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Je suis faible j'ai craqué

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Je devais finir à 18h ce vendredi. Je l'avais dit à Ash lors d'un échange de snap et de sms lors d'une de mes pauses. C'était dingue comme en quelque chose j'étais redevenu complètement addict à mes contacts, mes discussions avec elle, aussi insignifiantes soient elles. Comme là, convenir du menu du soir. Rien que ça je souriais devant l'écran de mon téléphone. " T'as reçu un message de ta copine Zacharias ? " que mes collègues me taquinaient alors. Si seulement...  "Non, ma meilleure amie." Rectifiai-je récoltant un 'ouais ouais' taquin des autres mécanos. Et dans l'après-midi, mon téléphone vibra à nouveau. Je savais à la seconde où je découvris le message que quelque chose s'était passé et mes craintes furent vite confirmer. Je m'excusais auprès du boss, compréhensif, surtout quand je l'informais que je venais d'apprendre un décès et je filai direct' à l'appartement. C'est en tenue de taf, que j'arrivais donc poussant la porte.  "Hey Ash... Je suis là..."  Trouvant rapidement la jeune femme à  la mine complètement défaite, j'attrapai sa main, l'attirai à moi et l'emprisonnai de mes bras. Elle allait peut être finir couverte de cambouis mais j'y pensais pas. Et l'enlacer était la première chose qui m'était venu à l'esprit à cet instant précis.

@Ashleigh H. Strauss
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Réveil dans le lit de Denys, sans Denys. C'était pas drôle mais t'avais pu que sourire en voyant son snap, à sa pause, comme quoi il aurait aimé être avec toi pour faire la grasse matinée. Quelques sms, toujours dans son lit, vous conveniez bien vite de manger ensemble. Tu lui demandes de ramener Mexicain, tacos, quesadillas, peut importe, et offre de manger dans ta chambre, ou vous dormirez ce soir. Squattant la chambre l'un de l'autre, tu lui avais dit que t'allais le coller comme un koala. Tu le lâchais plus. Si bien que quand tu reçus ce sms, de ce numéro inconnu, de la sœur de ton président, t'annonçant un accident de la famille Strudwick, ton cœur se serra. Encore plus quand tes pupilles défilaient sur l'écran, s'imprégnant des mots suivants. Azraël et Hendrix avaient succombés suite à l'accident. T'avais répondu aussitôt, demandant si c'était une 'blague', une erreur ? Mais Ava avait bien confirmé, ton amie était bien décédée. Le cœur noué, l'envie de vomir qui te montait, tu envoyais aussitôt un sms à Denys, lui demandant s'il pouvait pas quitter son travail plus tôt que prévu. Et ton s'il te plaît qui le suppliait avait été signe que quelque chose n'allait pas. Toujours fidèle, il te demandait de ne pas bouger et qu'il arrivait. C'est quelques minutes plus tard que t'entendis la porte d'entrée s'ouvrir. Assise sur le canapé du salon, tu te levas aussitôt pour aller le retrouver. Ta main attrapait, tu étais attirée vers lui, ses bras t'encerclant. Enroulant les tiens autour de sa taille, serrant ton étreinte contre lui, ton visage contre son torse, tu ne disais rien. Juste tu profitais de lui, de sa présence. Et qu'importe sa tenue, c'était qu'un détail. T'avais juste besoin de lui. Merci... que tu murmures. Merci qu'il soit là, qu'il soit venu aussi vite qu'il pouvait. Merci qu'il ne lui soit rien arrivé sur la route, car t'avais assez flippé de le savoir prendre sa voiture, à son tour, vu ce que tu venais d'apprendre... Il arrivait tellement de merdes à tes proches dernièrement, tu commençais à te demander si tu avais pas des mauvaises ondes. Lucky, Denys, Ayma, et maintenant Az...

