EZION (+) Does it burn when I'm not there ?

« Does it burn when I'm not there ? »

Ezio + Louison
musique ♪
Mise en page par dark dreams. pour ILH

Ce soir, c'était ta dernière soirée de débauche avant la reprise des cours. Passer cette nuit avec Ezio ne pouvait pas te faire plus plaisir. En effet, ces derniers jours, ton coeur n'arrêtait pas de jouer aux montagnes russes lorsque tu songeais à ce type. Le futur Quincy t'attirait et bien que tu ne laissais rien paraître, tu commençais sacrément à l'apprécier. T'attendant donc à bouger, tu avais enfilé une robe fluide particulièrement longue et fendue jusqu'à tes cuisses, l'accompagnant par ailleurs de tes précieuses Adidas Superstar. L'accessoire final avait été une casquette portée à l'envers, tu étais sûre que cela ferait vivement réagir l'italien. Plantée devant la boite de nuit, tu terminais ta cigarette en surfant sur les réseaux sociaux, attendant sagement le brun. Lorsque tu en avais eu assez des conneries consultées, tu rangeas ton portable dans ton sac en bandoulière apercevant par la même occassion sa silhouette masculine qui en imposait. Il était là. Enfin. Ton coeur s'emballait au fur et à mesure des mètres que tu parcourais pour le rejoindre, c'était affolant. Arrivée face à lui, tu perdis tout tes moyens, te montrant particulièrement distante sans le vouloir. " Hey... " glissas-tu de ta voix légèrement cassée. " On y va ? Ça fait trois plombes que je t'attends " exagéras-tu en croisant tes bras sur ta poitrine tout en tapant nerveusement du pied sous ton couvre-chef de rebelle.

Louison Chamberlain & Ezio Scrosese
Si cela ne tenait qu'à lui, Ezio serait en vacances toute l'année. Parcourir le monde et bouger étaient ce qu'il savait faire de mieux. Il n'était pas fait pour rester derrière un bureau à attendre bien sagement qu'il gâche sa vie ou qu'il n'obtienne je ne sais quel diplôme débile qui ne le mènera nulle part. C'était la fatalité, il devait reprendre les cours et ce, peu importe ses envies. Qu'allait-il faire de sa vie sinon ? Il n'en savait rien mais il ne voulait pas décevoir son grand-père qui comptait sur sa seule descendance. Alors il continuait sans broncher. Après voir passé toute sa journée à râler sur tout et tout le monde, il avait rejoint la petite Louison dans une boîte de nuit. Ils avaient décidés de passer leurs derniers instants de liberté ensemble, dans la joie et dans la bonne humeur. Comme à son habitude, il avait quelques minutes de retard, ce n'était pas un ponctuel celui-là. Une fois à sa hauteur, il afficha un large sourire avant de le faire disparaître devant la froideur et la distance de Louison. « Salut Chamberlain ... » répondit-il sur le même ton qu'elle. Ses sourcils se froncèrent légèrement en l'entendant parler. « Abuses pas, j'ai à peine 5 minutes de retard. » râla-t-il en haussant les épaules. Super l'accueil, ça promettait. Face à autant de distance, Ezio n'allait pas vers elle, par simple fierté. « Ouais on y va, j'espère qu'il y aura plus d'ambiance à l'intérieur qu'à l'entrée. » lança-t-il ironiquement. C'est bon, ça le saoulait déjà. Sans chercher plus loin, il passa devant le vigile suivit de près par Louison.

L'accueillir avec une telle réflexion alors que tu ne désirais que l'étreindre n'était vraiment pas très malin. Ezio n'était pas aussi doué que toi pour décrypter des messages cachés, il s'était donc engouffré dans ton apparente mauvaise humeur, n'arrangeant rien à ton malaise. Fragilisée par la distance qu'il t'avait aussitôt renvoyée, tu soufflas timidement en tournant ton visage vers la rue. Bien joué Chamberlain. L'italien avait par la suite répondu à ton invitation à entrer, usant d'un sarcasme particulièrement douloureux pour ta part. Si seulement il savait. Toujours aussi fier, Ezio passa devant toi en te snobant, entrant dans le club sans se retourner pour vérifier que tu suivais toujours. Magnifique. Pénétrant à ton tour dans la boite, ta peau se colora en rouge, puis en bleu sous les néons du long corridor menant à la salle principale. L'italien avançait à grandes enjambées, tu accéléras alors le pas pour le rattraper, empoignant son avant-bras pour l'arrêter dans sa course folle. " Attends-moi un peu ! " crias-tu pour te faire entendre par dessus la musique assourdissante qui gagnait le couloir. Te plantant rapidement devant lui, tu tiras un peu plus sur son bras pour qu'il se penche et que tu l'embrasses du bout des lèvres. Après ce contact subtile, tu lui avais jeté un clin d'oeil lourd de sens avant de disparaitre sans un mot dans la salle bondée. C'était de la folie ce soir, à croire que tous les étudiants s'étaient donnés le mot pour s'amuser avant la rentrée. Suite à une lutte acharnée entre tous ces corps entremêlés, tu étais à présent noyée au milieu de la foule survoltée. Alors, lorsqu'une de tes chansons favorites s'était mise en branle, tu avais de suite commencé à onduler autour de parfaits inconnus, cherchant de temps à autre sa carrure au milieu de ces mecs si fades... L'inquiétude grimpait tout à coup de seconde en seconde, et s'il était parti ? Et s'il avait trouvé mieux ?

