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Joan & Leonidas
And I want your revenge
Leonidas venait de quitter sa chambre d’hôtel, il avait besoin de se dégourdir les jambes après avoir passé deux heures à bosser pour son grand-père. Ce dernier lui donnait de plus en plus de responsabilité au sein de son empire mais lui réclamait en même temps de plus en plus de résultat au niveau de ses études. Il ne fallait pas être très intelligent pour comprendre qu’il cherchait à le pousser à bout afin qu’il abandonne ses études de criminologie et de médecine légale afin de se retourner vers un sujet bien plus intéressant comme le commerce international ou l’économie. Le grec se passa une main sur le visage, grimaçant en sentant une barbe de trois jours lui piquer la paume. Ces derniers temps, il avait l’impression de se noyer dans ses emmerdes et même ses vacances ne le dépaysaient pas vraiment. En fait, c’était même tout le contraire : l’impression de perdre son temps était flagrante. Arrivé dans le hall de l’hôtel, ses pas le menèrent dans un bar où il avait pris ses habitudes depuis son arrivée. La clientèle était plus que selecte, lui promettant du calme et de la discrétion. En somme tout ce dont il avait besoin. Pourtant, à l’instant même où son regard se posa sur une table en terrasse, il se figea. Elle. C’était une mauvaise blague ou quelque chose dans ce genre-là. Joan ou celle qui lui faisait certainement ressortir un sentiment qu’il ne pensait jamais pouvoir éprouver : la culpabilité. Comment pourrait-il en être autrement après la façon dont il l’avait traité. Que faire ? s’approcher ? Faire demi-tour ? Son inconscient décida pour lui car dans un clignement de paupières, le voilà près d’elle. « Tiens tiens… Grieve… Alors, on a fini par épouser un riche étudiant ? » lâcha-t-il d’un ton trainant. Oui, culpabilité chez lui équivalait à être un véritable connard dans sa façon d’être. En gros, ça changeait pas de beaucoup mise à part peut-être cette lueur d’hésitation dans son beau et sexy regard vert.
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Trouver un intérêt à passer des vacances, seule… voilà tout le concept qui est censée m’animer depuis deux jours. Et franchement, je commence à trouver le temps et à clairement me faire chier. Quelle idée j’ai eu sincèrement. J’entends encore ma tante me dire « Joan, vas-y, profites. Pour une fois que tu peux partir en vacances… tu vas t’amuser j’en suis sûre, et pour le « reste » : tu sais bien que je m’occupe de tout. » C’est en repensant à cette phrase que je grognais légèrement dans mon verre, la paille coincé entre mes dents alors que je sirotais un cocktail que j’avais réussi à me faire payer, avec une petite improvisation de fille maladroite et perdue…une fois mon verre à la main, j’avais trouvé refuge dans un coin à l’extérieur de cette hôtel pour riche que j’avais pris pour cible ce soir : bah quoi ? Fallait bien que je trouve un amusement, nan ?! Et bon, je ne veux pas être chieuse ou quoi mais : bain de minuit, bowling, karaoké…les trucs hyper classiques que tu peux faire partout, et surtout par chez toi, ce n’est pas mon truc. Soit, je me mettais au défi de réussir à rentrer dans un hôtel 4 étoiles, soit je rentrais dans mon hôtel devant Netflix, seule avantage de ma suite premium…
Bref, ça aurait pu continuer comme ça toute la soirée : je joue un rôle, je me fais payer un verre, et je vais le siroter en douce…puis je recommence. Ca aurait pu ! Si en me retournant pour observer les alentours, à la recherche d’une cible - ou d’un coin où me poser pour écouter une conversation – mon regard n’avait pas furtivement croisé celui d’un homme que je pensais ne jamais revoir. Enfin, non : NUANCE ; que je DEVAIS ne jamais revoir… « Bordel de merde » avais-je jurer dans mon verre, avant de pivoter sur mon tabouret de barre pour tourner le dos à Léonidas. C’est bon, si ça se trouve, il m’a pas vu...
Ah bah si : il m’a vu. Crispée sur mon siège, la tête légèrement rentrée dans les épaules et les yeux fermés, j’avais espéré passé inaperçue, mais quand Léo se mit à me parler, se rappelant clairement mon nom de famille, mes épaules retombaient, vaincue. « Foutu Hasard à la con ! » pensais-je alors que j’ouvrais les yeux pour les levers au ciel tout en relâchant à ma paille encore dans la bouche. D’un geste, je me faisais tourner sur ma chaise pour lui faire enfin face – attention à ton verre Grieve, va pas le faire renverser, chaque gorgée coute une blinde ! – et lui répondre d’un ton que je voulais à la fois sarcastique et détachée : « Woaw, c’est que tu as de l’ambition me concernant maintenant ?! Moi qui pensais que la première chose qui te serait venu comme répartie, c’était que je sois en train de vendre mon corps pour quelques verres… » Ce qui n’aurait pas été faux dans un sens…ouais enfin, nan faut pas déconner. Je me fais des verres gratos, oui, mais mon corps c’est le mien, je le vends à personne.
