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Je suis faible j'ai craqué

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Si moi j'avais déjà eu deux douloureux deuils au sein de ma famille, Ash, elle, était confrontée à l'épreuve de perdre un proche pour la première fois. Alors peut être que ça ne jouait en rien. Première, deuxième ou dixième fois. On n'était jamais assez armé face au chagrin des adieux imprévus. Surtout quand c'était soudain comme cela. Qu'on n'avait pas le temps de s'y préparer. Pas le temps de dire au revoir aussi... Et puis peut être que lorsque quelqu'un était fauché dans la fleur de l'âge, y'avait ce sentiment d'injustice : pourquoi elle ? Pourquoi ce petiot ?  Pourquoi détruire cette famille ? Injustice fatale du destin... Dans tous les cas, je voyais bien que ça la travaillait ce décès, que ça la chamboulait même. Elle semblait songeuse et me questionna d'un coup au sujet de mon boss. Je secouai la tête pour la rassurer :  "Je lui ai dit que je venais d'apprendre un décès. Il a bien compris." La rassurai-je. Puis pour coup, même si il n'avait pas été d'accord, je serais parti. Ça n'aurait pas été une première pour moi. J'avais quitté mon précédent taf pour aller au SB avec elle, parce qu'on me refusait mes congés sinon... Et je n'avais pas regretté ensuite. Meilleures vacances de ma vie... enfin les meilleures jusqu'aux prochaines avec Ashleigh. Parce que j'étais convaincu qu'avec elle chaque séjour serait magique. Et donc aujourd'hui, j'aurais été complètement capable d'envoyer valser le chef si il s'était opposé à ce que je rejoigne la jeune femme. Et puis l'émotion du moment ouvrit la porte des aveux. La chance de l'avoir que je soufflai en écho à ses mots, ajoutant qu'elle m'avait permis de tenir ces dernières semaines, pendant la détention, et toutes ces fois où je perdais espoir. Juste ses appels, ses lettres, ses photos... Ce contact qui ne s'était jamais brisé... Tout ça, ça avait compté. La réciproque était vraie d'après elle... Même si de mon point de vue, je m'étais senti bien impuissant face aux différents coups du sort qui l'avait frappé. Toujours tracassée, c'est avec une voix empreinte d' inquiétude  qu'elle me faisait promettre de faire attention.  Je tentais une remarque d'auto dérision sur ma voiture  avant de finir par promettre la prudence. Et puis tant qu'à faire je lui réclamais la même promesse à mon tour. Mes phalanges accrochant doucement son menton, mes yeux les siens. Et puis je précisais que je ne pouvais pas vivre sans elle. C'est peut-être fort mais c'est vrai. En moins d'un an, la blonde avait réussi à prendre cette place d'essentiel, d'oxygène, de personne indispensable à ma vie. Elle m'assurait que c'était la même chose pour elle. J'aurais voulu répliquer un 'non je ne crois pas' parce qu'elle, elle me voyais comme un AMI essentiel, et de mon côté, pour moi, c'était plus que ça... Sauf que je n'avais rien dit encore, mais, un peu comme si elle avait vu l'objection dans mon regard, sa main glissa le long de ma joue, ses lèvres s'approchèrent des miennes, les centimètres restant entre nos deux visages disparurent et elle m'offrit un doux baiser. Déroutant... Dérouté c'était le mot. Surtout ne pas s'emballer. Pas comme mon coeur là, sombre idiot, qui s'était mis à battre la chamade dans ma cage thoracique. Elle m'avait juste embrassé. Tout doucement. Avec une lenteur posée et calculée. Un baiser chargé de tendresse. Mais chargé de questions. Était elle juste perdue ? Entre l'annonce de la mort d'Az, les peurs de perte qu'Ash nourrissait soudain ? Ou bien y'avait il autre chose ?  Alors que nos lèvres se séparaient, je la détaillais quelques instants silencieusement avant de laisser s'échapper la question principale : "Pourquoi ? "