Louison Chamberlain & Ezio Scrosese
Ezio se fichait de tout et de tout le monde, pourtant, la mauvaise humeur de Louison l'énervait. Lui était venu dans l'optique de passer une belle soirée avec celle qui semblait occuper une bonne partie de ses pensées en ce moment. Il ne supportait plus les filles faisant la gueule sans la moindre raison, boudant pour un oui ou non. Alors forcément, en voyant sa tête, il en était excédé, la soirée s'annonçait pénible. Du coup, il lui répondit ironiquement avant d'entrer dans la boîte de nuit sans prendre la peine de se retourner, se doutant bien que la blondinette le suivait. Rapidement, il sentit les doigts fins de la demoiselle se faufiler contre son bras, provoquant un mince sourire caché sur ses lèvres. Elle le tira vers lui et l'obligea à s'arrêter de marcher. « Quoi ? » grogna-t-il d'un ton mi agacé, mi amusé. Ses yeux se plongèrent dans les siens tandis qu'elle vint déposer un chaste baiser sur ses lèvres, attisant le désir qui planait entre eux depuis le début. Mais avant qu'Ezio ne puisse dire quelque chose, elle lui fit un clin d'oeil et alla se fondre dans la foule. Alors comme ça elle voulait jouer ? Il en oublia presque sa petite crise sur le devant de la boîte de nuit. Le sourire semblait être revenu et, sans chercher à comprendre plus loin, il parti à sa recherche. Il se faufila parmi les étudiants, les jeunes, à la recherche de sa petite tête blonde. Le bel italien s'arrêta net de marcher en la voyant danser en plein milieu de la piste de danse. Elle n'était pas seule, un mec dansait juste devant lui, se rapprochant dangereusement. Mais à quoi jouait-elle. Ezio regarda à droite puis à gauche avant de rapporter son attention sur Louison. Elle se foutait clairement de sa gueule. Encore une fois, cette situation ne lui plaisait pas, il n'était pas jaloux ou alors si un peu. Ses yeux se plissèrent et sa mâchoire se serra. En plus, des filles dansaient également juste à côté, se touchait probablement. Il savait que la blondinette était attirée par les deux sexes, c'était une raison de plus de ne pas y aller. Lorsqu'une jolie brune passa juste devant lui, il en profita pour s'avancer vers elle et l'accoster. « Eh attends, t'es pas une ex à Maxime toi ? » l'interrogea-t-elle dans le creux de son oreille pour se faire entendre. Le dialogue était lancé avec cette jolie inconnue et, machinalement, il jeta un rapide coup d'oeil à Louison. Il croisa regard et haussa un sourcil de provocation qui voulait dire si tu veux jouer à ça, on va jouer. Il rigola avec la brunette qui ne l'intéressait absolument pas, c'était juste par esprit de vengeance.

