what is going on ? (louison&ezio)

Après ce voyage de quelques heures en avion, tu n'avais pas eu la force de te rendre à la fête de bienvenue qui avait lieu dans un très chic restaurant. Au lieu de cela, tu avais rapidement foncé vers ton hôtel, désirant plus que tout prendre une bonne douche pour te rafraichir. Après avoir emprunté un taxi local peu sécuritaire, tu étais arrivée à l'hôtel que tu avais choisi en un seul morceau, traînant ta valise en râlant comme toute bonne française qui se respecte. Tu avais choisi ce lieu d'hébergement assez modeste pour t'éviter de fréquenter les gosses de riches imbuvables. Ici, tu pourrais être toi même sans te préoccuper de leurs regards moralisateurs. Tu signalas alors ta réservation à l'accueil, une chambre double pour profiter tout de même d'un espace de vie agréable. L'hôtesse n'arrêtait pas de sourire tout en te tendant ta clé magnétique. Tu la remercias poliment avant de tourner les talons et de découvrir ton nouveau chez-toi pour ces deux mois à venir. Lorsque tu entras dans la pièce, une odeur de fraîcheur chatouilla tes narines, c'était ravissant, un vrai cocon.

Une heure plus tard, après t'être installée dans les lieux en rangeant quelques vêtements dans la penderie, tu avais glissé sous la douche, profitant de cette cascade tiède pour te détendre les muscles et l'esprit. Tout à coup, après dix minutes de pur bonheur, ton oreille fine perçue un bruit de porte que l'on ouvre. Soit tu venais d'halluciner sur le coup de la fatigue, soit quelqu'un venait de s'infiltrer dans ta putain de chambre !
— " Y a quelqu'un ? " lanças-tu à tout hasard avant te couper l'eau pour mieux entendre. Doucement, tu sortis de la douche, t'enveloppant dans une serviette blanche t'arrivant à mi-cuisses. En croisant ton reflet, tu pensas automatiquement que ce n'était pas la meilleure des tenues pour te défendre en cas de danger, tu avais même honte. Ton coeur s'accélérait de plus en plus, ta main était à présent sur la poignée, prête à la tourner pour découvrir cet inconnu qui devait fouiller dans tes affaires. Alors que tu t'étais décidée à tourner le mécanisme, la personne de l'autre côté en avait fait de même, bloquant la possibilité d'ouvrir.
— " Okay ? Quel est le malin qui est entré, Ezio c'est toi ? " lanças-tu de plus en plus effrayée par le silence qui régnait de l'autre côté de la cloison.

Louison Chamberlain & Ezio Scorsese
A toujours faire les choses à la dernière minute, il fallait bien qu'une fois cela lui retombe dessus. Ezio a toujours été un mec imperturbable, qui ne prend jamais rien au sérieux. Aujourd'hui, son côté jem'enfoutiste allait en prendre un coup et un sévère. Combien de fois lui a-t-on dit réserve ta chambre, tu vas te faire niquer. Bah voilà, à ne jamais écouter les autres, ça lui pendait au nez. Accoudé au comptoir de la réception de l'hôtel, il attendait que la fille daigne relevé la tête et lui donner des nouvelles de la chambre qu'il n'avait pas réservé. « Sinon mettez-moi avec quelqu'un en attendant, cela ne me dérange pas du tout. » dit-il le plus naturellement du monde. La jeune fille fronça les sourcils, visiblement surprise de sa proposition. Cette dernière n'était pas si stupide que ça finalement. « Vous êtes sur monsieur Scrosese ? » lui demanda-t-elle par mesure de précaution. Ezio afficha un large sourire avant de se pencher sur le comptoir pour voir l'écran de l'ordinateur. Aucune gène celui-là. « Mais ouais, aucun problème. Mettez-moi avec une jolie fille par contre. Faites voir les noms ? » quémenda-t-il. La réceptionniste n'avait pas le droit de lui montrer mais le bel italien était quelque peu envahissant et décida tout de même à faire dérouler la liste des clientes de l'hôtel ou du moins, des étudiantes d'Harvard. Hors de question qu'il ne se retrouve avec des clientes lambda, venus indépendamment