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You need a friend, i'm here ϟ Jaimie

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Jaimie & Cassiopea
Tu n'as pas été surprise de ne plus voir les affaires de ton frère dans la chambre d'hôtel qu'il occupait, il t'avait prévenu qu'il songeait partir, mais il ne t'a jamais dit la date... Toi qui avait besoin de ses conseils, tu te retrouves seule... Tu as pris une profonde respiration et tu as pris le chemin de l'accueil de l'hôtel. Tu sais que la personne à l'accueil, ne te donnera pas ce que, tu cherches, mais avec un petit billet, tu sais que, tu obtiens tout ce que, tu veux... Pendant cinq bonnes minutes, tu as tenté d'avoir l'information que, tu voulais sans marchander, mais tu as été obligé de glisser un petit billet et comme prévu, tu obtiens le numéro de la chambre de Jaimie et avec un petit billet supplémentaire, tu as obtenu le double de la clé... Tu n'es pas folle au point de croire que Jaimie va t'ouvrir la porte... Te voilà devant la porte de sa chambre et tu n'hésite pas une seule seconde, tu glisses la clé dans la serrure et tu entres dans la chambre où il fait un peu sombre à cause des rideaux fermés. « Jaimie ? » Appelles-tu doucement, avec cette impression que ta voix résonne malgré tout dans la pièce, alors que non... Tu observes alors la chambre et tu repères la jeune femme allongée sur le lit dos à toi... Tu te glisses doucement à ses côtés, tu passes doucement un bras autour de sa taille et tu colles doucement Jaimie contre toi. « Mes sincères condoléance ma belle. » Dis-tu doucement... Tu constate que ton amie n'a pas de chance, l'an dernier c'était sa grand-mère et là son ex...
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Elle m'avait caché ça. Sa foutue maladie qui l'a emportée, du jour au lendemain. Elle m'avait caché cette chose qui me laisse désormais vide. La meilleure partie de moi s'est envolée avec elle, et je ne la retrouverai jamais. Mon premier amour, ma meilleure amie et colocataire a été emportée dans un sac mortuaire il y a deux jours de ça, et je ne pouvais rien faire. Personne ne pouvait rien faire. Foutue maladie. Foutu silence qui m'a laissée dévastée. Impossible de rentrer dans le Rhode Island à temps pour lui dire au revoir et à quel point je l'aimais. Impossible de pouvoir lui dire que je voulais qu'elle revienne dans ma vie. Deux jours que je reste enfermée dans cette chambre d'hôtel, aux volets clos, sans prendre la peine de me nourrir, fumant clope sur clope et en commandant toujours plus d'alcool que de raison. Seules quelques photos sur mon téléphone me permettent de caresser du bout des doigts son visage et me permettent de lui parler, sans réponse. J'appelle sur son téléphone, tombant inévitablement sur sa messagerie. J'ai dû lui laisser une vingtaine de messages vocaux, la suppliant de me dire que c'est une putain de blague, qu'elle est encore là. L'absence de réponse me confirme que c'est la réalité. Allongée sur le lit, avec pour seule compagnie l'odeur du tabac froid, une lueur extérieure vient troquer cette solitude, avec une voix connue qui vient combler le silence. Je ne réponds pas, la gorge nouée par les larmes qui ne cessent de couler sur mes joues. Cassi vient se glisser contre moi et m'enlace par la taille en me présentant ses condoléances. Mon diaphragme tremblant trahissait mes pleurs silencieux. « Pourquoi ? Pourquoi elle, pourquoi elle m'a jamais rien dit ? » dis-je entre deux sanglots, en regardant toujours l'une de nos dernières photos, avant de me tourner face à mon amie pour me serrer un peu plus contre elle.
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Jaimie & Cassiopea
Tu te surprends toi-même, tu as été jusqu'à glisser un petit billet au réceptionniste afin d'avoir le double de clé de la chambre de ton amie... Tu es loin d'être stupide, après ce qu'elle vient de vivre, tu te doutes bien que Jaimie n'ouvrira pas la porte, même si c'est toi qui est derrière... Tu ne sais pas réellement ce que toi, tu ferais à sa place, peut-être que, tu t'enfermerais dans ta chambre, tu te roulerais en boule sur ton lit et tu déverserais ta peine... Mais, tu sais que même si tu n'aurais sûrement envie de voir personne, ton frère serait à tes côtés... Tu n'as pas réellement mit longtemps avant de voir le numéro de chambre de Jaimie et tu n'as pas hésité une seule seconde à ouvrir la porte. La première chose que tu as constaté en entrant c'est que la pièce est dans le noir complet, cela ne te surprends pas finalement, tu t'y attendais un peu à vrai dire. La seconde chose qui te frappe en essayant de trouver le lit c'est l'odeur d'alcool et de tabac froid, cela t'indique que ton amie n'a pas aéré depuis deux jours. Tu as fini par atteindre le lit et par t'y allongé, mais, tu as également attiré Jaimie contre toi et tu lui as souhaité tes condoléances... L'an dernier, tu étais à ses côtés pour sa grand-mère, aujourd'hui, tu tiens à être présente également... Tu sens Jaimie trembler contre toi, tu resserres doucement ton étreinte, comme pour montrer ton soutien, comme pour lui montrer que, tu es là pour elle. « Je ne sais pas ma belle... » Dis-tu doucement et sincèrement... Tu ne connaissais pas plus que cela l'ex et meilleure amie de Jaimie, tu ne veux donc pas dire des choses qui pourraient être fausses... Jaimie fini par se tourner et se caler un peu plus contre toi. Tu glisses doucement ta main dans son dos. « Je suis là ma puce... Je ne te laisserais pas... » Souffles-tu doucement pour rassurer Jaimie, pour lui montrer qu'elle peut pleurer autant qu'elle le veut en ta présence.