Introuvable. Il était tout bonnement introuvable. Tu hésitais alors à le chercher comme une véritable hystérique dans cette foule, juste pour savoir qui l'entourait, qui le touchait... Mais n'aurait-il subitement pas peur de ton comportement exagéré ? Tu connaissais Ezio, c'était un grand libertaire... Te montrer possessive pourrait tout simplement le dégoûter. De ce fait, tu avais pris sur toi, continuant à te déhancher sur le dance-floor avec une énorme boule au ventre. Alors que tu te croyais bien seule dans ton trip, un jeune homme sûrement un peu plus âgé que toi s'approcha pour t'accompagner dans tes mouvements lents et suggestifs. Arquant un sourcil, tu secouas d'abord ta tête de droite et à gauche et c'est à cet instant là que tu aperçus Ezio quelques mètres plus loin, bavardant avec une bécasse à forte poitrine. Avalant péniblement ta salive, tu crus percevoir par la suite un regard provocateur de la part de l'italien. C'était quoi son problème là ? La colère grimpait doucement mais sûrement tandis qu'il éclatait de rire avec sa proie typiquement opposée à ce que tu incarnais. Hochant la tête de haut en bas pour lui signaler que tu avais bien compris son petit numéro, tu tiras vers toi le mec en transe qui avait tenté de t'harponner un peu plus tôt. Puis, tu avais légèrement passé une jambe entre les siennes, t'accrochant à sa nuque avec un de tes bras pour te frotter à lui sans finesse. Reculant légèrement, tu heurtas les fesses d'une demoiselle, ce qui n'était en rien gênant pour la bisexuelle que tu étais. Enchevêtrée entre ces deux êtres, tu basculas ta tête en arrière, la bouche entrouverte de plaisir. Simulation enclenchée. Tu prenais faussement ton pied car une seule personne t'obsédait à cet instant, il s'agissait de ce sale petit gosse de riche proche du bar. Lui délivrant par la suite une oeillade libidineuse grâce à tes partenaires déchaînés, tu attendais seulement une réaction de sa part. Mais à ce jeu là, tu risquais fortement de perdre. Ezio n'avait pas l'habitude de se dévoiler, d'ailleurs, ressentait-il quelque chose à te voir entre les mains d'un autre ?      

Louison Chamberlain & Ezio Scrosese
La mâchoire serrée, Ezio fulminait. Il était en rage à l'intérieur de lui mais à l'extérieur, il prenait soin d'arborer un comportement calme, limite jem'enfoutiste. Cette folle jouait avec lui sans le moindre scrupule, c'était gonflé pour quelqu'un qui venait de perdre sa virginité quelques jours auparavant. Comment osait-elle se comporter de la sorte, devant lui ? Déjà, à peine arrivé, Louison lui avait fait la gueule et s'était montrée froide et distante envers lui. Et là, elle dansait sensuellement avec n'importe qui. C'était du gros foutage de gueule. Pour se venger, le bel italien avait aborder la première fille venue, une brune à la poitrine généreuse et certainement refaite. Il avait engagé la conversation en balançant un truc au hasard, dans l'unique but d'attirer l'attention de la Mather sur lui. Une fois qu'il capta son attention, il en profita pour parler murmurer quelques mots au creux de l'oreille de la belle inconnue. Pure provocation. Mais cela n'était comparable en rien avec l'attitude de Louison qui était prise en sandwich entre une femme et un homme. Cette vision l'énervait au plus haut point. Putain, s'il avait su, il ne serait pas venu. « Ouais, ouais. » répondit-il à la fille sans l'écouter. Les yeux braqués sur Louison et son comportement odieux, il n'en croyait pas ses yeux. Ce n'était pas ce genre de nana qui l'attirait, il ne cautionnait pas du tout. Voyant qu'elle semblait prendre du plaisir à le narguer, il décida qu'il allait faire pareil, après tout, pas la peine de se rapprocher de toute la boîte pour la rendre jalouse. Une fille bien choisie en valait trois. Et justement, la petite Anna qui se tenait devant lui semblait être parfaite pour ce rôle, elle représentait tout ce que Louison détestait. Calmement, Ezio passa sa main dans le dos de la brunette et lui chuchota quelques mots à l'oreille avant de rigoler. Ignorant complètement sa blonde, il passait à l'offensive. Anna avait un verre dans les mains, le bel italien se débrouilla rapidement pour qu'elle lui fasse goûter, les rapprochant inévitablement. Il faisait semblant de s'intéresser à elle, de lui poser des questions mais dans le fond, il n'en avait clairement rien à foutre. Ils rigolaient ensemble, ses mains se firent un peu plus entreprenantes sur elle, comme il le faisait souvent en phase de séduction. Relevant la tête, il croisa le regard de Louison, ils s'observaient de loin. Cela aurait pu être un jeu mais Ezio n'était pas amusé, bien au contraire, il était en rage. Elle voulait la guerre, elle allait l'avoir.

