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" The North Remembers"

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« Aout 2017
" The North Remembers "
Anna & Clay

Contraint de rentrer sur Boston pour un gala de charité où je suis censé me présenter, j'ai vu mes "vacances" s'écourter et ai pris le dernier vol, délaissant Lisbeth et les affres de son passé la ronger après lui avoir néanmoins apporté un peu plus de clarté. Elle saura se débrouiller et dans le pire des cas, je reviendrais l'aider mais pour l'heure il me faut pour ma carrière professionnelle faire acte de présence à ce défilé dont l'une des marques représentées me fait office de sponsor. Il aurait été indélicat de leur faire faux bond, ayant accepté de venir à cette réception un mois plus tôt.

A peine le pied sur le sol américain que je suis partagé entre le réconfort de retrouver mes racines et le remord, un ressentiment qui s'efface très vite à la vue d'un visage familier, inflexible, buriné par les années, celui de mon coach venu en personne pour s'assurer de ma présence, fervent garant de mon image et de ma réputation. Un regard suffira et dans un murmure, comme à son habitude, le vieil irlandais ne se fait pas prier pour me faire part du fond de sa pensée. " De mon temps, il suffisait d'aller au coin de la rue pour se faire chatouiller le poireau." Une remarque qui m'arrache malgré moi un fugace sourire avant d'apercevoir sa vieille guimbarde stationnée non loin entre deux imposantes berlines. Je ne réprime pas à mon tour mon besoin de le charrier lorsque mon poids à peine en appui sur le siège passager fait grincer l'essieu. " Je passe te prendre ce soir, je préfère, " que l'on nous voit dans un véhicule qui a de l'allure plutôt que dans une poubelle. Comme s'il n'avait attendu, le regard planté droit devant, de son doigt qui presse et enclenche d'un geste presque franc le moyen de signaler aux autres ses intentions, il enchaine et me raccompagne jusqu'aux portes de mon bâtiment. Ce n'est que lorsque je le remercie une dernière fois avant de refermer la portière que je lui souligne un fait regretté, " J'aurais pu prendre un taxi..." et qu'il me coupe sèchement, nerveux de l'intérieur à l'idée que je ne respecte nos engagements. " J'y tenais. " Merci pour la confiance mais sur ce, la voiture repart, me laissant seul vaquer durant les deux prochaines heures à cette tache que j'ai toujours méprisé: se préparer au grand plongeon dans la mondanité. " Gaultier Hoult... "  Si ce nom m'était totalement inconnu il y a quelques mois encore, il en est autrement depuis que j'ai eu reçu de ce mécène très particulier de quoi améliorer mes entrainements contre quelques petits services relativement accessibles. Parmi tous les créateurs de ce soir, il tente d'émerger, de se frayer un chemin tout comme je l'ai fais dans mon domaine et l'aider est tout ce que je puisse faire en contrepartie. Pas de défilé pour moi mais seulement quelques clichés dans l'une de ses dernières créations pendant que je serais entouré de quelques mannequins très chèrement payées et dont je ne connais le nom.

[...]

23h00, les paparazzis ont investi depuis déjà un bon moment les lieux, à l'affut des célébrités conviées qui d'un sourire illumineront leur soirée. Je n'ai pas fait vraiment attention aux visages croisés, beaucoup trop fardés pour être en un regard identifiables tandis que j'ai de mon coté opté pour la simplicité: un t-shirt d'une clarté éthérée et col en v, d'un jean noir de grand couturier et de converses histoire d'être décontracté. Je ne suis pas de leur monde et le revendique ouvertement, défie les codes vestimentaires de cette soirée avec une touche d'élégance que beaucoup ne saisiront pas. Gominé et barbe tout de même taillée pour l'occasion, on ne me refuse l'entrée sous peine de me voir sortir de mes gonds. La représentante de la marque, elle, et quelques journalistes masculins m'ont accueilli et aussitôt s'est engagée la conversation jusqu'à ce qu'une voix féminine un peu plus loin entre deux paroles n'attire mon attention. " Qu'y a t-il Mr. Cooper? " Mon absence ne lui a pas échappée mais j'aurais dû me douter qu'Anna serait aussi de la partie, ayant de nouveau recouvré ses moyens pour pouvoir s'offrir toutes les robes qui lui passeront ce soir sous le nez. " Ne serait-ce pas votre conjointe? " Mon silence leur offre une réponse qu'ils interprètent d'une manière totalement faussée puisque la jeune brune qui se tenait à mes cotés s'exclame, les yeux pétillants de malice au travers de ses Dior, un intérêt financier sous la clef. " Accepterait-elle de poser? " J'entrevois déjà le coup de pub fomenté. " Pardon? " Derechef, mes yeux vont à la recherche de celle qui est au centre de la conversation et la détaillent avec minutie, très belle dans une robe aux allures de draperies, d'un blanc contrastant avec le hale de sa peau avant de me retourner, contrarié face au fait d'aller l'aborder en petit comité puisque depuis des semaines nous ne nous disons plus rien. " Pas certain qu'elle se soit épilée c'matin.... "


MAY

@Annalynne Malcolm
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The North remembers
Clay et Annalynne.

