Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityLaisse moi être celle qui partage ta vie • Denleigh
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Laisse moi être celle qui partage ta vie • Denleigh

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Deux jours depuis le mariage de Denys. D'abord t'étais passée par le stade de la colère. Tu avais pourri ceux qui étaient au courant et qui n'avaient rien dit. T'avais envoyé chier Denys en beauté. La communication ne passait plus entre vous. Il persistait qu'il n'avait rien fait de mal, que c'était pas grave, que tu sur réagissais et il n'avait cessé de te reprocher des choses. Ta coucherie avec Dimitri par exemple. Comme s'il retournait la chose contre toi. Quelque chose qui datait de plusieurs semaines en arrière, dont il avait 'pardonné' et selon toi qu'il n'avait plus à dire son mot là dessus. Puis Dimitri c'était une erreur, t'allais mal, il te manquait lui, Zacharias, et dans ta tête des tas de choses cogitées à cette époque. C'était pas juste qu'il utilise ça pour se défendre. Il se montrait blessant, ne voyant rien du mal que ça te faisait ce mariage, cette union avec son ex. Pour lui, t'étais la seule fautive à l'écouter. Celle qui n'avait pas voulu officialiser alors tout était de ta faute. Il t'avait blessé, et encore plus avec ses mots, ses messages. T'avais coupé court à la 'discussion', trouvant qu'il agissait comme un goujat à te parler de la sorte. T'avais passé la nuit chez Darren, enfin nuit c'était un bien grand mot. Impossible de trouver le sommeil. Les mots qu'il avait utilisait ne cessé de résonner dans ton esprit. Les yeux fermés c'est son image qui te hantait. Vos souvenirs qui venaient s'immiscer sans autorisation. Tu pouvais encore sentir les baisers qu'il déposait sur ta peau. Ses caresses. Son souffle sur toi. T'en avais pas dormi. Plus tu le chassais de tes pensées et plus il revenait. Selon le grec, tu cherchais juste une excuse pour le fuir. Stupidité. Il n'avait donc rien comprit ? Que t'avais plus envie de le fuir depuis longtemps ? T'avais pas arrêté de venir à lui, de le réclamer. Tu l'avais pas repoussé, ou en public, car t'arrivais pas à ne pas le faire. Tu voulais pas le faire souffrir, bien que lui venait de te faire souffrir... Deux jours écoulés, des sms plus que houleux. Votre relation était plus qu'à mal. Et ça te faisait un mal de chien. De savoir qu'il te glissait entre les doigts. Savoir que votre relation en prenait un coup, que tu le perdais petit à petit. D'un autre, t'arrivais pas. Tu pouvais pas faire semblant, te réjouir pour lui, ni comprendre les motifs de son acte. Trop tôt, trop douloureux. Tu t'étais ouverte à lui, le seul, et voilà où ça t'avait mené, en enfer. Tout ce que tu craignais, de le perdre, de ne plus l'avoir à tes côtés, c'était exactement ce qui se passait actuellement. T'en bavais, terriblement. Il te fallut un courage monstre pour te rendre au loft, dans le but de récupérer tes affaires. Il devait travailler, comme toujours, alors aucun soucis. T'allais pas le croiser, ni tomber sur lui. T'allais pouvoir faire tes bagages tranquille. Tu rentrais tout de même sur la défensive dans l'appartement. Constatant aucun bruit, tu te précipitais dans ta chambre, attrapant un sac et y mettant des habits. Tu savais même pas ce que tu mettais dans ton sac. Tu prenais juste les affaires et tu remplissais le tout. Pareil avec la salle de bain. Tu attrapais les affaires autour du lavabo et tu les foutaient dans un vaniti. Comme si c'était automatique. Comme si tu étais absente de ton corps. Tu te voyais bouger mais c'était comme si tu te contrôlais pas. Tu agissais instinctivement, emballant les choses un par un, ne faisant même pas attention au bruit de la porte d'entrée qui s'ouvrait. Le cœur trop lourd, trop noué. Que ça faisait mal d'être ici, dans cette chambre, ce loft, où des souvenirs vous en aviez des tas ensemble. Comment vous en êtes arrivés là ? A ce qu'il te cache des choses ? A ce qu'il ait des mots déplacés ? A... Tu te laissa tomber sur ton lit, les mains sur ton visage, plus perdu que jamais. La colère était retombée, laissant place à l'amertume, la tristesse. Comment tu pouvais avoir autant besoin de lui et à la fois juste envie de le fuir ? Comment tu pouvais avoir envie d'être dans ses bras et de le frapper ? T'étais paumée. T'étais mal. Sans lui. Sans ton repère. Sans ta moitié. Tu te sentais incomplète. Vide. Et bordel ce que ça te bouffait cette situation, mais ce que ton égo, ta fierté, n'était pas capable d'aller vers lui.

