(lenny) see you again

Hecate & @Lenny J. Malcolm

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Un mois, c'est long, surtout quand tu le passes sans ton essentiel. Et moi, même si j'ai travaillé, rencontré du monde, profité de la suite de Cleolya... Bah c'était sans Lenny. Et sans Lenny, tout est dépeuplé. Alors quand il m'a annoncé, une semaine plus tôt, qu'il allait écourter son Summer Camp - prends ça dans tes dents, Camila - c'était la joie à l'état pur, on va pas se mentir. La semaine a aussi été incroyablement longue, jusqu'au jour J, où j'ai limite imposé mon jour de repos au patron pour me laisser aller récupérer mon aîné à l'aéroport. D'ailleurs, j'y suis arrivée une heure en avance, si ça c'est pas de la dévotion, à tourner en rond dans le terminal comme une idiote en vérifiant sans arrêt s'il était arrivé. Sauf qu'une fois arrivé, même si je me suis levée comme une furie... bah faut attendre qu'il soit descendu de l'avion, puuuuis qu'il ait récupéré sa valise. La misère. Je bouillonnais sur place. Et quand les portes s'ouvrent et qu'une salve de voyageurs munis de leurs énormes valises, je me redresse comme une enfant perdue dans un supermarché, à la recherche de sa famille. Et ma famille, je la vois. Lenny approche, lourde valise en main, et je prends mon élan sans lui laisser le temps d'arriver, pour me jeter dans ses bras, sans pression. J'entends sa valise tomber, mais comme dit un grand philosophe : Bat les couilles, frère. « T'es là. » Belle constatation, Hecate. Mais j'ai encore besoin de le réaliser : Il est là, enfin.

@Hecate Malcolm& Lenny

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Voilà, j'ai fais le beau et j'ai perdu. J'ai voulu une fois de plus me convaincre que je pouvais faire sans elle, m'en éloigner, penser à autre chose, surtout d'autres nanas mais faut me rendre à l'évidence... J'y arrive pas. J'peux pas me passer de ma soeur... De ma Hecate. Ouais, au bout d'un mois j'ai finalement craqué. J'ai lâché mes meufs, lâché mes potes et mon équipe et tout ça pour rentrer retrouver mon essentielle. Car oui, c'est ce qu'elle est... Ma moitié. J'le dirais juste jamais à voix haute c'est tout. Je l'assume mais dans ma tête hein, j'suis pas fou. Bref, ayé, j'suis dans l'avion, j'arrive même à l'aéroport. J'ai dormi comme un porc et là j'avoue que j'ai la tête dans le cul. MAIS j'suis arrivé putain et ma soeur est là en bas à m'attendre et j'ai hâte de la retrouver même si j'vais pas le montrer, comme d'hab'. On se pose et voilà que j'dois récupérer ma valise dans ce bordel et putain que ça me saoul... C'est chiant et long et j'ai horreur de ça mais enfin la voilà et putain je perds pas une minute pour rejoindre le halle. J'en bouscule même les gens, rien à foutre. Lunettes de soleil sur la gueule je marche d'un pas ferme, rallumant mon téléphone puis relève la tête quand j'aperçois au loin ce visage que je connais par coeur mais que je semble redécouvrir comme ci ça faisait une éternité qu'on s'était pas vu... Ma Catoune. Ni une ni deux, à peine le temps d'afficher un sourire en coin en retirant mes lunettes de sur mon nez qu'elle arrive pour se jeter dans mes bras. Un léger rire et je réponds à son câlin, la soulevant même pour la serrer contre moi alors qu'elle me dit « T'es là. », je ferme les yeux, savourant ce moment sans prêter attention à ma valise par terre, les gens autour ni rien d'autres en fait. Juste elle et moi, là, ensemble et ça fait un bien fou de la retrouver. La sentir, l'avoir dans mes bras, avec moi. J'ai juste l'impression de revivre là... "J'suis là..." ce grand moment de tendresse rare, ce soulagement suprême quoi.