Instant charnière, lorsque la plume de mon stylo touche enfin le contrat qui me rendra aussi puissante que j’aurai toujours voulu l’être. Mes privilèges, mon entreprise … L’histoire d’une vie qui se conclue sous les yeux envieux de quelques avocats qui ne réalisent pas encore comment j’ai pu me sortir de ce traquenard indemne. Mademoiselle Malcolm Annalynne, trente ans dirigeante de l’une des plus grande société au monde. Même moi, j’aurai pu en trembler, parce qu’après les accusations, les tabloïds et le foutoir, mon but a été atteint. « Bienvenue à la tête d’Omnicom. » et cette phrase, elle résonnera dans mon esprit encore bien longtemps. Si les trajets entre Boston et New York m’ont faits mettre ma vie sociale de côté, ainsi que mon fils, je me dois de l’avouer, le fait est que l’enjeu en valait plus que la peine. Je récupère ce pour quoi j’ai été un jour adoptée, ce à quoi toute ma vie l’on m’a préparée. Plus de soixante dix milles personnes sous mon commandement, où l’accomplissement suprême. L’ambition à l’extrême. La petite fille de Bombay devenue reine.

En un battement de cils, la blancheur du tissu me ramène à plusieurs mois déjà, lorsque dans une boutique j’essayais une robe Viutton destinée à me rendre éternelle pour un mariage qui n’aura jamais eu lieu. « La nourrice arrivera dans cinq minutes, la limousine dans dix. » Me précise mon assistante. Tout est calé, calculé, et je la regarde pour approuver ses dires en un mouvement de visage significatif. Alors du haut de mes talons, Louboutin retrouvés, Ornée de diamants, elles sont d’une perfection incomparable. Un réel bijou. Immuables pour presque rien, cinq cent soixante dollars, une bouchée de pain. Délaissant mon reflet dans ce miroir sur pieds, je m’approche de mon fils, gazouillant à quelques mètres de là, s’accoutumant avec une facilité incroyable à ce nouvel environnement. Vivre dans la suite la plus luxueuse d’un hôtel n’est pas quelque chose dont on peut se plaindre, même lorsqu’on ne parle pas vraiment. De mes mains, j’attrape son corps potelé, avant de le caler contre moi, m’amuser de ses joues, avant d’embrasser l’une d’elle, et lui glisse, affectueuse. « Tortures la. » La nourrice évidemment, qu’elle se plaigne et que je n’en fasse qu’une bouchée.

« Allez vous acheter la collection ? » Non, absolument pas, même pour la charité, je n’en ai aimé que très peu de pièces, mais jouer paraît plus approprié. « Et sinon pour quoi serais-je venue ? » Dépenser, pas plus, ni moins. Les défilés, les lumières, le monde … Le mien. Si grand. Géant. Galvanisant. « Mademoiselle Malcolm, les lecteurs se demandent ... » Et j’accueille le début de sa question avec un sourire, quelque chose de maîtrisé. « Avez-vous revu monsieur Suttler depuis le scandale ? » Celle la, on ne me l’avait pas encore sortie, et c’est pour cette raison que j’en laisse exploser un rire cristallin, et d’une main je balaie les mèches ébènes de mes cheveux ondulé pour l’occasion. « Monsieur Suttler et moi même sommes ... » en termes inégaux, je n’ai eu des nouvelles de lui que par de le biais de ce que j’ai pu lire, de ce que j’ai entendu. « Amis. » Et le journaliste me regarde suspicieux, d’un air qui veut dire que je mens, que c’est tiré par les cheveux. « Et le père de votre enfant alors ? » Il s’apprête à parler à nouveau, quand je ris encore, facétieuse comme depuis quelques minutes déjà, complètement menteuse, lorsque je me laisse surprendre alors que je détourne le regard par une silhouette qui m’est étrangement familière. Impossible. Pas ici, il est ailleurs, il me l’a précisé au moment où j’ai récupéré Thobias. Je ne peux plus me permettre de frôler la folie et de l’imaginer proche de moi. Bon sang, je me pensais exorcisée. Mais c’est une journaliste qui me l’amène et j’ai bien du mal à rester stoïque face à son apparition en chair et en os. Comprenant que je ne suis pas hantée, que je sais juste encore et toujours le reconnaître entre des milliers. Ceux qui m’entouraient l’observent aussi, une expression satisfaite sur leurs faciès … Le voilà, le responsable du scandale. Elle n’a même pas besoin de préciser, je sais déjà ce qu’elle a en tête, une belle couverture. Héritière et boxeur sponsorisé, cela ferait certainement un bon papier. « Le couple du siècle ! » qu’elle se permet alors que je la regarde en biais, avant de reporter mes iris sur Clay. Détaillant son apparence, sa simplicité et cette classe qu’il sait garder. Les questions sur Alan sont mises de côté, en faveur de l’homme pour lequel je l’ai quitté. Un nouveau sourire sur mon visage tandis qu’ils nous intiment « Rapprochez vous ... » pour les objectifs, pour ces foutues apparences que je maudis, un pas sur le côté patientant pour qu’il en fasse de même.

