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Luckiam ►La parole est-elle d'argent ou d'or ?

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L'un comme l'autre savions qu'il était trop tard pour beaucoup de chose. Et si après tout ce qui s'était passé. Non pas entre nous deux. Mais pour elle ! Si malgré tout je t'ai saisi ce secret alors non seulement je risquais d'avoir à dos cette femme avec qui j'avais été si intime mais en plus rien ne me prouverai qu'une fois qu'elle ne se sentirait plus impliquée, elle ne ferait pas intervenir les forces de l'ordre comme tout civil l'aurait fait à sa place ! Elle me le faisait d'ailleurs remarquer à juste titre. Ignorante du fin mot de cette histoire ou non. Le danger avait été bien réel et il l'était sûrement encore ! Chose que je me gardais bien sur de lui dire. Qui me disait que cela aussi elle ne le savait pas déjà !
Prête... Elle l'était. C'était ce qu'elle affirmait en tout cas. Pourtant de mon côté je n'étais pas certain de l'être. Ce n'était pas le genre de chose que l'on avouait tous les jours. Hello. Je m'appelle William et je suis tueur à gage. Non ce n'était pas le type de phrase qui avait pour habitude de sortir de ma bouche ! Je ne savais pas vraiment par commencer. Parler de moi ne faisais pas non plus partie de mes habitudes. Alors hé m'abstiendrai pour l'instant de commencer par le début. Son délicieux regard était à nouveau posé sur moi. Je profitais encore de ce dernier, parce que je savais qu'il ne me verrais plus jamais ainsi. Volontairement ou non... Il changerait forcément ! « Le type qui vous a tiré dessus à été engagé pour tuer Lisbeth.. . » Oui c'était un début... Mais bon ! Ça se n'était pas trop difficile à deviner. Il existait bien des fous furieux qui tiraient sur des gens sans raisons, mais bien souvent il y avait un commanditaire... Un donneur d'ordre. Le mystère restait pour moi dans le fait de savoir s'il avait toujours été question d'atteindre Lisbeth où si c'était après moi que Sofia aka Camilla en avait ! Je regardais désormais ma bouteille de bière à moitié vide, laissant pianoter mes doigts dessus, cherchant mes mots... Cherchant une suite,
songeur, hésitant. J'ouvrais la bouche presque sur de moi et la refermais l'instant d'après. « Il y a deux mois... » commençais je pour mieux m'arrêter. « J'ai été.. . » puis je m'arrêtais encore, soupirant franchement cette fois et la lâchant m'a bière pour me gratter l'arrière de la tête. Je relevais finalement les yeux vers la sublime jeune femme qui était à côté de moi et lui rappelais. « Tu te souviens où on s' est rencontré ? » Aucun rapport Will ? Ce n'est pas le moment Will ! Voilà ce que je redoutais d'entendre alors je précisais aussitôt. « Je ne parle pas de la cabine du Dj ou de la danse. » Je marquais une courte pause, juste pour lui donner le temps de se remémorer cette soirée. Du merveilleux alibi que je m'étais créé autour d'elle. Aie... Ça n'allais pas être bon pour moi tout ça ! Vraiment pas bon du tout... « Essaie de te souvenir de... Tous les détails... De cette soirée. Les détails... Anormaux. » poursuivais je en la fixant à nouveau scrutant par la même la moindre de ses réactions. Ce n'était pas si loin aussi je savais que ce que j'avais réussi à rendre original et inédit était en réalité très étrange. Le fait d'arriver par le tuyau d'aération, l'incendie dans l'immeuble voisin. Je lisais à son regard qu'elle se souvenait.