de l'université. Ses yeux défilèrent rapidement sur les noms jusqu'à ce qu'il en voit un qui l’intéresse particulièrement. « Stop. Là. Chamberlain. Louison Chamberlain. Mettez-moi avec elle, s'il vous plait. » dit-il, le sourire aux lèvres, fier de sa connerie. La réceptionniste hésita quelques secondes avant de finalement baisser les bras et lui donner la clé de sa chambre temporaire. Satisfait, il lui répondit un « grazie » de sa langue maternelle et, sans chercher à comprendre plus loin, il traversa le hall, prit l'ascenseur et se rendit à l'étage correspondant. Quelques minutes suffirent pour qu'il ne se rende à la chambre. Ezio ouvrit la porte à l'aide de la clé et eut l'agréable surprise de voir la chambre encore parfaitement rangée. Aucune trace de valise, Louison avait certainement déjà déballé ses affaires. Il l'entendit parler de l'autre côté de la porte. Tiens dont. La belle blondine était encore là. Un fin sourire amusé se dessina sur son visage tandis qu'il se dirigea vers la salle de bain. Elle semblait inquiète de la présence de quelqu'un dans la chambre. Ezio posa sa main sur la poignée et, sans vraiment s'en rendre compte, bloqua l'ouverture de la porte. Lorsqu'il entendit son prénom de l'autre côté de la porte, il rigola silencieusement. Il allait s'amuser un peu de la situation. Sans chercher à comprendre plus loin, il lâcha la poignée et se cacha sur le côté. De sorte à ce que la blondinette ne le voit pas lorsqu'elle ouvrira la porte. Quelques instants plus tard, la porte s'ouvrit délicatement, tout doucement et Louison sortit de la salle de bain, simplement vêtue d'une serviette. Elle ne l'avait pas vu. Ses yeux se baladèrent sur son corps avant qu'il ne croise les bras. « Pourquoi Ezio tout de suite ? » demanda-t-il assez fort pour la faire sursauter. Il avant ça de quelques pas vers elle, lui passa la langue et la contourna pour venir s'affaler sur le lit en face de lui. Il se laissa tomber en arrière et vint s'allonger sur le dos. « Changement de programme Chamberlain, t'es plus toute seule dans cette chambre, j'viens squatter là. » lança-t-il pour lui prévenir qu'ils allaient devoir se supporter, qu'elle le veuille ou non.

Tu n'avais pas halluciné comme il te l'était déjà arrivé auparavant après une soirée à sniffer des tas de produits illicites. Quelqu'un se trouvait bien derrière la porte. Nouant convenablement ta serviette autour de ta poitrine, tu attrapas un tronc de bambou dans un vase qui faisait office de décoration puis tu essayas de nouveau d'ouvrir la porte. Cette dernière s'ouvrit enfin en grand, dévoilant une pièce apparemment vide. Les traits de ton visage se déformèrent, tu avais confiance en ton ouie, quelqu'un était entré ! Prenant ton courage à deux mains et surtout ton bâton en bambou, tu sortis de la salle de bain, prête à tabasser celui qui s'était immiscé dans ta chambre. Personne à l'horizon. Mais tout à coup, une voix sortie de nulle part résonna dans la pièce, te faisant sursauter comme une cruche. Tournant furtivement ta tête vers la source sonore, tu aperçus celui que tu avais d'emblée soupçonné, Ezio. L'enfoiré. Toujours se fier à ses pressentiments. Le brun fit comme chez lui, te reluquant sans gêne pour s'affaler sur le lit que tu croyais être le tien. Apparemment, vous alliez devoir partager cette pièce durant le Summer Camp ce qui faisait doucement rire l'italien. Après tout, tu lui avais bien cassé les noisettes ces derniers temps, c'était probablement une manière de se venger. Cette situation te rappela les quelques mois en sa compagnie à la MH où vous vous écharpiez en permanence.
— " C'est une blague ? Je vais pas pouvoir te supporter toi et tes nombreuses conquêtes. Tu te les taperas dans le couloir mais pas ici. " lanças-tu complètement révoltée, te servant à présent de ton arme comme une canne.  
