(Toah) turn the lights down low

« Aucune idée, j'ai pas encore ouvert la valise, mais j'aurais à coup sûr besoin de nettoyer quelques uns. » Et à vrai dire, aux vues de la situation dans laquelle vous étiez actuellement, tu n'en avais rien à faire des tes vêtements, au pire tu pourrais en racheter, mais avoir deux moments avec lui comme à présent, ça se serait difficile à avoir. Ton regard que tu déposais quelques instants sur la serviette que tu tenais, ce besoin de te concentrer sur autre chose que lui, d'essayer de calmer toutes ces idées qui se chamboulaient dans ton esprit, de refroidir ces pulsions qui étaient en train de s'échauffer à l'instant même où tu avais posé tes yeux sur son corps un peu trop dénudé. Ses lèvres que tu venais sentir contre ta peau, baiser qui te faisait immédiatement sortir de toutes ces pensées dans lesquelles tu t'étais perdue, réaction de ton corps que tu n'avais réussi à contrôler, tu allais encore paraître faible, comme à cette soirée en Thaïlande. « T'en aurais bien besoin si tu veux atteindre ton objectif. » Sourire qui se dessinait sur le coin de tes lèvres tandis que tes yeux se perdaient à nouveau dans les siens, le sentant à chaque fois un peu plus proche de toi, ses mains qui venaient retrouver les tiennes, ses lèvres qui venaient frôler ton cou, te faisant perdre pied à mesure qu'il se permettait de découvrir un peu plus de ton corps. « Mais c'était pas assez suffisant pour te refroidir. » Provocation qui ne te quittait pas pour autant, essayant de puiser dans le peu d'énergie qu'il te restait face à lui, tête que tu hochais quelques peu à sa remarque, léger soupir qui se faisait finalement entendre alors qu'il quittait la pièce pour aller répondre à son appel, mots en italien que tu pouvais entendre bien que tu ne prêtais pas une particulière attention à cette discussion. Serviette que tu gardais en main alors que tu venais rejoindre la chambre à ton tour après quelques minutes, esprit que tu avais pu mettre aux clairs, du moins c'était ce que tu pensais avant que cette vision de son corps ne s'offre à nouveau à toi. « Ça devait être important. » Sourire taquin aux lèvres, tu détournais un instant ton regard alors que tu te penchais pour ouvrir cette valise, comprenant rapidement que tu n'avais rien à sauver, c'était déjà trop tard.

Nettoyer cest sur, vu l'état dans laquelle doit être sa valise, la pauvre, mais d'un côté, c'est presque aussi tragique que de perdre son chien. Enfin pour toi ouais. Tu regardes la jeune femme, alors, enfin proche d'elle alors que ton sourire s'affiche sur ton visage. Elle abuse vraiment. Tu en fais des efforts pour ne pas lui sauter dessus, pour ne pas lui arracher ses vêtements et pour ne pas l'emmener sur ce lit. Mais elle ne lest voit pas c'est tout. C'est jamais assez murmures au niveau de son oreille alors que ton corps réagit au sien et tu sais aussi que l'inverse commence à se produire. Comme dans ce bar au Laos. Tu te sens encore plus proche d'elle mais le téléphone sonne et tu quittes la pièce. Tu aurais pu la chauffer encore toute la journée, mais le téléphone est important, surtout en ce moment avec Asia qui n'est pas bien. Il fallait aussi que tu te calmes quand même, niveau discipline, t'étais pas le meilleur mais là, c'est vrai que tu aurais revenir dans la salle de bain. Mais tu préférais de loin, rester dans la chambre, à essayer de te changer les idées en regardant tes vêtements, plutôt qu'à essayer de mettre Tessy dans ton lit.. Comme quoi, tu changeais. Tu pris alors une chemise, chose que tu ne te plaisais pas, pour finalement prendre un pantalon pour l'enfiler alors que ton regard se déposa sur elle. Elle était face à sa valise et venait de te lancer cette remarque sur ton appel. Pas réellement, mais fallait y répondre dis-tu honnêtement. Simplement ton frère qui avait décidé de te casser les genoux aujourd'hui c'est tout. Tu te penchas pour observer sa valise, petite grimace sur le visage. Il va falloir tout nettoyer non à la vue du liquide qui s'est déposé partout ajoutes-tu alors que tu pris ton téléphone pour appeler la personne qui s'occupait de tes vêtements. Bien sur, tu grimaçais encore un peu, en expliquant la situation et finalement tu t'assis sur le lit. J'espère que ma chemise n'était pas dans ta valise quand même, sinon je t'en prêterai pas une autre, soit en sur. Et si elle l'est pas, sert toi, fais toi plaisir tu avais le même stock, parce que tes fringues, tu les trimbalais de ville en ville, sauf à Boston ou tu avais ton propre stock. Et heureusement en fait.