Mauvaise idée. Tu l'avais senti venir comme le nez au milieu de la figure. Face à ton comportement dépravé, Ezio avait riposté. Tu avais désormais l'intérieur des joues en sang à force de les serrer entre tes molaires. S'il continuait à baratiner cette réplique bas marché de Kim Kardashian,  tu allais vraiment exploser dans peu de temps. Trop, c'était trop. Les idées de vengeance fulminaient dans ta tête et cela ne s'annonçait pas bon. Non, pas bon du tout. Quand Ezio déposa ses lèvres dans le verre de cette inconnue aux mensurations exorbitantes, tu mis fin à cette guerre inutile, sautant de ton perchoir avec une rage surdimensionnée. " Qu'il gagne, elle ne l'aurait pas " pensais-tu pour te rassurer. Jusqu'où pourrais-tu aller sans que tout ne vole en éclats ? Fonçant tête baissée dans la foule, tu balayais les corps de tes bras comme s'il s'agissait d'essuis-glace. Puis, lorsque tu pus enfin te sortir de ces personnes agglutinées, tu te postas entre le nouveau couple tout sourire. Tu hésitais désormais entre le coup de tête bien placé ou le verre à la gueule... Terrible dilemme. Les mains sur les hanches, tu regardais tour à tour la poupée plastique et Ezio, les oreilles brûlantes. " Casses-toi tu seras gentille " crachas-tu au visage de la brune avec une méchanceté accrue. " Tu n'as pas entendu ou tu n'as pas compris ? Je t'ai dit de te barrer " hurlas-tu plus sérieuse que jamais. Tu ne rigolais absolument plus et ton comportement n'avait plus aucune once de féminité. Déboussolée, la demoiselle lança un regard de panique à l'italien avant de débarrasser le plancher. Enfin, lorsque le cul de la potiche fut assez loin, tu exécutas un dab pourri pour saluer la prestation du brun. " C'est bon, ça me saoule " grognas-tu entre tes dents tout en percutant maladroitement Ezio pour rejoindre le banc du coin fumeur. T'asseyant dans cette zone trouble, tu sortis machinalement une cigarette et l'alluma avec rapidité pour apaiser ces tensions.

Louison Chamberlain & Ezio Scrosese
Même si Ezio arborait un sourire sur le bord de ses lèvres, la situation ne lui convenait pas du tout. Pourtant, il devrait s'en foutre, exactement comme il le faisait avec les autres filles mais là il n'y arrivait pas du tout. Voir ce mec la coller, la toucher, le rendait fou. Elle jouait avec le feu, en avait-elle seulement conscience. Enfermé dans sa soif de vengeance, le Quincy essayait tant bien que mal de draguer cette fille qui ne l'intéressait pas du tout. Anna était une fille facile qui attendait que ça de se faire draguer, c'était d'un pitoyable. Et alors qu'il mettait du coeur à l'ouvrage, il ne s'attendait pas à voir Louison débarquer aussi vite. En voyant s'approcher d'eux, il afficha un mince sourire sur le bord de ses lèvres, non pas peu fier de la voir arriver. La blondinette se planta devant eux avant de faire dégager la fille. Anna le regarda, ne comprenant pas trop ce qu'il était en train de se passer. Ezio haussa les sourcils l'air de dire bah dégages et reporta son attention sur la petite frenchie qui râla après lui puis partit vers le coin non fumeur. Il inspira longuement avant d'aller le rejoindre. Une fois devant elle, il afficha un mince sourire, imperturbable. « Tu m'as fait quoi là Chamberlain ? » lui demanda-t-il comme si elle était la seule en tord. Ezio ignorait complètement les gens qui étaient non loin d'elle, il s'en foutait. « J'arrive tu fais la gueule ensuite tu te barres et quand je te retrouve enfin, tu danses collé-serré avec un autre mec et une meuf. Oh si tu voulais pas que je vienne fallait me le dire, je ne serais pas venu, t'aurais pu t'amuser comme tu le voulais. » grogna-t-il, pas content. Il était un peu énervé mais modérait ses propos, après tout, il avait prit conscience que cette situation ne lui avait pas plu. Il était un peu jaloux mais un peu seulement.