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@Clay Fitz. Cooper
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« Aout 2017
" The North Remembers "
Anna & Clay

Du revers de sa chemise cartonnée où est épinglé ce qui doit être dit et fait, elle me contraint à aller dans cette direction où mon regard s'est posé. Journaliste, attachée de presse ou assistante de Mr Hoult, elle endosse avec brio tous les rôles et déjà j'aperçois les autres qui l'entourent empoigner leurs appareils photo afin d'immortaliser ce qui n'est déjà plus. Annalynne n'a pas bougé, comme confondue de me voir présent à ce défilé même s'il n'en parait rien, mais j'ai trop longtemps vécu à ses cotés pour n'en deviner la véritable nature.

Les faux-semblants... Une histoire qui n'en finira donc jamais et tandis qu'elle fait un pas dans ma direction sous les reflets des objectifs prêts à mitrailler, je fais de même, ravisant de deux doigts machinalement le plis de mon col, enterrant sous le textile le symbole de mes croyances bafouées. Les premiers clichés ne tardent pas à être pris et les questions à tomber quant au couple qui s'est  curieusement fait plus discret depuis le scandale des épousailles manquées. " Mr. Cooper, la trentaine, un héritier et une carrière professionnelle bien engagée. Avez-vous songé à raccrocher ? ". Je conçois que plancher sur la vie d'un simple flic soit nettement moins excitant que sur celle de la fille d'un mania de la publicité mais il y a certains faits que je ne saurais tolérer: y fouiner rien que pour étayer un plus large sujet . A sa question deux mots me viennent à l'esprit mais par égard pour Malcolm qui fait face aux journalistes, je les tais et opte pour un simple mouvement de tête afin de répondre par la négative. Je n'ai que mon travail et mon fils dans la vie, ainsi que l'affection d'une jeune femme à l'autre bout du monde alors qu'on me laisse le plaisir de me repentir de mes péchés en accusant les coups. Et comme si ma réponse ne suffisait à étancher sa soif de curiosité, il reprend dans la foulée par une autre énigme qui nous est à tous deux destinée: " Pourquoi n'êtes vous pas appuyé par l'entreprise de votre conjointe? " C'est vrai, elle est à la tête aujourd'hui de son rêve de petite fille, ce qui n'est pas sans me laisser rire un instant durant, le temps d'accrocher mon regard à celui de celle qui se tient à mes cotés. Il a soulevé un lièvre qu'il sera difficile d'enterrer alors autant en ironiser. " L'argent, plus on en a et plus on en veut. " Une vérité... Et mon bras vient se lover contre le taffeta qui recouvre ses reins. " Difficile pour elle de le lâcher, même par amour.  "


MAY

@Annalynne Malcolm
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Clay et Annalynne.

Ma volonté est mise à l’épreuve face à notre proximité, parce que je m’efforce de rester fixée sur les objectifs flashant dans tous les sens, tous les profils de ce duo qu’ils ne devinent même pas brisé, alors oui, j’essaie, tant bien que mal de ne pas me laisser abattre par le fait qu’il est tout à côté de moi. De ne pas laisser mes prunelles l’effleurer une nouvelle fois. Parce qu’il est question avant tout de mon retour dans le beau monde et je me refuse à penser que notre histoire passée pourrait le gâcher. Il est totalement improbable de laisser un nouveau scandale exploser. Pas ici, pas maintenant. Je ne peux me permettre de lui donner une nouvelle fois ce droit sur mon destin et moi. " Mr. Cooper, la trentaine, un héritier et une carrière professionnelle bien engagée. Avez-vous songé à raccrocher ? " Presque, j’en ai une envie de rire, parce que la réponse à cette question je la connais, c’est simple, limpide, il ne le fera jamais. Même si nous ne partageons plus notre vie depuis bien des mois à présent il n’en reste pas moins que sur ce point je suis totalement capable d’être assurée. Rien ne pourrait le faire stopper ses activités, que ce soit en tant que flic ou boxeur, parce que j’ai encore en mémoire cette conversation partagé sur un lit d’hôpital alors qu’il venait de risquer sa vie. Et je m’en rappelle encore la finalité. Moi, comme une idiote à lui demander de … m’épouser. Mon ridicule me frappe en plein visage alors qu’il prend le temps de hocher la tête de façon négative. Voilà, tu vois, je ne l’ai pas dit, mais je le savais déjà.