hj : le titre m'a tué, promis je fais des réponses assez courtes... Je suis faible j'ai craqué  2511619667 @Denys Zacharias
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J’avais pressenti que quelque chose clochait. Aux mots qu’elle employait dans son sms. Je la connaissais trop. Trop bien. Et j’avais vite la confirmation de mes craintes : Azrael, une mather, une amie de ma blonde préférée, la femme du président mather, décédée, avec son fils, dans un accident. Estomaqué par la nouvelle, une pensée pour Alexander, le ventre noué rien qu’en imaginant ce qu’il traversait, je n’hésitais à quitter le taf rapidement, excusé auprès de mon boss… Ashleigh. Oui, mes pensées suivantes et tout le long de la route retour étaient pour elle. Je n’avais pas pris la peine ni le temps de me changer, trop préoccupé par l’état dans lequel j’allais retrouver ma meilleure amie. Je la trouvais dans le salon et elle se leva avançant vers moi alors que je faisais de même, l’attrapant bien vite pour la prendre dans mes bras. Ses bras m’entourèrent, sa tête se lova contre mon torse alors qu’elle me remerciait dans un murmure. Mes lèvres venaient se perdre sur le sommet de son crâne, dans ses cheveux, y déposant un bisous avant de répondre : « C’est normal. Je me serais téléporté si j’avais pu. » Je voulais être là quand ça allait, pour les bons moments, mais je voulais aussi être là pour chaque épreuve qu’elle traverserait, je m’en étais assez voulu de ne pas l’avoir été pendant le coma de Lucky ou lors de la disparition de sa sœur. Nouveau bisous, bras qui l’enserraient un peu plus, je demandais dans un souffle : « Comment tu te sens ? Tu veux… en parler ? Ou bien faire tout autre chose ? On se regarde un truc débile à la télé si tu veux ? » N’importe, tout ce qui lui ferait plaisir. Mais dans le coup, je n’avais bien sûr pas été nous prendre à dîner. Vu l’annonce qu’elle venait d’avoir, elle devait avoir l’estomac noué de toute façon.  
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Dévastée, mais ne réalisant pas tellement encore, tu espérais être dans un cauchemar et qu'en te réveillant, tu enverrais un message à Az pour vous voir et qu'elle te répondrait. Mais non, c'était bien réel. Tu t'étais pincée et y avait pas eut de réveil. Elle était bien partie, comme ça, sans dire au revoir, rien. Elle l'avait pas choisi tu le sais bien, mais ça n'empêchait pas que t'avais ce goût amer en bouche. Pourquoi elle ? Pourquoi eux ? T'étais retournée. Alors quand la porte s'ouvrit, dévoilant ton meilleur ami, tes jambes te guidèrent à lui. Automatiquement, tu vins te coller à lui, enroulant tes bras autour de son corps et le serrant. Tu le remerciais et comme toujours, adorable, il avouait qu'il aurait aimé faire plus vite, se téléportant directement ici. Un sourire en coin, rapide. T'avais de la chance de l'avoir, vraiment. Et à cet instant, alors que une de tes amies proches venait de perdre la vie, tu te rendais compte que justement, la vie, était fragile. Qu'en un claquement de doigt, sans prévenir, elle pouvait t'enlever un être des plus chers. Et si ça avait été lui ? Valait mieux ne pas y penser. La prison avait déjà été assez pénible, le perdre définitivement serait un désastre, pas certaine de le supporter. Et Alexander, dont t'es pas très proche, mais qui devait être au bout de sa vie. Il venait de perdre deux personnes, non que dis je, quatre. Az attendait tout de même des jumeaux... Son simple baiser sur tes cheveux, ton corps contre le sien, te calmait déjà. Je sais pas... Ce que tu voulais faire ? Aucune idée. T'es pas le genre qui parle de ce qu'elle ressent, mais là... Mais je veux être avec toi... que tu souffles. C'est tout ce que tu sais. Que tu veux qu'il reste, qu'il soit là, près de toi. Tu baissais les armes, cherchant pas à faire la forte pour le coup. T'avouais simplement que tu voulais être avec lui, maintenant. Et peut être les jours à venir aussi... Tu déposais un rapide baiser sur son torse, l'entraînant alors sur le canapé. Assise, à côté de lui, les jambes recroquevillés contre toi, tu déposais ta tête sur son épaule. T'as... déjà perdu... quelqu'un ? Et tu ignorais que oui, dans sa propre famille il avait subit des pertes.