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Au fil de la discussion, tu te rendis compte que t'avais agit égoïstement. Tu l'avais réclamé, sans te préoccuper du fait qu'il pouvait se mettre dans la merde avec son travail, et son patron. Tu savais, plus que n'importe qui, qu'il en avait besoin de son travail. Alors tu t'inquiétais, la culpabilité te frappant. Pas de mensonge, tu savais déterminé à chaque fois qu'il disait la vérité ou non. Là, il ne tentait pas de t'épargner, son patron avait bel et bien comprit. Tu le remerciais intérieurement. Si ça avait été l'ancien, il s'en serait probablement foutu, mais le nouveau, le patron de Brent et lui, était décidément plus cool. Ca va alors que tu souffles, clairement soulagée. Tu t'en serais plus que voulu de le mettre à mal avec son taff et niveau financièrement aussi. De là, des aveux se faisaient. De ton côté, comme du sien. Le fait que vous aviez de la chance de vous avoir, que vous n'auriez pas tenu les derniers mois sans l'autre. Une promesse aussi, de faire attention à vous, que vous ne supporteriez pas la perte de l'autre, que vous ne pourriez pas vivre l'un sans l'autre. Oui c'était fort, très fort, mais c'était bien à ça que se résumait votre amitié. Ou juste votre lien, l'amitié n'étant plus un mot suffisant pour vous qualifier. Parce que c'était évident, que tu ressentais bien plus fort à son égard. Que lui ressentait encore des sentiments pour toi. Vous aviez remis ça, à sa soirée de sortie, et puis là, tu ne pouvais t'empêcher de poser tes lèvres sur les siennes, pour lui montrer que tu ne pouvais définitivement pas vivre sans lui. Que tu étais sincère comme jamais. Un baiser prémédité, voulu. Un doux et lent, qui signifiait que c'était pas juste comme ça, que c'était pas rien. Et tu avais dû le surprendre, puisque les traits de son visage semblait surprit. Il était même silencieux alors que vos lèvres étaient à nouveaux libres. Le cœur tambourinant, tu te demandais si t'avais pas fait une erreur. Est ce que tu t'étais trompée ? Est ce qu'en fait votre coucherie à sa sortie c'était pas comme tu l'avais pensé : qu'il était en manque, qu'il n'avait pas vu de femmes depuis trop longtemps ? Mais pourquoi t'aurait-il dit que 'y a que toi' ? La question tomba. Celle du pourquoi de ce baiser. J'en avais envie, aussi simple, aussi clair que ça. T'en avais tout simplement envie, de l'embrasser, et tu comptais plus t'en priver. Mais... j'aurais peut être pas dû ? Voix peu sûre de toi, tu cherchais à savoir si t'avais fait une bêtise. Tu voulais pas le mettre mal à l'aise. Peut être que lui voler un baiser de la sorte c'était pas chose à faire. Autant lui demander, en avoir le cœur net et au pire tu ne le refera plus...
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Je n’avais rien vu d’égoïste là dessous. Ash n’allait pas bien, elle m’en avait part, elle m’avait dit qu’elle voulait que je sois là, et j’avais tout fait pour. A la rigueur, j’aurais été plus vexé qu’elle ne me parle, qu’elle ne me dise pas. Le deal c’était qu’elle me dise tout, qu’elle ne me cache plus rien, et que moi, en contrepartie, je ne prenne pas pour argent comptant tout ce qu’on me raconterait sur la blondinette. Bref, j’étais content qu’elle l’ait fait, qu’elle m’ait prévenu, et que je puisse être là, maintenant, Ash lové contre moi, avec dans l’intensité du moment, toutes ces confidences dans lesquelle on se lançait, sur l’importance et la place qu’avait l’autre dans nos vies. Un rôle essentiel, au point que je finissais par souffler ne pas pouvoir vivre sans elle. Des mots forts, des mots qui me dévoilaient encore davantage, comme ce ‘y’a que toi’ que je lui avais lancé avant nos retrouvailles dans son lit, lors de ma soirée de sortie de taule. Ash répliquait qu’elle ne pourrait pas non plus, et avant que je ne chippote, que je