" Pourquoi n'êtes vous pas appuyé par l'entreprise de votre conjointe? " Parce que peut-être que plus dans la forme que dans le fond je n’en ai strictement plus rien à faire de ce qu’il peut entreprendre ? Que j’ai dans nos batailles bien trop perdu alors pourquoi je continuerai avec une chose qui m’a, à coeur, bien trop tenue ? Mon monde, mon argent … Mais alors que je me contente de sourire poliment et de ne pas répondre à cette interrogation qui est à l’évidence un affront, il ouvre ses lèvres afin de laisser sa langue fourcher. " L'argent, plus on en a et plus on en veut. " Comme avec tout, non ? Un problème avec la richesse et mon affection ? Je m’insurge intérieurement face à cette pique qu’il vient de lancer sous les regards de ceux qui ne sont pas prêts de nous lâcher, lorsqu’il fait une chose que je pense, de prime abord, rêver. Cette main qui s’accole à mon corps, qui m’approche du sien. Putain. " Difficile pour elle de le lâcher, même par amour.  " Par amour … C’est tout que j’avais su dire, c’était ma seule explication, ma faiblesse qui portait son prénom. C’est par amour que j’avais tout laissé tomber, par amour que j’avais pensé que notre relation valait la peine d’abandonner ce pourquoi j’avais été adoptée. Par amour Clay, pour Tobias, pour toi … Tu réalises qu’après avoir goûté au fait d’avoir tout j’avais choisi de ne vous avoir plus que vous ?

Mais sur le fond de mes pensées, je me tais, parce que je n’ai plus envie de ressasser ce passé qui a bien failli me briser. Dérangée, mes paumes se referment durement, mes ongles parfaitement manucurés pour l’occasion vont s’enfoncer dans la chair, la marquent, je le sais, je panse mes cicatrices en espérant en créer des nouvelles que cette fois j’aurai choisi de mon propre chef. Une, seconde, puis deux, assez longtemps, et je me permets même de battre des yeux afin de mieux me maîtriser, contrôle ma respiration, ce pouls qui a son touché aurait été capable de trop s’emballer. Et tandis que l’une de mes mains reste close, celle qui effleure la hanche de mon ancien bourreau, s’élève pour aller à la hauteur de sa joue, déplier mes phalanges, celles là même auxquelles mes rêves de vie à deux se sont accrochés, pour les laisser glisser sur sa peau dans une caresse que je veux mesurée. Contact éveillant tellement de choses que je me sais incapable de les citer. Alors je préfère, et de beaucoup, les oublier et nous fondre dans notre mensonge un peu plus profondément, en ajoutant : « Chéri, je ne voudrai pas qu’on pense que ton succès est acheté. »

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@Clay Fitz. Cooper
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« Aout 2017
" The North Remembers "
Anna & Clay

  ...Ou de pardonner pour la même raison. A ceux qui se racontent aveuglément que par amour on peut tout oublier, voyez plutôt...  Moi, j'ai bien accepté de vivre dans l'ombre d'une relation médiatisée, plus par intérêt que par affection au début il est vrai, de coucher sur papier mes regrets, un geste dont jamais je ne me serais cru capable et dont elle s'est moquée, un geste qui me coute encore aujourd'hui, l'égo meurtri.

D'ordinaire, je me serais méfié de cette main s'élevant jusqu'à ma joue mais devant les médias et les objectifs qui souhaitent ardemment tirer profit de cette image faussement idéalisée, difficile de battre en retraite. Elle appose donc sa griffe là où jadis ses caresses m'ont effleuré et leur propose un nouvel acte dans ce jeu de séduction contrefait. « Chéri, je ne voudrai pas qu’on pense que ton succès est acheté. » Il l'est, mais par un petit créateur qui croit en moi plus que tu ne saurais le faire visiblement. Ma paume en appui sur sa hanche se crispe, étreint le tissu qui se frissonne sous sa contrainte et me penche vers elle, insufflant à son oreille une vérité effarante lorsqu'on y repense. " Méfie-toi Anna, tu n'as jamais été publiquement démonstrative. " Jamais dans mes souvenirs, pas une fois, même lorsqu'il était établit que tu ne dormais plus dans les bras d'Alan. Les quelques journalistes qui te connaissent pourraient aisément se rendre compte de la supercherie.

Sa réponse semble pourtant plaire à tous ceux qui s'emploient à nous photographier, arrachant même un semblant de sourire dans un élan de solidarité féminine à cette attachée de presse venue m'accueillir. Pourtant l'un d'entre eux, plus enhardi que les autres, s'aventure à une question toute aussi perturbante que la précédente: " Comptez-vous revendre votre établissement de luxure? N'était-ce pas la raison de votre petit aparté privé avec Mr. Vasilis dans votre bureau ce...." Il s’arrête un instant, effectue rapidement une vérification de ses notes tandis que je peine à croire ce que j'entends. Anna, vendre le Nirvana...? Et pourtant le journaliste semble sûr de lui et ponctue sa demande sur une date bien précise. "...Vendredi 17 mars? " Surveillée, fallait s'en douter.... Mais il ne lui laissera le temps de répondre que son regard inquisiteur se détourne de son principal objectif pour se permettre de me juger, déjà irrité et étreignant Anna de rage sans même m'en apercevoir.

MAY

@Annalynne Malcolm
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Clay et Annalynne.

