let's be remembered ► ft. romane

So many times, it happens too fast, you trade your passion for glory. Don't lose your grip on the dreams of the past. You must fight just to keep them alive… It's the eye of the tiger! Gabrielle venait tout juste de recommencer à travailler au gym de l’université en tant qu’entraîneuse privée, puisque les études venaient de reprendre depuis trois semaines déjà. Aujourd’hui, elle avait travaillé de quinze heures à dix-neuf heures et venait tout juste de terminer depuis environ trois minutes. Et environ dix minutes plus tôt, elle avait croisé Romane qui partait aux vestiaires, après s’être entraîné durant une heure trente, ou quelque chose du genre. Elle l’avait remarqué puisqu’elle le remarque toujours, n’importe où. Romane, il est en quelque sorte spécial pour Gabrielle. Pas nécessairement spécial dans le sens amour, mais spécial dans le sens… Ami moderne, disons-le ainsi. Et puisqu’elle venait tout juste de terminer, elle décida de s’éclipser dans le vestiaire des hommes pour aller à sa rencontre. Et il était là, en train de se déshabiller pour aller prendre sa douche. Sans chandail, on pouvait remarquer son corps minutieusement sculpté. Gabrielle fondait à chaque fois qu’elle le voyait ainsi. Je vois que tu n’as pas cessé de t’entraîner cet été! Elle s’approcha de lui, souriante et plus en forme que jamais, elle aussi.

Cet après midi c'était SPORT! Oui, avec la rentrée, les entrainements avaient eux aussi reprit. Bah quoi? Évidemment que je fais quotidiennement du sport sinon je serais bionique pour rester si bien battit (et non les filles, ce n'est pas de la magie). Sport de combats, course d'endurance, basket et natation, je faisais un peu de tout car je n'aimais pas me résoudre qu'à une seule chose. Ça défoulait et c'était bon pour moi. Pourquoi choisir qu'une discipline? Quand plusieurs nous plaisent. Et puis avec le Summer Camp je n'étais pas venu ici de tout l'été alors il fallait bien rattraper le tire. Certes tout les jours, salle de sport ou non, je vais une petite séance de pompes et d'abdo mais rien ne vaut ce lieu ça c'est clair. Mais je l'avoue, je sentais encore les blessures de mon intercalation avec les mecs du père de Teo, ça piquait encore mais ce n'est pas ça qui allait m'arrêter, ça avait cicatrisé donc le pire était passé. M'enfin mine de rien, j'avais l'impression que ça faisait une éternité que je n'étais pas venu et que je n'y avait donc pas croisé ma sublime Erika. Oui elle est entraineuse ici donc on va dire que ça nous a beaucoup aidé à faire connaissance l'année dernière si vous me suivez. J'allais bien la croiser tôt ou tard de toute façon, et c'est d'ailleurs dans le vestiaire que cela se produit alors que j'étais entrain de me déshabiller, elle entra discrètement pour se faufiler derrière moi alors que j'étais déjà torse poil et que je m'apprêtais à retirer le bermuda Je vois que tu n’as pas cessé de t’entraîner cet été!, me retournant d'un coup surpris, je souriais en la voyant pour m'approcher d'elle "Et non! Je ne lâche jamais le rythme." un haussement de sourcil taquin et je venais déposer un baiser sur sa joue avant d'ajouter "Et toi, je vois que tu rôde toujours dans le coin salle vicieuse! T'as passé un bon été?", ouais cela faisait plus de 3 mois que je n'avais pas vu ça faisait bizarre et encore plus de me dire que je ne devais plus toucher à son corps de rêve... Aïe... Et merde, la dure réalité piquait les fesses là.

Et non! Je ne lâche jamais le rythme. Romane vint déposer un baiser sur sa joue, au plus grand plaisir de Gabrielle. Présentement, elle se retenait. Elle savait que Romane était en quelque sorte casé, mais elle ne pouvait s’y faire à l’idée. Seulement de songer au fait qu’elle ne pouvait plus l’avoir dans son lit quand bon lui (et leur, va sans dire) plaisait, c’était dur à considérer. Et toi, je vois que tu rôde toujours dans le coin salle vicieuse! T'as passé un bon été? La jeune femme souria à son commentaire. Seulement quand tu es là, voyons! Elle aimait bien zieuter, évidemment, mais rares étaient les fois où elle entrait dans le vestiaire des hommes. Sauf si Romane y était. Mais de toute façon, avec son emploi, elle avait pleinement le temps de mater les jolis garçons du campus. Et tout le monde sait qu’Harvard regorge de mecs canons. Entre la Suisse et le Summer Camp, je t’avoue que mon été fut splendide. Il ne manquait que toi! Elle lui fit un clin d’œil. Elle ne l’avait pas vu de l’été. Elle l’avait croisé une fois ou deux au Summer Camp mais ils ne s’étaient adressés qu’un regard. Et comment fut la tienne?

