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" The North Remembers"

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« Aout 2017
" The North Remembers "
Anna & Clay

Ses doigts fébriles accrochent le paquet renfermant le textile et presque un sourire déjà se peaufine sur mon visage à l'idée de l'avoir faite se plier à cet exercice qui doit tant lui couter.  Se montrer en tenue légère sous les yeux d'experts, surtout après sa grossesse qui l'a tant malmenée, c'était une chose que je ne croyais jusque là possible et qui ne se réaliserait jamais. Elle observe un temps donné le si peu d'étoffe qui devrait en théorie recouvrir son corps fragilisé. Entretemps, l'assistante revient le visage radieux, souligné par un sourire fort sympathique qui inspire confiance et me tend dans un sac de lin la pièce maitresse de cette nouvelle collection que je dois dévoiler au grand public. « Voilà pour vous. » Je sais d'ors et déjà de quoi il s'agit pour en avoir longuement devisé avec son concepteur et n'ai nul gène à le revêtir. C'est un caleçon on ne peut plus commun mais taillé dans une texture aux dessins alvéolés qui épouse le moindre de mes traits et très agréable à porter. Il a été conçu d'après ses dires pour une clientèle sportive qui n'aura de mal à se mouvoir malgré l'aspect guindé. Un silencieux remerciement lui est gratifié lorsqu'une autre parole la fait défaillir soudainement. « Ce serait trop demandé un peu d’intimité ? » Oui, parce qu'un s'il vous plait l'écorcherait... Voyons Anna, pour se trainer à moitié dénudées devant une centaines de spectateurs, crois-tu que les mannequin font autant de manières que toi? Pourtant la jeune femme s'exécute en refermant la porte de la loge derrière elle, nous laissant seuls dans une étrange atmosphère chargée de souvenirs.

« Tu devrais la baiser.  Elle attend que ça. » Sérieusement Anna, tu n'as rien trouvé de mieux pour entamer cette conversation que de t'en prendre à elle, à moi.... Mais puisque ce sujet t'inspire tant, autant épancher ta soif de curiosité en mettant un terme à cette question.  " C'est déjà fait. "  Et advienne que pourra quant à tes doutes et suspicions, libre à toi de me croire ou pas puisque c'est non sans un clin d'œil glissé à son attention que je me dirige vers la première chaise croisée et y dépose veste et t-shirt à peine les ai-je retirés. Un coup d'oeil par delà les apparences de mon indifférence à son égard et je l'entraperçois se mouvoir avec grâce, tentant de se départir de cette robe qu'elle n'a surement pas enfilée seule. « Moi qui pensais que t’arriverais plus jamais à me déshabiller. » Jeu de mots parce que je ne l'ai pas encore touchée... " Et c'est un plaisir de te voir toujours m'obéir. " .... mais surtout parce que ce n'est pas prêt d'arriver. Tactiles furent les premières minutes de notre impro mais calfeutrés loin des regards abusés, rien ne me contraint à jouer encore de cette fausse promiscuité. Ses doigts effilent et dévalent finalement l'étoffe, font choir jusqu'à terre sa robe. " Declan disait vrai. Tu es... en forme. " Pour ne pas dire délicieuse à regarder mais elle le sait.  Cependant, je me ravise par crainte de payer cet élan de gentillesse... " T'inquiète pas. " D'un hochement de la tête son ventre est désigné. " Font des miracles avec leurs logiciels aujourd'hui. " Les reliques de ta grossesse, si infimes d'ailleurs, ne se verront même pas.

MAY

@Annalynne Malcolm
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The North remembers

A quoi cela me servirait de relever le fait qu’il a couché avec elle ? Après tout, ce n’est pas comme si je m’en souciais, je n’ai prononcé cela que parce qu’elle tapait avec intensité sur mon système nerveux déjà bien éprouvé par cette comédie mal menée. Puis pour être parfaitement honnête, autant ne pas tergiverser, c’est bien trop souvent que ça m’a atteint pour n’y gagner que du rien, je pense que j’ai eu ma dose à vie, des histoires de Clay et de ses coucheries. Assistantes, putes, tarées et j’en passe, catins de bas étages étages qui adorent à ses bras, aux yeux du monde, se pavaner, j’en suis presque à me demander comment j’ai pu laisser ses mains toucher une femme de mon pedigree. Je suis on ne peut plus écœurée. Si seulement, je ne l’avais pas tant aimé …
Mais qu’importe, soulignant le fait que tout dans cette situation m’insupporte, je me bats contre le tissu de ma robe afin de la retirer, au passage, c’est vrai, je la maudis. " Et c'est un plaisir de te voir toujours m'obéir. " Ta gueule, putain, ça me fout comme un coup d’électricité des hauteurs de mon dos jusque dans le creux de mes reins. Pauvre connard, et d’ailleurs, je le gratifie d’un regard bien plus que noir. A force d’essai, finalement, l’étoffe échoue avec un bruissement presque imperceptible sur le sol.