Dans ma caresse notre mensonge commun en devient que plus grand, comme un secret que l’on porte en bandoulière alors que ça ne vaut rien à présent. Que du vent … Et la question qui se pose serait de déterminer pourquoi nous n’avouons pas au monde la vérité ? La seule image que je me dois de protéger reste la mienne, et j’ai eu pour habitude, de toujours tout assumer, peut-être pas au bon moment, certes, mais dans la finalité en tous les cas. Et lorsque son visage se penche vers le mien, c’est l’aigreur qui emplit ma bouche, un semblant de bile quand je me sais avoir été marqué par l’indélébile. " Méfie-toi Anna, tu n'as jamais été publiquement démonstrative. " Mais comment est-ce que l’on dit, chéri ? Il n’y a que les cons qui ne changent pas d’avis. C'est ce que mon sourire lui dit. Après tout à présent, je suis libérée de tous les poids qui pouvaient peser sur moi, je suis en droit de faire ce que je veux, tu vois.

C’est son regard auquel je m’accroche malgré moi avant que nos visage ne s’éloignent à nouveau, j’en reprends mes nombreux points d’ancrages dans les objectifs noirs qui nous entourent toujours. Pour le peu, ces quelques minutes en deviendraient lassante, et notre rapprochement c’est de plus en plus qu’il me dérange. Dans mes pensées j’ai cette sensation de devoir briller par moi, et non pour une union qui n’existe pas … mais dans le fond, je sais d’où me vient cette infime émotion, l’électricité qui semble dans mes veines s’animer. " Comptez-vous revendre votre établissement de luxure? " L’amorce me prend de court, non pas parce que j’ai une honte envers le Nirvana, bien au contraire, mais par ce que je ne m’y attendais pas. Pourquoi mettre mon établissement de luxure sur le tapis, maintenant et ici ? "N'était-ce pas la raison de votre petit aparté privé avec Mr. Vasilis dans votre bureau ce...." J’avoue que la fameuse bile, je la ravale difficilement, quand je perds le contrôle en battant de cils, l’acte se répétant. "...Vendredi 17 mars? " Et là, juste là, je me demande, étrangement, qui m’a vendue. Qui aurait pu révéler quoi que ce soit ? Même s’il ne s’est rien passé entre lui et moi. Forcément, j’en viens à penser à mes employés, bien que je pourrais jurer sur ma tombe de leur fidélité. Alors, il me reste les clients … Mais du temps que je divague, je n’en avais pas remarqué, cette emprise que Clay porte sur mes hanches, cette pression plus imposante, comme une marque brûlante.

Pas le droit à l’erreur, pas d’hésitation possible, parce que la moindre faille servirait à nous enfoncer, et déjà les gros titres défilent dans mes idées. Annalynne Malcolm, héritière et traînée. Après fiancée indigne, accusée de meurtre, il faut dire que ce serait parfait. « Je vois que vous avez prit le temps de vous renseigner ! » que je lui balance, rieuse parce qu’il le faut, alors que j’ai déjà des envies de le faire virer. D’ailleurs … je le pourrais. « Comme je lui ai répondu ce soir là, mon établissement n’est pas à vendre. » Jamais, ô grand jamais. « Je m’en voudrai de priver la gente masculine de Boston de spectacles de qualités. » Parce que c’est de plus en plus luxueux, pas simplement un bordel harmonieux. « Malgré les bons goûts de Mr. Vasilis, il est évident que seule une femme peut savoir ce qu’un homme attend. » La réponse est tellement n’importe quoi que moi même à deux doigts, j’y crois. C'est convaincant, j'en suis certaine, parole évangélique que je l'interdis de contrer, s'il tient à son job, il n'a pas intérêt. Ma main s’en va sans peine jusqu’au torse de Clay, elle se pose, presque amoureuse, alors que je la sais, de ce corps, dédaigneuse. Parce que c’est trop longtemps qu’il lui a manqué et c’est encore difficile de se dire que ces envies, ressentis, j’ai – presque – réussi à les éradiquer. Étrangement, je me dis qu’il est temps de sortir des lumières, sauf que notre étreinte m’empêche de bouger, me force à rester. Un soupir, une œillade lancée à mon assistante si tant est qu’elle comprenne qu’il faut qu’elle se pointe maintenant, avant de décliner vers le sien, azuré, de le sonder, et de réaliser, que je ne le connais plus puisque je ne saurai le déchiffrer.

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@Clay Fitz. Cooper
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« Aout 2017
" The North Remembers "
Anna & Clay