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William & Lucky

« Lisbeth ? Mais pourquoi ? Qu'est-ce qu'elle a fait ? » Interrogeais-je en fronçant les sourcils. Qui voudrait bien vouloir la peau d'une simple étudiante ? Elle avait l'air sympa en plus la demoiselle. Puis ce que je pensais s'avérait encore plus exact. Le fait que Lisbeth et William partageaient le même secret. Qu'ils étaient liés eux aussi d'une quelconque manière. Il me demande de me souvenir de notre première rencontre, de me rappeler de chaque détail que j'aurais pu trouver anormal. Je le vois balbutier, stresser, se gratter l'arrière de sa nuque ne sachant pas par quel chemin passer pour me cracher toute la vérité. J'essaie de me rappeler de notre première rencontre dans les toilettes des femmes où il avait fait irruption sous prétexte que le videur l'avait empêché de rentrer. Mais je ne fais absolument pas le lien entre cet incendie et son entrée un peu... originale. Parce que je suis loin de la vérité. « Mise à part ton entrée un peu anormal dans les toilettes des dames, je ne vois rien d'autre. Tu m'avais dit que le videur ne voulait pas te laisser entrer, alors même si ton entrée était un peu bizarre, je ne vois pas un mal à ça. » J'essaie vraiment de me souvenir d'un détail qui m'aurait échappé et puis là... Gros flash ! Les gants et son habillement. Mes yeux s'écarquillent soudainement. « Tu portais des gants et... Je t'avais fait une remarque un peu déplacé sous la plaisanterie... Comme quoi... Tu me faisais penser à un... À un tu... » Non pas ça s'il vous plaît. Tout sauf ça... Je l'imaginais trafiquant de je ne sais quoi, mais pas tueur. Pitié pas cette conclusion, cette possibilité, cette probabilité. « De l'eau ! » Il me faut un peu d'eau. J'étais en train d'avoir une crise de panique. Je descends du plan de travail, mais je sens mes jambes trembler et m'abandonner sous cette pesante pensée. Je m'appuie sur le comptoir alors que ma respiration entamait un rythme beaucoup plus rapide. J'essaie de faire un pas, mais mes jambes m'abandonnent et me font écrouler à terre. Restant fesses contre le sol, mes mains glissent dans mes cheveux que je repousse nerveusement en arrière. « Je t'en prie dis-moi que ce n'est pas ça ! » Dis-moi que je suis en train de dérailler, délirer et que ce à quoi je pense là tout de suite, est totalement faux.

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Qu'est ce que Lisbeth a fait ? Si seulement je le savais peut-être qu'il y aurait moyen de régler le problème sans passer par la force ! Une vendetta avait été lancée par Camilla, j'ignorais le fond du problème, mais pour que la suédoise n'ai pas abandonné son projet d'attendre la hackeuse... En dépit de tous ses échecs, elle devait avoir de bonnes raisons ! Du moins j'espérais ... Je me demandais encore pourquoi elle était passé par le WAB alors qu'elle devait encore savoir comment me contacter. Ne serait-ce que pour lever l'anonymat. Il y avait encore trop de questions qui se bousculaient dans ma tête. Des questions auxquelles je n'avais encore aucune réponse. Alors je restais silencieux à celles de Lucky. De toute façon, là n'était pas la question... La tragédie -aux yeux de Lucky - ne résidait pas dans le fait qu'on veuille atteindre à la vie d'une étudiante fraîchement diplômée.
Ce qui serait tragique pour elle serait de réaliser que l'homme avec qui elle avait couché était un tueur. Je la laissais se faire son raisonnement seule, se remémorer les quelques brides de conversations que nous avions eu. J'avais presque moi même oublié cette comparaison quelle avait fait de moi. Je me souvenais d'ailleurs ne pas avoir démentis... Lui avoir simplement conseillé de se méfier de moi.
Là ça y est... Le voilà ce regard... Songeais-je alors qu'elle peinait à prononcer ce qui me qualifiait pourtant si bien. J'avalais péniblement ma salive, un noeud se formait dans ma gorge. Je tâchais pourtant de rester impassible. Quant à elle, elle semblait céder à la panique. Sa respiration s'était accélérée, ses pupilles s'étaient dilatées, elle me demandait de l'eau. Je jetais un rapide coup d'oeil à la bouteille de bière à moitié entamé avant d'ouvrir au hasard un placard, puis un autre avant de trouver un verre. J'ouvrais le robinet laissais couler l'eau un instant pour remplir le verre vide, que je lui tendais une fois qu'il ne le fut plus. Mais en me tournant, je réalisais qu'elle n'était plus assise, que ses jambes ne semblait plus la porter, ou à peine... Je posais le verre sur le comptoir et avais hésité à la redresser alors qu'elle s'était laissée glisser par terre. En fait, j'avais pensé qu'elle ne me laisserait pas la toucher. Pas maintenant qu'elle savait... Je m'accroupissais face à elle, la fixant du regard. « Hey... Hey ! » l'interpellais-je pour l'inciter à se calmer. « Respire... » murmurais-je ensuite. Lucky me demandait pourtant de contredire ses propos. Ses pensées... Je secouais lentement la tête d'abord imperceptiblement puis plus distinctivement. « J'adorerai Lucky... » commençais-je tout bas comme pour ne pas l'effrayer. « Mais il n'y a pas si longtemps tu m'as demandé de ne pas te mentir. » lui rappelais-je tout en donnant la réponse et confirmation qu'elle aurait surement aimé ne pas avoir.