Revenons-en à nos moutons : Léonidas. Fallait-il le rembarrer, l’éviter ? ou…faire ce que mon cœur et ma tête était curieux ou pressés de faire, à savoir lui parler, renouer. Je me rappelais le deal passé avec le grand-père du grec en face de moi, mais je savais aussi que je n’y étais pour rien moi, si le hasard nous avait réunis dans un pays étranger, dans un hôtel, devant ce comptoir extérieur…Donc bon, pourquoi ne pas profiter pour taper une p’tit conversation pendant que Léo est là ? Surtout que…une part de moi me hurlait de le faire, me bousculait au point de chercher à me faire tomber de mon tabouret ! Trop grand pour moi depuis le début celui-là. Je le savais en plus !!! « Et toi ? Tu as vendu combien d’âme au diable aujourd’hui ? »
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Joan Grieve, une ex-petite-amie. Il pouvait réellement l’appeler comme ça puisque durant trois mois, il avait serré son corps contre le sien, il avait happé le moindre de ses soupires de plaisir entre ses lèvres. Bordel, il l’avait également traité comme une pute le dernier mois de leur relation tout ça parce qu’il voulait se venger d’elle. Bassement. « Je ne te cacherais pas que cela m’a traversé l’esprit mais après je me suis dit que tu avais un minimum d’intelligence pour savoir qu’avec ton corps, tu pourrais obtenir bien plus qu’un verre » rétorqua-t-il en plongeant une main dans la poche de son pantalon, un sourire ironique accroché à ses lèvres. Il aurait aimé pouvoir dire qu’elle était devenue moche, grosse, défigurée mais ce n’était pas le cas. Ce petit bout de femme était toujours aussi sublime à regarder songea-t-il avant de se traiter de tous les noms. Ne lui avait-il déjà pas suffisamment fait souffrir ? Après tout, c’était bien pour cela qu’elle avait disparu de sa vie après leur dernière dispute. Sa culpabilité l’avait empêché de la traquer. Sa fierté également. Depuis quand courait-il après une femme ? Sa question lui arracha un sourire moqueur. « Beaucoup trop pour que je cesse de les compter » rétorqua-t-il avant de s’asseoir sur le tabouret à ses côtés. « Je suis toujours riche, donc je présume que si je t’offre un verre, je rentre dans tes critères de sélection ? » lui demanda-t-il avant de faire signe au barmaid afin d’obtenir un verre de scotch et une autre consommation pour Joan. L’air de rien, son regard se posa à nouveau sur elle, cherchant un détail qui pourrait être repoussant ou le mettre sur la voie concernant la personne qu’elle était devenue. Il était étonné de la retrouver au Laos. « Ainsi donc, tu prends des vacances au Laos ? » s’étonna-t-il malgré lui. Cette fois de connaissance qu’elle provoquait chez lui n’avait pas changé. Elle l’avait toujours intrigué et visiblement cela n’avait pas évolué d’un iota. « Je vais finir par croire que tu as vendu ton corps pour te payer ces vacances surtout dans un hôtel comme celui-là » souligna-t-il avec son ton nonchalant qui en irritait plus d’un.
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Ah bah je me disais bien aussi : il ne pouvait pas être devenu foncièrement gentil du jour au lendemain !! ** T’oublie juste que c’est pas ‘du jour au lendemain’, mais ‘trois ans’ qu’il faut dire ** Bon et j’oubliais aussi sans doute, que derrière sa remarque se cachait un possible compliment sur mon apparence. Je ne souhaitais donc pas y répondre - même si dans le fond je ne pouvais cacher que j’avais envie de sourire – me mordant les joues pour maintenir une expression qui se voulait toujours aussi détaché et sans émotion. Mais à mesure que l’on s’échangeait des mots lui et moi, il était difficile, il était difficile de ne pas avoir d’émotion justement : le premier sentiment qui me passait, c’est cette sensation de familiarité, de « rien à changer, c’est rassurant » ; le deuxième s’apparentait plus à un mélange entre j’ai envie de l’égorger, et de lui sauter dessus en même temps – parce qu’on ne peut pas nier qu’il reste toujours cruellement sexy ; et le troisième ?! C’est simple, ça se résumait en 5 mots : « Enfin ! J’ai trouvé mon amusement ! » Je disais tout à l’heure que je trouvais mes vacances ennuyeuse, et en quelques paroles, Léonidas avait réussi à me redonner de l’entrain. Mon cœur bondissait dans ma poitrine d’excitation, mon sang de faisait qu’un tour dans mes veines tellement il m’agaçait déjà, et ma tête me criait « vas-y, lance-toi, enchaine-le, c’est tellement drôle quand vous vous envoyer chier ! ». Si ça, ce n’est pas se sentir revivre tout d’un coup ?!