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 Y’avait des situations, ce genre de situation, et malheureusement je ne le savais que trop bien pour l’avoir éprouvé, testé, vécu, y’avait rien qui pouvait vous faire aller mieux. Y’avait pas de mot, pas de formules magiques. Alors oui y’avait bien ses phrases de circonstances, que l’on entendait parfois, comme pour adoucir la peine des proches, du genre ‘elle n’a pas souffert’ ou encore ‘la vie continue’ mais je n’étais pas sûr du pouvoir cicatrisant de ce genre de mot. Je n’étais pas sûr que quoi que ce soit puisse vous faire aller mieux quand on vivait un tel drame, une telle annonce. Le temps. Du temps pour aller mieux, pour avancer, pour faire son deuil, voilà ce qu’il allait falloir. A son mari, à ses amis, à tous ses proches… A Ash également. Alors pour l’heure, tout ce que je trouvais à faire c’était l’enlacer tendrement et venir embrasser le sommet de sa tête. Je lui laissais le choix du programme, on ferait ce qu’elle souhaitait. Si en parler lui faisait du bien, si elle préférait qu’on s’abrutisse devant la télé. Mais elle savait pas me répondre, elle voulait juste être avec moi. « Je suis là, je vais nul part. » soufflai-je, touché, mes bras se resserrant doucement autour d’elle en prononçant ces mots. Puis, un bisous sur mon torse et elle se détachait pour venir se poser sur le canapé, m’entrainant avec elle. Mon bras passa autour de son épaule, doucement, alors qu’elle posait sa tête sur la mienne. Et elle lâcha cette question, avais-je connu des pertes ? Je déglutis un instant avant de souffler d’abord un simple : « Oui… » Je me crispais un peu, malgré moi, inconsciemment parce que ces sujets étaient toujours douloureux, même après plusieurs années. Et histoire qu’elle sache en quelques mots de qui il s’agissait, j’expliquais : « J’ai deux frères tu sais…. Mais à la base, on était cinq. Quatre gars, une fille. » Et donc, ça impliquait que j’avais perdu ma sœur et l’un de mes frères    
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Pourquoi l'être humain avait besoin de vivre une perte, un événement grave, irréparable, pour réaliser la valeur des choses, des gens ? Pourquoi il fallait un énième attentat dans le monde pour réaliser que la vie était courte, qu'elle pouvait nous être enlevé à n'importe quel moment, en faisant des choses des plus banales comme les courses au supermarché, buvant un café sur une terrasse ou allant à un concert ou un feu d'artifice pour fêter la fête nationale du pays ? Pourquoi, personne se rendait compte avant ce genre de choses, qu'il fallait arrêter de s'entretuer et plutôt s'aimer, avant que ce ne soit trop tard ? T'étais pas l'exemple à suivre en plus. Parce que des années que tu en faisais baver à ta sœur mais que tu avais fini par t'inquiéter qu'elle puisse être en danger, pire disparaître. Des mois que tu cachais à Denys ce que tu ressentais, et que même là, à nouveau célibataire, l'enquête fermée, tu ne disais rien. Cette foutue peur qui prenait bien souvent le dessus. La peur de se faire briser le cœur, de se faire avoir, d'être déçu... C'était toujours ça le motif : la peur. Pour tout le monde. Alors tu baissais les armes aujourd'hui, lui avouant que tout ce que tu voulais c'était être avec lui. Le reste ne serait que futilité. Il comptait aller nul part. Les yeux fermés, inspirant de l'air, tu déposais alors un baiser sur son torse pour rejoindre le canapé. Tu te collais aussitôt à lui, en petite boule, la tête contre son épaule, et son bras autour d'elles. T'avais besoin de ça, de sa présence, de lui. T'avais aussi besoin de savoir s'il avait déjà affronté cette épreuve. Parce que toi c'était la première fois que tu perdais une amie. Quelqu'un même. T'avais toujours tes parents, grands