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hj : @Nora-Blue Burberry parce que je devais le mettre en titre de rp pour Denleigh et j'ai tenu parole Laisse moi être celle qui partage ta vie • Denleigh 3997999705
@Denys Zacharias Laisse moi être celle qui partage ta vie • Denleigh 2442039969
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C'était parti d'un délire. Moi qui prenais des news de Louve,  qui évoquais nos souvenirs embrumés du SB et de son anniversaire, elle qui me racontait ses déboires avec son fiancé ruskov, et ce plan. Foireux. Débile.  Puéril.  A notre image sûrement. Incapables qu'on était d'être sérieux. On allait se marier. Louve et moi. Ça réglerait ses problèmes avec son paternel et ça ferait enrager ce dernier. Parce qu'avec mon bracelet et mon passif de taulard j'avais rien du gendre idéal. Et voilà comment on en était venus à ça, délirant sur la fête, le dress code, mais finissant quand même par le concrétiser ce fameux plan. Le 17. j'avais attendu la toute dernière minute pour prévenir Ashleigh. Peut être parce qu'avec les avertissements d'Il, de Louve, de Willow, je redoutais un peu inconsciemment sa réaction. Parce que consciemment par contre j'étais sur de moi : elle le prendrait bien. C'était bidon. C'était drôle. C'était un prétexte pour faire la fiesta. Elle avait manqué le jour J pour Marin, pour Gaga et récemment pour Sage, elle se rattraperait au mien de mariage... Et donc verdict : inconscient de Denys 1 - le conscient 0. Je m'étais planté. Elle l'avait mal pris. Et encore c'était un euphémisme. Elle était furieuse. Si au début j'avais tâché de m'expliquer, ses tâcles et son ton acide avaient eu raison de mon calme. Allons. J'allais pas la laisser jouer les donneuses de leçon alors même qu'elle me repoussait depuis des mois, qu'elle avait plus d'une coucherie avec un autre depuis nous. Et puis j'avais compris. D'un coup. J'avais réalisé que c'était juste une aubaine pour elle. Pour fuir. L'excuse parfaite qui arrivait pendant sa 'réflexion' qu'elle s'accordait avant de me redire pour nous. C'était parfait pour refuser qu'on forme un couple. Elle allait filer au Laos. Elle allait reprendre son train train comme avant. C'était peut-être ce qu'elle attendait depuis le départ. Une occas' pour me repousser. Tout ça sans me blesser hein, parce que là elle pourrait dire à tous que c'était ma faute. Ça commençait d'ailleurs. Des textos de nos amis. Tiens même des sms de sa soeur. Super... Ou comment accentuer ma mauvaise humeur. "Rentre plus tôt Den. Et stp dors un peu... Tu verrais ta tête." Voilà les mots de mon boss quand il me croisa alors que je bossais sur la voiture d'un client. Mes protestations, mes heures dans le négatif, il ne voulait rien entendre et exigeait que je rentre me reposer. Croisant mon reflet dans les vestiaires, je reconnus avoir une tête de zombie. C'est que j'avais du sommeil en retard, avec ma soirée post mariage avec Willow et ma nuit blanche à ressasser ma dispute avec Ash. J'abandonnais mon bleu de travail dans mon casier, saisis mes clés et direction le parking puis le loft.
Je me figeais en descendant du break et en apercevant sa voiture devant chez nous. Mon pouls s'accélèra alors que je traversais la route en deux deux pour entrer dans le bâtiment. Je pris les marches, attendre l'ascenseur me paraissant impensable. Je les gravis rapidement, poussai la porte d'entrée que je ne pris pas garde à refermer doucement dans mon empressement, elle claqua. Et je balayai le loft du regard. Désert. Mes yeux s'arrêtèrent sur la porte de sa chambre entrouverte et je m'avancai, d'un pas plus posé, plus hésitant, redoutant presque le moment où l'on allait se retrouver face à face. Prudemment, je fis un petit pas dans la pièce et la trouvais allongée sur son lit, le visage caché derrière ses mains. " T'es revenue ?" Question ou constatation. Qu'importe. Mon ton était calme. Froid aussi un peu.  Contrastant avec mon pouls nettement accéléré et l'espoir que sa présence ici pourrait vouloir dire qu'on laissait cette histoire derrière nous... Sauf que la seconde suivante mes prunelles tombaient sur sa valise et je compris qu'elle n'était là que pour ça. " Ha..  Tu pars en fait ? "