En une faible hésitation, mes paumes vont presque s’écraser contre ma peau, étrangement vulnérable de savoir ses prunelles posées sur moi, comme s’il pouvait encore m’anéantir malgré tout ce que j’ai pu dire. Je n’en ai que faire de son avis, je suis pertinemment ce que je suis. Mais mes mouvements avortés, heureusement, ne voulant absolument pas lui montrer une quelconque faiblesse face à lui, j’écoute ses mots pour m’offusquer … " Declan disait vrai. Tu es... en forme. " Declan ? J’ai comme une impression d’avoir mal entendu. J’aimerai bien que l’on m’explique comment il pourrait le savoir. Si tu as besoin d’une ribambelle de prostituées prêtes à te sucer pour exister, ne fait pas de ton cas une généralité. Le petit chien de Frank ne m’a jamais touchée, alors il faudrait arrêter la paranoïa qui résulte d’un je-ne-sais-quoi. Et j’en omets pratiquement son détournement de compliment, je suis en forme, merci, c’est trop, ça peine à heurter mon esprit, à quoi je m’attendais au juste ? « Par... » don ? " T'inquiète pas. " Quoi encore ? Tu veux préciser que je suis en forme mais que t’es pas intéressé ? Ca tombe bien, tu sais, parce que je suis guéris de tous tes effets. C’est un retour à presque six mois en arrière que tu nous fait. Je te promets, le mieux, c’est encore que tu gardes ta jolie bouche fermée. " Font des miracles avec leurs logiciels aujourd'hui. " Ses iris descendus sur la peau qu’il accuse d’avoir été abîmée, dans un réflexe qu’il connaît, je pourrais aller de mes doigts toucher mon derme ça et là afin de constater que ses dires sont intensément faussées, mais je ne lui ferai pas ce plaisir, et me contente de hausser les épaules, pour lui souligner le fait que je n’en ai que faire de ses pensées et que je me sais parfaite, fière de ne pas avoir été marquée par les vestiges de cette grossesse qu’à l’origine j’ai refusé.

Et si je pourrai me retourner, par pudeur ou volonté de ne pas le savoir en train de me brûler d’un regard que j’ai longtemps recherché, je reste face à lui, lorsque mes doigts vont finalement dégrafer mon soutien gorge bustier. Armée de courage aussi bien que d’assurance, en essayant de ne pas ciller, même de manière infime, puisque je refuse de lui donner la satisfaction de me perturber. Alors que j’attrape le haut du maillot que l’on m’a assigné, je reprends : « Tu … tu crois » Mauvaise lorsque je feins l’innocence pour achever ma phrase dans l’espoir de le voir se décomposer. « qu’ils pourront te l’augmenter dans ce cas ? » Reflet parfait de ses propos cinglants, et mon regard se traduit comme le sien, dans une descente significative vers son entre-jambe que j’accuse de petitesse, si bien que je me refuse apposant le tissu dans mon dos, fermeture en dessous de mes seins que j’accroche, à ne pas me confondre en maladresse.

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« Aout 2017
" The North Remembers "
Anna & Clay

Et comme il fallait s'y attendre, la contre-attaque ne tarde pas à tomber lorsqu'elle me dévisage et pas qu'à moitié. Elle hésite un instant puis se déparait de son sous-tient gorge comme si rien des neuf derniers mois n'était arrivé, dévoile sous mes yeux soudainement agacés une poitrine que j'ai eu trop l'occasion de caresser. " Il n'y a rien que je n'ai déjà vu..." Rien de croustillant à me mettre sous la dent, pas le moindre changement.  Elle s'empare de son déguisement qui aux yeux d'une maquilleuse devrait lui sied comme un gant et m'assène sournoisement d'une amorce de phrase qui n'ira évidemment pas dans mon sens.... « Tu … tu crois » J'en bascule la tête dans sa direction, déjà las de ses insultes camouflées tandis que mes doigts s'affairent sur sangle bouclée. « Qu’ils pourront te l’augmenter dans ce cas ? » Combien de fois compte-elle me resservir ce couplet? C'est petit et mesquin de s'en prendre sans cesse à mes attributs qui l'ont tant de fois faite couiner. " Le disque est rayé Anna. Faudrait penser à te remettre à jour.  "  et la boucle débouclée, le futal ne cesse de dégringoler jusqu'à me défaire à la fois de mes chaussures et de ce dernier. Le tout est savamment plié, rangé sur cette table contre laquelle elle a trouvé refuge et avise de sa tenue. " Tu veux faire les gros titres? " Un haussement d'épaules pour justifier de mon désintérêt pour la chose accompagne mes mots sans plus la regarder. " Dis-leur. Dis-leur qu'on est séparés. " Çà pourrait déclencher une polémique à son sujet et tous les prétendants au titre rappliqueraient. Quoi de mieux pour cette riche héritière chargée d'un bagage encombrant  que sa fortune seule aura le don de faire oublier. Accepterait-elle de le foutre en pensionnat sur la demande du futur Lord à son bras? J'avoue que son affection pour Tobias ne cesse de grandir avec le temps mais que ses nouvelles responsabilités l'accaparent souvent, et cela au détriment du temps qu'elle pourrait lui consacrer.  Elle en a après l'argent et tout ce qui brille, vile créature que j'ai cru un jour asservir et maitriser, le doux rêve d'un fou éveillé.