n’objecte, parce que dans ma tête, ce n’était pas la même chose de son côté. Amitié, amour, y’avait un gouffre entre les deux, et bien la jeune femme posait ses lèvres sur les miennes, comme si mes réserves au sujet de ses paroles, elle voulait les faire s’envoler en un instant. Le baiser était parfait, délicieux, comme tous les baisers d’Ash, mais il était également déroutant. Y’avait une lueur un peu perdu qui brillait dans mon regard lorsqu’elle s’écarta de moi, et que je sondais l’azur de ses iris pour y trouver un semblant de réponse. La question du pourquoi s’échappait finalement de mes lèvres. Peut être parce que je sentais déjà mes neurones qui sortaient le champagne dans ma tête, qui s’emballaient, tout comme mon idiot de cœur qui battait la chamade. Doucement les gars, c’est peut être juste l’émotion du moment. Ash répondit qu’elle en avait envie. Un sourire étira mes lèvres, lorsqu’ensuite, le doute apparut sur ses traits et qu’elle lâcha sa question suivante : n’aurait-elle pas du ? « Si si… Mais je ne savais pas qu’on avait le droit de s’embrasser dès qu’on en a envie maintenant. Parce que c’est valable aussi pour moi ? » Attention à ta réponse Ash, si tu me donnes l’autorisation de t’embrasser à chaque fois que je le désire…   
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Vu le moment, vu la tristesse qui te gagnait, vu la peur de perdre tes proches, comme vous veniez tous de perdre Az, d'un claquement de doigts, sans rien voir venir, ce baiser pourrait être mit sur le compte de tout ça. Mais c'était pas le cas. Peut être que oui ça te poussait à le faire, de par sa présence durant ce moment, votre proximité, ses lèvres si proches des tiennes et vos confidences de l'importance de l'autre. Oui ça jouait, mais t'en avais juste horriblement envie. Envie car c'était lui. Ca n'aurait pas été pareil si ça avait été un autre devant toi. C'était juste Denys, voilà pourquoi tu avais fait ça. Pourquoi t'avais eut cette envie, ne voulant plus te mettre de barrière, ne voulant plus le blesser, le faire souffrir en le repoussant. Sauf que sa mobilité et son silence, te faisait penser que... tu venais de faire une bêtise. Peut être qu'il n'en n'avait pas envie, qu'à agir ainsi tu le mettais mal car il n'avait pas souhaité ce baiser, car il avait décidé, à son tour, que c'était mieux de rester à sa place de meilleur ami, que c'était des bêtises de recommencer sur ce terrain là. Pas question de rester avec des interrogations. Que la réponse te plaise ou non, tu voulais la connaître. N'aurais-tu pas dû ? La respiration presque coupé en attendant, il s'empresse de dire que oui. Ajoutant qu'il ne savait pas que vous aviez le 'droit' de vous embrassez quand l'envie était là. Et évidement il demandait si c'était valable pour lui aussi. Tu n'avais pas pensé à ça. A cette question, à ce 'droit'. Tu en avais eut envie, voilà tout. Ca dépend... Ni oui, ni non. Si t'en a envie, pourquoi, où on est... Okay, c'était peut être plus un oui qu'un non. T'en avais envie qu'il cède lui aussi à ses pulsions, qu'il pose ses lèvres sur les tiennes, sans rien te demander. Te laissant surprise sur le coup, agréablement surprise bien sûr. Mais... est ce que t'en avais envie si c'était ce qu'il faisait avec n'importe quel autre fille ? Non. T'étais pas un second choix, une roue de secours. Bien que ça t'avais jamais dérangé pour t'envoyer en l'air auparavant, avec lui ce 'titre' te dérangeait. Et puis avais-tu envie qu'il cède à ses pulsions en plein public, à l'extérieur, devant des témoins ? Ca t'étais moins sûr. On ne cessait pas de te lancer des vannes et sous entendus avec lui, t'avais pas envie que ça soit pire. Ils ont tous raison, c'est pas juste ton meilleur ami, mais est ce que t'avais besoin que tout le monde y mette son nez ? Pas forcément.