— " Je me demande comment t'as fait pour te retrouver ici, mais sache que je ne vais pas te laisser une minute de répit mon pote " articulas-tu en rejoignant la salle de bain pour ranger l'élément du décor déplacé. Ah ben oui, maintenant que vous alliez partager votre intimité, tu allais pouvoir garder un oeil sur lui et même l'afficher publiquement avec plus de facilité. Tu t'en frottais déjà les mains, n'ayant pas vraiment peur qu'il détruise ta popularité ou tes relations en retour car tu n'en avais pas vraiment.
— " Alors t'as pécho Anja finalement ? " lui demandas-tu en retirant ta serviette dans la pièce d'à côte tout en te séchant. La porte était entrouverte et cela ne te dérangeait en aucune manière. Ezio pouvait regarder ton cul, tu t'en foutais royalement. Tu regagnas tout de même une tenue descente, en attrapant un petit haut et un short qui ferait l'affaire pour supporter ce climat collant. Puis, une fois rhabillée, tu te pointas de nouveau dans la chambre, sautant sur le lit aux côtés de l'ex Mather, encore moite de la douche prise quelques minutes plus tôt.

Louison Chamberlain & Ezio Scorsese
Ezio s'était fait discret dans l'unique but de lui faire peur ou de la faire sursauter. Il savait qu'une fille aussi fragile et frêle que Louison n'en mènerait pas large face à un quelconque cambriolage ou vol. Elle faisait la maline derrière un écran d'ordinateur ou de téléphone mais en vrai, c'était une tout autre histoire. Alors oui, il l'avait fait exprès pour la taquiner et la chercher toujours un peu plus. C'était de bonne guerre finalement, ils savaient se rendre l'appareil quand le moment était venu. Ce petit jeu durait depuis le début et n'avait fait que de les rapprocher. Le bel italien voyait en elle une amie, au-delà bien sur de son physique peu repoussant, il avait trouvé une véritable complicité avec cette fille. Une complicité un peu malsaine et destructrice mais jamais bien méchante. Il lui fit peur et ne pu s'empêcher d'éclater de rire en la voyant avec son bâton dans les mains. « Tu comptes assommer qui avec ça Chamberlain ? » lui demanda-t-il en toute innocence. « Nan nan c'pas une blague, tu vas devoir partager ta chambre avec moi et mes conquêtes. T'inquiète j'essaierais de ne pas trop les faire hurler quand je les sauterais. Au pire j'te péterais des boules quies pour les nuisances sonores. » dit-il avant de s'allonger confortablement sur le lit. Celui-là sera le sien, c'était décidé. Ezio leva les bras au dessus de sa tête et vint caler ses main derrière son crâne. Il se mettait au calme. « C'est moi qui ai demandé à la réceptionniste de me mettre avec toi. Tu sais bien que j'suis fou amoureux de toi, j'peux pas me passer de toi et j'vois pas mes vacances sans toi. » s'amusa-t-il à dire. Le beau brun se redressa sur ses coudes et posa son regard sur la porte de la salle de bain, dommage pour lui, il n'y voyait rien. La flemme de se lever, tant pis, il aura certainement d'autres occasions de la voir dénudée. Ezio regarda tout autour de lui et inspecta la chambre, son futur environnement pour les prochaines semaines. Il fronça les sourcils, surpris de sa question. « Nan. A cause de toi et ta photo de merde là, elle fait la gueule. Bien joué Louison, j'te remercie pour ton aide mais la prochaine que tu veux poster une photo de ce genre, abstiens-toi tu seras mignonne. » grogna-t-il pas content. Anja lui faisait la gueule et par déduction, Ezio en avait conclus que c'était à cause de la photo. Il ne voyait pas d'autre solution possible. Il s’essaya sur le bord du lit et plissa les yeux, intrigué par la révélation qu'elle venait de lui faire. « Tu la connais bien Anja ? » la questionna-t-il, curieux de la réponse. Rha putain, cette fille le rendait dingue mais avec un peu de chance, Louison la connaissait et pourrait l'aider.