parents etc. Son oui t'interpella. Toujours la tête appuyée sur son épaule, il expliquait qu'il avait deux frères, mais qu'ils étaient cinq à la base. Ton cœur se serra de plus bel dans ta poitrine. Il avait donc perdu d'eux d'entre eux ? Tu comprenais mieux pourquoi il était aussi proche de Priape et Emrys, pourquoi sa voiture, aussi en mauvais état soit-elle, était importante pour lui. Ta main vint attraper la sienne, tes doigts glissant dans les siens. Je suis désolée... Azraël était une amie proche, mais lui c'était son chair et sang qu'il avait perdu. Et si auparavant t'aurais jamais pu comprendre, ayant souhaité la mort d'Ayma plus d'une fois, aujourd'hui, alors qu'elle avait failli y passer, tu comprenais déjà mieux. Loin d'être proche d'elle mais tu savais que ça t'affecterais de plus la savoir de ce monde. Quant à Cléo, qui était finalement ta sœur aussi, c'était pareil. Alors tu comprenais, et tu te contentais juste de ce geste pour le soutenir. Je comptais t'offrir la possibilité d'aller en Australie tu sais, à ta sortie, ou ton anniversaire. Parce que tu savais que c'était important pour lui et qu'il n'avait pas les moyens de s'offrir ce billet. Alors logique pour toi, que tu lui fasses ce cadeau. Hélas, faudrait attendre six mois avant que ça soit possible.
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  La demoiselle recroquevillée tout contre moi dans le canap, je passais tendrement mon bras autour d’elle. Je voulais être là pour elle, même si y’avait aucune parole magique qui ferait s’envoler sa peine, je le savais bien. De la présence, de l’écoute, de l’attention, de la tendresse, voilà tout ce que j’avais à lui offrir pour essayer de la faire se sentir mieux. Elle ne savait pas que ce qu’elle préférait faire, et à la rigueur, si elle voulait qu’on reste juste là, lovés l’un contre l’autre dans le salon, moi ça m’allait. Je suivrais ses désirs. Mais elle ouvrait la bouche pour laisser échapper cette question et je me raidis un peu. J’étais pas le roi de l’expression des sentiments. Plus doué pour faire le pitre que pour dévoiler mes faiblesses, mes blessures. Et clairement, avec ma famille bancale, on avait notre lot de blessures. Mais à Ash, je n’avais envie de rien cacher. Alors je lui lâchais l’info, de manière indirecte, révélant le chiffre de cinq qui constituait initialement notre fratrie. Ma gorge se noua un peu et sentant mon émotion, Ash noua sa main à la mienne. Et je révélai ensuite : « Avec le temps, c’est… moins dur. » On oubliait pas, non, on n’oubliait jamais. On dit que le deuil était un processus mais c’était en fait un état. On était endeuillés à vie. Alors oui, le temps, la vie, les voyages, tout ça avait peut être pansé un peu la plaie, mais la cicatrice était toujours là. Le vide aussi. Rien ne ramènerait jamais ma petite sœur ni mon grand frère. « Puis tu rencontres des gens qui te redonnent envie de voir les choses de façon positive. » Toi Ashleigh. Ma plus belle rencontre. Je guidais alors ses doigts jusqu’à ma bouche pour les embrasser doucement. Et ses paroles suivantes n’étaient là que pour conforter mes mots. Elle avait envisagé de m’offrir un billet pour l’Australie. Elle avait compris l’importance de mes frères dans ma vie, la place qu’ils avaient dans mon cœur, et un sourire attendri, touché, se dessina sur mes lèvres. « T’es… pas croyable. » soufflai-je alors. « Tu veux encore agrandir ma dette c’est ça ? Tu te dis que comme ça je te ferais des petits déj au lit pour les dix prochaines années à venir ? » lançai-je taquin. « Ca aurait été parfait Ash. En fait ça sera parfait. » Comme ça, ça sonnait plus comme une promesse qu’on allait le faire, ce voyage, que c’était juste reporté. Et mes lèvres vinrent alors se poser avec douceur sur son front.    