Il me rappelait donc qu’il était toujours aussi riche, qu’il n’avait pas changé, et me proposait un verre sans plus tarder : « Tu présumes bien…comme quoi, ni toi ni moi n’avons réellement changé en fait ! Toi toujours aussi sûr de toi, et moi toujours partante pour boire ! » Répondais-je avec humour avant de me laisser emporter par sa proposition et de choisir ma deuxième consommation de la soirée : Vodka tonic, pour se donner de l’élan ! « Ouaip ! Comme tu vois : je suis sortie de ma tanière, me suis trouvé nez à nez devant un mec en recherche de compagnie pour les vacances, je lui ai dit que j’étais libre et….me voilà au Laos, à ne pas parler un seul mot de la langue courante ici, et à boire jusqu’à plus soif, parce qu’il fait trop chaud ici » lançais-je pour répondre en partie à sa réflexion douteuse que j’avais bien cherché tout à l’heure. Puis finalement, après la gorgée finale de mon premier verre, je fronçais les sourcils et adoptait un ton un peu plus blasée « Nan mais sincèrement ?! Je sais pas comment je dois prendre tes propos. De deux choses l’une : soit tu as une trop grosse estime de mon corps et de ses capacités, soit tu sous-estime ma dignité et un manque totale de pudeur…. » Je toisais un instant Léonidas, avant de céder et de jouer la carte de la sincérité. Je lui devais bien cela…depuis tout ce temps : « C’est des vacances légèrement forcées….le Summer Camp, ça te parle ?...l’université que j’intègre à organiser l’évènement, j’avais un peu d’argent de côté, beaucoup besoin de souffler, donc…me voilà. » j’enchainais bien vite la première gorgée de mon deuxième verre et retournais ma curiosité sur le brun qui n’avait jamais pu quitter mes pensées durant ces 3 années, par la force du quotidien : « Et toi ? Qu’est-ce qui t’amène ici ? les affaires ? »
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Trois ans qu’ils ne s’étaient pas vus et pourtant Leonidas avait l’impression que c’était hier qu’elle avait claqué la porte de son appartement. Il était étrange de la retrouver ainsi, par hasard, à l’autre bout du monde comme si le Destin souhaitait simplement lui dire : tes emmerdes te suivront partout, tu n’y échapperas pas. Au moins, en l’espace de quelques minutes, elle l’avait sorti de sa torpeur et de son ennui. Joan avait toujours eu ce pouvoir d’aussi loin que remonte ses souvenirs. Dès le premier regard, il s’était senti attiré par elle comme si tous les mystères de sa vie, à eux seuls, représentaient un challenge à la hauteur de son intelligence. « C’est ce que j’ai toujours apprécié chez toi : pas besoin de se prendre la tête pour te faire boire, tu le fais très bien toute seule. C’était beaucoup plus simple de te mettre dans mon lit après coup » s’amusa-t-il à répondre sur le même ton. D’un point de vue extérieur, leur conversation s’apparentait à un échange d’ « amabilité » entre deux meilleurs ennemis. « Remarque, il y a pire comme destination » souligna-t-il avec un sourire en coin alors qu’il commandait une boisson pour occuper ses lèvres. Joan n’avait véritablement pas changé songea-t-il une nouvelle fois bien qu’il y avait un petit détail qui venait contredire cette pensée. Il ne savait pas quoi mais quelque chose en elle avait évolué, muté. Encore un mystère à la Grieve soupira-t-il intérieurement. S’il se pensait secret, elle était certainement pire que lui. D’elle, il ne connaissait que ce qu’elle avait bien voulu lui livrer. Etait-ce parce qu’il en avait fait autant de son côté ? Leonidas ne laissait que peu de place à l’intimité réelle dans ses relations avec les femmes. Il n’avait pas confiance et sa dernière relation n’arrangeait en rien ce comportement. Le départ de Siloë à cause de son grand-père n’avait fait que le convaincre d’une chose : l’amour n’avait aucune valeur. Elle avait beau lui avoir répété mainte et mainte fois qu’elle l’aimait, elle l’avait tout de même abandonné. « Essaie les deux ? Qui sait, tu t’es peut-être amélioré avec les années » la tacla-t-il gratuitement avant de grimacer. Ce vieux réflexe de se montrer désagréable avec son entourage ne ferait que l’isoler mais c’était plus fort que lui : le grec avait un fond méchant. Par contre, il fut décontenancé l’espace de quelques secondes en comprenant qu’elle était à présent étudiante à Harvard. Son karma était-il donc aussi pourri pour que toutes ses ex débarquent là-bas ?! « Les affaires oui et non. Je suis toujours en train de travailler mais aussi étonnant que cela puisse paraitre, c’est pour les vacances que je suis ici. Apparemment, nous sommes à nouveau de la même université. Harvard alors ? » s’intéressa-t-il avant de finir son verre cul sec pour en recommander un autre. « Je te conseille la Eliot House pour tes futures proies, c’est plein d’étudiants riches à l’égo démesuré qui se pensent être les rois du monde. Tu n’auras pas de mal à les séduire, il suffit de leur tendre un miroir et de les considérer comme des dieux… Pas besoin de plus pour baisser leur boxer et prendre du bon temps » lâcha-t-il avec ironie. « Au pire, la technique de : je me fais passer pour une amie ; peut toujours fonctionner »