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 L’annonce du décès d’Az et de son fils, parler de nos expériences de deuils, en l’occurrence des miennes, faisant resurgir les fantômes de ma petite sœur et de mon grand frère partis trop vite dans mon esprit, toute cette ambiance chargée en émotions nous avait amené à nous livrer, en écho, sur l’importance qu’on accordait l’un à l’autre. Et puis, à ma déclaration d’être incapable de vivre sans elle, elle venait poser ses lèvres sur les miennes. Le contact chaud et doux de sa bouche me fit perdre un instant le fil, mais quand elle s’écarta, que mes paupières se rouvrirent, j’avais beau avoir profité de l’instant je me questionnais sur le sens de ce baiser. On avait couché ensemble le soir de mon retour, on ne se quittait pas depuis, on dormait ensemble et maintenant elle m’embrassait ? Pourquoi m’embrassait-elle ? Sa réponse me soutira un sourire, parce que c’était une réponse à la Ashleigh.  Parce qu’elle en avait envie. Tout simplement. Et puis elle s’inquiéta quand même, craignant qu’elle n’aurait pas du, qu’elle avait fait une bêtise. Alors, je la rassurais sur ce point. Si, elle avait bien fait. Parce que si elle, elle en avait envie, moi j’en CREVAIS d’envie. D’ailleurs je continuais, on avait le droit désormais de s’embrasser dès qu’on avait envie ? Moi aussi je pouvais fondre ainsi sur ses lèvres juste si l’envie me prenait ? Qu’est-ce que ça voulait dire tout ça… J’étais paumé et en fait sa réponse, son ‘ça dépend’ ça ne m’éclaira pas forcément des masses. Et elle clarifia alors : si j’en avais envie, pourquoi je le faisais, et où on était… Ma gorge se noua un peu. J’essayais de garder un visage impassible, tout simplement… Je connaissais Ash. Assez pour savoir qu’elle détestait tout ce qui s’apparentait au couple, à l’engagement, et clairement réclamer le droit de s’embrasser dès qu’on en avait envie, ça faisait très ‘couple’ alors forcément qu’elle objectait, qu’elle mettait des bémols. Puis de toute façon, j’étais censé être son meilleur ami. Donc on y était là. Un meilleur ami un peu amélioré. Qu’elle embrasserait quand elle avait envie. Et plus parfois. Et puis quoi ? J’allais chipoter ? J’allais la braquer ? Après un petit instant de silence entre nous, je reprenais un : « Ok… C’est noté. » Et mon visage s’approchait du sien, doucement, mes lèvres ne terminant pas leur course sur les siennes, mais un peu plus haut, sur son front. Baiser plus platonique, plus amical, ayant une toute autre connotation. Et puis je me levai ensuite en proposant : « Tu veux manger un peu quand même ? Je te fais des pâtes si tu veux ? » Parce que j’avais perdu ma prof de cuisine alors je comptais me remettre à mes bonnes vieilles recettes. Je ne voulais pas qu’Ash reste complètement le ventre vide, même si l’annonce avait du lui couper l’appétit.  
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D'aveux en aveux, de lui comme de toi, tu baissais de plus en plus les armes face à Denys. Tu lui ouvrais un peu plus ton cœur, tentant de lui faire comprendre à quel point il comptait. Et tu sentais qu'il captait vraiment pas la puissance à laquelle il avait prit de la place dans ta vie. Ni celle à laquelle ton cœur s'affolait quand il se rapprochait trop près de toi, de tes lèvres, ou qu'il te touchait. Même quand il posait son regard sur toi, avec ses yeux bleus, tu fondais. Avec tout ça, t'en étais venue à l'embrasser, encore une fois. T'avais fait le pas quand Marin vous avez enfermé, puis là encore. T'étais de plus en plus pousser vers lui, tel un aimant. Attirée. Aucune résistance possible. Mais il avait vraiment pas l'air de comprendre, sa question le prouvait. Tout naturellement, tu répondais du tac au tac que t'en avais eut envie. Et c'était pas assez pour dire combien tu en avais eut envie. Il vint alors avec une autre question, une dont la réponse était moins claire. Plus embrumée. Entre ce que tu ressentais, ce que tu pensais, ce que tu craignais, c'était dur de faire le tri. Oui, aurait été ta simple réponse, à ce que ce soit pareil pour lui, pour t'embrasser à chaque fois que l'envie lui prenait, parce que c'est ce que tu voulais. D'un autre, oui, ça revenait à ce que ce soit n'importe où et