 Elle trouve réponse à tout, et quoi de plus normal puisque depuis toujours bercée par le mensonge. « Je vois que vous avez prit le temps de vous renseigner ! » Comme si elle était étonnée d'avoir fait l'objet d'une surveillance une fois son père occis. Mais je trouve dans son timbre de voix un équilibre, une vérité alors pourquoi pas lui... « Comme je lui ai répondu ce soir là, mon établissement n’est pas à vendre. » Et ton corps, lui, il l'était? Parce qu'il lui faut créer de nouvelles alliances au prix de ce que qu'elle a de mieux à offrir. « Je m’en voudrai de priver la gente masculine de Boston de spectacles de qualités. » Pour sûr qu'il y a eu le droit et ce qui me répugne au plus profond, persuadé qu'elle s'est offerte en contrepartie d'un sursit pour son club. 17 mars... Elle n'était à l'époque pas encore à la tête de sa fortune colossale et de surcroit faisait certainement l'objet de quelques convoitises, surtout si elle s'entêtait à me chasser de ses souvenirs. « Malgré les bons goûts de Mr. Vasilis, il est évident que seule une femme peut savoir ce qu’un homme attend. » Pardon? Mais qu'est-ce que tu racontes?  Je ne suis pas le seul de l'assemblée à la sonder, abruti par cet élan d'audace mal placée. Et pendant qu'elle cherche réconfort et soutien vers celle qui la suit comme son ombre, ledit journaliste qui lui aussi a sillé scande haut et fort de quoi étayer son torchon à scandales: " Vous ne semblez pas partager l'opinion de votre compagne." Non pas vraiment parce qu'aucune femme ne m'a jamais dicté comment m'y prendre ni m'entendre réclamer quoique ce soit, toujours maitre de mes ébats. Et s'il faut en passer par l'humiliation pour la recadrer, elle qui semble tant connaitre des désirs des hommes alors qu'elle fut la première surprise le jour où je l'ai par derrière prise, je ne me ferais pas prier.   " Tu ne semblais pourtant pas au courant du chemin que j'allais emprunter lors de notre petit en séjour en Afrique. " A qui comprendra le sous-entendu déplacé, j'allonge un sourire bien que ma paume ne l'aie quittée.  

La réplique aura eu le don de jeter un froid parmi les photographes qui n'osent s'aventurer en spéculations houleuses avant que l'attachée de Hoult ne vienne briser ce pan de glace installé. " Mademoiselle Malcolm. Votre conjoint doit ce soir poser aux bras de mannequins et il serait plus que profitable pour votre image, à tous deux, que vous preniez place à ses cotés. " Ses lèvres se figent le temps d'un battement de cils pendant que du bout de l'index elle réhausse sur son nez aquilin la monture de ses double foyers." Si vous en avez le temps bien évidemment. " Ce n'est pas cher payé contre l'image de la femme parfaite que tu souhaites préserver. " Elle s'en fera une joie. " Contre toute attente, c'est ma propre voix qui se fait entendre et décide pour elle. " Ça me ferait tant plaisir de t'avoir contre moi " puisque tu sais mieux que personne ce que j'attends et désire.   
MAY

@Annalynne Malcolm
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The North remembers
Clay et Annalynne.

Et dans ma tête, je commence un compte à rebours, dix, neuf, … parce que je sais, qu’elle ne prendra que quelques secondes pour venir me sortir de cette impasse, parce qu’elle sait aussi à quel point je me ferai un plaisir de la torturer. Parce qu’elle est elle, à mes ordres, insignifiante, parce que je l’ai choisit pour ça, et que je suis moi. Puissante Anna, fortunée, qui n’a pas d’égale … Sans aucune pareille, je suis de celles qu’un jour on parlera en temps qu’irréelle, éternelle. Mais dans mon égo je me surprends, parce que c’est encore à ses bras que je m’éprends. L’instant s’étiole, ma respiration s’estompe, et mon regard dans le sien, sept, huit … Je me refuse à couler, je me débecte de cette nostalgie pathétique. Je vaux mieux que ça Clay, tu le sais. Je vaux mieux que de pleurer dans un couloir le jour de mon anniversaire parce que tu m’auras brisée avec des mots que tu n’as même pas, l’espace d’une seconde, pensés. Je suis encore mieux que ce que je ne l’ai jamais été.

Six, cinq … " Vous ne semblez pas partager l'opinion de votre compagne." J’en clos les paupières, le fait est que je n’en suis même pas convaincue moi-même. Que je me suis enlisée dans une mascarade, c’est pire qu’un Vaudeville, une comédie pour laquelle je n’ai pas auditionnée, un film de mauvais goût, un théâtre qui finira au trottoir, même après tous ces mois, dans le noir … Que je suis en train de couler, que je ne veux certainement pas que ma bouée s’appelle Clay. Pas cette fois. Quatre, trois … " Tu ne semblais pourtant pas au courant du chemin que j'allais emprunter lors de notre petit en séjour en Afrique. " T’as pas osé ... Et ma paume sur son torse apposée fini par se crisper, parce que j’y plante mes ongles, dans l’espoir de le saigner. Même mon sourire factice, l’espace de quelques secondes, il s’est envolé, et redevenue petite fille paumée lorsque mes iris ont heurté les siens, pour n’y trouver que le propre reflet de mon venin. Tu vois, je t’aurai peut-être apporté quelque chose, finalement, t’es devenu aussi mauvais qu’un Malcolm, bravo, vraiment, c’est avec émotion qu’entre mes dents, je perfide un « félicitations. » pour être un tel con.