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Déterminée, c'était ton état d'esprit quand tu avais décidé de rejoindre le loft pour récupérer une bonne partie de tes vêtements et affaires de toilette. Tu semblais sûre de toi, que c'était la meilleure chose à faire. Au fond, t'en savais rien. T'étais juste perdue. C'était la première fois que tu te disputais avec Denys, du moins si violemment, si fort. La première fois que ça traînait. Habituellement, après quelques heures, le temps qu'il arrête de faire son boudeur, ça repartait. En excuses, l'un de l'autre, et c'était bien vite oublié, balayé, jeté à la poubelle. Mais cette fois... ça faisait deux jours déjà. Interminables. Et tu t'étais bien vite rendu compte de la place qu'il avait prit dans ton quotidien. Pas juste car tu étais désormais seule à Boston, tous les autres au Laos. Mais le simple fait que sa présence, n'étant plus là, ça créait un terrible vide. Y avait des sms, oui, juste pour aggraver la colère, les nerfs de l'autre. Juste pour te balancer en  pleine figure les faux pas que tu avais commis dans le passé. Et dire que trois jours plus tôt, tu le réclamais, y avait des échanges de sms encore bien allusifs. Des snaps tout aussi explicites. Tout avait vrillé si rapidement, que t'avais du mal à faire passer la pilule. Du mal à accepter ce mariage, qu'il n'ait rien dit, qu'il ait fait ça dans ton dos. Et pire, de le perdre. T'étais blessée et une Ashleigh blessée, en premier lieu elle est mauvaise et méchante. Mais ensuite, c'était la peine qui venait prendre la place de la colère. Et dans ta chambre, alors que des habits étaient déjà emballés, tandis que tu te pensais seule, tu te posais quelques minutes, sur ton lit, les mains sur le visage. Yeux fermés, tu cherchais à repenser à tout ça. Ce que tu y voyais c'était que ton meilleur ami, ton confident, ton pilier, avait agit sans t'en informer, sans tenter de te le dire en douceur. Il avait attendu le dernier moment et comment pouvait-il croire que tu allais bien le prendre quand la fille en question est son ex et qu'il donne cette image du gars sérieux qui voit en cette union, quelque chose de concret, d'important ? T'avais beau repenser aux messages de Lucky, t'avais peut être jamais rien dit officiellement sur ce que tu ressens, mais ça semblait clair. Par tes lettres, ta chanson, ta façon d'être avec lui, et lui seul. Lui. Qui se tenait là, dans ta chambre. Cette question, ce ton de voix. C'était pas vous et ça te donnait encore plus un coup. Tes mains tombèrent de ton visage, tandis qu'il comprenait. Tu partais, tu revenais pas. Tes pupilles se posèrent sur lui, ce regard triste, meurtri. J'ai besoin de réfléchir, ici je peux pas, j'y arriverai pas... Ton de voix calme, en accord avec ton visage, ton regard. Je peux pas rester ici, avec cette tension entre nous. Je peux pas passer mes soirées dans ma chambre, à te savoir dans la tienne que tu dis en te levant pour reprendre ta tâche, afin d'éviter son regard. Afin de l'éviter tout court, lui entier. Car c'était évident que le savoir si proche, ça te faisait du bien et du mal. T'avais envie de te jeter dans ses bras, et à la fois de t'en éloigner car la tentation était trop grande. Il t'avait blessé, avec ce mariage, avec les reproches et les mots qu'il avait employé.

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Tu pars en fait. Sa valise pour preuve aurait dû me suffire mais l'entendre confirmer me brisa un peu plus me coeur. Fallait dire que j'y avais cru pendant ces quelques minutes qui avaient suivi l'instant où j'avais aperçu sa voiture en bas de chez nous, le temps de gravir les marches,  le laps de temps qu'il m'avait fallu pour entrer dans l'appart et foncer dans sa chambre. J'avais vraiment espéré, tout au fond de moi, qu'on se confondrait en 'désolé', qu'on allait fondre dans les bras l'un de l'autre, qu'elle me dirait enfin ces paroles que j'attendais tant, qu'elle savait ce qu'elle voulait désormais, et que ce qu'elle voulait c'était la même chose que moi : qu'on soit ensemble. Oui pendant ce court moment qui avait précédé l'arrêt de mes prunelles sur sa valise j'avais eu le temps de me faire ce film. Fidèle à moi même. Éternel optimiste. Bercé par mes illusions et mes espoirs. Parce que c'est ce que j'avais passé mon temps à faîte ces derniers mois avec Ash. Espérer. M'accrocher à ça. Mais peut être que fallait que je la lâche cette bouée de sauvetage. Ashleigh elle était pas revenue. Elle partait. Le scénario idéalisé disparaissait aussi sec de mon esprit. Réfléchir. Ça elle réfléchissait beaucoup. C'était ça aussi qu'elle avait dit pour nous deux  ? Oui le choix de ses mots me la renvoya à la figure, cette réflexion sans fin sur un nous qu'elle faisait traîner.  Quand moi j'avais été sur dès le départ et ce malgré des faux pas qui à mes yeux étaient bien pire que cette vaste blague qu'était ma BA de mariage avec Louve. Lâche ta bouée Denys. Ne sois plus celui qui t'accroche en vain. "Ok. " J'allais pas argumenter pour la faire rester. Pas cette fois. "Tu me diras quand tu pars. Je viendrais t'aider avec ta valise." Voilà.  Voilà. Denys qui lâchait la bouée. Elle avait gagné. Je baissais les bras. Faisant volte face, je sortais lentement de la pièce.