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Sa valise s'écrase par terre, mais je m'en fiche royalement, tout comme j'ignore les rire de certains passants autour, probablement attendris par la scène. Moi, du haut de mon mètre soixante, perchée dans les bras de Lenny qui me fait carrément décoller du sol. Et son rire.. putain, son rire m'a manqué. Tout m'a manqué en fait, et c'est seulement en l'entendant murmurer "J'suis là..." en retour, que je comprends pleinement que j'suis pas en plein délire. Mon frangin est bel est bien rentré à la maison. Une fois redescendue sur Terre, je prends son visage entre mes mains avec un petit sourire, expirant longuement. « Tu m'as tellement manqué. » J'inspire une grande bouffée d'air - de son parfum aussi, au passage - puis je me décide à le relâcher en pinçant les lèvres, gênée. Faut que je me calme avec les effusions de sentiments, surtout en plein milieu d'un aéroport. Je me penche pour ramasser sa valise, son bras que j'attrape, et je l'entraîne vers l'ascenseur qui mène au parking. « Ça a été le vol ? »  Les portes de l'ascenseur se ferment, je me tourne vers lui, et je fais un simple sourire. Et merde. Je retourne dans ses bras, c'est genre.. plus fort que moi, avançant pour aller me blottir contre lui. « Maintenant, j'suis vraiment en vacances. » Et alors que les portes s'ouvrent, je recule à nouveau avec un sourire fin, pour aller vers la voiture. « Prêt à découvrir le grand luxe dans la suite de ma pote Cleo ? » Clairement, ça change de notre appart, pas sûr qu'il s'en remette pour le coup.

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Je la tiens contre moi, dans mes bras, ses pieds qui touchaient même pu le sol pendant un petit moment avant de la reposer. De là elle prend mon visage entre ses mains pour me dire « Tu m'as tellement manqué. » et je lui réponds d'un sourire "Toi aussi tu m'as manqué." glissant mes doigts le long de sa joue pour virer une mèche de cheveux invasive. Elle m'a manqué plus que tout. Rien de ce que j'avais là bas suffisait, c'était jamais assez, pas aussi bien que je l'espérais puisqu'elle n'était pas là et sans elle, tout perds sa saveur. J'ai besoin d'elle près de moi... Bref, le soucis c'est qu'on dirait d'avantage un couple qui se retrouve plutôt qu'un frangin et sa soeur et j'suis pas certain d'avoir envie que les gens autour pense ça du coup je la relâche, m'écartant pour la laisser ramasser ma valise et attraper mon bras. Je remettais mes cheveux en arrière d'une main, avant de remettre mes lunettes sur mon nez en la poussant légèrement d'un "T'es de plus en plus moche, tout le monde te regarde." bien qu'en vrai, c'était pour la taquiner et que ça voulait dire l'inverse en fait. On prend donc l'ascenseur pour descendre au parking « Ça a été le vol ? », une moue et je répondais "Affreusement long et c'est décidé, j'ai horreur de l'avion." c'pas le fait de voler le problème, c'est juste l'avion, les gros avions... C'est long, calme, fade, chiant, bref j'aime pas ça. Un sourire en coin, elle se tourne vers moi et m'en répond un en retour avant de revenir dans mes bras et je ris légèrement en secouant la tête pour la câliner à nouveau car en vrai... J'aime quand elle fait ça « Maintenant, j'suis vraiment en vacances. », nouveau petit sourire en coin "Ça y est tu ne travail plus?" ouais car aux dernières nouvelles elle avait chopper un job pour l'été sooo voilà. Elle recule quand la porte s'ouvre pour qu'on marche vers la voiture "D'ailleurs, toujours pas de mec dans le périmètre j'espère?" ouais parce que moi j'suis contre hein, comme d'hab' « Prêt à découvrir le grand luxe dans la suite de ma pote Cleo ? », levant le menton, j'ouvrais grand les yeux d'un "Ah ouiii! C'est vrai, tu dois me vendre du rêve à coup de palace, moi j'suis toujours chaud." l'air requinqué pour le coup la fatigue s'envole, je monte dans la voiture, côté passager car ouais, flemme de conduire "J'veux le jacuzzi en premier, j'en ai besoin. Ah et le supra lit dont tu m'as parlé là, il est pour moi." bah ouais on change pas une équipe qui gagne hein.