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William & Lucky

Ses jambes semblaient comprimées, c'était comme si on cherchait à empêcher son sang d’affluer. La pâleur de sa peau, conjuguée à son corps qu'elle tenait raide et superposés aux visages graves. Elle tentait de se relever, mais en vain. Il confirmait ses craintes avec la plus grande sérénité qui existe. Comme si c'était normal. Comme s'il avait fini par s'y habituer lui-même. Alors c'était vraiment un tueur ? Elle avait couché à plusieurs reprises avec un... Tueur ? La jeune anglaise se sentait oppressée, alors lorsqu'il lui tendit le verre d'eau, elle l'attrapa rapidement et le vida d'une traite. « Alors dis-moi que tu es engagé pour tuer des truands, des voleurs, des gens qui n'ont rien à faire dans ce monde, plutôt que des innocents ! » Elle était préparée à tout sauf à entendre cette révélation. Tueur ? Putain, elle était sous le choc. « J'accepterai mieux cette éventualité que tu n'assassines pas des innocents, alors rassure-moi William. » Pour le coup, elle voulait peut-être qu'il lui mente histoire de se voiler la face. Histoire de mieux accueillir cet effroyable nouvelle. Elle en avait des frissons dans le dos. Il l'avait prévenu bordel, qu'elle ne serait pas capable d'encaisser ça. Et il avait raison, elle ne voulait pas y croire. Elle avait partagé le même lit qu'un tueur putain et ça, peut-être que ça la mettait hors d'elle.

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Je parvenais à garder mon calme, contrastant avec la vague de panique qui avait traversée la belle brune. Je comprenais sa réaction, une autre m'aurait surement étonné, inquiété même ! Comme je le pensais souvent, c'était une civile, je ne pouvais pas attendre d'elle qu'elle comprenne ou accepte. Ni même qu'elle le tolère. Avant de lui avouer cette part inavouable de ma vie, je m'étais préparé à ne jamais plus la revoir. Car - sauf si je me trompais - c'était ce qui risquait de se produire !
Lucky buvait le verre d'une traite, je le reprenais ensuite de ses mains pour le reposer sur le bord de l'évier. Elle reprenais d'ailleurs la parole, me demandant quelques précisions sur... Quoi ? Les caractéristiques de mes victimes ? Je fronçais les sourcils la regardant un bref instant ainsi avec un air qui semblait dire : Je ne suis pas sur de comprendre... Pour la simple et bonne raison que je n'étais pas sur de comprendre ! Cela faisait-il une différence ? Elle me donna d'ailleurs une explication. Il fallait croire que la mine que j'affichais devait-être assez explicite. « Jeeee... euh.... » avais-je commencé dans un long soupire. Je n'en avais pas la moindre idée ! Certains l'étaient surement, d'autres non. Je n'en avais absolument rien à faire ! On me demandait de réaliser un travail, je m'assurais à ce que le dit travail soit fait. Point final ! Je n'allais tout de même pas lui répondre cela. Si ?  « Lucky... » avais-je ensuite repris tout en conservant un calme olympien.  « Je ne suis pas du genre à parler de moi. Et encore moins de cette partie de ma vie. » lui précisais-je alors ajoutant presque aussitôt : « A juste titre ! » Car après tout il me suffisait de voir sa réaction pour être convaincu que c'était la dernière fois que je me risquerai à révéler ce grand secret.  « Tu voulais savoir. Voilà tu sais... Mais je ne t'en parle pas de gaieté de coeur. Et pour ce qui est des détails. Je préfère qu'on reste sur qu'on s'était dit. » avais-je finis par dire et dans le cas où elle ne voyait pas où je voulais en venir j'insistais tout de même.  « Pas de question... Okay ? »
Je laissais le silence s'installer entre nous me pinçant les lèvres devant le regard qu'elle me portait.  « Disons rien qu'une. Une seule. Puis on ne parlera jamais plus de ça. » et de rien d'autre surement ! Qu'est ce qui me disait qu'elle me laisserait même l'approcher ! Est ce que je rêvais ! Etais-je devenu fou !
J'étais dejà chanceux qu'elle ne me vire pas tout de suite de son appartement.


