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Relax don't do it when you want to go to it!

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L’angoisse animait sa vie. Chaque minute, chaque seconde, chaque respiration s’écoulait dans la perspective de voir un fou mettre fin à sa vie ou à celles de ses proches. Seule la période travaillée à la DEA la détendait. Un comble, non, qu’au milieu de molosses et autres élites du muscle au cerveau formaté pour la voir comme un objet sexuel, elle se sente chez elle ? Mais ce soir n’avait plus rien d’identique.

Pour une fois de trop, l’homme lui avait fait sentir sa présence. Pour une fois de trop, l’ombre dans son dos revêtait des airs tranchants et sanglants. Pour une fois de trop, son regard tomba sur LUI ! Un coup d’œil à son téléphone portable lui accorda une rapide relecture des SMS de Declan. Il avait besoin d’elle. Alysse ignorait tout de la mort d’Ashleigh – qui finirait par ressusciter d’ailleurs-  mais elle était tout de même incapable de répondre présente. Frustration. Les doigts blanchis par la pression exercée sur l’objet ne parvenaient à réagir à l’appel de son ami de toujours. Et soudain, tous les scénarios se bousculèrent dans son esprit. Sa respiration accéléra, tuant toute possibilité d’alimenter convenablement ses neurones. Rien. Rien. Il n’y avait plus rien, aucune issue, aucune sortie, aucun avenir.

Un hurlement strident  s’engouffra entre ses mâchoires serrées.  Sa paume frappait si violemment son volant qu’elle menaça de le casser. Le moteur vrombit avec fureur pour élancer l’engin à toute vitesse dans les diverses ruelles. A droite, à gauche, à gauche, tout droit… Ses manœuvres aléatoires risquaient de troubler son poursuivant. Puis sans plus attendre, elle se gara à l'arrache et elle s’élança au sommet d’un immeuble pour y squatter le toit avec son ordinateur portable, son arme à feu et de quoi le charger. Une balle serait suffisante de toute façon.

Le bruit des touches qu’elle malmenait se mêlait au vent sifflant. Au bout d'une demi-heure, le petit message fut envoyé à son destinataire, lui demandant de confirmer plus tard, de manière discrète la réalisation du travail dont elle avait besoin. Est-ce qu’il allait le faire ? Est-ce qu’il saurait le faire ? Bien mieux qu’elle. Son corps tremblait si fortement que l’arme qu’elle tenait au poing, braqué sur la porte de secours menaçait de lui glisser entre les doigts, à moins qu’ils n’activent involontairement la détente.

Les cheveux en pagaille passaient par vague sur son maquillage fatigué, à l’image des idées morbides qui lui traversaient le cerveau. Il allait la tuer et elle ne pouvait rien y faire. Il était partout et ses proches se ralliaient un à un à lui : Lily Rose, Jonathan, Paris… Comment survivre dans cette folie ? Devait-elle le tuer, lui  et tous les autres ? Non, non. Elle ne pourrait jamais, pas le temps avant de se faire arrêter. Si elle descendait Lawrence, est-ce que Jonathan ou Lily-Rose prendrait son relai ? Comment protéger ses proches sans les perdre ? Ils ne seraient jamais à l’abri, pas plus qu’elle et tout était de sa faute. Elle avait signé un pacte avec le diable, il y avait de ça 11 ans et il venait à présent réclamer son dû !  Il était temps pour elle de rejoindre l’enfer, dernière manœuvre pour protéger ses biens les plus précieux : leurs vies.

