colek π chasse au trésor

La pluie tombait de plus en plus fort. Il t'était impossible de rester à genoux, à faire plaisir à Alek. Tu te relevas, en prenant la main d'Alek, et tu rigolas. "Merde putain. On peut pas rentrer, là ?!" La brume s'était épaissit et vous ne voyiez pas à plus de cinq mètres de vous. Alek semblait avoir une idée. Il te prit à nouveau par la main et vous vous mettiez à courrir pour rejoindre une espèce de grotte. Il n'y avait pas beaucoup d'espace, mais assez pour vous protéger de la pluie. Tes cheveux étaient mouillés, et tu n'avais toujours pas remis d'habits sur toi. Malheureusement, tes vêtements que t'avaient rapportés Alek étaient trempés, tout comme ta serviette. "Je vais quand même pas restée nue ?! Je vais attraper la crève..." Et au lieu d'être triste, ou bien en colère, tu ne pouvais t'empêcher de rire. T'étais contente d'être là, avec Alek. "Bon, bah... Va falloir que je te supporte" tu lui dis, en rigolant et en lui tapant dans l'épaule.

• Quelle merde. J'étais en train de passer un bon moment, et cette tempête est venue tout gâché, en un rien de temps elle avait débarqué sans même prévenir, le ciel bleu c'était transformé en un ciel gris, prêt à te péter à la gueule. Et il n'avait pas attendu. En pleine action, profitant de ce petit cadeau qu'elle m'offrait, on du rapidement s'enfuir pour aller se mettre à l'abri. Bordel. Une fois sous la grotte, elle se mit à rire, me faisant savoir qu'elle allait surement attraper froid. "Ça t'apprendra à te lancer dans des missions suicides comme ça aussi." Que je lui lâche, un large sourire sur les lèvres. Bon je parle, mais je suis aussi mouillé hein, je suis loin d'être sec. Regardant autour de nous, je balaye son petit pic d'un mouvement de main, ouais, elle va devoir me supporter. "T'sais quoi, on va faire un feu !" Comme une illumination, c'était le seul moyen de nous réchauffer. Je m'écarte de la jeune femme, fouillant un peu partout, mais putain, y'a pas grand chose dans cette grotte. "En fait, y'a même pas de quoi faire un feu..." Illumination qui tombe à l'eau, comme la surprise qu'elle m'avait prévu. •

Le soleil avait disparu sans crier gare. Le paysage était quasi apocalyptique. On ne voyait quasiment plus rien et la pluie n'arrêtait pas de tomber. Quand Alek remonta sans caleçon, il y a une part de toi qui était déçue. Tu aimais le voir nu, tu ne l'avais vu plus nu qu'habillé depuis que tu l'avais rencontré. Vous vous étiez réfugié dans une sorte de grotte et tu n'avais même pas pu remettre ton maillot de bain tant il était mouillé. Tu avais donc simplement ta serviette sur ton dos mais elle était trempée. "Avoue que ça ne t'aurait quand même pas déplu..." Quand Alek proposa de faire du feu tu étais à la fois ravie et dubitative. Comment allait-il pouvoir faire du feu alors que tout autour de vous était mouillé ? Tu le regardais se lever et regarder s'il y avait des choses autour de vous pour allumer un feu. En vain. "Bon bah... On est coincé et en plus de ça, on va mourir de froid." Tu te mis à exploser de rire. En vrai, la pluie allait s'arrêter un jour et pour ce qui est d'avoir froid, Alek allait très bien pouvoir te réchauffer.