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T'étais désolée et peinée pour lui. Tu le connaissais assez pour savoir que ça avait été des épreuves colossales. Denys c'est le gars trop gentil, qui tendrait la main même à son pire ennemi s'il en avait besoin. Le genre qui laisse d'autres chances même si on le trahit, lui fait du mal. Qui ne sait pas tirer un trait sur une personne qui a compté, peut importe le mal qu'elle lui a fait. Alors perdre deux de ses frères et sœurs, ça avait dû être terrible pour lui. Tu ne savais pas quoi dire. Tu savais enfin que dans ce genre de cas, les mots les plus réconfortants ne seront pas suffisants. Mais la moindre des choses étaient d'être désolée pour lui, de sa perte, et sa douleur. Tu attrapais sa main aussitôt, liant vos doigts. Un signe que tu étais là, qu'il pouvait compter sur toi. C'était ça aussi qui aidait, les actions, les gestes, et pas juste les paroles. Tout comme il faisait, en ayant accouru à ton message, étant là, contre toi, à te tenir compagnie, rien que ça c'était déjà énorme. Rien que ça, te faisait que plus t'accrocher à lui. Et il assurait, qu'avec le temps c'était moins dur. Et que parfois, tu trouvais en des personnes, des nouvelles rencontrent, un peu d'espoir, de goût à la vie à nouveau. Toujours appuyée sur son épaule, tu ne savais pas si tu devais te sentir visé, tu ne pouvais pas voir son regard te le montrait, mais le baiser sur tes doigts qu'il venait de déposer, te faisait un peu dire que oui. J'ai de la chance de t'avoir... A ton tour, tu te confiais, un peu. Et c'était qu'un millième de ce que tu pensais de lui. Y avait tellement plus encore derrière. Puis, tu lui faisais part de ton envie qu'il aille voir Priape, de ce cadeau que tu avais voulu lui offrir à la minute où il avait dit qu'il voulait retourner en Australie cet été, des mois de cela en arrière. Cadeau d'anniversaire prévu, puis cadeau de sortie de prison, c'était finalement un flop. Impossible qu'il quitte ne serait ce que la ville pour les six mois à venir. Tu savais qu'il était contre tous les cadeaux que tu pouvais lui faire, cet argent que tu dépensais pour lui, mais t'étais pas le genre à laisser tes amis dans la merde, surtout pas lui. J'avoue que ça serait bien les petits déjs au lit pour les dix ans à venir mais... il n'est même pas question de dette Denys. Je sais que ça compte pour toi, alors ça compte pour moi. Tu pouvais pas dire mieux. Promet moi de faire attention, tous les jours ? Je crois pas que je puisse supporter de te perdre... En fait, y avait pas de 'je crois pas' c'était carrément un 'je supporterais pas de te perdre'. Et prononçant cette nouvelle promesse, tu relevais ton visage vers lui, laissant entrevoir dans ton regard toute la tristesse que cette simple pensée avait sur toi.
