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Assise au bar, quasiment enlacée par Ezio, tu prenais goût à ce petit jeu machiavélique, poussant même le bouchon un peu trop loin. Ainsi, lorsque le bel âtre t'avait freiné dans ton comportement provoquant, tu lui avais obéi, retirant tes jambes de la table et répercutant ta colère sur le serveur. Cependant, Ezio qui était aussi exécrable que toi en rajouta sur le jeune homme s'étant éloigné pour passer votre commande. Tu éclatas de rire avec lui pour transmettre une complicité aux curieuses assises plus loin, caressant par la suite la chevelure bien coiffée du brun. Il devait grave avoir les boules que tu détruises son oeuvre d'art capillaire, ce qui te faisait bien évidemment jubiler. Puis, bien curieuse, tu interrogeas l'italien franchement sur sa relation intime avec Anja. Tu appris ainsi qu'ils avaient couché une fois ensemble, ce qui était peu finalement connaissant l'appétit du bougre à tes côtés. Le voir si remonté était très rare, tu débarrassas alors tes doigts agiles de sa tête, lui jetant un sourire bourré d'empathie. Puis, ce filou fit un commentaire assez perturbant, caressant ta joue et se rapprochant dangereusement de toi. Ton coeur avait tressauté dans ta poitrine et tes pommettes avaient soudainement flambées. Tout à coup, alors que tu venais de te laisser envoûter pour la toute première fois par Ezio, le serveur vous interrompu en flanquant votre sceau à champagne sur la table, sans verres, bien évidemment ! Il n'en fallu pas plus pour écoper d'une remarque désobligeante du brun. Tu baissas alors les yeux vers tes cuisses, gênée mais excitée par son petit ton autoritaire. Faisant disparaître une fois de plus le jeune homme, Ezio se retourna vers toi alors que tu étais carrément en train de perdre pieds. " Tu me disais qu'Anja ne pouvait plus te faire confiance mais je n'ai pas compris pourquoi, d'après ce que tu me dis, tu as été réglo... " repris-tu bien déterminée à creuser cette histoire. " Disons que je peine à te croire même si je t'adore tu sais, t'as même pas merdé une seule fois ? " tout à coup, le serveur vous ramena vos flûtes avec un sourire forcé. Tu acquiesças rapidement de la tête le laissant déverser le champagne dans vos verres. Lorsqu'il eut terminé et dégagé le plancher, tu avais tendu une coupe à Ezio et empoignée la tienne pour la faire tinter l'une contre l'autre. " M'enfin bref, à nous, qui sommes encore sur le marché et tellement sexy " tu enroulas ensuite tes lèvres sur le verre, buvant une ou deux gorgées rafraîchissantes tout en fixant le beau brun, le torse diablement musclé. Chasse ses pensées Louison, c'est un homme amoureux et blessé ! T'veux encore être le lot de consolation ou quoi ?
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