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Elle s’auto déclarait reine. Ok. Reine de quoi ? Et miss Dunford voyait large, le monde carrément. « C’est marrant, c’est mon royaume le monde, va falloir apprendre à régner avec moi mademoiselle. » Et voilà que le peu de distance qui régnait entre nous était réduit à néant, mes lèvres venant se poser tout contre son cou. Joueur, lui quémandant d’être la reine de ma vie, et agrémentant cette demande de baisers choisis et posés sur sa peau veloutée, me rassasiant au passage de son parfum délicieux et enivrant. Une dose d’Hippo après des semaines de sevrage… Relevant le visage pour de nouveau accroché son regard, j’aperçois l’étincelle de ses yeux et je sus alors que j’avais déjà un peu gagné, que j’étais parvenu à la troubler un peu. Petite victoire. Courte durée, parce qu’en adversaire redoutable, la joute verbale reprit. Elle retrouvait vite sa contenance pour se faire cinglante en répliquant qu’un royaume qui s’effondre, qui s’enfuit, ne l’intéressait pas, accompagnant ses mots à son tour de baisers calculés. Mon oreille pour cible, ma joue, la commissure de mes lèvres. Je retenais mon souffle, quelques secondes, mon sang s’affolant au cœur de mes veines alors qu’ensuite ses doigts venaient se jouer de ma cravate, s’attaquant aux boutons de ma chemise. « Je suis à toi Hippolyte Dunford. » assurai-je mes mains venant s’ancrer sur sa taille, remontant, redessinant son décolleté, suivant la ligne de son soutien gorge sous le tissu de sa robe, avant de venir jouer avec ses bretelles, les faisant glisser le long de ses épaules : « Je suis à toi si tu es à moi. »(Invité)