n'importe quand non ? En public comme chez vous. Devant vos amis comme des inconnus. Et ça, ça t'étais pas certaine de pouvoir lui donner. Non que tu n'en voulais pas, mais c'était plus compliqué que ça. Toi même tu arrivais à te perdre dans tes propres pensées. Ton cœur te disant oui, ta tête non. C'était un débat constant sur des petits détails. Et quand tu essayais de lui en faire part, tu vis un changement dans ses iris. Ainsi que la salive qu'il se mit à avaler, signe que ta réponse n'était peut être pas bonne ? Le silence qu'il laissait appuyé cette impression. Et son 'ok c'est noté' suivi de son baiser sur ton... front ? Encore plus. Tu venais de merder. De peut être le blesser ? Cette façon de vouloir te faire soudainement à manger, c'était pas juste parce qu'il s'inquiétait, ni car lui avait faim. Tu le connaissais désormais, pour savoir que c'était son moyen d'échappatoire. Des framboises dis-tu dans un premier temps, pour détendre l'atmosphère, pour lui, comme pour toi. T'étais pas à l'aise, de le voir évasif et à esquiver la chose. Te levant à ton tour tu te rapprochas de lui, te posant contre l'îlot central. Qu'est ce que j'ai dit qui va pas ? que tu demandes de but en blanc. Me dit pas rien Denys. J'aimerais que tu me dise les choses, que tu me dises que je te fais chier quand c'est le cas, que je te blesse si ça l'est aussi, ou que tout va bien. Mais pitié, me ment pas, t'es très mauvais pour ça... Tu détestais ce genre de pratique. De jouer aux devinettes. Qu'on te dise blanc mais qu'on veuille ou pense noir. Tu voulais encore moins de ça avec lui. Si ta réponse lui plaisait pas, qu'il le dise, qu'il vide son sac. Est ce que je viens de te blesser ? que tu demandes d'une voix plus basse et douce, faisant quelques pas vers lui.
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 Peut-être que j'aurais du me taire. Ne pas chercher de raisons. Ne pas poser de questions et juste profiter. Comme le soir de ma sortie. Prendre ce qu'elle m'offrait et ne pas chercher de sens à tout cela. Mais c'était trop tard. Le ' pourquoi' s'était échappé de mes lèvres et si d'abord j'avais le droit à une réponse Ashleigheine   expliquant simplement son geste par l'envie du moment, ma question et sa réponse suivante avait le don de donner une teinte amère à mon sourire. Probablement qu'elle le nota, ce léger changement dans ma voix, mes yeux qui étaient soudainement moins rieurs, ou même après un bisous frontal lorsque je fuyais direction la cuisine pour lui préparer à manger, puisqu'elle me suivit et essaya de plaisanter, de réclamer des framboises.  "Des pâtes aux framboises pour la table 1." Entonnai-je alors imitant le ton des serveurs de restau lorsqu'ils passaient commande pour les cuisines. Ouais on joue, on rigole, mais l'enthousiasme n'y était pas vraiment. Ash s'appuyait contre l'îlot central, et en la regardant ainsi quelques secondes, les flashs de l'un de nos petits déj, celui qui avait dégénéré en bataille de chantilly, celui qui avait ensuite dérapé au point qu'on soit à deux doigts de le faire ici même, ce qu'on aurait probablement fait sans l'arrivée de Kacy alors, tout ça me revint quelques secondes en tête. Juste assez pour me renvoyer à la figure que sa réponse, ses mots à l'instant quand au 'droit' de s'embrasser, nous replongeait exactement dans ce cas de figure. La place officielle de meilleur pote, et officieusement, lorsque ça l'arrangerait, un peu plus ? Je chassais cette réflexion, ou du moins j'essayais en attrapant une casserole pour commencer à préparer un petit truc pour la jeune femme. Mais Ash n'avait pas l'intention de jouer à top chef. Elle avait bel et bien remarqué le changement d'attitude et elle demandait une explication. J'aurais voulu éluder avec un 'rien tout va bien' mais elle me devança en annonçant la couleur et en m'interdisant de lui offrir une telle réponse. "  Rien tout va bien." Lançai-je quand même alors, petit regard provocateur.  