@Leonidas S. Vasilis Relax don't do it when you want to go to it!  3997999705 Relax don't do it when you want to go to it!  387742012 Relax don't do it when you want to go to it!  1881463262
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   Alysse & Leonidas

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   Rp situé avant le Summer Camp

Leonidas était un être extrêmement difficile à cerner car il avait plusieurs vies, plusieurs identités. La plus connue était sûrement celle de ce riche héritier, cet étudiant qui bravait les interdits pour suivre des études qui le passionnaient à savoir la criminologie et la médecine légale. Les macchabés étaient d’une meilleure compagnie que les vivants aimait-il à rappeler à son entourage. Il faut dire qu’il détestait l’espèce humaine mise à part quelques exceptions qu’il nommait : proches. Pour figurer dans ce cercle restreint, il fallait montrer patte blanche et encore, vous n’aurez pas accès à toute sa vie, à ses secrets les plus sombres. Ces mêmes secrets qui le conduisait à une autre facette de son quotidien : la vie virtuelle. Hacker de génie, il offrait ses services aux plus offrants en se dissimulant sous divers pseudonymes. Il n’agissait pas pour l’argent mais bien pour le challenge, pour mettre à l’épreuve ses compétences. C’était ce qui le motivait, ce qui le transcendait. Il appréciait le danger, il appréciait cette liberté de mouvement. Là, il était son propre maître et il se gardait bien de rendre des comptes à qui que ce soit. Seules quatre personnes étaient au courant de ses talents : Son père, Summer, Alysse et Declan. Quatre personnes, ce qui était déjà beaucoup mais n’était-ce pas en eux qu’il plaçait justement sa confiance ? Quoiqu’il en soit, la personne qui venait de lui envoyer un message ne pouvait qu’être de confiance car il n’utilisait cette boîte de messagerie qu’en cas de nécessité. Dans un froncement de sourcil, il prit connaissance du mail avant de pianoter rapidement sur son clavier. Ses doigts semblaient voler sur les touches noires, comme s’ils étaient animés de leur propre volonté. Les lignes de code défilaient sur son écran sans qu’il n’y prenne attention. Il avait l’habitude de craquer les sites les plus sécurisés de la planète pour son propre profit personnel. Sebastyen Vasilis avait l’impression de mener la danse, que son petit-fils n’était qu’un pion entre ses mains. Oh comme il se trompait et ne mesurait pas l’étendu du danger qui se profilait à l’horizon mais il avait encore le temps. La vengeance était un plat qui se mangeait froid et lui, il l’aimait congelée. Au bout de quelques minutes de recherche, il trouvât enfin ce qu’il cherchait et ouvrit à nouveau le mail pour y mettre un seul mot : Effectué.

Cela aurait pu s’arrêter là, Alysse avait l’habitude de lui demander des services sans qu’il ne pose de question mais une intuition le poussa à ouvrir à nouveau son ordinateur mais passant directement sur leur messagerie instantanée qu’il avait programmé pour la rendre intraçable. « Qu’est-ce qui se passe ? »
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Peur. Poison. Pourriture. La putréfaction de l’âme. La paralysie de cette putain de panique. Le corps ployait sous la haine. Ô Lawrence. Ce qu’elle pouvait te maudire à tant te haïr. Cette haine balayait tout pour ne laisser que du dégoût. Alimentée de rage et d’impuissance, elle ployait les genoux des plus vaillants.  La haine seule restait dans le coeur d'Alysse, émoi du lâche, courage du perdant. Elle la poussait à la soumission  face à ce mal qui la rongeait. Sa propre maison avait sombré sous ce poison. Ce serpent de malheur effaçait tout jusqu’à son âme, jusqu’à son coeur, jusqu’à elle-même.

La peur triomphait. Le règne de la terreur s’instaurait sournoisement après s’être installé dans les moindres recoins de son corps. Les doigts tremblaient sur l’arme moite de son angoisse. L’odeur de la terreur serrait de son étau cette poitrine saccadée. Son emprise avait d’abord envahi son palpitant le serrant si fort qu’un jus brulant et nauséeux avait suinté dans ses entrailles. Le poison avait pris place. Tout son être lui obéissait sournoisement, aliéné par cette folie.

« J’sais plus. » Murmurait parfois une voix blanche, résidu de sa raison à l’agonie. « J’sais plus. »

Le tintement de son portable arracha un bond aux muscles sous pression. Navrant spectacle que cet être qui se noie, qui perd la foi. Comment regarder son téléphone en gardant son arme en main, prêt au service ? Comment ?