Ce téléphone que tu aurais préféré te procurer et mettre en silencieux ou encore le balancer dans un coin de la pièce et de te plus en entendre parler, du moins aujourd'hui, ou plutôt pendant l'ensemble du séjour, à Boston c'était une autre histoire, mais ici c'était lui et toi, personne ne pourrait s’immiscer pour une fois. Chambre que tu rejoignais après quelques minutes, ton bagage qui te faisait face alors que tu constatais les dégâts, ta brume parfumée n'avait apparemment épargné aucun de tes vêtements, nouveau soupir qui s'échappait de tes lèvres, non pas par rapport à l'état de tes vêtements mais à l'incompétence des employés de l'aéroport ou de l'hôtel, tu n'en savais rien et tu ne voulais pas savoir en réalité, c'était trop tard pour réagir. « Tout va devoir passer à la machine oui. » Tu grimaçais quelques peu à la suite de ta phrase, poussant le bagage un peu plus loin, il n'avait plus aucune utilité jusqu'à ce que l'employé vienne le prendre. « Elle est restait à Boston, j'ai pas pris le risque de l'abîmer. » Léger rire qui venait accompagner tes propos alors que tu venais croiser les bras contre ta poitrine. « Tu veux vraiment que je tourne dans les rues de Rome avec une chemise peut-être plus courte que la dernière fois ? » Nouveau rire qui se faisait entendre alors que ton regard ne quittait pas le sien, pour ta part tu n'en avais rien à faire, tu avais déjà mis pire ou du moins tu avais déjà porté pire quand tes soirées avec les filles viraient au grand n'importe quoi. Lit sur lequel tu venais t'affaler juste à ses côtés, tu ne comptais pas quitter cette chambre aussi rapidement, encore fatiguée par le vol. « Tu veux vraiment sortir tout de suite ? On peut appeler le service de chambre pour le déjeuner et on sortira après. » La fatigue qui n'était pas la réelle raison de ta volonté de rester ici, bien au contraire, mais bon il fallait bien une excuse plutôt que de lui dire tout simplement que tu mourais d'envie de reprendre là où vous vous étiez stoppé dans la salle de bain. « T'en penses quoi ? » Mots que tu lâchais en un murmure alors que tu te relevais pour te rapprocher de lui, ta main qui venait remonter petit à petit sur son bras.