Et puis je le savais non ? Je la connaissais. Je me doutais que parler de sentiments, d'attachement, de relation, ça allait la braquer. La bousculer. L'éloigner aussi ? Alors peut être que c'était à moi de me plier aux 'règles'. Alors oui, c'était foncer dans le mur. Je le savais. Elle rencontrerait quelqu'un et à nouveau elle mettrait un stop. Elle me demanderait de rester là pour elle platoniquement, pour ne pas nuire à son histoire. Ou alors je la surprendrais dans les bras d'un autre un jour, un de ses partenaires d'une nuit, comme ce gars du SB. Ou encore, on s'amusera à me raconter ses frasques. Comme dans cette lettre que j'avais reçu en prison. On la connaissait l'histoire. C'était un peu de ça qu'étaient nées mes résolutions à la base. Juste être son meilleur ami. Et pourtant, pourtant... C'était impossible, j'étais mordu, accro, fichu..  Au point d'accepter une situation où je savais que j'allais sur le long terme y perdre et la perdre. "T'en fais pas Ash. Je te l'ai dit c'est noté." Parce que je t'aime, j'accepterais tes conditions. J'accepterais n'importe quoi après deux mois et demi insupportables loin de toi. Et puis pour illustrer que son message était passé, je lâchais la casserole, la posant derrière elle sur l'îlot. Mon bras vint entourer sa taille et j'énumerais les conditions : "J'en ai envie. Parce que c'est toi. Et on est seuls dans cette cuisine. On est d'accord je peux t'embrasser ? " Pression de ma main dans le bas de son dos, je l'attirais à moi pour lui voler un baiser et peut être calmer les tensions naissantes.    
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Tout se passait bien, mais ce baiser, cet unique petit baiser que tu venais de lui donner, ça avait un peu foutu en l'air toute la bonne ambiance. Il avait voulu savoir pourquoi. Une simple envie que tu avais répondu et puis après sa nouvelle question avait lancé un peu d'eau dans le gaz. Il pouvait pas te mentir. A son regard, sa voix, son expression du visage, jusqu'à son bisous sur ton front, tu savais. Tu l'avais blessé. Tout ce que tu redoutais, tout ce que tu ne voulais pas. Mais au lieu de te dire les choses clairement, il préférait fuir, se concentrer sur ta faim que tu n'avais pas. Cet échappatoire avec le repas, ça l'enfonçait que plus. Tu le suivais donc, tentant de détendre l'ambiance, le dérider, réclamant des framboises. Il y répondait joueur, se prenant pour un serveur, mais tu voyais que ça ne fonctionnait pas grandement. Appuyée sur l'îlot central, toi aussi, tu repensais à ce petit déjeuner qui avait tourné en bataille de chantilly et d'eau, où la tension avait monté d'un cran sur ce plan de travail, à deux doigts de succomber dans les bras l'un de l'autre mais stoppé par le bruit de porte de la chambre de Kacy. T'avais un goût d'inachevé en repensant à ce jour là, mais c'était pas le moment d'y repenser, la discussion était sérieuse pour le coup. T'attendais pas plus longtemps, tournant pas autour du pot, tu voulais savoir ce qu'il avait, l'interdisant de dire 'rien'. Ce qu'il osa, avec un regard provocant qui étira un petit sourire sur tes lèvres. Tu devais encore une fois lui tirer les vers du nez. Réclamant qu'il te dise quand tu le fais chier, quand tu l'as blessé, ou autre. T'avais pas envie qu'il garde tout pour lui, qu'il se fasse des films. C'était si compliqué de te parler ? Y avait eut bien assez de quiproquos entre vous pour en rajouter. Tu voulais plus que quelque chose se mette entre vous et risque de vous séparer. Et les non dits, y avait pas pire non ? Alors il avait beau dire 'rien' il se contredisait lui même avec son 't'en fait pas', signe qu'il y avait bien quelque chose qui le chagrinait. Mais dit moi Denys ! que tu insistais en vain, le voyant s'approcher de toi, encercler ta taille de son bras et citer les raisons qui justifieront le baiser qu'il venait de poser sur tes lèvres. Prise dans le moment, tu accentuais ce baiser, les paupières fermées, le cœur palpitant de le savoir si proche, de sentir ses lèvres contre les tiennes. Avant de réaliser... qu'il allait t'avoir juste par ce baiser. Essaye pas de me détourner du sujet, bien que t'en avais plus qu'envie d'en être détournée. Tes mains se posèrent sur sa taille, l'emprisonnant ainsi près de toi. Je veux pas te blesser Den', je veux pas te faire du mal. Ne voyait-il pas dans ton regard, sur ton visage, dans tes gestes, dans ta voix ou bien à la réaction de ton corps, en sa présence, que tu voulais tout sauf ça ? Que tu voulais juste son bien ?