« Et ça te fait rire ! » Hurlait Alysse au ciel bien trop étincelant à ses yeux. Dieu. Le dernier être à qui on s’adresse lorsque, à genou, les morceaux valides d’un cerveau admettent plonger dans la folie. « J’SAIS PLUS ! NON ! » Une inspiration tremblante apporta l’oxygène nécessaire aux parties encore en fonction de son esprit. « Est-ce que tu es là ? Tu es toujours là ? J’sais plus moi. » Murmura-t-elle encore.

Dieu avait toujours été une part primordiale de son existence. Se jeter dans le vide constituait un outrage insupportable à la vie qu’il avait créée et offerte. Dans un souffle plus saccadé et rapide, l’arme se baissa lentement vers le sol. Les mains tremblaient si violemment qu’un tir accidentel menaçait de perforer la porte ou pire, de rebondir contre elle. Un accident qu’elle estimait bienheureux lui pendait au nez. Mais la démence vacilla au message de Leo.

« Merci… » Soupira-t-elle dans un soulagement trop intense pour ses jambes.

Sa position n’avait jamais autant reflétée la perdition de son âme. Et maintenant ? Un regard sur le message de Leo s’envola rapidement sur d’autres horizons. Ne pas répondre constituait une nouveauté pour elle. Accro à son portable et autre technologie, la détective alimentait son addiction au plastique et autres wifi. Son cerveau essoré censurait la moindre parole. La corde au cou avant de l’avoir passée. Le seul indice laissé fut probablement l’unique adresse qu’il pu avoir : le toit. Erreur de touche lorsqu’elle enfonça d’une unique main dans sa poche l’objet de communication, alors qu’un pas tremblant la conduit au rebord du toit.

En attendant, Alysse savait ce qu’elle devait faire. Défoncer l’emmerdeur en dessous d’elle. L’arme pointa le vide et se redressa vers la petite voiture : pan. C’était un suicide assuré et il serait parfait. Mourir dans une bagarre, de coups sur sa chair. Mais pour cela, il fallait laisser un mot, une lettre, une explication.

*Je rends les armes. Laisse pas un Lawrence Austen s’approcher de Declan ou de toi.*

La haine avait triomphé. Cette amante inavouée de l’amour piétinait le cadavre de sa raison. Le corps volait dans l’escalier, glissait dans l’ombre avant d’attraper celle qui s’était perdue à l’arrière du bâtiment et l’attendait à la sortie classique. De coups en coups, la bagarre virait doucement à son désavantage. Il ne la tuerait pas. Son air mi ennuyé mi triomphant songeait plutôt au moyen d’obtenir gain de cause.


@Leonidas S. Vasilis
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   Alysse & Leonidas

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   Rp situé avant le Summer Camp

Le manque de réponse d’Alysse commençait à l’agacer. Oui, à l’agacer car elle faisait naitre en lui, une certaine inquiétude. Leonidas n’avait que peu de proches parce qu’il détestait s’attacher à autrui car l’engagement était le plus court chemin pour connaitre la désillusion ou la douleur cuisante d’une trahison. Personne n’était parfait et il refusait de faire confiance à l’espèce humaine. Il connaissait bien trop les travers de l’être humain pour s’imaginer vivre dans un monde de bisounours. Pourtant, Alysse et lui étaient proches, ils étaient amis et il avait besoin de se dire qu’elle ne ferait pas de conneries, qu’elle ne chercherait pas à se foutre dans les emmerdes mais vu la requête qu’elle lui avait formulé quelques instants plus tôt, le mal était sûrement déjà fait. « Bordel Alysse, tu me réponds ou je te promets que je te retrouve et que je te fais passer un sale quart d’heure » tapait-il furieusement sur le clavier de son ordinateur. Une nouvelle fois aucune réponse si bien qu’il décidait de faire une chose qu’il ne s’était pas encore permis de faire : traquer un ami. Il avait des limites, une certaine déontologie comme hacker et la vie privée de ses proches était une limite qu’il ne franchissait jamais sans une très bonne raison. La dernière fois qu’il l’avait fait, c’était avec Siloë quand il avait découvert qu’elle était mariée. A présent, c’était dans le but évident de retrouver Alysse et de s’assurer qu’elle était en sécurité quitte à la ramener chez lui.