C'était bien mieux ici, loin de cette effervescence. Tu commençais à avoir le tournis et cette montée de... de jalousie n'avait rien de rassurant. C'était au contraire terrifiant. La clope au bec, tu ne t'attendais pas à ce qu'Ezio te rejoigne. Plus le temps passait, plus tu t'interrogeais à son sujet. Pourquoi, toi, la petite blondasse orpheline l'intéresserait ? Il avait tiré son coup et il pouvait dorénavant rajouté à son palmarès : petit vierge en trench. Dégoûtée rien que d'y penser, tu ruminais dans ta tête avant qu'il ne t'apostrophe avec son air supérieur. Tu avais alors relevé tes prunelles jusqu'à lui, ton regard le transperça sans vraiment s'arrêter sur un point fixe. Tu étais loin, loin dans tes pensées. Lorsqu'il reprit la parole pour tenter de comprendre la situation, ton sang commença à pulser bruyamment dans ta tête. Il fallait que tu te lèves, que tu regagnes de la hauteur. Face à lui, tu l'écoutais en tirant avidement sur ta cigarette. Il était aveugle ou alors, il ne connaissait vraiment rien aux femmes. " Je... euh... J'essayais juste d'attirer ta putain d'attention ! " répliquas-tu en lui soufflant à la gueule toute la fumée emprisonnée dans tes poumons. " En gros, je suis probablement un trophée miteux au fond d'un de tes tiroirs. Je m'en doutais. C'était dans l'attente de retrouver l'autre quoi. Bah oui, tout s'imbrique si bien. Je comprend mieux maintenant pourquoi tu te barres chez les Quincy " déblattérais-tu dans un monologue teinté d'amertume. Une folle, tu étais en train de devenir dingue, t'affichant sans réfléchir aux autres curieux alentours. Frottant la paume de ta main sur ton front, tu contournas Ezio pour lui faire dos, la tête baissée. C'était gênant, très gênant, il se passait quoi là au juste ?   

Louison Chamberlain & Ezio Scrosese
Ezio était venu la voir parce qu'il ne pouvait pas rester ainsi, il avait besoin d'explication, de comprendre comment les choses avaient pu déraper à ce point-là. Il nageait en plein incompréhension. Après tout, par sms ils s'étaient bien parlés et avaient continués à flirter même après leur première nuit. Il ne s'attendait vraiment pas à ça. Certes il ne comprenait rien aux femmes mais là, cela devenait de plus en plus critiques. Si elles continuaient à faire la gueule pour rien, il allait virer de bord et être tranquille. Non. C'était impossible mais l'idée y était. Le Quincy parla en premier, histoire de détendre l'atmosphère il ne l'avait pas agressé et avait gardé un semblant de calme. La réaction de la petite Louison ne se fit pas attendre. En réalité, elle voulait juste attirer son attention, qu'il la regarde, qu'il la défende peut-être. « Attirer mon attention ? Attends Louison, t'es pas sérieuse là ? » répondit-il avant qu'elle ne reprenne la parole. Si lui ne comprenait rien aux femmes, elle ne comprenait rien aux hommes. La blondinette continua sur sa lancée et vint l'accabler de maux qui n'avaient rien à voir avec ce qu'il venait de se passer. Ezio entrouvrit la bouche d'incompréhension. C'était toujours la même rengaine, toujours la même chanson. Les filles ne lui faisaient pas confiance et son passé le rattrapait comme toujours. « Mais arrête avec ça putain, de où t'es un trophée de chasse ? Si c'était le cas je ne t'aurais pas rappelé après la nuit qu'on a passé ensemble. C'est des excuses ça. » Elle vint lui tourner le dos. Non, elle n'allait pas échapper à une discussion. Ezio la contourna et vint se placer devant elle. « L'autre ? De quoi tu parles ? T'es pas en train d'me parler d'Anja quand même ? » grogna-t-il en sentant un peu plus la colère monter en lui. Excédé, il haussa les sourcils et croisa les bras contre son torse. Il était hors de question qu'il lâche l'affaire. « Ah parce que tu crois que je m’intéresse à toi juste parce qu'Anja est loin, que genre à la rentrée j'vais aller la retrouver et ne plus te parler ? Putain t'as une basse estime de moi ! T'as pas encore compris que j'en avais plus rien à foutre d'elle. Je ne lui ai pas parlé depuis un mois, qu'est ce que tu m'fais chier avec elle ? J'ai jamais demandé la Quincy House juste pour être avec elle, t'as fumé ma parole. J'ai quitté les Mathers pour lui prouver que je n'étais pas un queutard, ça ouais, je ne te l'ai jamais caché Louison mais mon adhésion chez les putains de Quincys n'a rien à voir avec elle, m'accuses pas d'un truc que j'ai pas fait t'es mignonne. » Ezio était excédé de cette discussion. C'est bien simple, il n'y avait que lui en tord, que lui à faire des conneries et que lui à être allé vers une autre fille. Bah voyons. Il serra sa mâchoire en attendant sa réponse. Il n'allait pas se défiler devant elle, même s'il trouvait ça dommage d'en arriver là.