Gabrielle commençait à regretter de s’être faufilé dans les vestiaires, parce que voir Romane ainsi lui donnait certaines envies et elle savait que la situation les interdisait de quoi que ce soit. Et pourtant, pourtant elle ne pouvait plus se retenir. Lui, torse nu, face à elle. Gabrielle décida donc de tenter le jeune homme, question de voir s’il osera braver l’interdit. Elle retira son chandail, se mettant volontairement seulement en top de sport, laissant montrer son corps finement défini. Elle avait envie de lui, et elle voulait qu’il vienne à elle. Là, maintenant.

Comme toujours, elle souriais de mes conneries, ça entre nous c'était la routine et c'était d'ailleurs bon de voir que c'était toujours là et ce même après les vacances Seulement quand tu es là, voyons!, elle n'en ratait d'ailleurs pas une non plus et j'en riais tout autant "Ahah touché!". C'est d'un mignon petit clin d’œil qu'elle continuait Entre la Suisse et le Summer Camp, je t’avoue que mon été fut splendide. Il ne manquait que toi!, je faisais exprès de lâcher une moue histoire de faire le mec attristé "Oh que c'est mignon ma bichette..." avant de sourire à nouveau. Ouais taquin jusqu'au bout! Et comment fut la tienne?, sortant ma serviette de mon sac "Pouf! T'as pas idée du nombre de trucs qui m'sont arrivés, moi même j'en hallucine encore, un vrai bordel! Mais bon, on va dire que glooobalement" c'était un bon été quand même oui.". Mais soudain, tandis que je finissais ma phrase, je la vis ôter son chandail, la laissant apparaitre dans son petit top de sport supra sexy. *Oh bah merde ça alors...*, ouais c'est à peu près ce que je pensais en voyant ça, restant d'ailleurs figé sur elle, mon regard allant de haut en bas de son corps sans en rater un morceau. Là ça allait devenir dure... VRAIMENT dure de tenir en place sachant que je savais trèès bien le gout qu'elle avait et qu'il était loin de me déplaire! Me pinçant la lèvre, je m’efforçais tout de même à détourner les yeux souriant nerveusement "Hum Erika... Qu'est ce que tu fais là?", *bat toi Romy! Bat toi!* Voilà ce qui tournait en boucle dans ma tête et putain que c'était la première fois que j'avais à lutter comme ça, j'étais pas dans la merde moi!

Romane et Gabrielle étaient là, dans le vestiaire des hommes, à discuter de leur été après que tous deux eurent terminé leur entraînement (dans le cas de Gabi, son travail). Ça en était presque banal, sachant que tous les deux ont toujours été plus qu’amis en un sens. Il n’y avait jamais eu de sentiments plus forts que l’amitié par contre, mis à part la passion. Gabrielle avait toujours éprouvé une certaine passion envers Romane, ce qui l’avait amené à toujours revenir vers lui, dans son lit. Dit ainsi, ça peut sonner pathétique, mais en fait, c’était une entente qui convenait aux deux. Ainsi, quand bon leur semblait, ils s’adonnaient à leurs galipettes habituelles. Et aujourd’hui, Gabrielle avait envie de Romane. Surtout après autant de temps sans le voir. Elle avait donc retiré son t-shirt, question de donner envie au jeune homme. Elle savait qu’elle avait un physique attirant et qu’il ne tiendrait possiblement pas longtemps. Hors, elle savait aussi sa situation. Elle en avait vaguement entendue parler. Et étrangement, le fait de savoir qu’il ne pouvait pas lui donnait encore plus envie de lui. Hum Erika... Qu'est-ce que tu fais là?. La brunette le regarda d’un regard défiant. Elle retira son pantalon de sport, se retrouvant désormais en petite culotte et en top de sport. Elle le regarda de nouveau. Je viens de finir de travailler, il faut bien que j’aie me doucher. Elle termina sa phrase avec un clin d’œil, évidemment destiné au jeune homme. Elle le voulait, là, maintenant. Mais elle se retenait, question de le laisser succomber à la tentation.

