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Longue journée, à peine arrivée au Laos que tu avais foncé à l'hôpital pour prendre des nouvelles d'Ivy. Elle était réveillée, bonne nouvelle, sauf qu'elle avait oublié les cinq dernières années. Elle croyait que t'avais dix huit ans et elle vingt ans. Génial. Puis y avait eut ce sms de Sage, concernant Lucky et Noah. Tes deux meilleures amies en guerre, le pompom. Ca te faisait encore plus penser que Denys te manque et que t'aurais bien aimé l'avoir avec toi, ou être avec lui à Boston. Mais Ivy a besoin de toi, et t'avais promis à Max que tu serais là pour les un an d'Ethan. Tu voulais pas rater ça, mais Den' il te manquait, vraiment. Et l'échange de snap, te fit sourire et te donna envie de lui parler, de vive voix. A peine ton snap envoyé en lui demandant de t'appeler, que ton téléphone sonna, affichant une image de vous deux et son prénom. Le sourire aux lèvres, tu t'installais mieux sur ton lit. Non, t'étais pas au bar comme tu l'avais dit à Ilhan. Juste dans ta chambre. C'était du rapide que tu le taquines sur son appel dans la minute qui avait suivi. Tu fais quoi ? que tu demandes, curieuse.
Ca me bouffait. Déjà être séparés, en règle générale, même si l'expérience 'prison' nous avait appris la distance, on n'aimait pas ça. Que ça soit ses vacances d'hiver, quand à l'époque on était bien moins proches, que ce soit mon voyage au Mexique, à chaque fois les séparations même brèves on les vivait mal. Alors là, à peine réconciliés suite à la crise mariage, la savoir partie à l'autre bout de la terre c'était dur... Et ça l'était d'autant plus vu le contexte : Ivy à l'hosto, suite à un accident, ses meilleures copines qui s'étaient disputées, j'aurais vraiment voulu être là, avec elle, la soutenir, autrement qu'en faisant le con avec snapchat. Mais je faisais avec les moyens du bord et je ne me fis pas prier pour l'appeler. "Y'a un délai d'attente à respecter quand tu me demandes de t'appeler ?" me marrai-je alors qu'elle me taquinait sur ma rapidité, ajoutant ensuite : "Je plaide coupable, tu me manques trop, j'avais super envie d'entendre ta voix voilà." avouai-je ensuite. "Je suis à l'appart j'allais sortir faire des courses." Onze heures de décalages, on risquait d'être un peu à l'envers elle et moi. "Et toi tu fais quoi ?"
Rien que de le voir sur snap, ça faisait un bien fou. Encore plus quand il se chargeait de faire l'andouille, ce que tu savais qui était fait exprès pour te changer les idées. Il y arrivait très bien, étirant un sourire sur tes lèvres, bien que t'avais envie de le voir lui, et son corps. Il te manquait entièrement. Malheur, de lui avoir demandé une telle photo. Le snap suivant correspondait à merveille avec ta demande. Un peu trop peut être même. Il était beau, non canon. Ses abdos bien en valeur. T'en avais chaud. Alors tu voulais un appel, entendre sa voix... Pas le temps de dire non à sa question, qu'il avouait que tu lui manquait trop et que lui aussi il voulait entendre ta voix. Alors on est deux. Il te manque beaucoup aussi, et sa voix tu voulais l'entendre, pour ça que tu avais demandé cet appel. Tu lui demandes alors ce qu'il fait, une petite idée précise en tête. Mais t'es encore au loft là, t'es pas encore en dehors ? que tu demandes, cette voix curieuse et surtout étrange. Moi, je suis sur mon lit, dans ma chambre, toute seule, en petite tenue... que tu décris avec une voix malicieuse.
Oui bon ok, peut être que j'avais pas attendu un quart de seconde pour appuyer sur le bouton appeler lorsque j'avais reçu sa demande, et alors quoi ? Elle me manquait, voilà, je le reconnaissais finalement, avouant avoir envie d'entendre sa voix. Puis surprenamment, elle avouait qu'on était deux dans ce cas et aussitôt un sourire étira mes lèvres. C'était encore tout frais notre réconciliation, et cette question, si on était ensemble ou non, à laquelle elle avait répondu par un baiser, je ne savais pas trop donc jusqu'où je pouvais pousser mes mots sans la braquer, sans la pousser dans ses retranchements, encore un peu dans le flou quant à la définition exact de ce que nous étions. Ce n'était clairement pas le moment pour parler de cela. Elle me questionnait sur ce que je faisais, je révélais avoir l'intention de sortir faire quelques courses, et sa voix ensuite et ses mots m'intriguèrent. "Je ne me suis pas mis torse nu pour me prendre en photo alors que j'étais en pleine rue, donc je t'assure que je suis au loft." rigolai-je avant que mon rire ne s'éteigne en entendant sa réponse à elle, des images inavouables traversant mon esprit... "T'as décidé de me torturer en fait c'est ça ?" Oui, parce que bon y'avait pas que sa voix qui me manquait. Et là, tout de suite, l'imaginer en petite tenue, ça m'en fit bien prendre conscience.