Et sans prendre plus de soin quant à notre intimité devenue certes gênante, le dernier bout d'étoffe est retirée, dévoilant à ses yeux dédaigneux ce qu'elle a tant de fois insulté. Alors Anna, dis-moi, ai-je vraiment besoin de chirurgie à ce niveau là? Sans attendre et prêt à jouer à l'égérie méconnue, le caleçon est arraché de son emballage pour l'admirer, un peu réticent, sous toutes les coutures et l'enfiler prudemment. " Tu devrais te dépêcher. Pour eux aussi, le temps c'est de l'argent. " Contrairement à toi qui te fait toujours attendre et désirer de tes loyaux sujets. Le temps de concrètement l'ajuster et déjà on frappe à la porte, signant la fin des hostilités. Pas encore... " Alors comme çà tu te fais sauter par un promoteur..." Mais elle n'aura le temps de répondre que ma main s'écrase sur la poignée, laissant apparaitre le visage de celle qui l'avait tant exaspérée.

MAY

@Annalynne Malcolm
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" Le disque est rayé Anna. Faudrait penser à te remettre à jour.  " Comme le tien, à la vérité, mais c’est comme ça, toi et moi, on est comme un vieux refrain, dont j’ai cru un jour avoir besoin. Sauf que toutes les mélodies ne traversent pas le temps. On aurait pu pourtant … Et j’y ai cru, vraiment, comme une gamine, comme une enfant. Avant de n’avoir plus rien, qu’un simple coeur criant famine. Mais qu’importe, là n’est pas le moment d’y penser, parce que j’ai su m’en relever, bien que je pensais ne jamais y arriver. Totalement disloquée, abîmée, alors que j'attrape le dernier bout de tissu de ma « tenue », je soupire, je lui en veux toujours mais moins qu’en mon amour. Je respire et le voila qu’il retire ses vêtements, un soupir, encore, une sensation, qui dévore ... tandis qu’il m’interpelle. " Tu veux faire les gros titres? " Non merci, je suffoque, je veux sortir d’ici. Alors qu’on se le dise, cette guerre, ça suffit. Je suis à l’envers et même mes mensonges tendent à me conduire jusqu’en enfer. On fait semblant encore un peu, et par la suite on fait comme d’habitude, tu sais, comme si on avait jamais été heureux. " Dis-leur. Dis-leur qu'on est séparés. " Je pourrais, je devrais … Mais je n’en ai la pas force, j’en ai pas l’envie, et j’en viens à me demander ce que je fiche ici. Qu’on m’accuse s’il le faut de … nostalgie. On aurait pas du mentir. Je voulais sauver des apparences, non pas pour mon père cette fois, mais juste pour moi. Sauf que le prix est peut-être trop coûteux, et que ma fierté vaut beaucoup plus que de simples magasines. " Tu devrais te dépêcher. Pour eux aussi, le temps c'est de l'argent. " Ma bouche asséchée, je me force, il est vrai, pour ne pas le regarder. Pourtant sa silhouette est là, si proche, dénudée, assaillant mon esprit qui se voulait supérieur à croire que de son corps je m’en suis totalement sevrée, lassée. Tu n’es pas si attirant, tu sais. Mais je m'exécute, afin d'écourter notre aparté, finalement, habillée.

Le temps c’est de l’argent, et presque je lui précise que j’en fais à chaque seconde qui se peut défiler, que ce sont des milliers de personnes qui s’en chargent pour moi, que je règne mieux que je n’aurai pu le croire, alors que je m’y savais destinée, le temps c’est de l’argent et le mien est plus que précieux, formule consacrée, t’es bien placé pour le savoir. T’es celui qui a manqué de tout me faire perdre pour du vent, tes mensonges et mes sentiments, lorsqu’il ouvre la porte juste assez vite et enclin à la lenteur afin de me glisser. " Alors comme çà tu te fais sauter par un promoteur..." Un regard qui s’éclate contre son visage, avant que tous deux n’aillent se poser sur l’assistante – ou que-sais-je – qui semble se satisfaire de nos apparences respectives. Et moi je me dis que si elle bossait pour moi, elle n’aurait certainement pas le droit de m’observer de cette façon là. En fait, elle ne serait certainement plus mon employée. « Parfait ! » sa voix est trop enjouée, elle me refile la nausée. « Venez, » et elle passe devant pour nous guider, blablate sans que je ne prenne le temps de l’écouter, parce que les petits gens ne m’ont jamais intéressée, tu le sais, hein, Clay. Mais j’en profite pour préciser « Un héritier. » promoteur ce n’est pas assez prestigieux, tu devrais t’en douter. Et même s’il ne me saute pas, peut-être que ça va te faire fermer ta bouche cette fois. Avant de balancer plus fortement « Dix minutes, pas une de plus. » Et encore, c’est bien trop de temps accordé pour une relation qu’il a bousillé.

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