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William & Lucky

Et si tout ça n'était qu'un cauchemar ? Qu'elle se réveillait le lendemain et découvrait que cette nuit n'avait jamais existé tout comme les révélations du professeur ? Ô oui qu'elle aurait aimé. Mais elle savait qu'elle ne rêvait pas, elle savait que tout ça était bien réel. Elle savait qu'elle ne baignait plus dans le mensonge, oui, mais à quel prix ? Lucky était vraiment sous le choc et elle ne craignait pouvoir faire abstraction si facilement. Pourtant, une voix lui criait au fond que William, restait le William qu'elle avait connu jusqu'à ce soir. Que la façon dont il lui parlait, la touchait, la douceur qu'il mettait ne sont pas des mensonges. Mais la demoiselle n'arrivait pas à l'accepter. C'était beaucoup trop pour elle. Alors elle puisait toute sa force pour se relever, comprenant qu'il ne mentirait pas pour lui faire plaisir. On lui ordonnait et il exécutait, point. C'était ça le rôle d'un tueur à gage et elle le savait au fond d'elle. Elle s'appuyait alors sur le comptoir, l'imaginant soudainement avec son arme pointée de nouveau sur elle, comme lors de cette fameuse nuit et, elle déglutit. « Tu comprends que cette révélation est trop difficile à encaisser. » Qu'elle balance hésitante et la voix presque tremblante. « Mais mine de rien, je me suis attachée à toi William, à l'homme que tu es vraiment. L'homme que tu caches au fond. » Parce que malgré cette dure réalité, il n'en restait pas moins un être humain. « Et c'est pour cet homme qui je vais garder ce lourd secret. Peu importe s'il devient pesant. Je le porterai jusque dans ma tombe. » Néanmoins, il ne fallait pas qu'il espère plus de moi. C'était déjà beaucoup trop là. « Mais, je ne peux plus te laisser m'approcher. Du moins, pas comme nous le faisions il y a encore quelques semaines. » Elle ne pouvait surtout pas mettre sa vie en danger, surtout après la balle qu'elle avait failli se prendre. Elle espérait qu'il comprenait, tout comme elle espérait qu'il ne lui en voudra pas de penser à elle et à sa sécurité. La réalité avait fini par les rattraper. Elle ne dit pas lui fermer complètement la porte au nez, mais elle ne se voyait tout simplement pas fréquenter le lit d'un tueur à gage.

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Progressivement, Lucky reprenait le contrôle, encaissait lentement, malgré elle, la bombe que je venais de larguer. Celle que j'airais préféré laissé désarmée dans mon sac ! Elle se redressait et prenait la parole, tandis que de mon côté, je me relevai également, l'écoutant d'une oreille plus qu'attentive. Difficile à encaisser ? Bien sur que je le savais ! Pourquoi croyait-elle que j'avais gardé cette information pour moi elle qu'elle m'avait reproché de ne rien lui dire ! Je hochais lentement la tête et lâchais dans un souffle :  « Je sais... » Que pouvais-je lui dire de plus ? Je n'allais tout de même pas la blâmer d'avoir voulu connaitre la vérité ! Une vérité que je lui avais dit de mon plein gré en considérant les circonstances... La suite me surprenait néanmoins. Et pas qu'un peu ! Elle ? Attachée à moi ? Je peinais à le croire lorsque je souvenais de cette conversation par SMS interposé où elle m'avait dit avoir des sentiments pour son ex et trouver cela injuste par rapport à moi. Je cherchais pourtant dans ses prunelles une trace de doute, d'incertitude... De mensonge. Mais rien ! Elle semblait on ne peut plus sincère. J'anesthésiais alors mon cerveau de tout sentiment de reconnaissance, d'apprécier ces compliments qu'elle me faisait... Parce que je devinais la suite.
Une suite qui ne voulait pas arriver. Elle garderait mon secret ? Pour l'instant ! Supposais-je prévoyant bien sur le jour à il me faudrait répondre aux accusations qu'il me serait faites et qu'elle serait appelé à témoigner contre moi ! « Mais ? » demandais-je presque impatient d'avoir une suite à tous ces compliments et promesses.
Le verdict tombait comme un couperet. Mon visage demeura aussi neutre qu'à l'accoutumé. Ma mâchoire s'était légèrement contractée. Je la voyais m'observer, presque inquiète d'une réaction trop impulsive peut-être ? Ce regard... Que je lisais chez certaine de mes victimes. Je ne parvenais pas à le soutenir, alors dans un clignement je fixais plutôt ma bière, que je me décidais d'attraper et de vider cul sec. Alors que je la redéposais sans bruit sur le comptoir de la cuisine. Sans véritable raison, un sourire en coin s'était dessiné sur mes lèvres alors que je hochais la tête. Enfin... Sans raison. Surement était-ce un rire nerveux. Sans que rire ne faisait pas parti de mes habitudes comportementales. « Merci pour la bière. » avais-je finis par dire après de longue seconde de silence en pointant cette dernière du doigt.
Pourquoi lui avais-je parlé déjà ? Ah oui ! Parce qu'elle avait failli mourir à cause de moi... Ou de Lisbeth ? Ou un peu des deux... Il ne me restait plus qu'à découvrir qui avait été la cible dans cette histoire, quoique ça ne changerait rien au fait que... J'étais un tueur à gage et que cette idée l'horripilait. Allons horripiler était peut-être trop fort comme terme... Je la regardais encore avant de me gratter l'arrière de la nuque. En fait si ! Ca y ressemblait beaucoup ! Cette fois, je pointais mes index vers la sortie avant de me diriger vers celle ci. « Je vais y aller... »

