Lança t-elle en relevant le nez vers lui. Elle l'observa un instant avant de reprendre son travail. « Je comptais pas en parler à qui que ce soit. Ton opinion sur ma personne est vraiment basse et j'ai du mal à saisir pourquoi... » Capucine tira un tabouret vers elle et s'y installa après avoir lancé un peu de musique, sans pour autant que ce soit la boite de nuit. La jeune femme voulait simplement que l'ambiance soit détendue. Enfin, surtout pour Leonidas. « Pourquoi tu fais ce métier si tu ne supportes pas la vue d'un enfant mort ? » Oui, pourquoi prendre des pincettes pour parler aussi ?
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

   Capucine & Leonidas

   Everyone has a weakness.

   

   Il ne pouvait pas faire cette autopsie ou plutôt, il ne le voulait pas. Leonidas Vasilis était capable de mettre de coté ses émotions, de se fermer au moindre sentiment seulement aujourd’hui, il n’en avait tout simplement pas le courage. Des images lointaines revinrent à son esprit, le tétanisant. Cela faisait des années qu’il n’avait pas été hanté par cet épisode douloureux de son adolescence alors pourquoi aujourd’hui ? Il n’était pas idiot au point de croire qu’on pouvait tout enfouir en soi sans e payer un certain prix mais il n’avait pas le temps de s’apitoyer sur le monstre qu’il était devenu. Au moins Capucine eut la gentillesse de s’occuper de ce nouveau client et bien que méfiant à son égard, il ne pouvait se résoudre à se montrer aussi antipathique qu’à l’accoutumée. « J’apprécierai en effet » répliqua-t-il, le nez baissé sur la feuille du rapport préliminaire, prêt à prendre toutes les notes dont elle aurait besoin. « Je lance l’enregistrement de l’autopsie ? » demandait-il car pour beaucoup de légiste, la prise de note pouvait s’avérer être trop succincte pour un rapport réellement détaillé. De ce fait, beaucoup opté pour l’enregistrement audio afin d’avoir une trace concrète des faits répertoriés. « Tu es une femme, cela suffit à me donner une piètre opinion de ta personne. Ne le prends pas personnellement, je suis comme ça avec tout le monde » hausse-t-il les épaules avec indifférence. Curieuse, Capucine continuait de lui poser des questions et il décida que pour une fois, il pouvait faire un effort histoire de la remercier. « Parce que je supporte encore moins ceux qui sont vivants. J’ai jamais supporté les jérémiades des patients. Je préfère la compagnie des maccabés et au moins, je peux être utile en leur offrant une certaine justice dans leur mort. Et toi ? » demandait-il par automatisme. C’était sûrement la première fois qu’ils discutaient sans s’envoyer chier.

AVENGEDINCHAINS
   
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
L'anglaise trouvait ça étrange que le jeune homme fasse un métier pareil alors qu'il ne semblait pas supporter la vue du corps d'un enfant. Capucine n'aurait jamais pu être vétérinaire par exemple. Soigner des animaux étaient quelque chose de magnifique mais devoir les piquer ou se retrouver avec un cadavre de chien ou de chat, c'était au dessus de ses forces. Mais alors, pourquoi faire médecine légale si la mort humaine rebute, même si ce ne sont que les enfants. « Oui, vas y lance... » Visiblement, Leonidas ne l'aimait pas sous prétexte qu'elle était une femme. C'était tellement misogyne et elle ne s'y attendait tellement pas qu'elle l'observa un long moment en clignant des yeux. Puis, elle pinça les lèvres en fronçant les sourcils. « Tu as vérifié que j'étais bien une femme ou tu supposes juste à mon apparence ? » Demanda t-elle sur un ton un peu humoristique. Allons bon, pourquoi se vexer pour si peu ? Leonidas était comme elle au final, il ne supportait pas les gens. Du moins les vivants. Capucine bossait sur le corps de l'enfant, l'ouvrant doucement, écoutant Leonidas avec un sourire en coin. « Oui mais tu n'aimes pas les enfants décédés. Pourtant tu savais que tu y serais confronté. Alors pourquoi ne pas avoir fait autre chose ? Comme... Garde-forestier ? Tu croises peu d'humains en général... » La brune remua un peu sur sa chaise, détaillant un peu ce qu'elle faisait entre deux morceaux de conversation. Capucine se redressa légèrement en faisant craquer son dos puis baissa un peu son tabouret, faisant une moue songeuse. « Déjà, je voulais être dans la médecine, absolument. Puis, j'adorais regarder New York Section Criminelle. Et aussi traîner aux urgences quand on allait chercher ma mère. Je sais pas, le corps humain me passionne. Et puis, comme toi, les morts ne parlent pas. Ils m'emmerdent pas. Si je veux bosser tranquille, je mets mes écouteurs et voilà, je bosse. On est pas stressés ici. J'aime l'ambiance. » Oui, Capucine adorait le calme qui régnait dans la morgue. La brune continuait son autopsie avec minutie, détaillant le tout à voix haute. Au bout d'un moment, elle s'arrêta et fixa Leonidas. « Tu sais... Je suis pas rentrée à Harvard facilement. J'ai énormément bossé pour y arriver. Mes parents ont étudié ici aussi. Ils se sont rencontrés ici. Je suis enfant unique et je me mets énormément la pression pour ne pas les décevoir. Parce que moi aussi je veux avoir mon diplôme d'Harvard à coté des leurs... Financièrement j'ai eu de la facilité parce que mes parents ont beaucoup économisé pour ça mais... J'ai énormément étudié. Je suis pas une surdouée. Je suis juste passionnée et déterminée... » Souffla t-elle avant de replonger le nez dans le corps.
(Invité)

Préférences de jeu
veritas
Contenu sponsorisé
est en ligne
(Contenu sponsorisé)