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J’aurais dû me sentir vexée par les propos du grec concernant ma facilité avec l’alcool, mais bon : il me connaissait, m’avait fréquenté suffisamment longtemps pour savoir que je n’étais effectivement pas de ce genre de fille à se cacher sous un petit cocktail cosmopolitain –pour dire plus tard « nan c’est bon, un seul verre me suffira je suis déjà pompette » - mais plutôt à assumer fièrement de pouvoir tenir l’alcool…ou pas ! « Oh naaannn, ne me dit pas que tu en es arrivé à ce genre de technique pour te choper une femme maintenant ?! » lançais-je pour lui rendre la pareille ; oser dire qu’il lui faut une femme bourrée pour pouvoir la mettre dans son lit, franchement… « Ça me désole, Léo, vraiment… » Ajoutais-je faisant semblant d’être consternée et déçue, pour mieux boire mon verre après. Du coin de l’œil, j’observais tout de même la réaction du brun, cherchant à m’assurer qu’il garderait toujours son p’tit sourire narquois et fière. Au moins ainsi, je savais que je ne l’égratignais pas. ** Nan mais qu’est-ce que je raconte, moi ?! Pourquoi ça m’importe ?? Pourquoi je devrais ne pas l’égratigner, lui, monsieur « je te traite comme une pute à ma botte parce que je ne suis pas content d’apprendre un mensonge… ». J’ai pas à l’épargner… ** C’est vrai, je n’ai pas à le faire. Mais je ne sais pas, je me sens aussi coupable qu’il ne devrait se sentir à l’idée que tout ceci se soit passé aussi rudement entre nous. Et puis Léo a beau être un p’tit con parfois –souvent- il a au moins l’avantage d’être original, de me donner du fil à retordre, de me pousser dans mes retranchements…et un mec qui réussit à faire ça, c’est un mec qui a déjà su mettre un pied dans ma bulle.
Heureusement pour moi donc, Léo prenait bien mes réflexions ; on dirait même qu’il y prend goût – tout autant que moi. Peut-être que lui aussi doit se dire que tant qu’on arrive à se parler, sans s’égorger c’est que tout n’est pas perdu ? J’en sais rien en fait, tout ce que je vois là, c’est que ce type qui est en face de moi, a beau ne pas avoir été dans mon champs de vision pendant 3 ans, a toujours eu une sacré présence dans mon quotidien. Et le voir aujourd’hui me fait en prendre plus conscience qu’avant : il a ses yeux…ce petit sourire en coin, et cette mini fossette qui apparait quand il prend cet air satisfait. Ilias a vraiment de qui tenir…
Je secouais la tête pour chasser les pensées qui me ramenait à mon fils et à l’ignorance de son père ici en face de moi ; à la place, je tâchais de faire de l’humour en expliquant à Léo ma venue au Laos avant de lui dire honnêtement que j’avais intégré le groupe des vacances de ma nouvelle université. Si j’avais su ce que Léo allait me dire après cela, je n’aurais certainement pas entamé la gorgée de ma Vodka Tonic ! Car c’est simple, mais dès que le grec m’annonçait qu’on se retrouvait à nouveau dans la même université, je me mis à recracher illico presto ce que je venais de boire, en me mettant à jurer : « Putain de Merde ! » je posais ma main sur ma bouche, avant de regarder Léo avec des yeux complètement écarquillés. « Tu te fous de moi, c’est ça ?! T’es pas à Harvard ?! » Alors là, je suis dans la merde ! Mais alors, jusqu’au cou !! Mon sang faisait je ne sais pas combien de tour dans mes veines et mon cœur battait à tout rompre alors que je posais mon verre en tremblant légèrement, pour mieux tâtonner sur le comptoir, à la recherche d’une serviette en papier pour essuyer les dégâts en face de moi. Je n’écoutais même plus Léo qui me parlait de confrérie, d’Ely je ne sais quoi, des richous en boxer…je ne captais plus rien, seule chose qui me venait en tête c’est : comment je vais faire ? Et son grand-père ? Et Ilias ? Qu’est-ce qu’il va se passer si on vient à se recroiser ??