Prêt à faire des courses, tu le questionnais donc sur le fait qu'il soit toujours au loft ou bien s'il était déjà sortit. C'était pas juste comme ça que tu le questionnais, pas juste pour savoir, le fliquer ou autre. T'avais plutôt une idée bien précise en tête alors quand il te retourna la question, un sourire prit place sur tes lèvres, répondant donc en rajoutant des détails. T'étais pas vraiment en petite tenue sur ton lit mais ça il ne pouvait pas le voir non ? L'effet recherché avait l'air de fonctionner vu la question qu'il te posa. Ton sourire s'agrandit un peu plus. Ou j'ai juste eut une longue journée, tu me manques, et... j'ai besoin de réconfort. Et t'avais aucune envie de parler encore d'Ivy, de Sage et Lucky avec leurs embrouilles. Tu voulais juste te changer les idées, t'imaginer avec lui même si c'était des centaines de kilomètres qui vous séparent. T'es sûr que tu veux aller faire tes courses maintenant ? Tu marques une courte pause avant de reprendre : parce que j'ai envie de te faire savoir comme j'aimerais t'enlever tes vêtements là, sans prendre mon temps Respirant, comme si tu es essoufflée, tu continues : poser mes lèvres sur ta peau, sur ton cou, sensuellement, pour descendre jusqu'à ton torse, jusqu'au bas de ton ventre, avec mes mains qui glissent sur ton corps... Une voix bien calculée, bien douce, bien enivrante, tu cherches à lui donner envie de toi.
J’étais dérouté par son ton, par sa question, n’ayant rien vu venir de la suite. Mais rapidement, l’inflexion de sa voix, sa façon de respirer, de peser et choisir ses mots, l’intonation qu’elle mettait… Y’avait plus de doute, Ash était en train de me chauffer et comment dire… Ca marchait à merveille. Déjà que quand elle avait raconté qu’elle était en petite tenue ça ne m’avait pas laissé indifférent. Alors autant dire que la suite de ses mots avait un effet quasi immédiat sur moi. « T’es une tortionnaire Ashleigh Strauss… » Et pourtant j’avais ce sourire aux lèvres. Bordel, qu’est-ce que je donnerais pas pour me téléporter là bas, au Laos, et lui faire l’amour sauvagement. « Je vais rester au loft alors… Et imaginer comment moi, j’aimerais balader mes mains sur ta peau, en petits cercles, et puis dessiner un petit D au creux de tes reins du bout de mes doigts, remonter le long de ton dos et me battre avec les agrafes de ton soutien gorge… Il est de quelle couleur d’ailleurs ? » Et là, c’est moi qui me torturais tout seul, sentant mon bas du corps réagir en imaginant la scène, en repensant aux courbes parfaites de ma colocataire, aux nombreuses étreintes qu’on avait partagé… Oui clairement, y’avait pas que sa voix qui me manquait c’était elle toute entière.
Tu n'avais vraiment aucune envie de parler de tes meilleures amies, de ton état à toi. Tu voulais juste l'entendre, l'avoir au bout du téléphone, puisque tu pouvais te contenter que de ça. Et pour pimenter le tout, pour empêcher toute discussion te concernant, et en même temps car il te manquait affreusement, tu lui faisais comprendre tes envies. Celle de l'avoir dans ton lit, contre toi. A défaut que ce soit possible, tu lui détaillais ce que tu pourrais bien lui faire, de tes lèvres, de tes mains. Un début, parfait, pour lui mettre des images en tête, pour le stimuler un peu. A son 't'es une tortionnaire' tu compris que ça réussissait. Tes mots, ta voix, avaient cet effet sur lui, clairement. Tu le connaissais pour savoir ce que ça signifiait. Un peu comme ses 't'es pas possible' qui en disent toujours long. Enfin, il avait pas l'air si contre, puisqu'il jouait le jeu, refusant d'aller faire les courses, pour te mettre l'eau à la bouche, de ce qu'il aurait pu faire à son tour. Un petit rire s'échappe à l'évocation du débat avec les agrafes de ton soutien gorge. Rouge. Sourire aux lèvres, tu ajoutes : en dentelle, en V, mettant parfaitement bien ma poitrine en valeur. D'ailleurs... il commence à me serrer, je vais sûrement l'enlever. Et ta main bascule dans ton dos, pour le détacher et ainsi libérer ta poitrine. Je me sens mieux là. Je vais peut être aller prendre un bain, tu restes avec moi ? que tu dis en te levant de ton lit pour te diriger vers la salle de bain. Mettant le haut parleur, tu attrapes ton haut prête à le retirer. Imagine que tes mains sont sur mes hanches, tirant sur mon haut, pour le faire passer par dessus ma tête, tes doigts frôlant ma poitrine...