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C'était la deuxième année consécutive où je perdais quelqu'un qui m'était cher. D'abord ma grand-mère, l'an dernier durant le Spring Break, et Emilia cette année. J'avais l'impression que le sort s'acharnait sur moi, inlassablement. Cela me rappelait également la mort de mon père. Trois personnes proches qui m'ont abandonnée en l'espace de vingt-quatre ans. Quelqu'un là-haut a décidé que j'allais être la fille avec le plus de poisse. Toutes les personnes que j'ai aimées m'ont laissée là, avec mes yeux pour pleurer. Je me demande quelle sera la prochaine personne qui disparaîtra sans crier gare. Quand la lueur extérieure pénétrait dans la pièce, mes yeux se fermaient légèrement. Je n'avais pas vu le jour depuis plus de 48 heures, et cette lumière était agressive pour moi. J'étais heureuse que Cassi vienne casser cette solitude, bien que je n'aurai pas ouvert la porte si elle avait toqué. Je ne sais pas comment elle a fait pour avoir le double de la clé, mais je me doutais bien qu'elle avait soudoyé la personne à l'accueil. Elle me rassurait comme elle pouvait, comme elle l'avait fait l'année dernière. Dans ses bras, je me laissais aller. Je pleurais comme jamais personne ne m'avait vue pleurer dans ma vie. « Pourquoi tous les gens que j'aime finissent pas m'abandonner ? » demandais-je alors, dévastée. Bien qu'elle resserrait son étreinte sur moi, j'avais besoin de plus. Je la serrais si fort que je pouvais la briser, du moins, c'était l'impression que j'avais. En réalité, je n'avais plus aucune force. J'étais dans un état étrange, un sombre mélange de tristesse et de haine, de faiblesse et d'incompréhension. Je savais qu'Emy n'aurait pas voulu me voir dans cet état là, et pourtant, je ne pouvais pas contrôler tout cela. Si elle était là, elle me dirait de kiffer ma vie comme si elle n'en était pas partie, que je ne devais pas changer qui j'étais, cette fille joyeuse, délurée et délirante. Mais c'était au dessus de mes forces. « Merci d'être venue... » dis-je alors, doucement, en lovant ma tête dans son cou.
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Tu as de la peine pour ton amie, la vie s'acharne contre elle et ça t'attriste, elle ne mérite pas ce qui lui arrive... Ton amie mérite d'être heureuse, mais visiblement la vie, en a décidé autrement. Toi, tu viendrais à perdre ton grand-père ou ton frère, c'est ton monde qui s'écroulerait, tu sais que ton monde ne serait jamais plus pareil sans l'un de deux dans ta vie...  Tes parents ? Tu en as rien à foutre, ils n'ont jamais été là pour toi, tu ne vois pas pourquoi, tu devrais les pleurer... Tu sais que, tu vas devoir dire ce que tu penses de vos géniteurs à ton frère, tu ne sais pas trop comment il réagira, mais, tu ressens le besoin de le faire, de vider ton sac... Plus tard, tu diras à ton amie comment, tu as fait pour obtenir le double de sa clé, bien qu'elle doit avoir son idée qui doit être la bonne... Mais, tu ne regrettes pas d'avoir agi ainsi, tu es heureuse de pouvoir être présente pour Jaimie une fois de plus. Tu laisses Jaimie déverser sa peine, tu entends ses sanglots, tu resserres doucement ton étreinte. « Je penses qu'ils auraient pu choisir, ils seraient restés encore un peu avec toi. » Annonces-tu doucement à ton amie. S'il y à bien une chose dont, tu ne doutes pas c'est de ça. Si la grand-mère de Jaimie et son ex aurait pu choisir, tu sais qu'elles auraient aimés rester un peu plus longtemps avec ton amie. Tu sens Jaimie te serrer un peu plus fortement contre elle, tu te laisses faire, tu sais que ton amie à besoin de toi, de ta présences et puis elle ne te fais pas aussi mal que ça, voir pas du tout. « Je serais toujours là pour toi. » Dis-tu doucement, presque tendrement. Tu caresses doucement les cheveux de ton amie.
