Noa'h Whaler ► Brandyn Farrell [Terminé]

1 Novembre 1988 -> salut c’est moi ! Et oui, c’est le jour où je savoure pleinement le début de mon existence dans ce monde de terreur. Vision un peu pessimiste de la vie, mais d’un autre côté cela se comprend. J’avais une sœur jumelle nommée Anna et nous vivions heureux dans le cocon familial. Mon père était flic et ma mère ne travaillait pas. Pendant près de 15 ans, nos vies s’écoulèrent comme un fleuve tranquille. Mais le 6 décembre 2003, ma vie pris un tournant radical.

Il pleuvait ce jour là et la Lune n’avait pas encore laissé place au soleil lorsque le bus scolaire passa me chercher. Ma sœur avait attrapé la grippes quelques jours plus tôt et n’avais donc pas pu venir avec moi ce qui me déprimait un peu. Mon père avait rejoint son travail et Anna était restée seule à la maison avec ma mère. A 11h58, ma mère tombait raide morte sur le sol, brisant sa montre contre le carrelage de la salle à manger. Gorge tranchée, poignardée à trois reprises, son sang s’était éparpillé sur le sol. Je franchis la porte de chez moi à 16h52 (ouais je suis précis), et je m’étalais comme une merde dans le sang de ma mère. Pleures abondantes et cris d’horreur, je vous passe les détails quoi… je me précipitais sur le téléphone pour prévenir mon père. Ma sœur quant à elle était dans sont lit, le couteau encore planté dans sa poitrine. Je m’étais précipité sur elle, soulevant l’oreiller qui lui couvrait le visage pour découvrir un regard vide et sans expression.

Je mis trois ans et des dizaines d’heures de thérapie pour me remettre de l’horreur qui marquerait ma mémoire à jamais. On a fini par rejoindre la France, Paris et son style très… français. Puis, quelques années plus tard je pris la décision de quitter la ville lumière pour intégrer l’université d’Harvard afin d‘étudier la psychologie et le français. Du moins, c’était ce que j’avais donné comme excuse à mon père. Mais je comptais bien agir dans l’ombre pour retrouver des indices qui me mèneraient jusqu’au meurtrier de ma mère et ma sœur. Les premières années, je me suis contenté de m’intégrer au groupe, sans faire trop de vagues. Ce fut bien difficile de rester discret car je n’étais pas du genre à peser mes mots. Mais tout cela était fini, la traque allait pouvoir commencer. La difficulté première allait être de trouver de l’aide…
Je suis actuellement en cinquième année et tout se passe correctement au niveau des études. Cependant j’ai beaucoup moins de temps pour moi, car les recherches que j’ai lancé pour retrouver la source de mon mal être me prennent beaucoup de temps. J’ai engagé un détective, mais ce crétin était incompétent… il est mort renversé par un camion poubelle. Au moins, le pauvre avait trouvé sa place.

Ma sœur me manque… la mort me l’a prise et mon âme avec. Il m’a fallut du temps pour sourire à nouveau, mais je me porte mieux maintenant. Enfin… il y a eu un autre moment assez difficile quand même. Le jour où j’ai annoncé à mon père que j’étais gay n’a pas forcément était l’un de mes meilleurs souvenirs. Comme il était resté en France, je lui ais dit par téléphone mais, il n’a pas été très réceptif. Il m’a d’abord raccroché au nez, puis m’a rappelé pour m’insulter encore et encore. J’avais beau lui expliquer que non, je ne faisais pas les trottoirs, il était décidé à me qualifier de grosse pute. En plus… j’étais pas gros. Cette dernière insulte clôtura notre relation père fils. D’un autre côté cela ne me dérangeais pas plus que ça, je le tenais en partie pour responsable de la destruction de ma famille, mais ceci est une autre histoire.