Et ça y est, elle m’avait eu, je me prenais au jeu, abandonnant toute idée de quitter le loft pour le coup, me laissant tomber sur le lit, m’amusant à imaginer ce qu’à mon tour je lui ferais si ces fichus kilomètres n’étaient entre nous à cet instant précis. Mes mains sur son corps, mon combat avec sa lingerie… Et je réalisais qu’il me manquait un détail pour imaginer correctement la scène : la couleur de ses sous vêtements. Rouge. Forcément. « J’adore quand t’as des dessous rouges… » avouai-je alors, en me sentant me raidir un peu plus, mon pouls s’accélérant sensiblement. Comment faisait-elle pour avoir toujours cet effet là sur moi ? Même en étant à l’autre bout du monde ? La suite de la scène, elle continua de la dérouler, avouant qu’elle allait prendre un bain, me laissant le soin d’imaginer mes mains sur son corps, sur ses seins. « Tu crois que je me contenterais de les frôler ? Moi je crois que je finirais par les caresser carrément, peut être même que je viendrais les embrasser, j’adore comment ils réagissent quand je viens les agacer du bout de la langue… » Et pour l’instant, celui qui réagissait, c’était moi, serré comme jamais dans mon caleçon à cause de notre petit jeu. « J’ai envie de toi Ash… » avouai-je alors dans un soupir.
La couleur de ton soutien gorge lui donna encore plus envie. Tes dents vinrent pincer ta lèvre inférieure en l'écoutant dire combien il aime quand tu portes cette couleur pour tes sous vêtements. Rouge, bien sexy, mettant bien en valeur. Il pouvait qu'aimer. Attend, je t'envoie une photo que tu dis en appuyant sur le bouton central de ton iphone pour ouvrir snapchat et ainsi lui envoyer un beau selfie de ta poitrine dans son soutien gorge. Enlevant finalement celui ci, d'une main, puis te dirigeant vers la salle de bain, une envie soudaine de prendre un bain, et bien sur, qu'il t'accompagne même si ce n'est qu'au téléphone. Tu commences à te déshabiller en lui informant que tu mets le haut parleur, que tes mains se chargent de te retirer ton haut, détaillant bien sur des gestes qu'il pourrait effectuer. Et évidement qu'il ne voudrait pas se contenter de juste frôler tes seins. Il voudrait faire plus, à son tour il t'explique les gestes qu'il ferait, embrassant ta poitrine, s'amusant avec tes tétons du bout de sa langue. Hmm que tu lâches, preuve que tu aimais les paroles qu'il disait et que t'aurais grandement adoré qu'il les réalise plutôt que juste te les souffler au combiné. Allumant l'eau de la baignoire, tu bouches celle ci. Tes mains se chargent de faire descendre ton short pendant qu'il avoue qu'il a envie de toi. J'ai envie de toi aussi... J'ai besoin d'aide pour retirer ma culotte en plus, elle se montre rebelle... Ou pas, mais pourquoi pas ? Pourquoi pas lui faire comprendre que tu voudrais qu'il s'en charge lui, de la retirer, même de te l'arracher. J'ai envie d'embrasser tes lèvres, de les mordre sensuellement, tout comme d'embrasser ton torse, puis de laisser ma langue et mes lèvres se poser entre tes jambes... Ta culotte retirait, tu rentres dans la baignoire, l'eau pas encore remplit, mais tu t'y installes, y mettant du savon. On l'a jamais fait dans une baignoire Denys... que tu souffles, ta respiration trahissant déjà l'excitation qui te gagne. T'as chaud, et sûrement pas à cause de la vapeur de l'eau qui se dégage dans la pièce. Mais bien à cause de lui, de cet appel.