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J'étais pas prête pour ça, pour perdre mon premier amour devenue ma meilleure amie. J'étais pas prête à voir Nonna dans un cercueil l'an dernier. J'étais trop jeune pour perdre mon père et pouvoir en garder de véritables souvenirs. J'ai pas eu le temps de leur dire à quel point ils comptaient tous les trois pour moi, j'ai pas eu le temps de leur dire que je les aimais. Et à l'heure actuelle, je suis là, avec mes regrets de ne pas l'avoir fait plus souvent, avec cette tristesse trop longtemps engrangée au fond de moi. Et je déverse tout, en demandant à ma grand-mère et à mon père de guider Emilia près d'eux et de la surveiller, comme si pour la première fois de mon existence je croyais à un paradis, ou une vie après la mort. Je m'accrochais peut-être à cet espoir, qu'à eux trois, ils seront ma bonne étoile. C'est peut-être idiot, finalement, mais c'est la seule raison qui me pousserait à me battre encore et encore. Ce qui me permettra de me relever et d'avancer, comme je l'avais toujours fait avant. J'avais envoyé un simple message à ma mère, en deux jours, laissant ses appels sans réponse après. Je lui ai demandé d'aller voir les Morello pour moi et d'essayer d'être présente au maximum pour eux, car je savais que dans la situation inverse, Emilia aurait fait pareil. La présence de Cassiopea me redonnait une once de joie, un peu de clarté dans l'obscurité de mon âme. Elle était là, à me dire que s'ils avaient eu le choix, ils ne m'auraient pas abandonnée. Elle n'a jamais su que mon père s'était sacrifié pour ma mère et moi. « C'était le choix de mon père de mourir. Il a cherché sa mort pour sauver le cul de ma mère et mon avenir... » Emilia n'avait pas choisi de naître avec une maladie incurable. Nonna était une vieille femme, c'était l'issue fatale de son existence, comme pour beaucoup. Quand elle me disait qu'elle serait toujours là pour moi, je n'ai pas eu la force de parler. Je déposais simplement mes lèvres dans son cou, en guise de remerciement. Ses caresses dans mes cheveux m'apaisaient, et doucement, mes larmes cessèrent de couler. « T'as payé qui pour avoir le double de la clé ? » demandais-je alors, d'une voix à peine audible tant ma gorge était nouée.
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Jaimie & Cassiopea
Certes, tu ne connaissais pas Emilia, enfin juste de nom et, tu savais ce qu'elle représentait pour Jaimie et ça te suffit.Bon, tu as un peu hontes de ce que, tu as fait pour obtenir le numéro de chambre ainsi que le double de la clé... Tu as payé le réceptionniste, tu sais qu'il risque d'avoir des problèmes si jamais quelqu'un découvre ce qu'il a fait. Jaimie déverse petit à petit sa peine pendant que toi, tu essaies de trouver les mots justes afin de la consoler un peu, mais il s'avère que, tu n'es pas au courant de tout les petits détails et lorsque Jaimie t'informe sur son père, tu ressers ton étreinte autour de ton amie, tu ne peux pas t'en empêcher. « Même si c'est dur, tu dois continuer de vivre ta vie, pour elle, pour eux... Je ne connaissais pas Emilia, mais je pense qu'elle n'aurait pas aimé te voir ainsi...  » Murmures-tu ta voix rempli de douceur et de sincérité. Tu sais que Jaimie ne surmontera pas facilement cette perte, mais, tu seras là si jamais un jour elle ressent le besoin de parler ou même de passer du temps avec une amie tout simplement. Un doux sourire se dessine sur tes lèvres en sentant le baiser de Jaimie au creux de ton cou. Tu passes et repasses ta main dans ses cheveux dans un geste doux et rassurant. Tu constates que Jaimie ne pleure plus ce qui est déjà un bon point pour toi. « Le réceptionniste, tu m'en veux ? » Demandes-tu doucement, car oui, tu es bien consciente du fait qu'elle puisse t'en vouloir de t'imposer à elle comme ça.