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 Je livrais une partie plus torturée de ma vie. Peut être l’aspect le plus torturé même de ma vie. Les pertes. Les deuils. Le vide. Ce manque horrible et omniprésent. Jamais nous n’avions pu retrouver une belle harmonie. La mort d’Arthé n’avait fait que creuser davantage le gouffre avec les parents, qu’Emrys et Priape tenaient pour responsables de bien des maux. Et moi au milieu, je n’avais jamais su leur permettre de retrouver un semblant de paix, tous ensemble… Mon émotion devait transparaitre surement, lorsque j’en parlais et mon amie lia ses doigts aux miens. « Et toi ? C’est la première fois que… tu perds quelqu’un ? » Azrael. Je revoyais la petite brune croisée à deux nombreuses reprises lors des soirées au sein de notre confrérie. Pas que je la connaisse personnellement, elle était surement plus proche d’Ash, mais y’avait quelque chose de terrible dans le fait de se dire qu’elle n’était tout simplement plus là, que son fils était parti avec elle, qu’Alexander allait se retrouver seul. Alors je soufflais à Ash mon expérience à moi, mon ressenti : il fallait se laisser du temps. Et puis surtout, il y avait des gens, des rencontres, qui pouvaient redonner un éclat nouveau à votre vie, et j’amenais sa main à mes lèvres pour embrasser doucement ses doigts. Ouais, c’était d’Ash dont je venais de parler. Moins d’un an qu’on se connaissait et elle était devenue mon essentiel… « C’est moi qui ai de la chance… » assurai-je en souriant néanmoins à ses mots. « J’aurais jamais tenu ces derniers mois sans toi Ash. » Ces épreuves, la détention tout ça, c’était grâce à elle que j’avais tenu la tête hors de l’eau et que j’avais continué d’y croire. Et quand elle me livra ensuite l’idée qu’elle avait eu de m’offrir un vol pour l’Australie, signifiant que même sans connaître l’histoire familiale elle avait su comprendre l’attachement particulier et l’importance de mon lien avec mon frère, ça ne fit que conforter mon sentiment. Bien sûr, abonné de la parade humour, je plaisantais sur ma dette qui allait s’alourdir mais ma meilleure amie insistait sur le fait que je ne lui devais rien, même si l’idée des petits déj au lit ne lui déplaisait pas. Et puis son visage se redressait vers le mien, l’azur de ses yeux allumé d’une lueur triste alors qu’elle plongeait son regard dans le mien, me réclamant de promettre de faire attention. « T’as vu ma voiture ? Si je dépasse les cinquante kilomètres heures c’est déjà beau… » répondis-je d’abord, avec un petit sourire et de l’humour, comme toujours quand je sentais que l’ambiance devenait un peu trop chargé en émotion. Et là, ses petits yeux tristes qui me scrutaient, ça me faisait fondre, ça me faisait flancher. « Je ferais gaffe. Promis. Et toi aussi fais attention Ashleigh Strauss.» Mes doigts relâchant les siens, vinrent agripper doucement son menton pour l’inviter à garder encore quelques instant le visage relevé vers moi. Mon front se posa contre le sien alors que j’ajoutai : « Je ne pourrais pas vivre sans toi. » 
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Quand t'avais posé cette question, s'il avait déjà eut à affronter des pertes, tu t'attendais sûrement pas à ce que ce soit de sa famille. Ou un grand parent peut être. Une personne qui avait bien vécu, qui avait eut le temps de vieillir, qui avait fait son chemin et qui était partit parce que tôt ou tard tout le monde part. Non, à la place, c'était plutôt son frère et sa sœur. Aucune idée de l'âge mais tu te doutais qu'il devait être bien trop jeune pour y laisser leur vie. Tout comme Az. Trop jeune pour partir. Alors tu tentais de le soutenir, comme tu pouvais, voyant qu'en parler lui faisait quelque chose. Des tas de questions tu avais. Quand ça