Je fronçais le regard, épongeant maintenant un peu le décolleté de ma petite robe noire, prenant cet air grave que j’adoptais quand je me refermais soudain à tout dialogue, à toute intimité avec quelqu’un. « Ce genre de conseil Léo, tu peux les garder. Je n’ai pas envie de faire mumuse avec le premier boutonneux, ou fils à papa capricieux venus…et ce même si ce sont des proies faciles. J’ai sincèrement autre chose à foutre que de me coltiner des mecs pareils… » Comme de m’occuper d’un petit garçon de 2 ans par exemple… Un ptit silence s’installa, durant lequel je cherchais à reprendre mon calme, à ne pas trop stressé de ce changement de « programme ».
Je réfléchissais à m’en décoller le cerveau : il y a combien d’étudiants à Harvard ? Combien de chance pour que tu tomber sur Léo dans une de tes journées là-bas ? ** Et combien tu avais de chance de tomber sur lui au Laos, ma pauvre fille ? ** On peut très bien être tout deux étudiants là-bas et ne pas se fréquenter ? ** ah bon ? Parce que soyons honnête deux secondes, maintenant que tu l’as revu, tu n’as pas comme une petite envie de le recroiser, de lui reparler, de rattraper le temps perdu ? ** « Rho mais ta gueule ! » avais-je envie de hurler à moi-même. Réfléchir trop fort, ce n’est pas bon, surtout quand devant une Vodka Tonic qu’on s’enfile comme un Soda !
« Et toi ? C’est quoi alors, ta confrérie fétiche ? » Demandais-je en tournant la tête pour fixer Léonidas avec intensité. Cette question était là pour cacher une autre question qui me brûlait les lèvres « Nan parce que, je me dis que si tu me conseille d’aller taper dans les Eliott pour me faire un petit 5 a 7 de temps en temps, c’est que tu dois sans doute en faire autant ailleurs, n’est-ce pas ?! » je ne voulais pas donner l’impression de juger son comportement, mais à mesure que je lui posais cette question, une petit once de jalousie prenant forme comme un nœud à l’estomac : « Hmm ?! Alors ??....Oh, à moins que…tu aies réussi à planter ton piquet de tente dans le jardin d’une seule et unique femme ?! » Rajoutais-je en trouvant maintenant difficile l’exercice du « reste détâchée et indifférente »…
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Leonidas s’amusa de la réponse de Joan. Il avait toujours apprécié sa façon de lui parler. Avec elle, il n’y avait pas besoin de sortir les grands discours, il pouvait être franc et laisser sa personnalité sarcastique s’exprimer. Bien souvent, on prenait son ironie ou son cynisme pour des insultes ou de la méchanceté gratuite mais en réalité, c’était simplement sa personnalité. Le grec était ainsi fait : il avait un humour noir, une répartie sarcastique et il se fichait bien que cela plaise ou non. Ce petit bout de femme s’en fichait complétement, lui balançant autant de vacheries qu’elle en recevait. Trois ans n’y avaient rien changé. C’était même assez étonnant qu’ils puissent se parler aussi calmement quand on songeait à comment leur relation s’était terminée. La culpabilité revint en un instant mais à nouveau il la balaya d’un revers mental de la main. Il avait d’autres chats à fouetter que d’écouter sa conscience qui n’avait de cesse de se lamenter sur sa faculté à se faire des ennemis en une phrase ou en un regard. « Faut croire que la facilité a du bon par moment » hausse-t-il les épaules. A vrai dire, il n’avait jamais été un grand séducteur. Leonidas partait du principe qu’il n’allait pas s’abaisser à déclamer des poèmes à une bonne femme pour simplement qu’elle lui ouvre les cuisses. Le simple fait des dire : je suis chanteur dans un groupe, fonctionnait parfaitement. Si ce n’était pas suffisant, il rajoutait un : je suis riche. Après, le côté bad boy ténébreux avait la côte à croire que plus une femme était traitée comme de la merde et plus ça lui plaisait. Il avait toujours dit que les femmes étaient connes et ne servaient à rien… Certaines le lui prouvaient avec brio.