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"Toi aussi tu m'as manqué." et j'le sais, il me l'a dit, enfin il l'a sous entendu quand il m'a dit qu'il allait revenir, mais bordel, c'est tellement rare ce genre d'élans d'affections de la part de Lenny, que j'peux pas m'empêcher de sourire comme une conne. Et de .. putain de frissonner au contact de ses doigts sur ma joue, même si c'est juste pour virer une mèche rebelle. C'est beaucoup plus que ce que j'ai eu au cours du mois, et ça me suffit amplement. Puis une fois passée l'émotion des retrouvailles.. la descente sur Terre. Je me rattrape en descendant de ses bras, ramassant sa valise en tentant d'agir de manière décontractée. Et Lenny fait de même, remettant ses lunettes pour mieux me donner un petit coup d'épaule. "T'es de plus en plus moche, tout le monde te regarde." Je fais un sourire léger, rentrant dans l'ascenseur, avant de hausser une épaule. « J'suis à peu près sûre que c'est toi qu'ils regardent, en se demandant "pourquoi ce con met ses lunettes avant de rentrer dans un ascenseur?" » Sourire taquin, haussement de sourcils. Il m'a cherchée, il m'a trouvée. "Affreusement long et c'est décidé, j'ai horreur de l'avion." Bon, les vols, c'est pas son dada. Je hausse une épaule, encore une fois, alors que l'ascenseur descend. « Au moins maintenant tu sais comment c'est. » Parce que bon, l'avion, moi, j'ai jamais eu l'occasion de le prendre. Puis.. C'est plus fort que moi, j'retourne le prendre dans mes bras. Juste une seconde, m'voyez, juste le temps d'être bien sûre qu'il est là. Et mon sourire s'agrandit lorsqu'il vient répondre à mon étreinte. "Ça y est tu ne travaille plus?" Je fronce le nez en haussant une épaule, une moue boudeuse sur les lèvres. « Si, bien sûr que si... mais disons que ça sera plus supportable. » Je l'aime bien, ce boulot, mais bon, sans Lenny quand je rentrais le soir, disons que c'était moins facile. Quand on sort de l'ascenseur pour aller vers la voiture, il n'en manque d'ailleurs pas une: "D'ailleurs, toujours pas de mec dans le périmètre j'espère?" Je roule des yeux dans son dos, croisant les bras. « J'ai ramené personne à l'appart, Lenny, commences pas. » Ouais, ma façon à moi de répondre ni oui, ni non. D'ailleurs, je change de sujet en venant parler de la suite de Cleo, ce qui semble marcher à merveille. "Ah ouiii! C'est vrai, tu dois me vendre du rêve à coup de palace, moi j'suis toujours chaud." Je ris en allant m'installer côté conducteur après qu'il ai chargé sa valise dans le coffre. "J'veux le jacuzzi en premier, j'en ai besoin. Ah et le supra lit dont tu m'as parlé là, il est pour moi." Une oeillade vers lui, et je ris légèrement. « Tu sais qu'y a quatre chambres ? T'auras tout le loisir de choisir le lit que tu voudras. » Et j'ai testé, honnêtement, j'ai pas de préférence, ils sont tous parfaits. Je démarre alors pour commencer à sortir de l'aéroport, prendre la direction de Boston et du centre ville. Arrivés sur l'autoroute, la ville se dessine déjà rapidement dans notre champ de vision. « Welcome back home! Alors, toujours pas de regrets ? » Ouais, Lenny, tu regrettes?