avait eut lieu, comment ils étaient décédés, quel âge ils avaient, quel âge lui avait. Mais t'avais aucune envie d'enfoncer le couteau. Aucune envie de le voir mal et triste, tu le supportais pas. Première fois que tu répétais à sa question. Et heureusement que tu l'avais lui, pour être présent et accourir à la minute où tu le réclamais. Ce qui te fit d'ailleurs penser. J'espère que je t'ai pas causé de soucis avec ton patron ? Parce que ouais il était vite arrivé mais l'avait-il fait contre l'avis de son bosse ? Tu ne voulais pas qu'il perdre son travail par ta faute alors qu'il en avait plus besoin que jamais. Secouée, affectée, il utilisait sa propre expérience pour te dire qu'avec le temps ça allait mieux. Tu te doutes qu'on oublie pas, tu oublierais JAMAIS Az mais la douleur serait moins présente, moins pesante. Grâce au temps, mais aussi à des rencontres, des personnes. Et qu'il parle de toi ou non, tu lui confiais que tu te considérais chanceuse de l'avoir. Et c'était un euphémisme, qu'il contredisait un peu, se considérant chanceux lui de t'avoir toi. Un aveu de sa part, un encore que vous partagiez. Moi non plus et ça tu étais certaine qu'il s'en rendait pas compte. Si y avait plus eut de Denys, s'il avait sérieusement prit ses distances en prison, c'était peut être que les gens pleureraient à cet instant. Malgré la distance, l'absence de présence physique, d'appels, de sms, de sorties, il t'avait aidé à tenir après ton kidnapping, avec le coma de Lucky, à le protéger avec ton faux couple. Même loin l'un de l'autre, il avait réussi à avoir ce pouvoir sur toi de te faire tenir debout. T'arrivais même pas à l'expliquer, pourquoi, et comment, il avait ce pouvoir sur toi. Mais c'était bien là, si bien que tu lui demandais de faire attention, tous les jours. De ne jamais négliger sa vie une seule seconde. Lui faisant comprendre qu'à tes yeux, au moins à tes yeux, sa vie valait beaucoup et qu'il ne pouvait pas te laisser. Bien sur, il plaisantait un peu, concernant sa voiture, mais de ce que tu savais, de l'accident des Strudwicks, ils n'étaient pas en faute, juste victimes d'un abruti de chauffard. Il promet enfin qu'il fera attention, te demandant de faire de même. Ton regard sur son visage, dans ses yeux, Denys maintient ton menton, t'obligeant ainsi à continuer de le regarder et posant son front contre le tien. Les mots qui suivirent firent manquer un battement à ton cœur. C'était bon d'entendre ça, de L'entendre te dire ça, lui. Je t'assure que je ne pourrais pas non plus... tu avouais sans gêne. Même pas un an mais la place qu'il avait prit était gigantesque. Y avait plus d'Ashleigh sans Denys, fini. C'était Ashleigh ET Denys. Pas pour rien que tu avais insisté pour garder sa chambre au loft, refusant toujours catégoriquement de dire à Kacy de la relouer. T'avais voulu cette coloc avec lui depuis le début, juste lui et toi, c'était pas pour le laisser loger ailleurs. Et t'avais bien fait, pas question que vos soirées dans vos chambres respectives soient brisés car vous ne viviez plus ensemble. Alors que tu confirmais toi aussi ne pas pouvoir vivre sans lui, tes yeux bleus perdus dans les siens, tes lèvres s'approchèrent à nouveau des siennes, doucement, lentement. Une de tes mains sur sa joue, tu coupais tout espace entre vos bouches, capturant la sienne. Un baiser doux, lent, que tu faisais durer quelques secondes. Comme une façon de lui montrer que tu ne pouvais vraiment pas vivre sans lui. A quoi tu jouais ? Tu savais pas, t'étais juste prise de pulsions et t'avais plus envie de te freiner désormais. Pas question de prendre le risque de le perdre encore et de t'en mordre les doigts. Tu préférais suivre tes envies et au diable le reste.
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