Par contre, il devait admettre que sa réaction en apprenant qu’il était également étudiant à Harvard piqua sa curiosité. Elle n’en faisait pas un peu trop ?! Okay il l’avait traité comme de la merde mais il y avait prescription n’est-ce pas ? « Je t’ai vexé ? » s’étonna-t-il sans s’excuser. Il ne s’excusait jamais. Règle n°1 des Vasilis : les excuses sont pour les faibles. « Si cela te gène tant que ça que je sois à Harvard, libre à toi de demander un changement d’université. J’étais là le premier » lâcha-t-il comme si de rien n’était en buvant une gorgée de son nouveau verre. L’alcool ne lui faisait plus rien depuis la mort de Parker à croire que même ça, c’était anesthésié chez lui. « Sérieusement, tu es en train de me demander si j’ai une petite-amie ? » demanda-t-il en arquant un sourcil genre : je peux savoir ce qui te prend de m’insulter ?! « Remarque, tu m’aurais posé la question y a quelques semaines, je t’aurais dit que j’avais été momentanément privé de mes capacités intellectuelles » ajoute-t-il et à cela, il fallait comprendre : oui j’étais engagé dans une relation avec une femme. « Mais fort heureusement pour moi, j’ai à nouveau le plein usage de mon cerveau. Pourquoi, t’es intéressée pour remettre le couvert ? » termine-t-il par dire par pure provocation. Joan était toujours aussi sexy et il était curieux de voir si elle était toujours aussi expressive au lit mais peut-être valait-il mieux qu’ils en restent aux paroles et oublient les actes. Quoique, il ne pouvait nier que la belle brune l’attirait toujours.
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« Vexée ? » m’étonnais-je, je pouffais légèrement comme pour me moquer de la question de Léo avant de lui répondre « Dans tes rêves, Vasilis. Il en faut plus que ça pour me vexer… » Répondais-je plus calmement alors que le grec commençait déjà à me proposer d’aller me faire voir chez les grecs dans une autre université « Nan, t’es mignon, mais j’ai pas que ça à faire non plus…J’étais juste étonnée de me dire que de toutes les universités à laquelle j’aurais pu prétendre il fallut que je tombe sur celle où tu étais… », Puis je marmonnais autre chose : « ….après tous les efforts que j’ai fait pour te distancer… » Mais je cachais bien vite dans mon verre pour le siroter à nouveau, ne me rendant même pas compte à ce moment-là qu’il n’y avait déjà plus rien dedans, que j’avais déjà tout sifflé. Un sentiment de frustration s’installa rien que d’y penser.
Moi qui pensais avoir réussi à détourner ma question en lui demandant s’il piquait son dard un peu dans toutes les fleurs, j’avais l’air bien con maintenant. Je rougissais légèrement pour mieux me défendre par la suite :« Est-ce que ma question était « As-tu une petite-amie ? »…non. Alors, ce n’était pas ma question » j’étais contente de ma manière de nier les faits, puis l’air de rien rajoutait « maintenant, si tu veux me raconter ta vie libre à toi ! » Je savais que Léo n’avait pas pris en compte cette remarque au moment où il m’expliquait qu’il y a quelques semaines, il avait accroché à son statut amoureux le mot « en couple ». Pourquoi donc le fait qu’il ne soit plus casé me fasse autant plaisir intérieurement ? ** Réponds-même pas à cette question, sinon tu te fous dans la merde…A la place, cherche une répartie à sa proposition de remettre le couvert !! ** Je me redressais sur ma chaise - cette posture ne me rendant d’ailleurs pas plus grande que d’habitude mais bon, passons – et d’un air de défi, répondais ainsi « Remettre le couvert ?! Sérieusement ?? Écoute Léo, je dois l’admettre – et je me demande pourquoi je le fais parce que tu n’as pas besoin qu’on te le rappelle mais – t’es sexy, endurant selon mes souvenirs, et un très bon coup, on va pas le cacher…Mais remettre le couvert avec toi ? c’est carrément pas envisageable… » Nan, je n’ai pas envie de me lancer dans un truc avec lui. surtout que : Premièrement, ça voudrait dire lui faire à nouveau confiance, y croire et à me réveiller un matin avec un mec qui prend à nouveau pour une putain et ; deuxièmement, accepter le fait qu’un homme entre dans ma vie et dans celle d’Ilias…** ouais mais, il n’y a-t-il pas mieux comme homme, que le père de ton fils, justement ?? **
C’est avec un ton plus doux, plus emprunt au sérieux et à la confidence que j’abandonnais notre petite joute verbale pour mieux lui rappeler un fait « Je crois qu’on a assez morflé tous les deux dans cette histoire, en plus. Tu ne crois pas ?! » C’était une manière comme une autre également, d’avouer que je prenais sans aucune hésitation, ma pleine faute dans l’échec de notre relation, comme il en était aussi fautif. Je lui annonçais ainsi que je prenais mes torts…puis, d’un haussement d’épaule, je balayais cet instant de sincérité pour mieux plaisanter à nouveau en disant « Et puis tu te ferais royalement chier avec moi, maintenant !! » Surtout quand on sait que ma vie sexuelle est tout aussi active que l’encéphalogramme d’une grenouille
