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( amalthia/jamal ) rencontre imprévue.

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La journée commençait, effectivement, pas tellement comme tu l'aurais imaginée. Surtout lorsque tu l'as vue rentrer dans ce café tout à l'heure. Tu pensais que t'aurais pu faire comme ci tout allait bien. Mais t'avais pas pu. T'avais dérivé bien assez vite. Trop vite peut-être même. Biensur, tu sais les risques que tu prends en te lançant dans le deal, mais il y a des personnes qui font bien pire que ça. Toi, tu n'es qu'un petit joueur comme on dirait. T'as pas encore fais de hold-up ou de prise d'otage dans une banque. Non, toi tu deales. Tu vends à tes fidèles. C'est tout. Déjà bien assez pour toi. « Parce que tu crois que les p’tits fils à papa d’Harvard m’ont pas déjà fait souffrir ? » Tu connaissais son histoire avec Antwan. Elle t'en avais parlé de lui. D'ailleurs, plus votre relation avançait dans le temps, moins elle en parlait. Elle avait retrouvée surement cette confiance perdue pour les hommes grâce à toi. Toi, t'as tout gâché. T'as l'air con là. Tu pinces les lèvres, puis soupire. Depuis qu'elle est rentrée dans ce café, t'as pas géré et tu lui as définitivement gâchée la journée. Tu t'en veux. Tu baisses légèrement la tête « J’suis une grande fille, t’as pas à avoir peur de me faire souffrir » te dit-elle en reprenant tes mots. Tu te surprends à sourire amusé. Mais en fait, t'es pas d'humeur à sourire là. Alors, tu reprends de suite un air grave, un air honteux. « Et puis de toute façon… on choisit pas de qui on est amoureux. » Son regard triste dans les tiens. Tu lâches pas le regard. Tu sais pas quoi dire. Puis tu lèves les yeux au ciel tout en soupirant longuement. Puis tu reposes ton regard dans le sien. T'étais pas venu là pour te prendre la tête. T'étais venu là pour prendre du bon temps, t'éclater parce qu'en avait besoin depuis un bout de temps. Mais cette conversation n'allait pas t'aider à continuer ton séjour normalement. Tu poses tes mains sur tes hanches, puis tu continues à la regarder. Longuement. « T'as raison. On choisit pas. J'ai pas choisis d'être amoureux de toi. Parce que, si j'avais pu choisir, jamais j'aurais voulu tomber amoureux d'une fille dans ton 'genre'. Parce que c'est pas possible. » Ca tu l'avais bien compris. Mais c'est ce que toi tu pensais. T'arrivais toujours pas à te remettre en question. Du moins, si mais pas officiellement. Tu accusais plutôt vos deux univers complètement différents l'un de l'autre. Puis, d'un coup tu en as eu marre. Cette conversation ne rimait à rien. Tu soupires encore une bonne fois pour toute. « Et puis, c'est pas l'endroit en fait pour parler de ça. On est plus ensemble. C'est bel et bien terminé. Va falloir que je m'y fasses. C'est comme ça. Et être ton ami, c'est pas non plus possible. La preuve, j'ai pas réussis à avoir une conversation normale avec toi. Donc [...] » tu prends tes affaires tout en faisant signe au serveur que la commande était annulée. Puis, en passant près d'elle tu lui lances, le regard dur, froid mais pas sincère pour un sou « [...] si toi ni moi sommes capables de mener une conversation convenable, c'est donc mieux, comme je t'ai dis, de ne plus se voir. J'aurais pas du te demander de venir t'asseoir. Donc, amuses toi bien, profites bien de ton séjour. » Voilà. C'est tout ce que tu avais trouvé à lui dire là. Tu fais quelques pas, la laissant là. Puis tu te ravises au dernier moment, alors que t'étais à deux doigts de passer la porte. Tu reviens vers elle d'un pas rapide, parce que ça te fais trop mal de la laisser comme ça, plantée là l'air détruite. T'avais juste envie de la prendre dans tes bras, de t'excuser, de lui dire que t'étais qu'un sale con et que tu pouvais pas vivre sans elle. Mais au moment de prendre sa main, tu te stoppa net dans ton élan. Tu pouvais pas revenir comme ça après lui avoir dit tout ça. T'avais jamais eu l'air aussi con de ta vie. Le fait qu'elle ne te fasses pas face t'avais aidé. D'ailleurs, c'était pire que tout. T'avais trop mal. Mal de lui faire du mal. Ta dernière décision était celle ci: partir de ce putain de café. Partir sans rien faire. L'âme en peine. Et cette dernière décision, tu le sais, sera la touche finale à votre relation.

@Amalthia M. Skoll
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