Heureusement pour toi, tu décides de mettre la valise en dehors de la chambre, comme si c'était mieux pour l'odeur, les vêtements et pour vous deux. A croire que l’enchaînement des prochaines actions allaient à voir une conséquence positive sur vous deux. Mais voilà, elle n'a pas abimé ta chemise, ce qui est parfait en soit et cela te fait sourire C'est parfait alors, je viendrais peut-être la récupérer un jour alors dis-tu en souriant en coin alors qu'elle commence à faire la fille qui a peur qu'on voit ses fesses, tu lèves les yeux au ciel. Parce que tu as peur du regard des autres sur toi ? Je ne te pensais pas comme ça dis-tu honnêtement. Toi, c'est clair, t'en a rien à foutre en fait. Et elle s'affale sur ton lit, bien trop grand pour deux personnes mais ce n'est qu'un détail. Tu l'observes, regardant son corps, détaillant ses mouvements, son visage et même ses cheveux. Tu te tournes légèrement vers elle, sentant ses caresses alors qu'elle te propose un autre programme que Rome et sa ville enchantée. Tu souris doucement, t'approchant d'elle pour l'embrasser une première fois, un simple baiser d'une seconde, deux grands max. Tu serais prête à prendre le risque de rester avec moi, ici, seul, dans cette chambre, et de perdre la partie à jamais ? ta main glisse venant se loger sur sa hanche alors que tes lèvres se posent une nouvelle fois sur les siennes. Tu ne lui laisses pas le temps de répondre, tu connais déjà la réponse. Ton corps appelle le sien, tu te sens mieux maintenant, comme si c'était normal après tout de ressentir ce genre de désirs pour une femme, ce genre d'envies. Ce genre de trucs que tu n'as pas ressenti depuis Gabriella. Mais tu ne penses pas à elle sur le moment, tu penses à Tess qui est allongé sur ton lit, toi venant de loger au dessus elle, vos lèvres scellés sans aucune possibilité de les quitter. Tes doigts frôlèrent petit à petit ses bras, sa hanches, son visage, hors de question de la laisser partir une nouvelle fois non.

« J'attends toujours ce jour tu sais. » Léger rire qui venait s'échapper de tes lèvres à la simple évocation de cette promesse qu'il avait déjà fait avant qu'il ne quitte le Laos, sa chemise que tu ne comptais pas lui rendre volontairement, chemise que tu te retrouvais à mettre inconsciemment par moment lorsque tu te retrouvais seule chez toi ou bien lorsqu'il t'avait laissé pour Boston tu avais passé des journées avec cette dernière sur toi. « J'ai pas peur du regard des autres sur moi, j'ai peur de la réaction que tu pourrais avoir s'ils essayent de trop s'approcher nuance, j'ai pas envie que des inconnus finissent comme ce... Chad je crois qu'il s'appelait comme ça. » Lit que tu venais retrouvais, ou plutôt sur lequel tu venais t'allonger n'ayant aucune envie de quitter cette chambre, ni même cette suite maintenant, vous n'aviez pas prévu la durée exacte de ce séjour mais vous aviez sûrement encore le temps d'en profiter. Ta main qui venait doucement remonter sur son bras alors que tu te relevais légèrement, tu essayais de le convaincre de changer de programme, l'imprévu régnait sur ce voyage alors autant faire de même pour ce programme. Ses lèvres contre les tiennes pour un léger instant comme réponse, rencontre bien trop courte à ton goût, beaucoup trop courte, simple sourire qui se dessinait sur tes lèvres alors que tu ne pouvais t'empêcher de dévorer du regard ses lèvres. Ses doigts que tu sentais frôler ta peau pour se stopper au niveau de tes hanches, ses lèvres à nouveau contre les tiennes ne te donnant pas l'occasion de répondre et à vrai dire cette réponse aurait été inutile, ton corps parlait à présent pour toi, après tout ce temps d'abstinence, ce temps où tu avais dû de retenir alors que tu mourais d'envie d'aller plus loin avec lui. Baiser auquel tu répondais avec envie, comme si c'était ce que tu avais voulu depuis que tu l'avais vu dans ce hall. Tes mains que tu déposais sur son dos, remontant doucement jusqu'à sa nuque, comme si le corps masculin t'étais étranger, découvrant avec joie petit à petit les moindres parcelles de son corps, mains que tu laissais glisser finalement jusqu'à son torse. « Aucun de nous n'a perdu... C'est juste une façon de fêter la fin de ce jeu. » Voix qui se voulait douce, mots qui s'échappaient en un murmure, situation qui était loin d'être une perte mais une victoire à tes yeux, ton regard qui venait se perdre quelques instants dans les siens tandis que tes lèvres frôlaient les siennes.