Deux … Il faut absolument que je me sorte de là, et enfin, elle comprend, puisque je la discerne avancer vers moi. Robin, grouilles toi. " Mademoiselle Malcolm. Votre conjoint doit ce soir poser aux bras de mannequins et il serait plus que profitable pour votre image, à tous deux, que vous preniez place à ses cotés. " Trop tard … Je déglutis, rêvant de champagne plus que de me tirer à présent. ." Si vous en avez le temps bien évidemment. " Mais sincèrement, tu es qui ? J’ai des envies de l’écraser, comme une fourmis. Je ne saurai dire ce qui me rend le plus malade, le mot conjoint qui résonne dans mon esprit et me donne clairement l’envie de me flinguer, ou bien son air tellement confiant qui fait que même si je voulais rechigner, ce serait déplacé. " Elle s'en fera une joie. " Mais pourquoi ? " Ça me ferait tant plaisir de t'avoir contre moi " Et j’ai cette sensation que le reste du monde n’a pas entendu cela. Que cette fourberie, elle était juste faite pour celle qu’il écorche encore de ses doigts. S’il te plait, arrêtes … t’as aucune idée de ce que ça fait de devoir t’oublier.

Les apparences … les masques, les mensonges, les scénarios, ce sont toute ma vie qu’ils m’ont bercé. C’est comme si des ma naissance mal aimée j’y avais été, dedans, bercée, et il sait, il sait tellement à quel point j’y tiens. Combien je pourrai tout risquer afin de garder la meilleure façon d’apparaître au yeux du monde entier. Surtout maintenant, alors que mon prénom s’apparente, jumelé, à Omnicom. Il n’est plus question de Richard Malcolm, mais bien d’Annalynne, et ça, je me promets que Clayton Cooper ne pourra l’entacher. Pourriture à laquelle, je reste accolée quand je m’entends approuver. « Certainement, mais... » parce que je suis celle qui a le pouvoir, qui a l’argent. « Pas pour longtemps. » Je dois encore acheter deux trois bouts de tissus, s’entend. « Notre fils nous attend. » Ou bien, il est profondément endormi dans son lit, garder par la nourrice que j’ai si bien choisi. Elle opine derechef, et nous convie sur le côté, vers quelque chose qu’il semble parfaitement arrangé pour les clichés.

« Essaie de sourire, ça te changera. » Parce qu’on dirait que tu fais la gueule, et que je n’ai certainement plus à supporter cela. Et quand on marche côte à côte, je me fige dans un silence, je me fonds dans une image qui semblera belle au yeux du monde, tout en pensant que je n’en ai que faire, parce que même si j’ai longtemps cru ne devoir exister que dans les siens, j’ai comprit depuis que rien ne compte plus que les miens. Et mon reflet ? Je jure que j’arrive plus que jamais à l’aimer.

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@Clay Fitz. Cooper
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« Aout 2017
" The North Remembers "
Anna & Clay

Anna accepte non sans émettre une réserve. « Certainement, mais...  Pas pour longtemps. » T'inquiète, qui que se soit tu pourras aller le rejoindre rapidement après quelques clichés en ma compagnie. Je me surprends même à me questionner sur le pourquoi d'un tel élan de générosité puisque de nous deux elle est celle qui a le plus à perdre dans l'histoire. Après tout c'est sa réputation qui est en danger. « Notre fils nous attend. » Nous... Parce que maintenant, elle décrète  Il attend effectivement, quelque part dans cette ville illuminée, dans l'appart d'une étudiante qu'elle aura grassement payée. Alors l'attachée nous invite, une fois satisfaite par sa réponse, à convoler vers la pièce expressément réservée et aménagée. Chemin faisant, un murmure parvient jusqu'à mon oreille entre les rires et clameurs des invités: « Essaie de sourire, ça te changera. » Navré mais j'ai du mal à me jouer la comédie aussi bien que toi sur commande...  

Nous sommes presque arrivés sur le lieux déjà occupé par les quelques créatures exotiques qui s'exhibent en tenues légères lorsqu'il revient à la charge, prêt à encourir tous les risques pour son papier: " Monsieur Cooper! Monsieur Cooper! Une autre question!" Ils n'en démordront jamais et je me demande bien qu'est-ce qu'elle peut trouver à ces séances d'exhibition. Mon pas ralentit jusqu'à pouvoir me retourner afin de dévisager celui qui me toise de nouveau, plume prête à émarger une nouvelle ligne sur son torchon. " Monsieur Malcolm avait fait l'objet de multiples tentatives de meurtre, nous le savons. Pourquoi ne pas l'avoir mis sous surveillance rapprochée avant la tragédie ? " Parce que ce ne m'aurait tout simplement pas arrangé mais est-ce nécessaire de remuer ici et maintenant le couteau dans la plaie...  Pourtant à la question j'avoue buter, ne sachant quoi répondre sur le moment sans chercher du regard la principale concernée. " Il aurait fallu que Mr. Malcolm vienne le déclarer. " La gêne est palpable dans nos attitudes, cette disparition ô combien tragique et regrettée ne datant que de quelques mois seulement bien que personnellement, je m'en foute complètement. Bien au contraire, sa disparition m'allège d'un poids et apporte à Anna une liberté recouvrée. Il ne s'agit que d'une parade surjouée que je calque sur celle de la brune affectée à mes cotés. " Maintenant excusez-nous. Notre fils nous attend. " La belle excuse réempruntée qui saura mettre un terme à cet aparté. D'une main portée sur ses courbes, j'entraine Annalynne vers le couloir desservi par de nombreuses loges et où s'impatiente déjà ma chaperonne. " Madame, par chance Mr. Hoult avait quelques pièces de coté. " Un écrin en toile de lin lui est tendu, contenant l'un des nombreux exemplaires de bikinis que toutes portent pour l'occasion. " Tu ne t'attendais pas à poser en robe à coté de moi à poil quand même..." Une exagération qui fait s'esclaffer la petite secrétaire dont les rétines préfèrent au derrière de son dossier se cacher.  