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  Elle insistait, pour comprendre ce qu’elle avait dit de mal, ce qui m’avait froissé, ce qui m’avait blessé, et moi provocateur je répondis justement ce qu’elle m’avait interdis de dire. Avec mon ‘rien tout va bien’ je lui soutirais un petit sourire, et elle insistait quand même ensuite, insistance que je fis taire quelques secondes en lui volant un baiser. Enfin non, pas voler. Parce qu’avant j’avais bien énuméré les conditions, histoire d’être dans les cases. Envie : check. Raison : Ashleigh Strauss, check. Lieu : cette cuisine, où on était seul ; check. Et mes lèvres sur les siennes eurent l’effet éphémère de me faire oublier l’espace de quelques secondes que c’était juste ma meilleure amie, que je n’avais pas le droit de l’embrasser comme ça, que je ferais mieux de me détacher avant que le schéma se reproduise. Pendant quelques secondes, c’était juste ma bouche sur la sienne, ma main dans le bas de son dos, et ce contact qui me transportait. Et puis je me détachais, la relâchant reculant, pensant ainsi pouvoir me remettre à la tâche et à l’activité nouille, mais miss têtue revenait à la charge. « Ok, bah si tu veux pas me blesser on arrête de parler de ça ok ? » Parce que comment dire, l’entendre insister sur les conditions pour qu’on soit proches, proches au point de s’embrasser, ça, c’était blessant. « Bon alors, on se les prépare ces pâtes framboises ? » demandai-je en m’emparant de nouveau de la casserole, me dirigeant vers l’évier pour la remplir d’eau.    
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Si tu craignais de l'avoir blessé, tu te rendis bien vite compte que c'était pas une supposition. C'était réel, concret, tu venais de le blesser, plus aucun doute la dessus. Il mettait ainsi un terme à la discussion, ne voulant pas continuer plus ou il serait vraiment blessé. Tu comprenais pas, enfin si... ça reliait juste le couteau dans la plaie pour luic'était bien ça ? Tu compris que t'allais sérieusement devoir prendre sur toi, pour ne plus l'embrasser, ne plus lui faire plus de peine. Et rien qu'y penser, ça te donnait mal à la tête. Ça allait être trop compliqué de lutter, tu savais pas si tu en serai capable, pourtant, tu souhaitais pas le faire plus souffrir. Tu te détestais toi même pour être si contradictoire, si perdue. Pourquoi est ce que tu étais incapable de lui dire ce que tu ressentais ? De quoi as-tu si peur Ashleigh ? Peut être de briser toute votre amitié ? D'un jour le perdre ? De lui faire du mal ? De ne pas être à la hauteur ? De te faire briser le coeur ? J'ai pas faim... Cette discussion t'avait encore plus coupé l'appétit qu'avant. Mais le connaissant, tu voyais déjà son regard inquiet se poser sur toi. Mais mange toi, peut-être ça me donnera faim et sachant que tu étais un ventre sur pattes, c'est que ça allait vraiment pas fort pour ne pas avoir envie de manger. Pas question de lui en faire part, de le montrer, même si t'étais clairement ailleurs, juste présente physiquement. On se regarde un film en même temps ? Ton de voix plus enthousiaste, plus souriant, tu pretendais pour ainsi pouvoir te perdre dans tes pensées, essayer d'y faire le tri, de peser le pour et contre, tout comme éviter tout dialogue entre vous.
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