Honnêtement? être en couple là ça devenait DURE. Moi qui avait pris mes petites habitudes, qui m'était posé dans un style de vie relativement libre maintenant tout était chamboulé et franchement j'avais du mal à m'y faire. Surtout dans des moments comme MAINTENANT, où je me retrouvais en face d'Erika, l'une des plus divines créatures du campus. Entre nous c'était ça, purement sexuel, sauvage, le genre de moment dont je raffolais, et ça nous convenait à tout deux. Mais voilà maintenant j'étais dans la merde car la tension qui nous attirait l'un l'autre était toujours là fallait pas rêver! Ce genre de chose ne disparait pas en un été et la voir me chercher ne m'aidait vraiment pas. Alors que dire mise à part que là j'avais clairement envie de crier au secours! Elle me regardais avec ces yeux qui me donnaient envie de la dévorer avant de carrément enlever son pantalon pour se retrouver un petite culotte et top de sport. Mon dieu mais pourquoi vous me torturez comme ça?! Étant plus fort que moi, je restais à admirer ses courbes en serrant les dents alors qu'elle me dit Je viens de finir de travailler, il faut bien que j’aie me doucher., aïe aïe aïe! Me pinçant la lèvre je ne le nie pas, j'en avais trèèès envie et la montagne de pensées qui me passaient par la tête ne m'aidaient vraiment pas. On était proche, trop proche et je me battait contre la tentation de lui sauter dessus alors que mon instinct ne me criait plus que ça. Un pas vers elle, je me rapprochais encore un peu, mon visage maintenant tout près du sien. Mon souffle effleurait sa peau alors que mon regard vint intensément se prendre dans le sien. Provocation? Allez savoir... Une chose était sûr, c'était chaud et c'était mal!

Tous deux étaient là, faisant face l’un à l’autre, dans ce vestiaire universitaire. Ils avaient toujours étés ainsi : fonctionnant par leurs simples pulsions quand ils étaient ensemble. Physiquement, leur attirance était tout simplement indéniable. Et même aujourd’hui, alors que Romane s’était casé, on pouvait remarquer qu’entre lui et Erika, il aurait toujours cette attirance physique. La brunette, désormais rendue en sous-vêtements, n’eue pas à attendre longtemps avant que Romane ne fasse un pas vers elle. Elle souria. Il n’avait pas changé, et c’était tant mieux. Par contre, il ne fit rien. Rien, hormis la fixer intensément dans les yeux. Ils étaient si proches qu’elle pourrait l’embrasser là, maintenant. Mais elle se retint. Elle ne voulait pas être celle qui succomberait, elle aimait se faire désirer. Mais le fait qu’il soit si proche d’elle ne l’aidait pas. Elle avait envie de lui, et il le savait. Et elle savait que lui aussi en avait envie. Mais tous deux refusaient de flancher.

Gabrielle décida finalement d’embrasser Romane, après quelques minutes. Ce geste coupa aussi les derniers centimètres les séparant. La jeune femme était pleinement consciente de ce qu’elle faisait. Elle savait que c’était mal, mais elle en avait tellement envie. Alors qu’ils s’embrassaient, la jeune femme passa ses mains sur le torse, finement sculpté, du jeune homme.

Puis le baiser se termina, et elle se mit à le fixer, sourire en coin. Elle voulait voir ce qu’il ferait maintenant. Elle avait peut-être flancher, mais elle ne flancherait pas sur tout.