Maintenant que tu avais découvert qu'il s'agissait ni plus, ni moins d'Ezio, ton adrénaline était retombée en flèche, laissant place à une vague d'apaisement dans ton corps. Le brun ne te prenait jamais au sérieux, s'il savait que tu pouvais faire amplement usage de n'importe quel objet entre tes mains... Pour l'heure, tu préfèrerais jouer sur cette carte de la fille complètement fragile et incapable de se défendre. On aurait ainsi aucun doute sur les activités louches que tu menais à Boston. " Très marrant Scorsese. Mes trous d'oreilles sont trop étroits pour y entrer quoique ce soit, cependant, j'entends très bien et t'as pas intérêt à jouer avec ta frite ici " répondis-tu avec un rictus moqueur. Tu t'étais par la suite retirée pour ranger ton arme de pacotille, te rhabillant rapidement dans la salle de bain, apprenant après coup le subterfuge de l'italien pour se retrouver en colocation avec ta jolie personne. Tu éclatas de rire lorsqu'il mentionna le fait qu'il ne pouvait se passer de ta compagnie. " Je pourrais vraiment commencer à croire à cette dépendance, c'est ambigu " lanças-tu assez fort pour qu'il t'entende pendant que tu enfilais ton short, manquant de te vautrer de peu. Puis, tu réapparus enfin, sautant à ses côtés et l'interrogeant sur celle qui faisait à priori chavirer son coeur, la belle Anja. Un de tes derniers posts avait apparemment empirer la situation entre les deux tourtereaux, une victoire que tu appréciais moyennement à présent. Même si Ezio pouvait se montrer parfois arrogant, désagréable et prétentieux, il était au fond une belle âme. Tu grimaças alors lorsqu'il mentionna cet événement, restant silencieuse comme une enfant que l'on sermonnerait à juste titre. Par la suite, il se montra curieux de ta relation avec Anja, malheureusement, ta réponse n'allait certainement pas être satisfaisante pour le beau brun. " Je ne la connaissais pas jusqu'à ce que tu m'en parles... Mais tu sais, je crois que ce n'est pas uniquement à cause de la photo que j'ai posté qu'elle te fait la gueule, elle a l'air de te reprocher autre chose dont je n'ai pas connaissance " avouas-tu en pianotant un texto à Bambi puis en posant ton téléphone sur le chevet à tes côtés. " Mais bon ça va, tu as une autre blonde à tes côtés actuellement, râle pas ! Bon je suis pas aussi bien gaulée qu'elle, je sais pas comment elle fait d'ailleurs, elle doit pas beaucoup manger, elle a la peau sur les os, surveille la, elle fait peut être de l'anorexie " déballas-tu en pinçant d'ailleurs le petit bourrelet de ton ventre dont tu aimerais tant de passer. Jalouse ? Non... Un peu si. Mais tu avais d'autres chats à fouetter que de compter chaque calorie ingurgitée. Tu étais une bonne vivante et tu n'allais pas arrêter de si tôt pour satisfaire les diktats de la société. " Vas-y, on fait quoi ? On reste là à se morfondre ou on sort espionner Anja ? " proposas-tu en jetant ta main aléatoirement dans l'abdomen d'Ezio pour le sortir de ses pensées.      