Une fois muni de l’information dont il avait besoin, Leonidas se dirigea vers son coffre fort pour en sortir une arme. Il possédait un port d’arme depuis sa majorité mais savait tirer depuis ses plus jeunes années. Son père, ancien flic, l’avait souvent emmené sur les stands de tir mais c’est bien auprès de son grand-père qu’il avait appris des choses qu’un citoyen modèle ne devrait pas connaître. Armé, il attrapait sa veste et les clés de sa voiture pour foncer vers sa destination en se demandant s’il n’arriverait pas trop tard. Il ne voulait pas se fixer sur cette pensée. Garde la tête froide en toute occasion Vasilis se répétait-il alors que sa voiture de sport traversait la ville.

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Son coeur se durcissait à moins qu'il soit devenu trop mou pour oser affronter ce monstre qui possédait son corps. A trop percevoir l'adversaire comme une bête, un animal, un barbare, chaque petit geste de sa part se muait en une agression, une volonté de lui nuire. Finalement, pour affronter un monstre qu'elle ne comprenait pas, il fallait en devenir un. Aux grands maux les grands remèdes. Alors, la brunette avait oublié ses idéaux et ses principes pour se changer à son tour en barbare sans coeur. Elle avait menacé, attaqué et cogné en sachant pertinemment que la fin du combat jouerait en sa défaveur. Cependant, elle avait surestimé le barbare qui lui faisait face. Parmi les centaines d'occasions de la tuer, il n'en avait saisi aucune. Il avait paré, principalement, frappé parfois lorsqu'il était trop acculé. Mais jamais, non jamais, il n'avait porté atteinte à sa vie.

Alors Alysse se trouvait maintenant à terre tandis que la voiture détallait à toutes vitesses le plus loin possible d'elle, cette folle furieuse! La victime, si on pouvait la nommer ainsi, restait à terre. L'instinct porta une main à son nez ensanglanté alors qu'elle cherchait son souffle et un brin d'équilibre. Il était tant de vérifier l'état de son corps. Lorsque la droite se distingua de la gauche, la brunette se redressa en titubant, crachant son sang sur le bitume. Les poings abimés juraient avoir aussi réduit en morceau son adversaire mais le reste du corps et particulièrement ses flancs ajouteraient qu'elle aussi, avait pris cher! Pas assez souffla une petite voix dans sa tête. Elle aurait dû mourir et l'idée d'être en vie anéantit son courage. Le dos contre le mur, elle se laissa couler jusqu'au sol. Pourquoi est-ce qu'elle n'était pas morte? Comment allait-elle protéger les siens à présent? Devait-elle se saisir de son arme pour la tourner contre elle?
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Leonidas n’aimait pas jouer les preux chevaliers, ce n’était pas son rôle. Lui, il permettait aux familles d’avoir des réponses, aux morts d’obtenir justice. Il n’avait jamais aimé les vivants : bien trop compliqués, chiants, demandeurs. Au moins les morts ne pouvaient plus trahir qui que ce soit, ils ne pouvaient plus faire de mal. Au-delà de cela, le grec était fasciné par la mort dans toutes ses formes car cela amenait à un mystère dont il prenait plaisir à le démystifier. Pourtant, le voilà à foncer dans sa voiture de sport pour voler au secours de son amie, d’Alysse. Il n’aimait pas la tournure que prenait cette histoire et surtout, il refusait à nouveau de perdre un proche. Leonidas passait souvent pour un être froid et sans scrupule mais quand il appréciait une personne, sa conscience se réveillait. Une raison qui le poussait entre autre, à se tenir loin des gens, à garder une certaine distance. Seulement, il y avait des exceptions et Alysse en faisait partie. Declan ne lui pardonnerait jamais de toute façon s’il arrivait quelque chose à la brune. Bordel dans quel merdier s’était-elle mise ? Un coup d’œil à son traceur lui indiqua qu’il était bientôt arrivé à destination. Quelques minutes plus tard, il se garait pour descendre de sa voiture. Les sens en alerte, il ne se précipitait pas dans l’action. Son père lui avait appris beaucoup de choses notamment comment agir sur le terrain. Certes il était rouillé car cela faisait un moment qu’il n’était pas frotté à un exercice pareil mais n’était-ce pas comme le vélo ?! L’endroit était calme comme après une tempête. Ce n’est qu’en apercevant Alysse adossée à un mur qu’il se précipita vers elle. « Putain Alysse, qu’est-ce qui t’es arrivé ? » demandait-il d’une voix froide tandis qu’il prenait son visage entre ses mains pour examiner ses blessures. Elle venait de se battre, inutile d’avoir fait médecine ou d’être Sherlock Holmes pour le déduire. Pourtant, c’est avec des gestes assurés qu’il vérifiait si elle était atteinte d’une blessure mortelle. « Tu peux te lever ou je dois te porter ? » reprit-il la parole après son examen sommaire. Le grec avait beau s’exprimer d’une voix froide, la lueur d’inquiétude qui faisait vaciller son regard attestait de la vive émotion qui le tenaillait.  