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J'crois que j'ai fais mon élan d'affection du mois là, genre j'ai rattrapé mon mois d'absence en un come back. C'était assez bon comme démonstration hein? Moi je trouve, puis j'ai été sincère en plus, c'est le plus hard à admettre. Ça fait du bien j'avoue... Mais on va pas s'étaler, il ne faut pas. Du coup elle me relâche, prends ma valise et j'lâche une petite phrase qui la fait sourire avant d'me répliquer « J'suis à peu près sûre que c'est toi qu'ils regardent, en se demandant "pourquoi ce con met ses lunettes avant de rentrer dans un ascenseur?" », une moue et je haussais les épaules à mon tour pour répliquer "Parce que ce con à la classe." et qu'il est fatigué, qu'il a les yeux d'un foutu drogué et que le soleil va lui tuer la tronche du coup il anticipe. Je les aime mes lunettes et puis fuck. Puis je lui annonce que l'avion c'est pas mon truc et elle commente « Au moins maintenant tu sais comment c'est. », grimaçant légèrement j'hoche la tête "J'suis sûr que t'aimeras pas non plus." ouais je la connais assez pour ça ou peut-être que je l'espère juste, on sait jamais. Et là, un nouveau câlin, apaisant, rassurant... C'est toujours ma Hecate, elle a toujours besoin de moi, elle réclame toujours autant mon affection et pour moi c'est juste vital. J'ai besoin de ça... Même si j'veux convaincre le monde entier du contraire. Donc je la sers contre moi avant de lui demander si elle boss toujours. Fronçant le nez elle me répond « Si, bien sûr que si... mais disons que ça sera plus supportable. », je souriais en coin "J'suis fier de toi." elle a tellement grandit... Ça m'fait bizarre. Fin pas qu'elle grandisse mais plutôt qu'elle s'en sorte sans moi en fait, j'suis content et fier mais j'aime pas ça à la fois. J'ai peur, au fond de moi... Que ça finisse par la faire partir et ça j'veux pas. De là on sort de l'ascenseur et je vérifie le point impératif numéro deux, les mecs. Elle roule des yeux en croisant les bras « J'ai ramené personne à l'appart, Lenny, commences pas. », m'ouais, ça répond qu'à moitié à ma question ça... M'enfin, elle change vite de sujet pour détourner mon attention sur l'appart' de luxe de sa copine, ce qui j'avoue, ne me laisse pas indifférent. Valise dans le coffre, elle rit en me répondant « Tu sais qu'y a quatre chambres ? T'auras tout le loisir de choisir le lit que tu voudras. », une moue et je répondais alors qu'elle démarrait "Je les testerais tous alors, juste histoire de prendre le meilleur." ouais, parce qu'il y a toujours un meilleur. On commence à rouler et lunette sur la gueule, radio dans l'abitacle, je reprend "Bon, tu m'as toujours pas dit, tu as fréquenté un mec en mon absence?" ouais déjà UN ça serait  beaucoup, alors me dit pas plusieurs s'il te plait. Sauf qu'elle préfère encore parler d'autres choses « Welcome back home! Alors, toujours pas de regrets ? », une moue et j'hausse légèrement les épaules d'un "Aucuns, j'voulais plus rester là bas." pas sans toi, je n'y arrivais juste plus du tout... "Il fallait que je rentre pour te casser un bon coup les couilles avant septembre." ouais parce qu'après c'est l'université et... On sait pas encore comment ça va se passer.

Hecate Malcolm & @Lenny J. Malcolm

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"Parce que ce con à la classe." Un rire enfantin m'échappe, alors qu'on entre dans l'ascenseur, prêts à rejoindre le parking. Et j'peux pas lui donner tort, même avec des lunettes dans un fucking ascenseur, il est classe, il est beau, et bordel, qu'est-ce qu'il m'a manqué. Quand il me parle de son ressenti sur l'avion, j'peux pas m'empêcher de ressentir cette petite pointe de jalousie à savoir qu'il est monté là dedans, et pas moi. J'voudrais savoir ce que ça fait d'être dans les airs, genre, pour de vrai. "J'suis sûr que t'aimeras pas non plus." Je fais une moue, hausse une épaule, songeuse. « On sera fixés l'année prochaine, j'ai commencé à mettre de côté pour le Spring Break ou le Summer Camp. » S'il pensait que j'allais le laisser partir seul invité par une belle nana encore une fois, il se met le doigt dans l'oeil. Puis, j'veux vivre mon expérience d'étudiante à fond. D'ailleurs, j'affirme à Lenny que je travaille encore, puisqu'il semblait en douter. Nan nan, je comptais bien bosser jusqu'au dernier jour avant la rentrée, et essayer de me trouver un boulot à mi-temps pendant les cours, aussi. On fait ce qu'on peut quand on a pas papa-maman pour casquer comme la plupart des gosses de riches du campus... "J'suis fier de toi." Je lui fais un petit sourire, fière de moi aussi. Fière qu'il soit fier. Bref, j'me comprends. Et il a presque réussi à jeter un froid en parlant de mecs, alors qu'on monte dans la voiture pour retourner en ville. Heureusement, je rattrape le truc en parlant de la suite de Cleo. "Je les testerais tous alors, juste histoire de prendre le meilleur." Je secoue la tête en riant, prenant un air faussement consterné. « Tu fais comme tu le sens, perso, j'serais même capable de dormir dans le canapé tellement il est confortable. » Même si bon, clairement, j'compte bien profiter encore des chambres de dingue de la suite de Cleo.