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Non, tu ne pouvais pas, faire semblant, et rester avec lui, dans ce loft, à le savoir si proche, mais dans sa chambre et toi la tienne. Comment tu pourrais ? Quand depuis sa sortie, ton temps tu le passes avec lui ? Dans sa chambre ou dans la sienne. Il y avait que très rarement ces fois où tu avais dû dormir sans lui. T'avais prit l'habitude, t'y avais prit goût, toi, à ces détails qui actuellement t'empêcher de trouver le sommeil. Etre seule dans ton lit, les draps vides, froids. Ca t'empêchait de dormir, ça te faisait t'agiter, tourner sur toi. Même si c'était des draps dans lesquels il n'avait jamais dormi, encore moins avec toi. Son absence à tes côtés, elle était bien là. Tu tentais donc de lui faire comprendre quand il s'interrogeait sur ton départ. En vain. Echec. Ou il en avait rien à foutre et il accentuait juste tes sombres pensées, la possibilité qu'il ait des sentiments pour elle aussi... Son 'ok' alors que tu t'activais à nouveau, fut comme un coup de poignard dans le dos. Tu te stoppa légèrement dans ta lancée, et reprit de plus belle aux paroles suivantes. Encore plus poignantes, plus douloureuses. Tu discernais un inintérêt te coupant le souffle. Il s'en fichait. Et ça eut le don de te faire vriller. Tu sentais que ça bouillait encore en toi, que toute la vapeur revenait à la surface, prête à exploser. C'est donc tout ce que ça te fait ? Tu veux pas lui donner ma chambre t'en que tu y es ? que tu lâches mauvaise, ce ton de voix énervée, fort. Plus fort que ce que tu n'aurais aimé. Retourné vers lui, son corps dos à toi, tu hallucinais là. Tu me proposes vraiment de m'aider avec ma valise ? Tu veux pas m'aider à faire mes bagages aussi que ça aille plus vite, que je parte plus vite ? Comme ça tu seras en paix ? C'était ça qu'il voulait non ? Que tu dégages, qu'il est le loft pour lui seul, ou peut être pour te remplacer par Louve. Il pouvait pas comprendre que ça te blessait ? Que son acte t'atteignait plus que tu l'aurais voulu ? Que ça avait réveillé en toi toutes tes inquiétudes, tes peurs ? Il comprenait pas que si tu réagissais comme ça c'est car tu étais sincère avec lui, le seul, et que tu sentais tous les rapprochements, les efforts, jetés pour rien ? J'aurais jamais cru que ça t'atteigne aussi peu. Que de me blesser soit si banal pour toi. Et j'avais peur d'être celle qui TE ferait du mal, je suis juste stupide que tu cries à travers l'appartement, encore, insistant sur le dernier mot, cherchant tes affaires. Tu savais même plus quoi prendre, t'étais encore plus déconnecté à ton corps que jamais. T'étais juste une boule de nerfs, blessée. Et tu te sentais craqueler comme une coquille d'oeuf. Tu sentais cette fissure s'agrandir dans ton cœur, tout ton corps. C'était pas possible, c'était un cauchemar, pas lui, pas vous...

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Dos à elle, en chemin vers la porte, le détachement que j’avais affiché ne semblait pas être une tactique efficace. La voix de ma meilleure amie résonnait dans mon dos, avec colère, rageant contre ma réaction, ou absence de réaction plutôt, cherchant la provoc’ en questionnant sur l’éventuel don de chambre que je pourrais vouloir lui faire. Et pas besoin de demander pour savoir que le pronom de sa phrase désignait Louve. « Mais n’importe quoi… » soupirai-je. Je levai les yeux au ciel, petit geste qu’elle ne pouvait pas voir de toute façon et qui aurait surement envenimer encore plus les choses si elle l’avait aperçu de toute façon. Et elle enchainait, s’énervant de plus belle, m’accusant de proposer mon aide juste pour qu’elle boucle ses sacs plus rapidement. « Peut être que je propose juste ça parce que t’as eu un accident, une semaine de coma et que t’es sortie d’hospit y’a peu de temps… » Donc oui, se taper une valise à descendre n’était clairement pas un bon traitement indiqué pour son rétablissement. Puis dans le fond, Ash avait raison. Peut être que j’avais envie qu’elle parte vite, parce que je savais que plus la discussion s’éternisait plus je risquais de flancher. De craquer. De lui demander de rester. De m’accrocher à nouveau. Et d’ailleurs, je ne parvins pas à quitter la pièce complètement parce qu’à ses mots suivants, je me tournai vers elle pour répliquer : « J’ai pas fait ça pour te blesser Ash. Je te l’ai dit c’est pour aider Louve. Ca aurait été Marin que j’aurais fait la même chose et on aurait fini à la mairie tout pareil. » Ouais voilà bon exemple. Est-ce qu’elle aurait crisé autant si ça avait été notre meilleur pote en galère avec papa Perol et une fiancée arrangée dans les pattes et si c’était donc lui qui avait fini par partager mon nom ? Et je la vis s’activer à attraper des affaires en s’énervant de plus belle. Je finis par réduire la distance entre nous, malgré moi, saisissant ses mains pour la stopper dans son agitation : « Calme toi Ash. Oui t’es stupide et c’est toi qui te fait du mal là. En cogitant et en t’imaginant n’importe quoi. » Mes mains glissèrent pour s’ancrer sur ses hanches pour la maintenir doucement mais fermement devant moi, avant de venir s’emparer de son menton pour qu’elle relève le visage, que nos regards se connectent, qu’elle n’échappe pas à mes yeux lorsque je reprenais, je répétais, pour la énième fois : « Je ne ressens rien pour Louve ok ? C’est qu’un mariage bidon… Qui ne change absolument rien à tout ce que je peux éprouver pour toi. » Donc oui, au jeu de l’indifférence et du baissage de bras j’étais vraiment mauvais, on est d’accord. Je le savais que j’allais craquer. C’était l’effet et j’étais incapable de rester impassible même quand elle me taclait, qu’elle m’attaquait, qu’elle m’énervait. Elle avait ce truc… C’était impossible de ne pas craquer. « Je n’aime que toi Ash… »