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La douleur tiraillait ses membres sans parvenir à surpasser le désarroi qui entravait son cœur. Les erreurs du passé se payaient toujours quoiqu’il advienne. Le désespoir la guettait, la laissant là, comme une proie facile. Pourtant, lorsqu’un pas retentit près d’elle, l’instinct reprit le dessus. Les doigts serrèrent son arme, prête à dégainer. Pourtant, le canon aurait pointé un visage trop familier pour ne pas inquiéter la brunette.

« Non non non non. » souffla-t-elle mêlant ses doigts aux siens pour se soustraire à ce foutu examen que lui faisait passer Leonidas. « Pourquoi t’es…mais t’aurais pas… »

La panique montait en puissance, écho à l’inquiétude plus mesurée de Leonidas. Quelque chose de terrible avait poussé l’étudiant ici, sur le terrain. Les connexions imaginaires que réalisait Alysse pour s’expliquer la situation rendait le monde encore plus terne et violent. Les enfants… Ca ne pouvait être que les enfants ! Il fallait partir d’ici, aller les aider rapidement avant qu’il ne soit trop tard.

Pour répondre à Leonidas et sans prendre une seule précaution pour prévenir les éventuelles blessures qu’un mouvement pouvait aggraver, Alysse posa une main sur le mur. S’il fallait se lever pour aider, s’il fallait se battre encore, elle le ferait… le croyait-elle. Car à peine debout, ses jambes se dérobèrent sous son propre poids tandis qu’une violente douleur lui traversait le ventre. Le buste se pliait, le souffle se coupait et pourtant Alysse tenait bon. Malgré les fourmillements qui parcouraient son corps, elle avança d’un pas. Chaque parcelle de sa peau transpirait sous les bouffées de chaleur qui l’habitaient. Malheureusement, l’effort que lui réclamait cette démarche l’obligeait à se focaliser sur l’acte et oublier d’écouter Leonidas. En effet, son esprit avait réalisé la vitesse de rotation terrestre et tenta de s’accommoder. Finalement, des nausées coupèrent le souffle d’Alysse. Rien de grave. A se relever trop vite, son organisme n’avait pas suivi. Après un tel effort, une telle pression, la baisse de tension avait été à prévoir. Avec une ou deux côtes fêlées, des hématomes énormes et quelques coupures, la douleur ne pouvait qu’être au rendez-vous. Néanmoins, Alysse frisait l’inconscience. Livide, son regard se posait sur Leonidas.