• Ce n'était pas prévu tout ça, ces plans tombent à l'eau, et c'est le cas de le dire. Voilà qu'on se retrouve au fond d'une grotte à attendre que la tempête passe, elle complètement nue, et moi mouillé comme si je venais de faire un plongeon. Faire un feu j'y ai pensé, mais disons que l'idée est vite passé quand je me suis rendu compte qu'on avait rien pour. "Bah non t'étais bien partie !" Ouais, ça ne m'a pas déplu ce qu'elle avait commencé à faire, en même temps, à qui ça aurait déplu ? Du coup on est là, comme deux cons à ne pas savoir quoi faire, elle qui se plaint d'avoir froid, moi qui me suis pris pour un aventurier raté. Putain, c'est le duo parfait ça. Je finis par m’asseoir sur une pierre, l'attrapant par la main pour la faire s’asseoir sur mes genoux. "En cas d'extrême urgence on peu toujours trouver une méthode pour te réchauffer..." Elle savait très bien de quoi je parlais, ici, elle allait pouvoir reprendre ce qu'elle avait commencé dehors. J'passe une main dans ces cheveux mouillés que j'écarte de devant son visage, et je lui souris. C'est que je commence à l'apprécier en réalité, malgré le fait qu'elle représente la tentation, la limite à ne pas franchir... •

Même coincée ici, tu savais que tu n'allais pas te faire chier. Avec Alek, ce qui était bien, c'est que vous trouviez toujours des choses à faire, des choses à se dire. C'était plutôt facile, il n'était pas prise de tête et vous vous entendiez plutôt bien. Alors que la mission faire du feu d'Alek n'avait pas aboutie, il s'était assis, et t'avait tiré vers lui. Tu t'étais alors assise sur ses genoux, face à lui, nue comme un ver. Avec lui, tu ne cachais pas ton corps, au contraire. Étrangement, il passa sa main sur tes mèches mouillées, retombées sur ton visage pour les mettre derrière ton oreille. Son geste te toucha, mais t'intrigua. C'était la première fois qu'il avait un geste aussi doux pour toi. Tu lui souris alors et passa tes bras autour de son cou. Ton corps se rapprocha du sien, et tu posas la tête sur son épaule. Finalement, vous n'aviez pas forcément besoin de coucher pour vous réchauffez. Le simple fait d'être collée contre lui, te réchauffait déjà. "Tu penses qu'on va rester coincée combien de temps ici ?" En vrai, t'espérais que vous soyiez coincés pendant longtemps. Là, contre lui, tu n'avais pas envie de défaire ton corps du sien. T'étais bien là, et tu souhaitais rester comme ça encore longtemps.

• Je n'ai jamais vraiment compris ce qui m'attirait chez Coco à part bien sûr sa beauté. On est loin de se connaitre, on ne se confie rien, on ne parle pas de nos vies, de nos envies. Rien, c'est le néant, à part du sexe et de la provocation, il n'y a rien entre nous deux. Mais je sais pas, étrangement, je l'apprécie, elle a un côté mystérieuse que j'aime, un côté provocatrice n'ayant peur de rien qui me fait quelque chose, comme si elle était comme moi, comme si elle était un miroir de ma connerie. J'avais beau avoir essayé de faire un feu, c'était mort, alors à part m’asseoir je ne voyais rien de plus à faire, attendre, la regarder, écouter la pluie, et laisser l'orage passer. Assise sur mes genoux, le fait qu'elle soit nue ne me dérangeait pas, disons que son corps, je le connaissais très bien désormais. Lorsqu'elle passe ces mains autour de mon cou, je laisse les miennes glisser dans son dos, puis je répond à sa question. "J'sais pas... Le temps que la tempête passe, et surtout le temps que tes vêtements sèches..." J'pense pas qu'elle ai envie de se balader à poil devant tout le monde. Mes mains caresses délicatement son dos, mais je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pourquoi tout d'un coup, je suis gentil. •