Louison Chamberlain & Ezio Scorsese
Ezio avait posé la question le plus innocemment possible. Il s'était dit que peut-être, éventuellement, Louison saurait des choses sur Anja et pourrait lui apprendre des nouvelles qu'il ne connaissait pas à son sujet. Elle faisait la gueule, ça c'était une chose indéniable mais il ignorait encore pourquoi. Il ne savait pas les raisons de son coup de gueule et de son éloignement. C'était à n'y rien comprendre, il n'arrivait pas à la cerner. Il avait quand même envoyé des billets d'avion à sa belle pour qu'elle vienne le rejoindre à Monaco pour une soirée mondaine des plus convoitées mais non, elle l'avait ignoré et royalement en plus. Vexé, Ezio n'avait pas cherché à reprendre contact avec elle pour une quelconque explication. Tant pis pour elle. Les yeux rivés vers sa nouvelle colocataire, il attendait patiemment sa réponse. Il fut néanmoins très déçu lorsqu'il comprit que Louison ne la connaissait pas vraiment. « Ouais donc tu sers à rien quoi. » répondit-il sans prendre le temps de réfléchir, légèrement déçu par son aveu. Finalement, elle vint lui avouer qu'il avait de quoi se mettre sous la dent, juste en face de lui. Surpris par sa remarque, il la regarda en fronçant les sourcils avant de la regarder de haut en bas et de rigoler. « Que tu crois. Anja est loin d'être une anorexique, elle a un petit cul rebondi là. » lança-t-il, le plus naturellement du monde. Il la regarda du coup de l'oeil pour getter sa réaction et croisa les bras contre son torse. « Méfies-toi Louison, j'ai toujours préféré les filles avec les formes, fait gaffe que je ne vienne pas roder dans ton lit la nuit. Maintenant que j'ai plus Anja, faut bien que je me cale avec quelqu'un d'autre hein. » dit-il en rigolant, un peu également pour la provoquer. Ezio haussa les sourcils, amusé par la situation avant de la regarder se lever. Elle semblait grave motivée à sortir. Ouais enfin bon, il se posait à peine, c'était l'heure de la sieste non ? Excédé, il se laissa tomber en arrière pour s'allonger sur le lit. « T'as cru que j'allais passer toutes mes vacances à la surveiller ? J'ai autre chose à foutre stp. Elle peut faire ce qu'elle veut, je m'en fou. » Ezio leva son bras et le posa sur ses yeux, comme s'il s'apprêtait à s'endormir avant de se redresser et de se lever brusquement. « Non ce n'est pas vrai, je ne m'en fou pas. Viens on y va. J'te paye un verre, profite ça n'arrivera pas souvent. » annonça-t-il en prenant la direction du couloir. Il attrapa le double des clés qu'il vint mettre dans sa poche. « Ah, ça je prends, vu que c'est chez moi aussi maintenant. » siffla-t-il entre ses lèvres pour la provoquer toujours un peu plus. Ezio éclata de rire en se retournant légèrement. « Bon tu te grouilles, j'vais pas t'attendre des heures ! » grogna-t-il en tenant la porte ouverte pour la laisser sortir en première. Lorsque Louison passa devant lui, il dû se mordre la joue pour ne pas lui taper les fesses au passage. Il rigola cependant à la réaction qu'elle aurait pu avoir s'il l'avait fait. « J'suis sur t'es une fille sauvage au lit toi. Tu le portes sur ta tête ! » balança-t-il, sans chercher à comprendre. Ezio l'imaginait déjà en grande dominatrice, c'était amusant.

Parfois tu te demandais ce qui poussait l'italien à se montrer si imbu de lui-même. Mais tu ne lui en tenais jamais rigueur, car au fond, il n'était pas comme ça, tu le savais pertinemment et c'est qui te faisait probablement le plus jubiler. Savoir que ses phrases piquantes signifiaient en réalité un signe d'affection était assez amusant. Papotant sur le lit, tu en étais rapidement venue à sa dulcinée, le cherchant sur ce terrain en t'attaquant à son physique de rêve. En une fraction de secondes, le jeune homme répliqua, justifiant que les fesses de cette Anja avaient tout ce qu'il fallait pour le combler. Tu haussas les sourcils en reculant légèrement ta tête comme si tu désirais t'excuser d'avoir attaquer son