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La dernière fois que tu t'étais mise dans une telle colère, c'était sûrement à la dernière soirée des mathers. A cette MPH annuelle, où des eliots se sont incrustés et qu'Hippolyte est venue te chercher des poux. Ce moment où elle a osé parler de Denys justement, de se moquer de sa situation, de son emprisonnement, sachant qu'elle y était pour quelque chose et qu'elle savait que tu savais. Tu t'étais emportée pour lui, le défendre, complètement folle de rage à l'époque. Là, rebelotte sauf que t'avais changé de camps pour le coup. Tu était toujours aussi folle de rage, bien plus même, mais contre lui et non pour lui. Folle de rage de ce qu'il avait fait, de ce qu'il avait pu dire et de ce qu'il continuait à dire en cet instant. Sous tes yeux. S'il semblait impassible, je m'en foutiste, toi ça avait le don de te faire bouillir encore plus. Après tout ce qu'il t'avait dit, après toutes vos promesses, toutes ces peurs quant à ta fausse mort, comment il pouvait s'en moquer autant ? Tu lui en voulais, bon sang ce que tu lui en voulais, mais au fond, ça te tuais cette dispute qui s'éternisait, ces paroles qui blessaient, ces reproches qui s'accumulaient. Tout ça, ça te bouffait, ça t'empêchait de trouver le sommeil le soir, de penser à autre chose la journée. Ca te faisait ressasser les choses, les mots, et ça augmentait ta colère mais aussi ta frustration, ton incompréhension, ta peine. Alors forcément, le voir si peu touché par ce qui se passait, par cet éloignement, par cette froideur dont vous faisiez preuve, ça aggravait le cas et rendait ta colère encore plus terrible. T'inquiète pas je peux me débrouiller que tu dis mauvaise, haineuse même. C'était donc ça son soucis ? Le poids de ta valise sous prétexte que tu avais des antécédents ? Ca te ferait quoi de toute façon si j'y retourne que tu dis plus à l'affirmatif qu'en question. Oui c'était bas sachant qu'il en avait bavé durant ton 'absence' mais t'étais pire que touchée et blessée et c'était ta façon de te défendre, de libérer la colère qui s'accentuait. Et quand il s'apprêtait à quitter la chambre, ça te faisait voir rouge, noir. Tu redoublais de colère et de phrases piquantes, t'insultant de stupide, d'avoir eut peur d'être celle qui pouvait lui faire du mal, lui causer sa perte et tout détruire entre vous. Au final, y avait pas besoin d'être en couple pour tout détruire, vous vous en sortiez à merveille actuellement... Et il avait beau répéter que le but n'avait pas été de te blesser, que ça changeait rien. Les faits étaient là, il n'avait rien dit, il n'avait pas essayé de t'en parler avant. Peut être que s'il l'avait fait, t'aurais mal réagit, mais moins que maintenant, et t'aurais pu finir par accepter l'idée. Là, y avait beaucoup du fait qu'il avait caché ça pendant des jours, faisant comme si rien n'était, te laissant te rapprocher encore plus de lui, d'un vous qui pourrait former un 'nous'. Et c'était ça qui était dur à avaler, son manque de franchise, de confiance. Ce qui te laissait entrevoir qu'il avait peut être joué un jeu, qu'il se rattachait peut être à elle, pas qu'amicalement. Il lui en avait fallut peu pour toi, alors il en fallait peut être encore moins pour retomber pour une ex ? Tu ne pus t'empêcher de penser que t'aurais préf qu'il épouse Marin, là c'est sur que t'aurais rigolé, accepté d'être le témoin et la première pour faire la fête. Juste car c'était Marin, un guignol, votre meilleur ami, un mec. Ca changeait tout, rien que le sexe. Tu ne répondis rien, parce que y avait rien à dire. Tu continuais juste à attraper des bouts de tissus, sans trop savoir ce que tu faisais ou prenais. Et tu ne le vis pas, Denys, arriver pour prendre tes mains. Ce simple contact qui envoyait aussitôt des électrochocs dans tout ton corps, faisant activer ton battement du cœur. Il était si près, pourtant si loin. Et tu le fuyais. Tu ne voulais pas le regarder, tu ne voulais pas lui laisser entrevoir que tout ça te torturait. Tu voulais pas lui donner cette satisfaction alors qu'il s'en moquait. Mais il en décidait autrement, te faisant relever le visage vers lui, ses doigts sous ton menton, après s'être assuré que tu n'allais pas partir bien loin, te retenant par la taille. Tu résistais, exerçant une pression de la tête mais c'était peine