"Bon, tu m'as toujours pas dit, tu as fréquenté un mec en mon absence?" Kss kss. Je monte le son de la musique, plisse les yeux sous le soleil de Boston, et change encore une fois de sujet en demandant à mon cher frangin s'il regrette déjà d'être parti du Laos.  "Aucuns, j'voulais plus rester là bas." Je pince les lèvres, je hoche la tête, me retenant d'afficher ma satisfaction à entendre ça de sa bouche. "Il fallait que je rentre pour te casser un bon coup les couilles avant septembre." Une œillade vers Lenny, je fronce les sourcils. « Quoi, parce qu'après septembre tu comptes enfin me foutre la paix ? » Il sait que j'suis pas sérieuse. Il sait que dès qu'il s'éloigne de moi, j'deviens folle.

Je finis par sortir de l'autoroute pour rejoindre le centre ville de Boston, là où les immeubles brillent, flambant neufs ou parfaitement entretenus, et où les hôtels se succèdent, comme le Marriott où habite Cleolya. Je m'arrête devant l'hôtel, faisant un signe de tête à Lenny. « Descends de la voiture, allez zou! » Je me détache de mon côté pour descendre également, donner les clés au voiturier. Un luxe dont j'ai fâcheusement pris l'habitude ces dernières semaines, bien que je sache qu'il s'agit d'un luxe éphémère. « Ils s'occupent aussi de monter tes valises, j'ai prévenu. Allez, tu viens? » Il est surpris, normal, c'est le genre de truc dont on a pas l'habitude, moi-même j'ai eu du mal à confier mes clés le premier jour où on m'a proposé de garer la voiture. A mon tour, je mets mes lunettes de soleil, partant fièrement jusque dans l'hôtel, avec une démarche digne des starlettes de cinéma. Une fois dans l'ascenseur - encore - je tends la clé à Lenny avec un léger sourire. « C'est la suite au bout du couloir. J'te laisse l'honneur de découvrir. »  

Hecate Malcolm & @Lenny J. Malcolm

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Ouais moi j'ai la classe en toute circonstance, même si ça l'a fait rire. Puis elle répond concernant l'avion « On sera fixés l'année prochaine, j'ai commencé à mettre de côté pour le Spring Break ou le Summer Camp. », je souriais en coin, avant de tourner la tête vers elle "L'année prochaine, on part ensemble tous les deux." et ça c'est non négociable! L'an pro', elle vient avec moi ou je vais avec elle, mais plus jamais un mois entier sans elle. Puis j'avoue être fier qu'elle travail, qu'elle y arrive et ce, même sans moi. Elle me sourit contente d'elle et je suis ce sourire avant qu'on marche vers la voiture. Une fois en route, je relance le débat garçons mais une fois encore elle esquive en me relançant sur l'appart' de luxe dans lequel on allait crècher quelques jours. Elle secoue la tête en riant « Tu fais comme tu le sens, perso, j'serais même capable de dormir dans le canapé tellement il est confortable. », je souriais avant qu'elle me demande si je regrettais d'être revenu et à ça je répondais non sans hésitation « Quoi, parce qu'après septembre tu comptes enfin me foutre la paix ? », je souriais amusé pour secouer la tête avant de tourner mon regard vers elle "En fait non mais j'te casserais peut-être un peu moins les couilles puisqu'on suivra pas les mêmes cours. Mais compte pas trop là dessus pour le reste du temps." ouais, chieur un jour, chieur toujours! Puis on parle de ma Catoune, hors de question que je la laisse tranquille. Et enfin on quitte l'autoroute, s'enfonçant en ville quartiers chics pour arriver devant THE immeuble de luxe. On s'arrête et elle me dit « Descends de la voiture, allez zou! » arquant un sourcil, je me détache et m'exécute pour la regarder me suivre en donnant ses clés à ce mec « Ils s'occupent aussi de monter tes valises, j'ai prévenu. Allez, tu viens? » moi qui allait ouvrir le coffre, je relevais les mains pour les fourrer dans mes poches d'un "Ooook." et voilà que je la suis vers l'intérieur. Je ris légèrement à la regarder avancer fièrement telle une starlette "T'y as pris gout à ce que je vois." me casant contre la paroi intérieur de l'ascenseur. Un instant plus tard, elle me sourit pour me tendre les clés de l'appart' « C'est la suite au bout du couloir. J'te laisse l'honneur de découvrir. », je souriais en coin, les prenant sans gêne d'un geste vif pour marcher devant elle "Ça faut pas m'le dire deux fois." et voilà que j'ouvrais la porte du luxueux endroit. Arquant les sourcils, j'admirais autour de moi, jetant des coups d'oeil dans les coins avant de siffler "Bah dit donc, j'comprends mieux pourquoi tu peine à en sortir." regardant l'énorme balcon et le reste du salon avant d'me tourner vers elle "Et tout ça c'est... À ta copine?" y'en a qui sont vraiment dans le besoin c'est vrai.