mythe. Tout à coup, le brun fit un commentaire à ton égard qui réussit à mettre le feu à tes joues. Était-il sérieux ? Pouviez-vous vraiment ... vous envoyez en l'air juste pour le fun ? Nerveuse, tu sortis du lit, circulant dans la chambre un sourire en coin. " De toute façon, maintenant que je dois te supporter, je n'avais pas l'intention de dormir seule. Si dormir dans le même lit peut éviter que d'autres nanas viennent roder ici " insinuas-tu avant de revenir sur le sujet si brûlant, Anja. De ce fait, tu proposas à Ezio de sortir en mission, histoire de zieuter les faits et gestes de la blonde. Ta proposition alléchante fut d'abord rejetée par l'étudiant. Tapant du pieds sur le sol, les bras croisés sur ta poitrine, tu le regardais jouer au gamin jusqu'à ce qu'il rectifie le tir, sautant du lit et sortant rapidement de la chambre. Il avait sincèrement un grain ce type. " Wouah okay je me contente pas d'un verre cependant, je suis une Mather tu te souviens ? " répondis-tu en accourant vers le chevet pour récupérer ton portable, passant ensuite devant le parfait gentleman qui te tenait la porte. Enfin à l'extérieur de la chambre, l'italien fit une remarque complètement farfelue sur tes activités sexuelles. Joueuse, tu te plantas devant lui, mordillant ta lèvre en remontant ton regard de son torse à ses yeux sombres. " Tu as tout à fait raison et je ne m'en cache pas. M'essayer c'est m'adopter. " lui avouas-tu légèrement crâneuse, lui lançant un clin d'oeil coquin avant de te retourner brutalement, ne lui laissant pas d'autres choix que de te suivre. " Allez mon chou, en avant, tu veux que je te fouette pour te faire avancer ou quoi ? " le menaças-tu en jetant un coup d'oeil par dessus ton épaule, sautillant dans le corridor comme une gamine pour effacer rapidement l'aspect femme fatale que tu venais de dégainer. Arpentant l'hôtel, vous aviez finalement fini dans le hall. Soudainement, des filles que tu avais vu traîner avec Anja entrèrent par la large porte d'entrée. Insouciante, tu attrapas la main du basané à tes côtés en le tirant encore plus contre toi. " Tu veux aller au bar ici ou dehors ? " demandas-tu en levant la tête vers Ezio, le regard faussement papillonnant pour éventuellement créer de futures embrouilles si ces filles allaient rapporter ce rapprochement factice.  

Louison Chamberlain & Ezio Scorsese
Même s'il ne l'admettait pas, ou très peu, Ezio adorait la présence de cette petite blonde. Elle avait énormément de réparti et avec elle, il était assuré de ne pas s'ennuyer. Elle savait profiter de la vie et parfois, on avait l'impression qu'elle ne prenait rien au sérieux, un peu comme lui. Ils étaient à la fois tellement différents et tellement semblables. C'était d'un troublant. Louison avait un franc parlé assez déconcertant et en sa compagnie, il pouvait laisser libre court à ses paroles, à ses envies sans craindre le moindre jugement. En réalité, il se fichait pas mal du jugement des autres, c'était juste pour la forme. « T'es une Mather en carton toi, j'te mets au tapis avec trois verres j'suis sur. » répondit-il en rigolant, l'air amusé par la situation. La belle blonde le mettait au défi, ce n'était pas bon du tout. Pour l'alcool, Ezio ressemblait à un puits sans fond, il pouvait ingurgité des litres sans espérer toucher le comas éthylique du bout du doigt. « Putain c'est vrai, j'suis plus un Mather, j'ai du mal à m'y faire à ça. » répliqua-t-il en empruntant le couloir vers le bar. Bien décidé à tester la blondinette, il n'hésita pas une seule seconde à la provoquer sur la probable sensualité qu'elle dégageait. Même avec une fille en vue, Ezio restait un prédateur et clairement, la petite blonde était à son goût. Il aimait les femmes avec un fort caractère, déterminée et joueuses, il n'allait pas être déçut avec Louison. Cette dernière vint se mettre devant lui et lui répondit avec un franc parlé déconcertant. « Ne me regarde pas comme ça Chamberlain, c'est dangereux