perdue. Il était plus fort et sa présence te chamboulait bien trop. Il liquéfiait toutes tes forces avec son toucher... Alors tu posais tes pupilles ailleurs que dans ses yeux, tu voulais pas qu'il voit cette peine qui brillait dans ton regard. Mais quand il reprit la parole, évoquant ce qu'il ne ressentait pas pour Louve, c'était plus fort que toi, tu cherchais son regard, pour y lire autre qu'avec les mots. Pour vérifier, appuyer, les mots qu'il évoquait. Et cette phrase finale, t'assomma de plein fouet. Tu sentais tes jambes se faiblir, sous les émotions trop fortes, trop grandes, des derniers jours, de maintenant. Tes yeux se fermèrent, comme pour t'imprégner de ces mots, comme pour les faire rentrer dans ton esprit, les croire durement et chasser toutes tes peurs, tes doutes. Alors pourquoi ? Pourquoi tu m'as rien dit ? Pourquoi tu m'as laissé m'accrocher encore plus à toi, à nous, pour prévoir ça et me le cacher ? Pourquoi tu m'en a pas parlé ? Pourquoi tu pensais que j'allais bien le prendre quand je ne cesse de faire des pas vers toi, de m'ouvrir, d'essayer de me donner une chance, pour que... pour que... et tu finis par, la tête trop remplie de questions, de choses. De te donner une chance, oui, car de base la personne en qui t'avais pas confiance c'était toi, pas lui. C'était de toi que t'avais peur, de lui faire du mal, de pas être à la hauteur. Lui, t'avais eut une confiance aveugle, ne pensant pas qu'il pourrait te faire du mal. Il te l'avait promis en plus avant ton accident, que vous n'alliez pas vous faire du mal. Ca avait l'air raté comme promesse non ? Tu baissais à nouveau le regard, l'affronter étant bien trop pénible pour toi. Mais incapable de bouger, de t'éloigner de lui, de te défaire de son étreinte, du peu de contact qui y avait entre vous.

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Elle voit dans ma proposition de l’aider un empressement à la voir déguerpir. Peut être qu’il y avait un peu de vrai. Parce que je sentais que cette confrontation allait être dure… Je sentais surtout que j’allais pas tenir bien longtemps avec mes ‘ok comme tu veux’ que j’allais finir par faire mon Denys, que j’allais encore chercher à la retenir, ce que je ne m’étais promis de ne pas faire. Ash, elle était douée pour fuir, mais peut être que j’en avais marre d’être le seul à me battre pour nous deux. Peut être que cette énième bataille c’était celle de trop, qu’il fallait que je baisser les bras et que je la laisse partir ? En tout cas, je justifiais quand même mon côté serviable autrement, remettant son hospit’ récente sur le tapis pour lui faire comprendre que se taper une valise à porter n’était pas une bonne idée. Elle riposta avec mauvaise humeur, piquante, mauvaise, insinuant de sa question qu’une nouvelle hospitalisation me laisserait de marbre. « T’avises pas de jouer les imprudentes Ash… » J’avais pas envie de finir réellement comme Michael Scofield, le corps tatoué de partout à chaque fois qu’elle mettrait sa vie en jeu… Mais elle entendait pas Ash, elle était furieuse, elle attrapait tout et n’importe quoi parmi ses affaires en m’assénant de nouvelles reproches, le ton montant de plus en plus. J’essayais, de parler plus fort, de lui faire comprendre, de lui faire bien entrer dans la tête que rien n’avait été calculé pour la blesser. Que c’était pour rendre service. Purement amical. Même que je citais Marin, pour qui j’aurais été capable d’enfiler une robe blanche si il avait fallu, si papa Perol avait tenté de lui mettre des bâtons dans les roues également.  Mais elle répondait pas, elle restait là à s’agiter, ce qui finit par me conduire à elle, m’approchant, attrapant ses mains pour la stopper. Elle fuyait mon regard pourtant, sauf qu’avec ce que je voulais lui dire ensuite, je voulais mes yeux dans les siens, alors je lui dis doucement mais fermement relever le visage vers moi. Je repris donc, mes affirmations, mes explications, en espérant que cette fois elle comprendrait. Et là, on est d’accord que la résolution de ne pas se battre et de la laisser filer, elle s’était déjà évaporée. J’arrivais pas. A rester stoïque. A la laisser péter un plomb. A la laisser se dénigrer. Croire qu’elle ne comptait pas alors que c’était tout le contraire. Elle comptait plus que tout. Elle ferma les paupières lorsque j’avouais n’aimer qu’elle pour conclure mon speech. Quelques secondes, et elle m’assénait de pourquoi confus. « C’était pas un truc ‘prévu’ ça faisait que quelques jours que le délire avait commencé, parce qu’à la base c’était un délire, y’avait rien de fait. Et puis c’est pas important. Ca signifie rien pour moi. Ca signifie rien pour Louve. C’est pour ça que je ne pensais pas que ça te toucherait. » C’était pas comme si on avait sorti le grand jeu, église, robe blanche, faire part, un truc vraiment prévu organisé, orchestré. Là, ça c’était décidé et fait à la va vite. « Puis j’ai pas trouvé le moment de te glisser un ‘tiens je me marie’ quand on discutait… » Peut être que j’aurais du, j’aurais du écouter Willow, j’aurais du écouter Ilhan. Ils