Ce sourire si typiquement sien sur son visage voulait tout dire, je ne le connaissais que trop bien. Elle était satisfaite de me voir approcher comme ça et moi je ne la dévisageais que d'avantage, mon regard glissant sur son visage avant de venir se replonger dans ses yeux qui me fixaient intensément. Cela dura quelques secondes avant qu'elle ne vienne rompre le peu d'espace qu'il restait entre nous dans un baiser langoureux qui vint s'accompagner de caresses sur mon torse. Bizarrement je ne bronchais pas, me laissais faire même et en réalité j'étais totalement déconnecté, trop pris par l'instant et la tension qui régnait entre nous, juste là. Puis d'un coup elle s'écarta sourire en coin, me refixant avec provocation l'air de dire "miaaam"! Là s'en était trop! D'une pulsion incontrôlée, j'attrapais son visage pour l'embrasser de nouveau sauvagement tout en la plaquant d'un geste sec contre les casiers d'aciers derrière elle. J'avais soudainement envie de lui faire l'amour là tout de suite au milieu de ces vestiaires, son corps si chaud m'appelait que trop mais tout à coup je me rendis compte de ce que j'étais entrain de faire et je me stoppais net, quittant ses lèvres dans un "Non non non... Il faut pas faire ça, c'est pas bien du tout.", et merde! Mais le pire c'est que c'était vrai... C'était le genre de bêtises que je n'avais plus le droit de faire et ce malgré l'envie que je pouvais avoir. Tournant la tête le souffle fort, je la lâchais posant par lassitude mon visage sur mon bras qui était appuyé contre les casiers, juste le temps de réfléchir et de me reprendre. Ouais, j'étais entrain de faire une sale connerie et c'était mal joué... PUTAIN! Que c'était dure de devenir sérieux. Je m'écartais doucement.

Erika avait rompu l’espace les séparant, les derniers petits centimètres. Elle l’avait embrassé. Mais pas trop longtemps, juste assez longtemps pour lui donner envie d’elle. Et il reprit de plus belle, l’embrassant à nouveau, la plaquant contre les casiers derrière elle. Erika se laissait faire. Elle aimait agir ainsi avec Romane. Les deux étaient identiques face à leurs pulsions. Et malheureusement, tout s’arrêta de nouveau lorsqu’il revint à la réalité qu’il ne pouvait pas faire cela. « Non non non... Il faut pas faire ça, c'est pas bien du tout. » Et merde. C’est vrai que ce n’était pas bien. C’est vrai qu’ils avaient tous deux torts. Mais ils en avaient tellement envie. La jeune brunette regarda fixement le jeune homme. « Personne ne le saura, Romane. » Et en un sens, c’était vrai. Erika ne voyait personne dans les vestiaires, hormis eux deux. Et puis elle n’était pas du genre à aller raconter ses aventures à tous. Alors si tous deux se taisaient sur le sujet, personne ne le saurait. Ce serait simple. Et tous deux seraient satisfaits. Mais ça ne semblait pas si simple pour le jeune homme, et en un sens, elle comprenait. Mais elle avait tellement envie de lui présentement. Ça ne pouvait pas s’arrêter sec comme ça. « Et en plus, on en a tous les deux envie. » Elle tentait de le convaincre, c’était évident. Elle le regardait, elle attendait de voir ce qu’il déciderait de faire. C’était si dur de savoir qu’il ne pouvait plus faire ces bêtises comme avant. C’était dur pour lui, mais aussi pour Erika. Le voir là, face à elle, torse nu et ne pouvoir rien faire. Ah...

Déjà que j'avais du mal à me tenir et que je venais même de faire un premier pas vers la connerie à l'embrasser comme ça, elle ne m'aidait toujours pas à m'inciter de continuer, me fixant droit dans les yeux pour me dire « Personne ne le saura, Romane. ». Je la regardais fixement perdu entre l'envie et la lutte pour ne pas céder car MERDE QUOI! D'un sens elle avait pas tord, personne ne le saurait et de l'autre c'est ma conscience qui allait devoir porter le secret et c'est le fait que j'allais être papa qui me dérangeait le plus car putain ça ne se faisait pas quoi, c'était carrément irresponsable. "Je vais être papa Erika..." Mais elle continuait de plus belle « Et en plus, on en a tous les deux envie. », oh ça oui que j'en avais envie ça je ne pouvais pas le nier, surtout sachant qu'avec Teo ça devenait de plus en plus "délicat" à ce niveau là.. Tss et puis c'était Erika quoi! Je vous explique pas la lutte avec moi même que j'étais entrain de faire là... Mes lèvres d'ailleurs étaient si proches des siennes, l'écart se réduisant discrètement, mon souffle sur son visage et ces yeux qui me fixaient toujours intensément. Rah et puis merde je n'en pouvais plus! Je craquais une nouvelle fois sous ce vieux démon qui me faisait aujourd'hui défaut et l'embrassais de nouveau, attrapant ses reins d'une main et sa nuque de l'autre, la recollant de plus belle entre moi et les casiers. Putain que j'étais faible face à ça...