« J’ai tout foiré. Tout. » Murmura-t-elle en attrapant son col, le front venant se poser sur son épaule. « Tu devrais me laisser crever là. » De loin, leurs corps semblaient s’emboiter dans une danse sensuelle, celui d’Alysse glissant mollement vers le sol.
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Leonidas avait beau ne pas avoir une once de respect ou d’amour pour le sexe féminin, il n’avait jamais été un grand partisan des violences gratuites bien qu’il pût aisément prétendre le contraire. Pour lui, il y avait d’autres moyens de parvenir à ses fins et il s’adonnait à ce genre de distraction qu’en ultime recours. Son grand-père avait tendance à le lui reprocher, à lui faire comprendre qu’un tel sentimentalisme pouvait s’avérer être gênant. Pour lui, tous les coups étaient acceptés dans le monde des affaires. Il se souvenait encore trop bien de comment il avait commandité le viol de la fille d’un concurrent pour pouvoir gagner une affaire. L’empire des Vasilis n’avait pas été acquis de manière légales et loyales et un jour, il changerait les choses. Oui, un jour, il se retrouverait à la tête de cet empire et un choix s’imposerait : le faire couler avec son fondateur ou alors, le faire prospérer mais à ses conditions. Pour le moment, il n’était pas à ce stade. La seule chose qui le préoccupait, c’était Alysse, son amie. Dans quel merdier s’était-elle encore fourrée ?! « Tu oses me demander pourquoi je suis là ? Tu me balances un mail et après aucune réponse. Tu crois que je n’allais pas te localiser pour venir te chercher par la peau du cul ?! » grommelait-il en masquant son inquiétude par de la colère ou de la froideur. Le pire fut sans nul doute atteint quand elle se leva. « Mais bordel reste tranquille » s’écria-t-il en analysant la moindre grimace de douleurs. Il fallait qu’il l’examine et pronto. Qui sait si elle ne lui faisait pas une hémorragie interne songeait-il alors que son inquiétude allait crescendo. Les propos d’Alysse étaient tellement surréalistes, il n’y comprenait absolument rien à rien. Il lui manquait encore des données mais pour une fois, il attendrait. Le plus important était cette femme qui frôlait l’inconscience. « Hors de question, Declan va me scalper si je te laisse ici… Allez ma belle, je te ramène à la maison » dit-il en se penchant pour passer un bras sous ses genoux puis un autre au niveau de sa taille pour mieux la soulever dans ses bras et retourner vers sa voiture. Qu’elle le veuille ou non, il comptait bien prendre soin d’elle. Leonidas avait perdu bien trop de proches pour admettre perdre quelqu’un comme Alysse. « Si tu crèves sur mon siège de voiture, tâche de le faire proprement, ça me coute une blinde en nettoyage après » murmura-t-il avec son ironie habituelle mais ses gestes, eux, étaient empreint d’une tendresse pour le coup, inhabituelle. Le jeune homme ne mit guère de temps à l’attacher et à se glisser derrière le volant pour la ramener à son appartement où il était certain d’avoir tout le nécessaire pour la soigner. Alysse pouvait râler, se débattre mais elle ne quitterait pas son lit jusqu’à sa complète rémission car sans le vouloir, elle venait d’offrir une occasion unique au grec d’exprimer tout son besoin de protéger quelqu’un.

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Ses bras serraient le cou de Leonidas, transformant cet échange en un câlin déguisé. Les jambes en coton accueillirent le siège avec soulagement. Sa détente s’écoula rapidement à la remarque de Leonidas. Un sourire tenta de faire surface pour faire bonne figure mais l’image des trop nombreux cadavres étalés qu’elle avait pu voir dans sa vie lui revînt en tête. Tous avaient passé l’arme à gauche en perdant le contrôle d’une grande partie de son corps.

Un grognement incompréhensible franchit ses lèvres avant que ses paupières ne commencent à se faire trop lourdes. Finalement, un murmure commença à se faire entendre et compréhensible.