m’avaient tous prévenu, mais moi la symbolique du mariage, ça m’était passé au dessus. Je voyais que le plan de sauvetage pour aider Louve et une occas’ de picoler. J’avais cru que pour l’anti romantisme qu’était Ash, ça serait la même… « Je me suis planté ok, j’aurais du te le dire avant. Je… » Et elle baissait les yeux, me coupant dans ma phrase. « Ash… » soufflai-je, la voix brisée. Mes doigts effleurèrent sa joue, quelques secondes, avant de glisser le long de son bras, jusqu’à son poignet, sa main, s’en emparant pour la tirer à moi, écartant les bras que je resserrais alors autour d’elle. « Je t’aime, ne pars pas s’il te plait… » réclamai-je alors, mon visage enfoui dans ses cheveux. La colère avait cédé la place au désespoir. J’étais juste incapable de la laisser partir dans ce climat là. C’était impossible.
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T'étais venue en plein milieu d'après midi, sachant pertinemment qu'il allait être à son travail et que tu n'aurais aucune chance de tomber sur lui. C'était raté. Va savoir pourquoi mais il était pas au travail, du coup bel et bien présent au loft, alors que tu préparais ton sac, histoire d'avoir quelques affaires pour partir ailleurs. Rester ici, sous le même toit que lui c'était juste impossible. Tu pouvais pas passer de dormir avec lui, de profiter des soirées ensemble, à être coincée dans ta chambre, lui dans la sienne. Ca serait trop de torture, autant aller ailleurs, là où il ne serait pas et où la souffrance serait moindre. Tes plans étaient tombés à l'eau, il était arrivé et le ton était vite monté, les reproches avec. C'était pour ça aussi que t'avais voulu l'éviter, pour ne pas avoir à vous déchirer comme vous le faisiez, parce que même si c'était plus fort que toi de te montrer mauvaise et de le piquer, t'en bavais au fond. Ca te faisait un mal de chien de le voir indifférent, d'entendre des reproches concernant des faits passés, datés et bouclés. Et ça t'énervait toujours plus, n'arrangeant pas la situation, puisque tu répondais encore plus froidement, plus amèrement. Sinon quoi ? Qu'est ce qui allait se passer si tu jouais à l'imprudente ? La première fois vous étiez plus proches que jamais et ça n'avait pas empêché cet accident de karting, alors que pouvait-il bien faire là si tu faisais l'imprudente, vu les tensions qui régnaient ? Tu te faisais peut être menaçante même si c'était pas le but. T'avais pas envie de jouer avec ton accident, avec la peine causé à tes proches. Mais sous la colère, sous les nerfs, tu disais ce qui te venait, sans réfléchir, sans te retenir. Tout sortait, plus aucun blocage. C'est sûrement ça qui faisait que lorsqu'il expliquait à nouveau qu'il n'y a rien avec Louve, que c'était juste pour l'aider, que ça change rien te concernant, qu'il n'aime que toi, que tu débitais un flot de questions avec beaucoup de pourquoi. Pourquoi il t'avait laissé te rapprocher de lui, vous rapprocher pour faire ça ? Libérant déjà pas mal que tu t'étais encore plus accrochée à lui au fur et à mesure des jours, des moments partagés ensemble. Il persistait que ça signifie rien pour lui et qu'il n'avait pas trouvé le bon moment pour le dire. Tu crois que le jour j c'était mieux que le dire au milieu d'une leçon de surf ou d'un repas ? Y avait pas eut de moments, peut être, mais faire reporter jusqu'à la dernière minute c'était clairement le pire des moments... Il avouait qu'il avait merdé, qu'il aurait dû t'en parler avant et... ça désamorcé un peu la bombe qui c'était activée en toi quelques minutes plus tôt. Le regard toujours baisser, tu entendis au diminutif de ton prénom que sa voix était brisée. Alors lui aussi cette situation le peinait ? Tu le compris quand il fit glisser sa main le long de ton bras, t'attirant finalement vers lui, t'encerclant de ses bras. Un peu figée au départ, tu souffles doucement et encercle tes bras autour de lui. Les paupières closes, tu profites de cette étreinte, ne sachant pas trop si ça serait la dernière. T'es sûr qu'il n'y a plus rien de ton côté ? que tu demandes, la tête collée contre son torse. T'appréhendes. Tu sais que la réponse peut te déplaire, te faire mal, mais tu l'a veux. T'as envie de savoir la vérité. Tu veux pas un mensonge. Tu veux savoir, si son cœur est partagé en deux. T'accepteras pas, mais tu mérites de savoir. Pas question de foncer encore dans un mur. Oui ça sera dur, de t'éloigner, de moins le voir, moins passer du temps avec lui mais... ça sera le mieux s'il n'est pas sûr de lui, de ce que son cœur ressent, veux. Et comme si ça risque d'être officiellement le début d'une fissure, tu resserres légèrement tes bras autour de sa taille, pour une dernière étreinte avant de relever ton visage et de planter tes yeux dans les siens. J'ai besoin de savoir. Je veux pas être épargnée, je peux encaisser, j'ai juste le droit de savoir. Pas sûre que tu encaisserais mais tu avais le droit de savoir, ça oui. Tu maintiens donc le regard, attendant sa réponse. Le ventre noué, tu es prête, à entendre la vérité. Tes yeux le supplient même...