de jouer avec le feu. » lança-t-il, amusé avant de plisser les yeux et de rigoler. « J'suis curieux d'essayer alors. » Il haussa les sourcils de provocation. La blondinette reprit sa route vers les ascenseurs, lui laissant le champs libre pour qu'il puisse la mater. Ce qu'il fit, bien évidemment, sans la moindre retenue. Les deux étudiants descendirent jusqu'au hall d'entrée où Louison lui attrapa la main. Le bel italien ne capta absolument pas ce qui se passait autour de lui, il s'en foutait pas mal qu'on le voit avec elle. La petite Chamberlain était loin d'être déplaisante et si cela pouvait faire chier Anja, il était preneur. Marchant dans son jeu, il lâcha sa main et passa son bras autour de son cou. « Là c'est parfait. » dit-il en étant certain qu'Anja passerait ici, tôt ou tard, il avait vu son nom sur la liste des clients de cet hôtel. Ezio se dirigea vers le bar de l'hôtel et prit place sur un canapé, juste à côté de sa nouvelle colocataire. Il fit signe au serveur de venir et, toujours dans une optique d'en profiter, il se tourna vers elle et approcha son visage du sien pour lui murmurer quelques mots « Fais-toi plaisir ma belle, c'est ma tournée. » En réalité, plus ils s'affichaient et plus c'était bénéfique pour lui. Il se recula et éclata de rire. « Garde quand même possession de tes moyens Louison, profiter d'une fille saoule ne me fait pas peur. » avoua-t-il en sifflotant. Honnêtement, il n'avait pas vraiment à se forcer, c'était plutôt naturel entre eux, le feeling était bon.

Séduire n'était pas ta priorité dans la vie, mais cela faisait tout de même partie de tes compétences. Ainsi, alors qu'Ezio s'était montré particulièrement provocateur, tu n'avais pas hésité à entrer dans son jeu, voyant rapidement qu'il n'était pas vraiment sérieux. Puis, alors qu'il continuait à jouer, tu lui avais tiré la langue avant de rejoindre les ascenseurs à ses côtés. En moins de deux, vous vous étiez retrouvés dans le hall de l'hôtel. En apercevant des amies de la demoiselle qu'il convoitait, tu n'avais pas hésité à lui attraper la main pour faire jaser ces crétines. Ezio avait accentué tes manigances en enroulant ton bras autour de ta nuque, te signalant vouloir rester dans l'établissement. Tu acquiesças avec un large sourire, le suivant comme son toutou à l'intérieur du bar. Tu t'étais ensuite glissée sur une banquette. Alors que tu t'attendais à voir Ezio face à toi, ce bougre s'était faufilé en une fraction de seconde à tes côtes. Quant aux vipères, ces dernières vous avaient pourchassé et s'étaient installées à quelques mètres de vous. Un sourire espiègle traversa ton visage diabolique quand le brun murmura quelques mots complètement banals à ton oreille. " Je ne vais pas me gêner " lui répondis-tu en accompagnant son rire pour feindre une entente parfaite. Ce double-jeu était plutôt excitant, tu commençais à y prendre goût. Enfin... jusqu'à ce qu'Ezio fasse un commentaire repoussant. Ne supportant pas que les autres aient le dernier mot, tu ripostas peu de temps avant que le serveur vienne prendre votre commande. " Ivre ou consciente, du moment qu'on me fait du bien je n'y vois pas d'inconvénients "  puis tu remuas tes sourcils pour le narguer, te retournant vers le barman qui était venu à vous sur les ordres du Scorsese. " Champagne s'il vous plaît, la bouteille, pas une putain de flûte " balanças-tu vulgairement en jetant tes jambes au dessus de la table. Effrontée, tu fronças les sourcils lorsque le serveur te dévisagea. Les touristes sont rois non ? Gêné, le gamin disparu rapidement, te laissant de nouveau seule avec Ezio. Le regardant avec admiration, tu glissas tes doigts dans sa chevelure, massant doucement son crâne. " Alors dis moi, t'as déjà pécho Anja, je veux dire, t'as déjà couché avec elle ? Je comprend pas pourquoi vous êtes toujours pas en couple. Tu l'intéresse, sinon elle ne réagirait pas comme elle le fait... " lui adressas-tu pour mieux comprendre la situation.  