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"L'année prochaine, on part ensemble tous les deux." Douce promesse à mes oreilles, moi qui n'attend que ça. Cet été, ou du moins.. Ce mois de juillet, c'était une putain de torture, et j'voulais plus avoir à vivre ça. Il pensait que ça nous ferait du bien, et au fond, je le comprenais. Mais personnellement, et même si je le lui dirais pas explicitement... Ca m'a fait plus de mal qu'autre chose, d'être tenue à distance. Et même si je sais que tout ne tourne pas forcément rond entre nous deux, bah.. j'avais l'impression qu'il essayait de me tenir loin de lui, qu'il essayait de nous séparer tous les deux. Une fois arrivés en voiture, le sujet de la suite de Cleo vient vite sur le tapis, et c'est avec un brin de taquinerie que je répond à sa petite provocation sur le fait qu'il compte me faire chier. Est-ce qu'il comptait sincèrement me laisser à partir de la rentrée ? J'en doute. Doutes qu'il confirme rapidement. "En fait non mais j'te casserais peut-être un peu moins les couilles puisqu'on suivra pas les mêmes cours. Mais compte pas trop là dessus pour le reste du temps." Je fronce le nez avec un petit sourire amusé, concentrée sur la route. « Zut alors, moi qui pensais que l'heure de la libération sonnait enfin, après 22 longues années de galère. » Evidemment, rien de tout ça n'est sérieux, et il le sait bien.

On finit rapidement par arriver devant le bâtiment de luxe, imposant, et là, Lenny, comme moi y a quelques semaines, est comme un poisson sorti de l'eau. Et j'avoue que j'adore le voir paumé, quand je lui dis de ne pas s'embêter à prendre ses valises. "Ooook." Sourire espiègle, et j'entre dans le bâtiment avec mes lunettes sur le nez, un peu comme lui tout à l'heure à l'aéroport. "T'y as pris gout à ce que je vois." Je range mes lunettes dans mon sac à main, haussant une épaule, l'air nonchalant. Egale à moi-même. « J'peux vivre comme une riche pendant un été, autant en profiter, non? » Parce que ce luxe, ces paillettes, cette vie dorée, on y aura jamais droit avec Lenny, à moins que j'épouse un vieux riche et qu'il crève. Mais j'suis pas comme ça, je préfère me contenter de peu, mais vivre heureuse. Je finis par lui filer les clés, clés qu'il attrape sans se faire prier pour aller découvrir la suite. En retrait, derrière, je m'approche avec un sourire léger quand il arrive dans le salon. "Bah dit donc, j'comprends mieux pourquoi tu peine à en sortir." Je retire ma veste que je pose sur le dos du canapé, pour aller ouvrir les fenêtres du balcon, inspirant l'air frais. "Et tout ça c'est... À ta copine?" Je me tourne à nouveau vers mon frère, hochant la tête. « Ouais. Elle vient d'une famille de riches, et sa meilleure amie est héritière de cette chaîne d'hôtels, ou un truc du genre, j'ai pas tout suivi. » J'ai surtout pas cherché à tout comprendre, les trucs de riche c'est pas mon délire, tout comme les trucs de pauvres regardent pas Cléolya. Je me dirige vers la cuisine tout en attachant négligemment mes cheveux blonds. « J'te sers à boire ? » Avec dextérité, je sors deux verres, dont un que je remplis de glaçons pour me faire un Malibu. « Au bout du couloir, t'as deux chambres, la porte à gauche c'est la grande salle de bain, et à droite là c'est une chambre avec jacuzzi. Là y a une salle de jeux, puis là, un bureau, et une autre chambre, plus petite. » Je reviens vers Lenny pour m'asseoir sur un accoudoir du canapé, avant d'ajouter avec un sourire enfantin: « Ah, et j'allais oublier: L'ascenseur mène au dernier étage, où y a une piscine privative sur le toit. » Le bonheur à l'état pur, en somme.