Sourire en coin à sa remarque. Elle peut toujours attendre, tu risques pas d'aller la récupérer sauf si tu venais à dormir chez elle et ne plus rien avoir à te mettre. Et encore, tu préfères de loin rester en sous vêtements. C'est un cadeau après tout, une chose qu'elle peut garder, en souvenir de toi. Tu n'en fais jamais beaucoup de cadeau, enfin de vrai, t'es pas doué pour les vrais cadeaux. Tu entends ce nom et tes yeux se lèvent automatiquement vers le ciel. L'enfoiré de boulet. Ce mec était un gros boulet, un mec qui ne sert à rien, un cas social directement. Un débile. Et tu pouvais continuer pendant longtemps, pendant des années comme ça, tu soufflas même Non Mike est un gros débile, c'est pas la même chose, il s'en est pris à Tom et Dav, et personne ne touche à Tom, Dav et En' sans avoir affaire à moi, c'est tout. En plus, je l'ai loupé. Il t'a jamais touché et heureusement je crois parce que là, tu ne l'aurais pas loupé une seule seconde. Non, tu l'aurais bien frappé comme il se devait. Et puis, tu perdis pied. Rapidement, trop rapidement. Ses embrassades douces et délicates, ce n'était pas pour toi, tu n'es pas du genre à être doux et délicat, surtout pas avec une femme comme Tess. Non, tu la désirais, tu l'enviais, tu rêvais d'elle, tu aurais toujours tout voulu avoir, mais actuellement la seule chose que tu voulais par dessus tout, c'était elle. Tes mains frôlèrent sa peau, tes lèvres dansant sur les siennes, dans un baiser plutôt enivrante et délicat mais voilà que sa remarque te fit sourire, tu humectas tes lèvres, frôlant ta langue sur ses lèvres votre distance. Mais voilà, tu te cachas dans son cou, respirant son parfum, alimentant l'envie et le désir que tu avais déjà pour elle, en lui embrassant lentement chaque parcelle de sa peau en ton champ de vision Faisons une trêve alors, une petite trêve Tes mots s'espacèrent chacun par tes lèvres qui lui embrassaient cette partie du corps si sensible, vu le nombre de fois que tu l'avais frôlé et qui l'avait réveillé. Mais cette fois-ci, c'est fini de jouer.

Sujet concernant l'étranger qui avait gâché la fin de soirée action ou vérité qui pour le coup t'intéressait peu, ou plutôt pas du tout, rien ne servait de parler encore et encore d'un gars complètement inutile lorsque tu avais ses lèvres contre les tiennes, lorsqu'il était tout entier au dessus de toi, chaque fois un peu plus proche de toi pour ton plus grand plaisir, moment que tu avais imagé d'innombrables fois, essayant de penser aux sensations que tu pouvais ressentir lorsque ses mains toucheraient ta peau dénudée de cette façon si douce et en même temps si marqué, si viril, la sensation de ses lèvres contre les tiennes, de ses lèvres qui dévoreraient chaque partie de ton corps, et tu le vivais à présent, c'était différent que tu ne le pensais, beaucoup plus agréable, c'était con de se dire ça au final sachant que tu avais l'habitude avec la gente masculine, mais avec Noah c'était différent, comme si tu redécouvrais tout à nouveau. Ta tête que tu penchais légèrement juste pour lui laisser un meilleur accès à ton cou, refermant l'espace de quelques secondes tes paupières pour apprécier chaque baiser qu'il déposait sur ton cou, simple sourire comme réponse, n'ayant plus la force pour ajouter quoi que ce soit, comme paralysé par ses baisers. Son torse dénudé que tu caressais du bout des doigts, caressant la moindre forme de ce dernier sensuellement, désir déjà bien présent mais qui ne faisait qu'augmenter de minute en minute. Une de tes mains que tu venais remonter à son visage, jusqu'à sa joue plus particulièrement, ses lèvres que tu venais retrouver avec beaucoup plus de fougue qu'auparavant, ta langue qui venait retrouver la sienne pour une danse endiablée, baiser beaucoup plus marquée, beaucoup moins hésitant que les précédents. « Une longue trêve. » Mots que tu soufflais entre deux baisers, temps qui te paraissaient insuffisant maintenant que tu avais accéder à ce que tu avais toujours voulu, tes lèvres qui venaient se frayer un chemin jusqu'à son cou, lèvres brûlantes d'envie que tu déposais sur ce dernier, te laissant enivrer par son parfum.