Louison Chamberlain & Ezio Scorsese
Le feeling s'était fait naturellement entre eux. Ezio appréciait cette fille pour son naturel et sa simplicité, Louison le faisait rire, au delà de le faire chier. Un certain jeu s'était installé entre et les avait irrémédiablement rapprochés. cette complicité les avait amenés jusqu'au bar de l'hôtel où ils s'étaient posés sur l'un des nombreux canapés. Il avait appelé le serveur pour passer commande et n'avait pas hésité une seule seconde à passer son bras autour du cou de la blondinette pour lui murmurer quelques mots dans le creux de son oreille. En réalité, plus il s'affichait avec elle et plus c'était bénéfique pour lui. Bon, clairement, il y avait plus désagréable comme plan pour faire rager Anja, il le faisait avec un plaisir non dissimulé. « Mais comment t'es Chamberlain ! T'es une frigide ou quoi ? Sobre ou bourrée c'est pas pareil du tout, tu me déçois là. Je croyais que tu avais un minimum d'estime pour toi-même mais visiblement je me suis gouré. » répondit-il sur un ton faussement choqué avant de rigoler. Le serveur arriva jusqu'à eux et leur demanda ce qu'ils souhaitaient prendre. Ezio ouvrit la bouche pour répondre mais la blondinette le devança et répondit à sa place. Un mince sourire satisfait apparu sur son visage, elle n'avait pas froid aux yeux cette fille, il appréciait ce trait de caractère. « Par contre les pieds sur la table, t'es pas obligée. » dit-il amusé par son comportement. « Tu crois qu'il a compris qu'il faut qu'il ramène deux coupes avec le champagne ? Il a l'air débile lui. » jugea-t-il en éclatant de rire. Cela devait être un stagiaire ou une connerie du genre. Il regarda le serveur suspicieux avant de reporter son attention sur la jolie blonde qui se tenait juste à côté de lui. Un fin sourire se dessina sur son sourire lorsque Louison approcha sa main de sa tête. Bordel, il détestait qu'on touche à ses cheveux, c'était physique, il ne supportait pas qu'on y touche et qu'on défasse sa coiffure. Mais bon, pour la bonne cause, il la toucher mais serra quand même sa mâchoire pour éviter d'avoir des gestes trop impulsifs. La belle blonde déposa quelques caresses dans ses cheveux et au final, ce n'était pas si désagréable que ça, il se surprit à aimer ça. Ezio plongea son regard dans le sien et attendit quelques secondes avant de répondre. « Ouais, une fois. » Pour une fois, c'était vrai, ils n'avaient couchés qu'une seule fois ensemble. « Depuis elle me fait la gueule sous prétexte qu'elle ne peut pas me faire confiance. Elle est folle cette fille, j'ai quitté la Mather House pour lui prouver que je ne suis pas qu'un queutard. J'ai serré personne depuis des semaines maintenant si elle n'est pas capable de voir les efforts que je fais pour elle, c'est qu'on a rien à faire ensemble. A faire la gueule comme elle est en train de me faire, elle est en train de me dégoûter d'elle. Je vais m'éloigner du jour au lendemain, elle ne va rien comprendre. J'en ai assez d'être dernière elle, ça ne me ressemble pas. » Ezio s'arrêta de parler et vint lui sourire faiblement. Il posa sa main dans la nuque de la blondinette et caressa sa joue à l'aide de son pouce. « J'ai bien l'intention de passer à autre chose. » murmura-t-il en s'approchant délicatement d'elle. L’atmosphère devait rapidement tendue et plus chaude. Et alors qu'il s'avançait dangereusement de Louison, le serveur arriva et posa brusquement le sceau à champagne sur la table. Ezio se redressa et le regarda pas content. « Pardon, votre champagne. » s'excusa-t-il de les avoir déranger. En bon italien qu'il faisait, Ezio lâcha la nuque de la blondinette et vint joindre ses doigts pour désigner ironiquement le sceau de champagne. « T'as cru qu'on allait boire à la bouteille ou quoi ? Va nous chercher des coupes, stupido. » râla-t-il de son accent légendaire. Il se tourna vers la belle blonde. « Qu'est-ce-que je disais, il est débile ! » Ezio avait horreur du service mal fait, putain c'était son boulot quoi.