Le temps était horrible dehors. Heureusement que vous étiez abrités... C'était quasiment le déluge, le vent claquait et on ne pouvait rien voir de ce qu'il se passait dehors. Finalement, vous auriez pu prendre vos téléphones, limite demander du secours, mais vous ne le faisiez pas. T'étais heureuse d'être avec lui en fait, et lui semblait l'être également. Quand tu te mis sur lui, tu ne le fis pas d'une façon sexuelle, pour une fois. C'était doux, c'est mignon. Ça te surprenait, même. T'as pas l'habitude d'être comme ça. T'es souvent sauvage, provocatrice, animale. C'est ton tempérament, c'est ta façon d'être avec les mecs. Tu ne laisses pas transparaitre grand chose de mignon. Mais là, c'est différent. T'es accorchée à son cou et au lieu qu'il commence à te toucher le cul, ou bien à t'embrasser, vous restez là, comme ça, assez silencieux. Il te caresse tout simplement le dos. En fait, tu pourrais presque t'endormir comme ça, tellement tu te sens bien avec lui. Tu ne sais pas si tu dois lui dire, si c'est le genre de choses qu'on peut dire. Mais sur le moment, t'en as envie. C'est comme naturel, comme si ça sortait tout seul. "Ça me déplaît pas en tout cas de rester avec toi." Et voilà. C'est dit. T'aurais pu lui lancer une pique, comme à ton habitude. T'aurais pu lui dire que ça allait être dur de devoir le supporter autant de temps, que tu préférerais largement être coincé avec quelqu'un d'autre. Mais non, tu lui as dis ce que tu pensais, et tu ne le regrettes pas. Tant pis, si lui ne compte pas te dire la même chose...

• Plus le temps passe et plus Coco me plait. Elle était à la base cette tentation à laquelle je ne voulais céder, et désormais, je m'en moquais, désormais, je cédais sans aucun problème, profitant de chaque instant que je passais en sa compagnie. C'était plutôt drôle la situation dans laquelle on se trouvait, elle qui voulait me faire plaisir, et la tempête qui voulait nous en empêcher. J'aurais pu me casser, continuer dans la ligné que je prenais depuis qu'on se voyait, mais non, je n'en avais pas eu envie, j'avais juste voulu rester en sa compagnie. Peu importe qu'on soit sous une grotte humide, on allait se réchauffer. Assise sur moi, elle était devenue sérieuse, je crois bien d'ailleurs que c'est l'une des premières fois où l'on parlait sans se provoquer, sans se chercher. Étrange. Un sourire sur les lèvres à sa phrase, je me contente de la serrer un peu plus dans mes bras, déposant un baisé contre sa nuque. Pour une fois, c'était seulement de la tendresse, elle avait beau être nue, il n'y avait rien de sexuelle. Bon après, je me connais et je la connais, ça peu très vite déraper... •

C'était bizarre cette sensation. La sensation d'être près de lui et de te sentir aussi apaisée. C'est rare que tu sois autant détendue, autant à l'aise. Très souvent, c'est sexuel et c'est tout. Pas de place pour des discussions sérieuses et encore moins pour des sentiments. Mais là, assise sur lui, c'est différent. T'aurais pu reprendre là où tu t'étais arrêtée, te mettre à genoux devant lui et lui faire à nouveau plaisir. Mais, là, t'en n'avais pas envie. T'étais bien dans ses bras et c'est tout ce que tu voulais. Tu ne sais pas combien de temps vous étiez resté dans cette position, mais vos yeux s'étaient fermés et les minutes s'étaient écoulées. La pluie commençait à se calmer et le vent s'était adouci. La brume avait laissé place à des rayons de soleil. Quand tu rouvris les yeux, tu te rappelas que tu étais assise sur Alek. Tu ne te voyais pas rester indéfiniment sur lui, tu ne voulais surtout pas lui envoyer de mauvais signaux. C'était bon d'être là, contre lui. Mais ça, c'était un signe de faiblesse, ce n'était pas ce que tu voulais, intérieurement. Alors, très vite, tu te relevas, te mis à rire et lui adressas. "Et ben alors ?! Qu'est-ce qu'il nous a pris ? C'est à force d'abuser des soirées tout ça..." Ouais. Tu faisais passer ce moment tranquile, calme, et presque sentimental entre vous pour quelque chose d'insignifiant, quelque chose lié à votre manque de sommeil durant le SC. Qu'est-ce que ça pouvait être d'autre de toute façon ? T'essayais de te convaincre que ce n'était rien, que ça ne voulait rien dire. Le mec est divorcé, et puis toi, de toute façon, ça ne t'intéresse pas. Ouais, c'est ça. C'est comme ça que tu veux te convaincre.