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Leonidas détourna le regard un court instant. La réponse de Joan le ramenait quelques années en arrière où il avait pour la première fois de sa vie, véritablement agis comme son grand-père lui avait appris. Qu’on se le dise : il était un connard insensible qui se foutait bien de la vie des autres et surtout de leurs emmerdes. Il n’était pas le genre à compatir ou à se montrer gentil parce qu’untel vivait un moment difficile. Non, Leonidas appliquait la doctrine : marche ou crève. Si tu respires encore, c’est que tu peux avancer dans la vie. Pourtant, malgré cela, il n’avait jamais agi de manière délibérément méchante. Il pouvait vous casser, se détourner de vous, passer ses nerfs en parole mais jamais, il n’avait été dans l’humiliation ou l’envie de briser quelqu’un, de le soumettre complétement. L’éducation que son père lui avait donnée contrebalançait toujours celle de son grand-père, comme une conscience le ferait. Or, avec Joan, il avait agi de manière intentionnelle : il voulait la briser, l’amener plus bas que terre simplement pour se venger. Pourquoi ? Parce qu’à son cœur défendant, elle avait réussi à le toucher. Certaines femmes avaient réussi cet exploit comme Siloë mais jusque-là, Joan avait été la seule à en subir réellement les conséquences. Leonidas Vasilis aimait comme il détestait : avec excès, sans retenue. Malheureusement, il ne connaissait ni la douceur, ni la tendresse. C’était l’amour dans toute sa violence, dans tous ses travers et elle en avait payé le prix. Aujourd’hui, il se dégoutait, il s’en sentait coupable mais il était bien trop fier pour le reconnaitre. « Faut croire que t’es vraiment pas douée pour ça » hausse-t-il les épaules après un court silence.
« Parce que tu t’es reconvertie en psy maintenant ? Il n’y a rien à dire sur ma vie » lâche-t-il en se renfrognant. Il en avait suffisamment dit pour ce soir non ?! Il n’allait quand même pas s’appesantir sur sa dernière relation en date ! « A moins que tu aies envie de m’en dire plus sur la tienne ? » reprit-il. Avait-elle un homme dans sa vie ? Autant se l’avouer, il n’avait pas envie d’en connaitre la réponse. Qu’importe qui pieutait avec elle, du moment qu’il ne le savait pas, c’était très bien comme ça songea-t-il. Pourquoi ? Parce qu’il aurait sans nul doute des envies de meurtre. Le grec n’aimait pas prêter ses jouets même s’il avait plus envie de jouer avec. « N’en jette plus, je risquerai de prendre la grosse tête » plaisante-t-il en grimaçant. Après tout, s’il était si bon que ça au lit, pourquoi ne voulait-elle pas remettre le couvert ? Il ne lui demandait pas non plus de le fréquenter à nouveau mais de se rappeler le bon vieux temps, le temps d’une nuit. Son cerveau lui apposa un NON direct. Joan devait rester un souvenir, pas besoin de dépoussiérer le kamasutra avec elle, c’était même beaucoup trop dangereux. Il se rappelait encore malgré les trois ans écoulés, de combien il avait toujours eu un mal de chien à la quitter au petit matin. Bien souvent, il finissait en retard car il n’arrivait pas à s’arrêter de lui sauter dessus.
« Il y a prescription au bout de trois ans » soupira-t-il. Il avait envie d’entendre qu’elle avait tourné la page, qu’elle ne vivait plus dans le souvenir de ce qu’il lui avait fait subir. Jusque-là, cela ne l’avait jamais empêché de dormir mais faut croire que la revoir, faisait remonter tout cela à son esprit. « Je veux dire, tu m’as l’air saine d’esprit donc c’est que tu t’en es remise ! » grommela-t-il avant de boire à nouveau la fin de son verre cul sec. Un troisième ? Ouais bonne idée ! « Ah ? Parce que tu es devenue une vieille croulante au lit ? Dans mes souvenirs, c’était explosif entre nous deux… » ne peut-il s’empêcher de répliquer face à son argument le plus bidon de la Terre. « Mais j’ai compris, tu ne veux pas de moi ! Ce n’est pas souvent que ça m’arrive mais je veux bien reconnaître ma défaite. Il s’appelle comment ? » demanda-t-il. Oui, monsieur avait un tel égo qu’une femme se refusant à lui (ou plutôt refusant l’idée de se donner à lui) ne pouvait qu’être une femme casée ET fidèle (une espèce en voie d’extinction et surtout complétement barrée).
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Joan & Leonidas
And I want your revenge
J’aurais dû me douter que de complimenter Léonidas de la sorte lui donnerait la grosse tête. J’en levais les yeux au ciel au moment même où il me fit la remarque « Comme si ça te dérangerait …même avec une tête de 5 kilos et des chevilles comme des bouées, tu continuerais d’attendre qu’on te lance des fleurs ! » lui lançais-je avec un énorme sourire aux lèvres, incapable de ne pas être amusée par son comportement.