Hecate Malcolm & @Lenny J. Malcolm

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J'ai essayé de la repousser, de m'éloigner d'elle ne serait-ce qu'un temps mais je n'y arrive pas alors... Autant arrêter de lutter. Désormais, où j'irais elle viendra et inversement, comme avant, comme toujours. Donc non, c'est pas demain la veille que je la laisserais en paix « Zut alors, moi qui pensais que l'heure de la libération sonnait enfin, après 22 longues années de galère. », je souriais amusé avant de secouer la tête d'un simple "Et bah non." pour qu'on entre dans son foutu hôtel de riche. Elle avait trop pris la confiance à rester ici, elle se comportait limite comme ci elle avait du fric quoi. Ouais, j'ai bien dit "comme ci" hein « J'peux vivre comme une riche pendant un été, autant en profiter, non? », une moue d'hésitation et je répondais, haussant les épaules "Tu pourrais carrément enfermer ta copine dans un placard pour l'y laisser pourrir puis lui piquer son identité et tout le reste, ça serait limite mieux." ouais mais non, ma soeur... Je l'aimerais tellement pas comme ça. Ce genre de fille pour une nuit ça passe, mais au delà c'est pas mal cam du tout. Bref, on monte, on arrive dans ce château, parce que désolé moi du peu mais on pourrait mettre facile trois maison là dedans et j'avoue que ouais, elle avait tiré ici une sacrée façon de compenser le summer camp. Maintenant, reste à vérifier que c'est bien à une copine et non à un mec qui lui ferait du charme. De là elle m'explique brièvement « Ouais. Elle vient d'une famille de riches, et sa meilleure amie est héritière de cette chaîne d'hôtels, ou un truc du genre, j'ai pas tout suivi. », une moue pseudo impressionnée et je répondais "Hmmm je vois, la vie a été dure." ouais encore une fois. Y'en a franchement j'ai juste envie de les voler, juste pour leur rappeler qu'on a pas toujours tout ce qu'on veut et que les malheurs, bah ça peut arriver à tout le monde. Mais bon, c'est sa cops donc j'ferais un effort, fin j'vais essayer. Je continue donc de faire ma tourner, la regardant filer côté cuisine « J'te sers à boire ? » j'hoche la tête, glissant mes mains sur les meubles pour fouiner "Yup, tu connais mes gouts." ouais pas de l'eau s'te plait. En espérant que sa copine ne soit pas une sainte du bio sinon au secours. Voilà qu'elle joue les barmaid en s'faisant un malibu « Au bout du couloir, t'as deux chambres, la porte à gauche c'est la grande salle de bain, et à droite là c'est une chambre avec jacuzzi. Là y a une salle de jeux, puis là, un bureau, et une autre chambre, plus petite. », j'ouvre grand les yeux, du moins autant que j'peux à l'heure actuelle, pour la fixer, clignant des cils sans détourner le regard. En vrai là, les infos' elles ont l'air d'entrer mais autant vous l'dire tout d'suite, ça ressort aussi sec et pourtant je réponds un simple "D'accord." pour faire genre avant de chopper mon verre et d'en boire quelques grosses gorgées. Elle se place alors près de moi assise sur l'accoudoir du canapé « Ah, et j'allais oublier: L'ascenseur mène au dernier étage, où y a une piscine privative sur le toit. » là mon regard se mets à briller et mon sourire apparait aussi sec d'un "Ah bah fallait le dire tout d'suite! Qu'est ce qu'on attend?" finissant sur un petit jeu de sourcils en avalant d'une traite mon verre.