MAY

@Annalynne Malcolm
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The North remembers

Un brin naïve je nous pense sortis de l’auberge, et non plus sous le joug de ses journalistes qui auraient pu foutre mon image en l’air. Mais c’était sans penser à celui qui encore une fois se permet : " Monsieur Cooper! Monsieur Cooper! Une autre question!" Alors avec une lenteur maîtrisée, Clay s’arrête et le regarde tout en se retournant, freinant mon propre pas et mon attitude, sur lui, se calquant. C’est seulement une fraction de seconde que l’on attend. " Monsieur Malcolm avait fait l'objet de multiples tentatives de meurtre, nous le savons. Pourquoi ne pas l'avoir mis sous surveillance rapprochée avant la tragédie ? " Parce que je n’ai pas voulu le croire, lorsqu’Alysse m’a exposé les faits, je pensais que c’était des conneries, des choses faites pour me déstabiliser alors que je voulais juste récupérer cette fortune qui m’a tant souvent hanté. Mon père est mort parce que j’ai trop aimé l’argent … Et je le jure que durant quelques temps j’ai connu les tréfonds du néant. Mon coeur s’arrête un instant, et perdue dans les méandres de mon âme, je ne remarque pas, qu'il hésite avant de reprendre " Il aurait fallu que Mr. Malcolm vienne le déclarer. " Mais sa vanité n’avait d’égale que la mienne, ça en est presque logique qu’il ne l’ait pas fait. Mes lèvres, je les pince, à défaut de cracher au visage de celui qui ne semble pas vouloir s’arrêter. Gratter toujours plus … jusqu’à la moelle. Jusqu’à sortir un papier qui comblera, de scandale, sa dalle. " Maintenant excusez-nous. Notre fils nous attend. " Et dans ma haine à son égard, je trouve la force de lui lancer un remerciant regard. Sa main revient sur mes reins, ensemble encore une fois afin d’affronter un je-ne-sais-quoi. L’idée me dérange, et l’envie de m’enfuir me démange.

Pourtant, c’est docile que je le suis, et qu’on en arrive à un point de non retour auquel je ne m’attendais pas. " Madame, par chance Mr. Hoult avait quelques pièces de coté. " Un maillot de bain, j’ai la gerbe putain. Non pas à l’idée de le porter, mais plutôt par cette prochaine frivolité que je vais me devoir d’afficher. D’une main portée dans ma nuque, je me griffe une seconde, trahissant le fait que je ne suis pas tout à fait à l’aise. Et il enfonce mon malheur lorsqu’il prononce d’un de ses airs moqueurs. " Tu ne t'attendais pas à poser en robe à coté de moi à poil quand même..." Et lorsque j’ouvre le coffret de mes mains, je pense surtout que je ne m’attendais à rien, surtout pas à croiser ici son chemin. Je déglutis lorsque de deux doigts, j’attrape la blancheur du tissus pour l’observer en un silence qui traduit malgré moi ma malaisance. Et la petite roturière va finalement chercher de quoi permettre à Clay de lui aussi se changer. « Voilà pour vous. » qu’elle lui dit, presque trop guillerette, totalement grotesque dans son attitude de groupie de bas étage. Tandis qu’elle attend, je termine finalement par lui souligner un fait qui ne paraît pas percuter son esprit … assurément développé. « Ce serait trop demandé un peu d’intimité ? » A moins qu’elle ne compte rester la et nous mater ? Elle se confond en un rire faussement gêné, avant de disparaître et nous laisser. Merci, non vraiment, c’est trop, ton comportement.

J’en lève les yeux au ciel, avant de balayer l’endroit de ce même regard blasé. « Tu devrais la baiser. » Que je demande tout en continuer mon observation des lieux. « Elle attend que ça. » Forcée de constater que je ne peux éviter de me déshabiller ici et maintenant. Face à l’homme qui m’a confronté à la laideur des sentiments. Plusieurs scénarios s’étendent dans mon esprit, alors que le premier que j’envisage est de me changer ailleurs que devant lui, mais l’évidence est que ce serait faire tomber à l’eau notre étrange supercherie. J’en soupire alors que je dépose la boite sur une table proche de moi, et que de mes doigts je vais chercher la fermeture dans mon dos de la robe de créateur que je ne vais bientôt plus porter, ne pouvant pas m’empêcher de cracher. « Moi qui pensais que t’arriverais plus jamais à me déshabiller. » Il ne faut jamais dire jamais …

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