Et pourtant, mon sourire s’effaçait pour lui répondre avec plus de sérieux : Lui comme moi, nous nous souvenions des dégâts que l’on s’était infligés l’un l’autre. Alors oui, dans un sens, il avait raison : depuis 3 ans, il y a prescription ; et comme il le souligne, j’ai l’air de m’en être remis. Mais est-ce que pour autant j’ai oublié ? Nan…. J’ai bien voulu oublié la manière dont il m’avait traité ; j’ai bien voulu oublié ce sentiment d’être une merde, ou une pute, un vulgaire objet, durant les derniers semaines de notre relation…mais je n’ai pas oublié la souffrance que son absence m’avait infligé. Je n’ai pas oublié le manque que j’avais ressenti, de ne plus pouvoir aller le voir, me jeter sur lui, passer une nuit torride en sa compagnie et de me lâcher comme jamais parce que c’est la seule manière que j’avais trouvé à l’époque pour exprimer ce que je ressentais. Là où je ne savais pas parlé d’amour, j’agissais, je m’exprimais par le corps… tout ça donc, je ne l’ai pas oublié. Remettre le couvert avec lui, même pour une nuit, ce serait re-goûter à ce qui m’avait rendu dépendante de sa peau, de sa présence… « Oui, je m’en suis remise. J’entends par là aussi, que j’ai surtout compris qu’on a rien sans rien dans la vie…Et que ta façon de me traiter n’avait été qu’une manière de me rendre la monnaie ma pièce, pas vraie ? » Sous-entendu « j’ai souffert, tu as souffert…on est quitte ! » Soudain, l’envie de lui retourner la question devenait essentielle : « Et toi ?! Est-ce que tu t’en es remis ? » Je lui demandais cela avec toute l’innocence et l’attention possible. Cela avait de l’importance pour moi. IL avait de l’importance pour moi ; du moins assez pour que je sache si je n’avais pas un peu plus égratigner son être, que je savais à l’époque déjà un peu écorché par ce que lui avait réservé sa vie, et ses proches…C’est bête à dire, mais j’avais peur d’être responsable d’avoir fait naître en lui un sentiment encore plus vindicatif avec la vie et l’amour… son grand-père faisant déjà tout le gros du travail !!!
Finalement c’est en plaisantant que je mettais un terme à l’éventualité d’un One-shot entre lui et moi. Une plaisanterie certes, mais pas loin de la vérité !! La réaction du grec eut pour effet de me faire rougir, et clairement je déteste ça !! Putain mais comment il me saoule à provoquer ce genre de chose en moi, c’est super énervant !! Instinctivement, je passais mes mains sur mon visage, le couvrant complètement une ou deux secondes avant de glisser mes mains pour les passer dans mes cheveux et venir plaquer quelques mèches contre mon crane, et redescendre pour se loger contre ma nuque. Je me pinçais les lèvres un instant, cherchant à reprendre bonne contenance alors que Léonidas s’avouait finalement vaincu, s’imaginant déjà qu’un autre homme avait pris sa place depuis belle lurette. ** OOOhhh si tu savais Léo…si tu savais que l’homme en question, n’est autre que ton fils, le fruit de nos ébats passionnés…** Quoi répondre à cette question ? Mentir ? Dire la vérité ? Mais où était le mensonge et où se trouvait la vérité justement. Si je disais qu’il n’y avait pas d’homme dans ma vie, je ne mentais pas mais n’étais pas sincère non plus. Je réfléchissais un instant, avant de tourner la tête pour affronter le regard ténébreux de Léonidas, sentant un petit frisson me parcourir la colonne vertébrale rien qu’à l’idée de plonger mon regard dans le sien ; puis enfin, je me lançais dans ce qui s’avérait pour moi la meilleure réponse : « Il s’appelle Bernie. Il a 22ans et…enfin, c’est comme si on ne s’était jamais quitté lui et moi, si on avait toujours vécu ensemble » je penchais un peu la tête puis levait les yeux vers un point imaginaire dans le ciel, avant d’esquisser un sourire en coin et de dire « Remarque, c’est tout comme parce que…Bernie et moi, ça fait véritablement 22ans qu’on se connait. Il arrivé dans mon lit le jour de mes 2 ans, et je suis tombée tellement amoureuse de ses petites oreilles poilues, de son museaux tout noirs et de ses yeux rond comme des billes ! Ça a été le coup de foudre » Là forcément, il clair pour Léo que je n’avais jamais été sérieuse sur ce fameux Bernie qui n’était autre que mon nounours fétiche « Bernie, mon nounours…lui et moi, c’est pour la vie ! » Et là je ne me retenais même pas pour rire, avant de finalement laisser échapper dans mon rire, l’information essentiel « Je suis célibataire, et heureusement pour les autres !! »
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