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Après ce voyage de quelques heures en avion, tu n'avais pas eu la force de te rendre à la fête de bienvenue qui avait lieu dans un très chic restaurant. Au lieu de cela, tu avais rapidement foncé vers ton hôtel, désirant plus que tout prendre une bonne douche pour te rafraichir. Après avoir emprunté un taxi local peu sécuritaire, tu étais arrivée à l'hôtel que tu avais choisi en un seul morceau, traînant ta valise en râlant comme toute bonne française qui se respecte. Tu avais choisi ce lieu d'hébergement assez modeste pour t'éviter de fréquenter les gosses de riches imbuvables. Ici, tu pourrais être toi même sans te préoccuper de leurs regards moralisateurs. Tu signalas alors ta réservation à l'accueil, une chambre double pour profiter tout de même d'un espace de vie agréable. L'hôtesse n'arrêtait pas de sourire tout en te tendant ta clé magnétique. Tu la remercias poliment avant de tourner les talons et de découvrir ton nouveau chez-toi pour ces deux mois à venir. Lorsque tu entras dans la pièce, une odeur de fraîcheur chatouilla tes narines, c'était ravissant, un vrai cocon.
Une heure plus tard, après t'être installée dans les lieux en rangeant quelques vêtements dans la penderie, tu avais glissé sous la douche, profitant de cette cascade tiède pour te détendre les muscles et l'esprit. Tout à coup, après dix minutes de pur bonheur, ton oreille fine perçue un bruit de porte que l'on ouvre. Soit tu venais d'halluciner sur le coup de la fatigue, soit quelqu'un venait de s'infiltrer dans ta putain de chambre !
— " Y a quelqu'un ? " lanças-tu à tout hasard avant te couper l'eau pour mieux entendre. Doucement, tu sortis de la douche, t'enveloppant dans une serviette blanche t'arrivant à mi-cuisses. En croisant ton reflet, tu pensas automatiquement que ce n'était pas la meilleure des tenues pour te défendre en cas de danger, tu avais même honte. Ton coeur s'accélérait de plus en plus, ta main était à présent sur la poignée, prête à la tourner pour découvrir cet inconnu qui devait fouiller dans tes affaires. Alors que tu t'étais décidée à tourner le mécanisme, la personne de l'autre côté en avait fait de même, bloquant la possibilité d'ouvrir.
— " Okay ? Quel est le malin qui est entré, Ezio c'est toi ? " lanças-tu de plus en plus effrayée par le silence qui régnait de l'autre côté de la cloison.
(Invité)