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  Mon indifférence et ma décision mentale du début de discussion, cette fois je ne flancherais pas, je ne me battrais pas dans le vent, je la laisserais me repousser et fuir, au final, ça n’était pas une bonne tactique. De l’huile sur le feu qui ne faisait qu’envenimer les choses. Le ton se haussait. Les piques fusaient. Et voilà que mon incitation à la prudence, partant au départ de mon intention de l’aider avec sa valise, elle s’en saisissait pour la retourner contre moi. Ce ton menaçant, sous entendant qu’elle allait bien faire n’importe quoi, ne pas faire attention, pour bien faire l’exact contraire de ce que je lui demandais, de ce que les toubibs lui avaient surement demandé, ce petit air désinvolte, ce ton provoquant. « Ash bordel c’est ta santé… » ralai-je avec mauvaise humeur. « Fais moi la tronche. Bloque mon numéro. Quitte l’appart. Pourris moi auprès de nos amis. Mais mets pas ta vie en danger pour cette connerie ok… » Cette connerie. Belle façon de parler de mon mariage. Mais c’était ça, une bêtise, un délire, du bidon… Louve en aurait pas parlé en d’autres mots. Je reprenais d’ailleurs là dessus, sur la platonicité de notre relation, l’absence de sentiments, l’amitié simple qui nous liait ma désormais femme et moi. C’était juste un service rendu. Peut être que j’étais trop naïf. Peut être que j’avais été stupide d’envisager un truc entre potes qui se terminerait en grosse fiesta, de penser que ça changerait rien, qu’on finirait quand même par dormir ensemble Ash et moi, comme d’habitude… Dans ma tête sa réaction vive et furieuse, je ne l’avais pas vu venir malgré les mises en garde de mes amis. Alors quand elle m’asséna de pourquoi, que j’essayais de me justifier sur le fait qu’aucun moment opportun ne s’était présenté, elle n’accepta pas l’excuse. « Ouais… Peut être que j’ai un peu trop repoussé le moment de t’en parler. » Et peut être qu’elle, elle avait un peu tendance à oublier ce petit côté immature qui me caractérisait pourtant et qui s’illustrait bien là. Je finissais par m’excuser, reconnaissant que j’aurais surement du lui dire plus tôt. Mais ses yeux se baissaient à nouveau pour échapper à mon regard et ça me noua le bide… Je pouvais pas rester impassif. Je pouvais pas laisser les choses comme ça. La laisser filer dans ce climat de tension. J’arrivais pas à baisser les bras et à tirer un traits sur nous. J’avais pas pu au SB quand elle ne m’avait pas cru pour mes sentiments, quand je l’avais retrouvé au lit avec ce type, j’avais pas pu non plus lorsqu’elle m’avait fait croire qu’elle avait un mec, lorsque j’avais appris sa liaison avec Dim… Je pouvais pas davantage la laisser s’éloigner maintenant. Malgré mon énervement du début. J’avais envie que d’une chose là, en la voyant incapable de soutenir mon regard, peinée, touchée, c’était de la serrer dans mes bras et sans réfléchir, impulsivement, c’est ce que je fis. Attrapant sa main, l’attirant contre moi, l’entourant de mes bras, répétant le visage enfoui dans ses cheveux que je l’aimais, que je ne voulais pas qu’elle s’en aille… Lovée contre moi, crispée au début, elle finit par m’enlacer à son tour et elle laissa échapper cette question. Comme si toutes mes paroles d’avant n’avaient pas suffit, elle en voulait encore la confirmation. Elle finit par relever le visage vers moi, et nos regards se connectèrent à nouveau. Et puis, en guise de rappel, parce que cette faculté qu’elle avait à douter de mes sentiments ça n’était pas nouveau ni sans me rappeler son idée du SB selon laquelle j’aimais toujours Gab, je lui sortais d’abord un « Tu me saoules Ashleigh Strauss. » avant de prendre son visage en coupe entre mes mains et de fondre sur ses lèvres pour m’en emparer. Un baiser bref mais intense, et lorsque nos bouches se séparaient je repris : « Y’a que toi Ash… »
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