« Confortable ta voiture. »

Certes, les yeux restaient clos mais Alysse continuait de parler. La chose la plus étrange dans ce genre de situation restait la banalité du propos que s’échangeaient les protagonistes. Après tout, tant de détails et de questions tournaient dans l’esprit d’Alysse. D’un autre côté, que pouvaient-ils faire d’autre ?

« Il m’suit partout, tout l’temps. Il s’cache po même… » Les yeux se rouvrirent pour les tourner vers Leonidas et la route. « Pas vu Declan depuis longtemps. Y va ? » Souffla-t-elle en détournant le regard. Declan lui manquait, autant que Leonidas avait pu lui manquer. Cependant ce genre d’aveu ne pouvait se formuler. L’embarra les encombrerait trop fortement et la conversation n’en serait que souillée. Ce n’était pas ainsi qu’ils communiquaient. Leurs actes parlaient pour eux et non de longs discours gênants. Alysse soupira en plissant le nez. Son regard s’orienta à nouveau vers le conducteur comme si une analyse était nécessaire pour la suite. « T’as une sale gueule en plus. » Un sourire en coin parvînt à poindre sur ses lèvres. Le taquiner lui plaisait parce qu’il permettait d’exprimer tout son intérêt pour Leonidas sans pour autant jouer les niaises. Un autre mode de communication en somme ! Un « tu m’as manqué » laisserait croire à Leonidas qu’elle avait reçu un choc trop grand sur la tête ! Il serait capable de lui ouvrir la boite crânienne.
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Leonidas venait de déposer son fardeau sur le siège passager de sa voiture de sport. Ce genre de comportement ne lui était pas habituel. Il était rarement doux avec les autres, n’aimant pas les contacts physiques. Il détestait même tout ce qui se rapprochait de la tendresse car cela avait tendance à le rendre faible, à déclencher chez lui, une trop grosse soif de « davantage ». Un peu comme si on ouvrait les vannes des émotions qu’il s’obstinait à rejeter par confort mais également par devoir. Pour le commun des mortels, il n’était qu’un héritier de plus, un mec qui vivait dans le luxe. Un gros connard, goujat sur les bords avec les femmes. Tout le monde ou presque ignorait le prix à payer pour toute cette richesse. Il ne s’en plaignait jamais car il avait fait le choix de subir tout cela. Il assumait toujours ses actes. La seule chose qu’il refusait d’assumer, c’était bien ses sentiments. Siloë avait faillit le faire flancher, à le faire succomber mais la belle s’était enfuie, le laissant seul, amer et regrettant de s’être fait avoir une nouvelle fois par une créature féminine. Il avait beau se dire qu’on ne pouvait leur faire confiance, il restait encore soumis à ses émotions quand cela les concernait. Pathétique n’est-ce pas ?! Alysse était une exception, elle était son amie, comme une sœur. « Qui ça ? » demandait-il d’une voix froide mais elle le connaissait suffisamment pour détecter la curiosité mais également l’inquiétude qui se cachaient derrière cette surface glaçante. Il n’arrivait pas à tout comprendre et cela l’énervait car il craignait de la perdre à son tour. D’ailleurs, il ne pouvait s’empêcher de garder un œil sur elle, prêt à s’arreter au moindre signe d’alerte. « Il a connu des jours meilleurs mais je suis certain qu’il serait ravi de revoir ton petit cul dans son lit » lâcha-t-il pince sans rire alors qu’il tournait à droite sur une avenue, non loin de chez lui. Quand elle lui lâcha qu’il avait une sale gueule, il eut un bref sourire. « Qu’est-ce que tu crois ? Tu penses que ta tête est mieux que la mienne ? Tu me fais un remake de Rocky » rétorque-t-il alors qu’il ralentissait à cause d’une voiture. « Putain mais il va avance ce blaireau ! » marmonna-t-il en attrapant la main d’Alysse avant tout pour prendre son pouls.

AVENGEDINCHAINS
   
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