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Deux jours depuis le mariage de Denys. D'abord t'étais passée par le stade de la colère. Tu avais pourri ceux qui étaient au courant et qui n'avaient rien dit. T'avais envoyé chier Denys en beauté. La communication ne passait plus entre vous. Il persistait qu'il n'avait rien fait de mal, que c'était pas grave, que tu sur réagissais et il n'avait cessé de te reprocher des choses. Ta coucherie avec Dimitri par exemple. Comme s'il retournait la chose contre toi. Quelque chose qui datait de plusieurs semaines en arrière, dont il avait 'pardonné' et selon toi qu'il n'avait plus à dire son mot là dessus. Puis Dimitri c'était une erreur, t'allais mal, il te manquait lui, Zacharias, et dans ta tête des tas de choses cogitées à cette époque. C'était pas juste qu'il utilise ça pour se défendre. Il se montrait blessant, ne voyant rien du mal que ça te faisait ce mariage, cette union avec son ex. Pour lui, t'étais la seule fautive à l'écouter. Celle qui n'avait pas voulu officialiser alors tout était de ta faute. Il t'avait blessé, et encore plus avec ses mots, ses messages. T'avais coupé court à la 'discussion', trouvant qu'il agissait comme un goujat à te parler de la sorte. T'avais passé la nuit chez Darren, enfin nuit c'était un bien grand mot. Impossible de trouver le sommeil. Les mots qu'il avait utilisait ne cessé de résonner dans ton esprit. Les yeux fermés c'est son image qui te hantait. Vos souvenirs qui venaient s'immiscer sans autorisation. Tu pouvais encore sentir les baisers qu'il déposait sur ta peau. Ses caresses. Son souffle sur toi. T'en avais pas dormi. Plus tu le chassais de tes pensées et plus il revenait. Selon le grec, tu cherchais juste une excuse pour le fuir. Stupidité. Il n'avait donc rien comprit ? Que t'avais plus envie de le fuir depuis longtemps ? T'avais pas arrêté de venir à lui, de le réclamer. Tu l'avais pas repoussé, ou en public, car t'arrivais pas à ne pas le faire. Tu voulais pas le faire souffrir, bien que lui venait de te faire souffrir... Deux jours écoulés, des sms plus que houleux. Votre relation était plus qu'à mal. Et ça te faisait un mal de chien. De savoir qu'il te glissait entre les doigts. Savoir que votre relation en prenait un coup, que tu le perdais petit à petit. D'un autre, t'arrivais pas. Tu pouvais pas faire semblant, te réjouir pour lui, ni comprendre les motifs de son acte. Trop tôt, trop douloureux. Tu t'étais ouverte à lui, le seul, et voilà où ça t'avait mené, en enfer. Tout ce que tu craignais, de le perdre, de ne plus l'avoir à tes côtés, c'était exactement ce qui se passait actuellement. T'en bavais, terriblement. Il te fallut un courage monstre pour te rendre au loft, dans le but de récupérer tes affaires. Il devait travailler, comme toujours, alors aucun soucis. T'allais pas le croiser, ni tomber sur lui. T'allais pouvoir faire tes bagages tranquille. Tu rentrais tout de même sur la défensive dans l'appartement. Constatant aucun bruit, tu te précipitais dans ta chambre, attrapant un sac et y mettant des habits. Tu savais même pas ce que tu mettais dans ton sac. Tu prenais juste les affaires et tu remplissais le tout. Pareil avec la salle de bain. Tu attrapais les affaires autour du lavabo et tu les foutaient dans un vaniti. Comme si c'était automatique. Comme si tu étais absente de ton corps. Tu te voyais bouger mais c'était comme si tu te contrôlais pas. Tu agissais instinctivement, emballant les choses un par un, ne faisant même pas attention au bruit de la porte d'entrée qui s'ouvrait. Le cœur trop lourd, trop noué. Que ça faisait mal d'être ici, dans cette chambre, ce loft, où des souvenirs vous en aviez des tas ensemble. Comment vous en êtes arrivés là ? A ce qu'il te cache des choses ? A ce qu'il ait des mots déplacés ? A... Tu te laissa tomber sur ton lit, les mains sur ton visage, plus perdu que jamais. La colère était retombée, laissant place à l'amertume, la tristesse. Comment tu pouvais avoir autant besoin de lui et à la fois juste envie de le fuir ? Comment tu pouvais avoir envie d'être dans ses bras et de le frapper ? T'étais paumée. T'étais mal. Sans lui. Sans ton repère. Sans ta moitié. Tu te sentais incomplète. Vide. Et bordel ce que ça te bouffait cette situation, mais ce que ton égo, ta fierté, n'était pas capable d'aller vers lui.CODE BY RESSAPANDA.
hj : @Nora-Blue Burberry parce que je devais le mettre en titre de rp pour Denleigh et j'ai tenu parole
@Denys Zacharias
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