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William & Lucky

Cette fin de soirée ressemblait étrangement à la dernière soirée qu'ils ont passé chez lui. Lorsqu'il a préféré la laisser partir plutôt que lui avouer toute la vérité. Et à cet instant précis, elle comprenait son geste, puisque la demoiselle le regardait fixer la porte d'entrée sans pouvoir dire un mot pour le retenir. Elle tenait certes à lui, mais pas encore assez au point de ne pas savoir le laisser partir. Il n'y a qu'un seul homme à ce jour qu'elle n'arrivait à se résoudre de le laisser sortir de sa vie et on le connaissait tous. Alors même si elle tenait à William, le mieux serait de le laisser partir. Il termine sa bière et l'en remercie. Elle secoue la tête de gauche à droite en guise de réponse. Comme un "de rien" silencieux. Puis, il annonça la couleur. L'anglaise laisse un soupir s'échapper de ses lèvres en baissant la tête, ne voulant peut-être pas affronter son regard. Quoi que lorsqu'elle entendit ses pas, elle leva ses prunelles vers sa silhouette et se contenta de murmurer... « J'suis... Désolé. » Fit-elle en se mordant la lèvre inférieure. C'était peut-être mieux ainsi, surtout maintenant qu'elle connaissait son secret, elle allait peut-être faire face à plus qu'une simple balle la prochaine fois... La brune n'osait tellement pas y penser en fait. Tout ce qu'elle souhaitait là, c'était s'allonger, fermer les yeux et ne plus penser à quelque chose. Juste à faire le vide dans sa tête. Ouais, elle voulait arrêter de penser, arrêter de réfléchir. Tout ça lui prenait trop la tête et elle allait finir par en avoir une grosse migraine à force.

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Une impression de déjà vu ? Oh que oui, sauf qu'il se s'agissait plus du départ de l'un de nous parce que j'avais une fois encore refuser de lui en dire d'avantage, mais du départ de l'un de nous parce que cette fois, je lui en avais trop dis. La question n'était pas de savoir si je regrettais de lui avoir dit ! La véritable question était de savoir si elle regrettait d'avoir demandé ? Et en réalité... Je connaissais la réponse à cette dernière. Non ! Comme elle me l'avait dit elle même, celui dont pour qui elle éprouvait des sentiments étaient ce type dont je ne m'étais jamais vraiment interrogé sur son nom. Alors pourquoi diable regretterait-elle de mettre ses distances avec moi ? Ce n'était finalement pas plus mal. J'aurais au moins tenu ma promesse faite à Ashleigh, de ne pas faire de mal à son amie. Et Lis' m'avait d'ailleurs plus qu'aidé à tenir parole ! A ce propos ! Il me faudrait l'en remercier... Alors que j'entendais sa voix s'élever dans le silence de la pièce je me stoppais net fronçais les sourcils tout en me répétant ce que j'avais entendu - comme pour être sur de ne pas perdre la boule - puis je me tournais pour lui faire face. « Tu ne peux... » commençais-je en secouant lentement la tête, les sourcils à peine froncé. « ... T'excuser de vouloir garder tes distances avec un... » Je m'interrompais. Un quoi William ? me demandais-je à moi même. Elle n'avait pas été capable elle même de prononcer ce mot : Tueur, monstre, être immoral ? Au choix... Elle n'avait dit aucun des trop, alors je reprenais sous d'autres termes. « T'as pas à être désolée. » avais-je alors repris reprenant ensuite ma route vers la porte que j'avais emprunté quelques minutes plus tôt. J'ouvrais cette dernière et répétais les mêmes paroles que j'avais prononcé alors qu'elle quittait ma maison l'autre soir. « Au revoir Lucky. » Puis, enfin, je sortais.


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