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J'avais besoin de me vider, de déverser ma rage et ma peine, et si j'étais à Boston plutôt qu'ici, j'aurai pu faire ça, en frappant dans un sac de boxe, jusqu'à tomber dans les vapes parce que je n'ai plus aucune force, aucune haine ni peine. Mais ici, je suis bloquée avec mes vieux démons et mes pensées. J'écoutais Cassi, qui sait trouver les bons mots pour me calmer, pour me ramener un peu sur terre. Je sentais également son étreinte se resserrer sur moi quand je parle de la décision de mon paternel de se sacrifier. Elle me dit que je dois continuer de me battre pour eux, et qu'Emilia ne voudrait pas me voir dans cet état. Ce qu'elle disait était vrai. Jamais elle n'aurait accepté de me voir comme ça. Mais c'est réellement dur de ne pas agir de la sorte. « T'as raison. Elle voudrait que je continue de picoler, de faire la fête comme avant, voire plus qu'avant. Mais c'est pas aussi simple. Elle était mon premier amour et ma meilleure amie à la fois. J'peux pas faire comme si de rien était. Même si j'vais me battre pour eux, que j'me relèverai, là c'est trop dur, tu sais ? » dis-je alors, ma tête au creux de son cou. J'appréciais ses caresses dans mes cheveux, et quand elle me disait qu'elle avait payé le réceptionniste pour avoir le double de ma clé, un léger rire sortait d'entre mes lèvres. Je savais qu'elle avait fait un truc du genre, et je trouvais ça drôle. « Non j't'en veux pas, ma belle. Merci de l'avoir fait. » dis-je avant de relever ma tête pour déposer mes lèvres au coin de ses lèvres, maladroitement.
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L'espace d'un instant, tu te dis que Jaimie ferais peut-être mieux de rentrer à Boston afin qu'elle puisse être dans un environnement qu'elle connaît, mais aussi retrouver des amis si jamais, ils ne sont pas tous venus au Laos... Et puis, tu te dis que ça ne sera sans doute pas facile pour elle de rentrer... Alors, tu essaies de consoler Jaimie à l'aide des mots,de tes bras la serrant doucement contre toi. Tu ne sais pas si, tu réussis et au final, tu t'en fiche pas mal, tu laisses ton amie vider son sac, tu sais qu'elle doit en avoir besoin. « Je sais ce qu'elle représentait pour toi ma belle, je sais à quel point ça doit être dur pour toi... Tu vas seulement surmonter cette épreuve à ton rythme avec tes amis près de toi pour te soutenir. Sache que si un jour, tu ressens le besoin de parler quelque soit l'heure, je serais là pour toi. » Dis-tu doucement à Jaimie. Tu le penses vraiment, si jamais Jaimie à besoin de parler de tout et de rien ou même d'Emilia, tu seras présente pour elle et cela peu importe l'heure. Tu ne cesses pas tes caresses dans ses cheveux, surtout en voyant qu'elle a arrêté de pleurer. « Je ne voulais pas que, tu traverses cette épreuves seule... » Dis-tu doucement à Jaimie avant que cette dernière ne dépose ses lèvres aux coins des tiennes, ce geste te surprends, tu ne bouges pas, tu observes Jaimie, cherchant à savoir ce que ton amie cherche à obtenir.
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J'avais songé à partir quand je l'ai vue dans son sac mortuaire. Je me suis dis qu'il fallait que je rentre. Mais être seule à Boston, c'était au dessus de mes forces. Il fallait que je reste ici, que je me force à voir du monde, à être dépaysée, essayer de ne pas songer à tout ça. Mais ça aussi, c'était au dessus de mes forces. J'étais bien heureuse que Cassiopea fasse ce premier pas vers moi, car autrement, je serai restée seule, enfermée dans cette pièce, à envoyer chier les femmes de chambre, le mec du room service qui te demande cinq fois par jour si t'as envie de manger. C'était dur de sortir de ce lit, que je voyais comme protecteur. Mais les bras de mon amie, eux, étaient des plus réconfortants. Ses mots me ramenaient sur terre, dans une réalité que je devais désormais affronter. J'étais seule, mais pas vraiment. Même sans les personnes que la vie m'a arrachées, je suis entourée. Et ça fait du bien de se sentir moins seule. « Tu sais que ça marche pour toi aussi. Quelle que soit la situation, tu peux m'appeler. » dis-je simplement. Je commençais à me sentir moins envahie par la tristesse, mes yeux me piquaient d'avoir tant coulés, mais qu'importe. J'avais besoin de réconfort, et Cassi était là, à m'en donner. Je ne répondais rien quant au fait qu'elle ne voulait pas que je traverse cette épreuve seule. Je ne savais pas pourquoi mes lèvres venaient se poser au coin de ses lèvres, mais c'était agréable. J'avais envie de recommencer, mais vu la façon dont elle me regardait, je voyais bien qu'elle ne comprenait pas pourquoi j'avais fait ça. Je baissais les yeux en me mordant la lèvre inférieure, un peu honteuse. « Désolée...besoin de tendresse...» dis-je alors doucement. Des mots sonnants comme des excuses.
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