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Tu ignorais son nombre de conquêtes, tu ignorais ce qui pouvait le toucher, tu ignorais finalement beaucoup de choses chez Ezio. Tu comptais donc sur cette soirée prenant des allures de règlement de compte pour aplanir la situation. Chassant tout ce qui pesait sur ton coeur, tu t'attendais à présent à une salve d'insultes ou tout simplement une fuite de sa part. Pas du tout. Ezio était toujours là et il se justifiait avec brio. Le brun savait manier les mots et sa logique était implacable. Tu entendais très bien ses explications mais tu lui tournas tout de même le dos, fragilisée par la tournure des événements. Ezio ne devait pas voir à quel point tu étais bouleversée, ce n'était pas imaginable. Croyant t'être débarrassée de lui, ce dernier rappliqua devant toi pour poursuivre ce qu'il avait entamé. Le monologue qu'il dressa par la suite te fit traverser un ensemble d'émotions toutes aussi différentes les unes que les autres. L'entendre prononcer son prénom était infernal mais tu ne sourcillas pas pour autant, gardant la tête haute alors qu'il usait d'une intonation déstabilisante. Était-ce normal de sentir une certaine excitation face à cette explosion de sincérité ? Enfin... Tu espérais que cela soit la vérité... Sinon, Ezio devait impérativement embrassé une carrière d'acteur auprès de son grand-père. Incapable de te contenir, tu esquissas un sourire après son " t'es mignonne ". Lorsqu'il glissait tant de distance entre vous, tu n'avais qu'une envie, te rapprocher. Très contradictoire. Néanmoins, tu sentais que l'italien était au bord de la rupture. Si tu rebondissais de nouveau sur tes suppositions, cela n'engendrerait rien de bon, au contraire. Tu devais lui faire confiance et te reposer sur les preuves. Elles étaient bien réelles elles, Ezio ne t'avait effectivement pas lâché du jour au lendemain. " J'ai pas une basse estime de toi, je suis... je suis fière de m'afficher à tes côtés même si c'est flippant, tu ne peux pas le nier. " répondis-tu maladroitement en dénouant tes bras sur ta poitrine qui te servaient de bouclier. Écrasant ensuite ton mégot dans un cendrier en contre-bas, tu refis face au Quincy avec un visage plutôt hermétique. Tu avais par la suite soulevé tes prunelles fuyantes vers lui, l'observant silencieuse en ne sachant plus ce qui était bon à dire. " Si toi tu t'en fous, peut-être pas elle. " lâchas-tu en grimaçant, craignant de prendre une nouvelle couche de brutalité.
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